Dictionnaire des rimes
Les rimes en : piperade
Que signifie "piperade" ?
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- (Cuisine) Plat d'origine basque composé d’œufs battus en omelette et cuits avec des tomates et des poivrons.
- Ils nous ont servi la piperade de saison avec du jambon de Bayonne poêlé et un vin rouge basque sensationnel.
- Voilà un plat typique des tables basques, piperada « la piperade » , mot d’origine gasconne où l’on retrouve piper « piment » en basque comme en gascon, du latin piper « poivre ». — (Jean-Baptiste Coyos, Le Pays basque Pour les Nuls, 2011)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "piperade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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dragonnade
?- (Historique) Persécutions exercées sous Louis XIV contre les protestants, pour les forcer à embrasser la religion catholique.
- la canonnade de l’île de Ré lui présageait les dragonnades des Cévennes — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, édition de 1849, page 328.)
- Il est inutile de faire le récit tragique de la « grande dragonnade du Midi », commencée en mai dans le Béarn par les soins de l’intendant Foucault et poursuivie jusqu’en juillet dans le Sud-Ouest, le Languedoc et le Dauphiné. — (Léo Hamon, Un Siècle et demi d’histoire protestante: Théodore de Bèze et les protestants sujets du roi, 1989)
- myoide
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centigrade
?- (Vieilli) Qui est divisé en cent degrés
- (En particulier) (Mesure des températures) Qualifiait le degré Celsius jusqu’en 1948.
- Thermomètre centigrade.
- Le mordançage doit se faire à froid, c'est-à-dire à la température de 18° à 20° centigrades, quand on a des foulards à fond blanc ou à fond de couleur claire à fabriquer. — (D. Kaeppelin, Guide pratique de la fabrication des tissus imprimés, Eugène Lacroix, Paris, 1859, page 9)
- C’est la tentative qu’a faite M. Walferdin, en prenant pour base de l’échelle tétracentigrade, les dilatations du mercure, depuis son point de fusion qui correspond à –40 degrés centigrades, jusqu’à son point d’ébullition, 360 degrés, ce qui donne 400 degrés centésimaux.Ainsi disparaît complètement la nécessité de l’emploi des signes + et –, et se trouvent éliminées les causes d’erreur qu’ils occasionnent, puisque la température de notre atmosphère, à l’exception d’un très-petit nombre de cas, ne descend pas au-dessous de –40 degrés centigrades, c’est à dire du zéro de l’échelle tétracentigrade qui se maintient constamment ascendante quand les autres sont ascendantes et descendantes.La nouvelle échelle a de plus l’avantage de conserver intacte la valeur déjà adoptée du degré centésimal, et il suffit, pour faire passer l’échelle centigrade à l’échelle tétracentigrade, d’ajouter le chiffre 40 à toutes les indications supérieures au zéro du thermomètre centigrade, car la chaleur de la glace fondante et celle de l’eau bouillante, représentées par zéro et 100 degrés dans l’échelle centigrade, le sont par 40 et 140 degrés de l’échelle tétracentigrade. Rien, comme on le voit, de plus simple que cette transformation. — (Henry Lauzac, Galerie historique et critique du dix-neuvième siècle, deuxième volume, Bureau de la Galerie historique, Paris, 1859–1861)
- Arrêtons-nous devant les célèbres bains de Tiflis, dont les eaux thermales peuvent atteindre soixante degrés centigrades. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
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carbonade
?- (Cuisine) Variante orthographique de carbonnade.
- Chez les bouchers, quand la vieille Annou demandait une carbonade, l’étalier lui riait au nez ; il ne savait pas ce que c’était une « carbonade », ce sauvage !… — (Alphonse Daudet, Le petit chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 19)
- Je comprends pourquoi on ne trouve pas de cassoulet ni de carbonade flamande aux USA. — (René Goscinny, Strapontin - Ruée vers l’ivoire, 1961, réédition Le Lombard, 1998, page 100)
- Les bières brunes s'associent pour un accord de caractère avec des rognons grillés ou un civet de marcassin, sans oublier la fameuse carbonade, du boeuf en sauce à base de bière. — (Olivier Bompas, On pousse et ça mousse !, journal Le Point, n° 2222, 9 avril 2015, page 132)
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capilotade
?- (Cuisine) Sorte de ragoût fait de plusieurs morceaux de viandes déjà cuites.
