Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pintade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pintade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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olympiade
- (Antiquité) Espace de quatre ans qui s’écoulait d’une célébration des jeux olympiques à une autre. Elle est la base de la chronologie du monde grec à partir d’Alexandre le Grand.
- Lorsque j'ai fait paroître mes voyages, je comptois vingt-sept olympiades ; c'est-à-dire que le soleil avoit décrit, depuis ma naissance, cent-huit fois son cercle annuel. — (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page XI (préface d'Anténor))
- (Sport) Jeux olympiques.
- En 1912, il se rend à Stockholm pour la Ve Olympiade, à Vienne, Paris, Londres... En 1920, Kano assiste à la VIIe Olympiade à Anvers, puis se déplace à Paris, London... En 1928, il est présent lors de la IXe Olympiade à Amsterdam, […]. — (Michel Brousse, Les racines du judo français: histoire d'une culture sportive, Presses Univ de Bordeaux, 2005, page 41)
- C'est d'ailleurs sans aucun doute pour cette raison que les nageurs dont j'ai la charge ont engrangé de brillants résultats lors de l’olympiade 2012 : avant même le podium olympique, tout au long des mois qui ont précédé cette compétition, ils ont été récompensés, souvent et joliment. — (Fabrice Pellerin, Accédez au sommet le chemin est en vous, Michel Lafon, 2013, chap.2)
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terrade
- (Désuet) Boue des rues qu’on porte sur les terres.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ratonnades
- Pluriel de ratonnade.
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berquinade
- (Littérature) Ouvrage d’un caractère sentimental et un peu enfantin.
- Ses nuits d’amour les plus mouvementées n’étaient plus que d’inoffensives berquinades, comparées à certains épisodes des amours de Jacques et d’Anne, épisodes dont la façon toute en sous