- Faire une capilotade de perdrix, de poulets.
- (Sens figuré) (Familier) (Désuet) Très mauvaise situation, à la suite d'une série de coups, d’attaques médisantes.
- […] ; sur cette ligne étroite, à une seule voie, le train longeait, d’un côté, les quartiers accumulés de pierre et, de l’autre, le vide. Seigneur ! si l’on déraillait ! Quelle capilotade ! se disait-il. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ils étaient là une vingtaine de solides quadragénaires et, profitant de la capilotade généralisée, ils avaient pris les choses en main. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
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bade
?- (Charpenterie) Ouverture du compas.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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escapade
?- (Équitation) (Vieilli) Action du cheval qui s'emporte.
- (Par extension) Action de se dérober, de manquer à son devoir pour aller se divertir.
- — Ce qui n’est, pour des gens sensés, qu’une escapade, je maintiens le mot, est chez la jeune fille, un acte de courage et de fermeté qui indique une femme de volonté et de résolution, avec des côtés passionnés et violents que je ne soupçonnais pas en elle. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- On avait beau le corriger quand les voisins le ramenait en carriole, l’habitude de ces fugues était prise. […]. Si une semaine s’écoulait sans escapade, on le voyait s’ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Pourtant, d’autres élus d’un peu partout au pays ont subi les conséquences d’une escapade à l’étranger. — (Guillaume St-Pierre, À bout de patience… à court de solutions ?, Le Journal de Québec, 20 janvier 2021)
- Agissement en dehors du bon sens, de ce qui est convenable.
- — Eh quoi ! c’est vous, étourdi d’Henry, qui faites de ces escapades ? Messieurs, messieurs, laissez-le, c’est un enfant. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Voyage décidé pour changer du quotidien.
- Les destinations de Plouescat et Saint-Pol-de-Léon font partie des futures escapades. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 5)
- lieutades
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rebuffade
?- Attitude de refus brutal d’une demande ou d’une attente.
- Il m’a dit les larmes aux yeux que son assuidité au presbytère lui valait beaucoup de rebuffades, de railleries. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 87)
- J’aime à trouver, quand je rentre, quelqu’un qui me connaît, qui a subi mes rebuffades et ne me pose pas de questions. — (Paul Lévy, Ouragans, 1959, page 106)
- La décision de Barack Obama de renoncer à un sommet prévu entre l’Union européenne et les États-Unis, au printemps, constitue une rebuffade de plus pour les Européens. — (Ouest France n° 19897, 3 février 2010, page 2)
- Je subis notamment quelques rebuffades de retraités anglais (ce qui n’était pas très grave, on ne peut jamais être bien accueilli par l’Anglais, l’Anglais est presque aussi raciste que le Japonais dont il constitue en quelque sorte une version allégée). — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, pages 33-34.)
- Je lui ai tendu une perche en lui demandant directement, et j'ai essuyé une rebuffade, puis une pirouette. — (site forum.psychologies.com)
- lupoide
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bronchade
?- (Désuet) Pour un cheval : action de broncher, résultat de cette action.
- Louis XIV dit […] qu’il avait le pied levé sur eux et que, s’ils faisaient la moindre bronchade, il leur marcherait à deux pieds sur le ventre. — (Gazier, Histoire générale du mouvement janséniste, depuis ses origines jusqu’à nos jours, tome 1, page 214)
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ade
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’adele.
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marmelade
?- (Cuisine) Préparation de fruits sucrés et très cuits, presque réduits en bouillie.
- Étalez uniformément partout de la confiture, ou de la marmelade d’abricots, de prunes, de fraises, de framboises, de cassis ; puis roulez le tout sur la longueur, de la grosseur de 7 centimètres. — (Jules Gouffé, Le Livre de Pâtisserie, 1873)
- Eh bien! tant que je vivrai, il n'entrera pas dans ma maison un seul pot de leurs confitures suisses ou de leurs marmelades anglaises. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
- (Par extension) Aliment trop cuit et presque en bouillie.
- (Par extension) Broyat.
- Et cette becquée se compose d’une fine marmelade d’insectes broyés, porphyrisés entre les mandibules de la Guêpe nourrice. — (Jean-Henri Fabre, Souvenirs entomologiques – Première série, 1879)
- (Par extension) Ensemble informe.
- Des dynasties mythologiques à la sainte famille, parricide, yeux crevés, trahisons, péchés, remords, châtiments et martyre des victimes expiatoires, toute cette marmelade glaireuse et sanglante s’est prêtée à mille variations. — (René Crevel, Le Clavecin de Diderot, 1932)
- Les exploiteurs qui tiennent les cordons de la bourse et le goulot de la bouteille à l’encre ont beau ne pas regarder à la dépense et se donner une grande peine, ils n’arrivent plus à maquiller leur magma d’incohérences et de menaces. Jamais jeune soleil de mars n’avait accusé si grande marmelade. — (René Crevel, Tels qu’en eux-mêmes tous leurs propos les changent, Revue Commune, deuxième année, n°20, avril 1935)
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estocade
?- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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esplanade
?- Espace uni et découvert au-devant d’un édifice, d’une place fortifiée.
- Les jeunes gens prennent l'habitude de « giberner » ensemble dans un restaurant de la rue Faber près de l’esplanade des Invalides. — (Pierre Gosa, Franchet d'Esperey: un maréchal méconnu : le vainqueur des Balkans, 1918, page 30, Nouvelles Éditions Latines, 1999)
- Il y a une esplanade en face du château.
- peyrade
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rondade
?- (Gymnastique) Élément acrobatique latéral d'élan, qui commence comme une Roue et arrive avec les 2 pieds en même temps par l'action d'une courbette. Permet de créer des séries acrobatiques vers l'arrière.
- Série acrobatique arrière au sol : Rondade-flip-salto
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trottade
?- Petite trotte, promenade, faite à cheval ou en voiture.
- Sʼil acceptait de demeurer sous la galerie à regarder tomber les fortes averses, dès que celles-ci diminuaient dʼintensité, il annonçait : « Je vais faire une petite trottade... » — (Maurice Denuzière, Louisiane, tome 1, 1977)
- haloide
- moutade
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brimade
?- Épreuve que les anciens imposent aux nouveaux dans les régiments, dans les écoles, etc.
- Punition des parents aux enfants consistant en une privation.
- Mesure ou traitement de nature inutile et vexatoire.
- Dévorées par l’ennui, elles tâchent de le tromper en faisant des brimades aux nouvelles arrivées et en se disputant entre elles. — (Yves Guyot, La Prostitution, 1882)
- Bien qu’aucune brimade ne sanctionne l’erreur, il est certain que le joueur fait tous ses efforts pour n’en commettre aucune et il y a un élément de grand sérieux dans la fidélité avec laquelle il récite le texte. — (Marcel Griaule, Jeux Dogons, 1938)
- Les étudiants savent qu'ils risquent de devoir y subir un bizutage, mais en vertu de la loi du silence qui les accompagne, ils ne savent rien des brimades qu'ils auront à subir. — (René de Vos, Le Bizutage, Presses Universitaires de France, 1998)
- Il n'ignorait pas que si à mon apparition ses agresseurs interrompaient leurs brimades à son encontre c'était parce que'ils se remémoraient comment je m'étais vengé contre les jumeaux. — (Alain Mabanckou, Petit Piment, Seuil, 2015, page 77.)
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passade
?- (Vieilli) Passage, transport.
- Il ne reste plus qu'une dernière cérémonie à accomplir : « la passade » du lit. Mariette a choisi le sien, il s’agit de le transporter de chez le menuisier chez elle. — (Joseph de Pesquidoux, Chez nous - Travaux et jeux rustiques, 1921)
- Caprice, liaison passagère.
- En Belgique, on a la femme légitime avec quantité d’enfants ; puis la maîtresse, petite fille rangée chez qui on déjeune et qui a aussi des enfants, puis les passades. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Or, quelquefois elle trouvait que Robert avait eu si bon goût dans ses soupçons qu'elle finissait même par cesser de le taquiner pour qu'il se tranquillisât et consentît à aller faire une course pour lui laisser le temps d'entrer en conversation avec l'inconnu, souvent de prendre rendez-vous, quelquefois même d'expédier une passade. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1921)
- Jusqu’à vingt-cinq ans, pendant tout le temps qu’il avait été sain et très beau, il n’avait eu que des passades, où tout de suite il lâchait prise, découragé par un mot ou un geste, craignant tout de suite de ne plus plaire ou qu’on ne lui plût pas assez longtemps, tenté par l’amusement momentané d’une sortie bouffonne qui serait suivi, au-delà de la porte, par un enivrement d’amertume. De sorte qu’il n’avait aucune expérience du cœur des femmes ni du sien, et encore moins des corps. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet, 1931)
- — Ah ! Vraiment ? As-tu déjà été infidèle ? Dis ?(Signes d’assentiment de Maurice)— Plusieurs fois ?— Oh ! Des passades… Moins que rien… — (François Mauriac, Le Feu sur la terre, 1951)
- (Manège) Course d’un cheval qu’on fait passer et repasser plusieurs fois sur une même longueur de terrain.
- La passade consiste à mener un cheval au galop sur une ligne droite et à exécuter une demi-volte ou une demi-pirouette ordinaire à chaque extrémité de cette ligne, de manière à la parcourir plusieurs fois de suite, en passant et repassant. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l’homme de cheval, Lebègue & Cie / Dumaine, Bruzelles / Paris, 1865, page 245)
- (Natation) Action de passer sur un autre nageur.
- Il lui donna une passade.
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espagnolade
?- Évocation déformée ou imaginée de l’Espagne.
- Robert Hossein en fait une espagnolade avec chants et castagnettes, un mélodrame où une méchante mère pousse au suicide sa fille qui a « fauté ». — (Galerie Jardin des arts, numéros 143 à 148, 1975)
- ailefroide
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pantalonnade
?- Bouffonnerie, postures comiques, semblables à celles d’un pantalon, d’un farceur.
- Les parades bien plus réjouissantes des courtisans étaient restées sans effet […] sans que tant de merveilleuses pantalonnades pussent seulement éclaircir son beau front. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- (Par extension) Subterfuge ridicule pour sortir d’embarras.
- Il s’en est tiré par une pantalonnade.
- Fausse démonstration de joie, de douleur, de bienveillance.
- Tout plutôt que cette pantalonnade au nom d'un passé légendaire et d'un pays perdu ! — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 103)
- Sa joie, sa douleur, l’intérêt qu’il feint de porter à votre affaire n’est qu’une pantalonnade.
- Le deuil qu’il affiche est une sinistre pantalonnade.
- Fausse démonstration de connaissances.
- Je vous l’ai dit, excepté la sensation de l’uniforme sur laquelle j’appuie, parce que c’est encore là une sensation dont votre génération à congrès de la paix et à pantalonnades philosophiques et humanitaires n’aura bientôt plus la moindre idée, et l’espoir d’entendre ronfler le canon dans la première bataille où je devais perdre (passez-moi cette expression soldatesque !) mon pucelage militaire, tout m’était égal ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 44)
- On n’y prouvait pas la divinité de Jésus-Christ par Mahomet ou par la bataille de Marengo. Ces pantalonnades théologiques, qu’on faisait applaudir à Notre-Dame, à force d’aplomb et d’éloquence, n’avaient aucun succès auprès de ces sérieux chrétiens. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 126)
- Réalisation pitoyable.
- [...], c’était un endroit artificiel, recréé, à l’écart des flux authentiques du commerce mondial, une pure pantalonnade touristique. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 273)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.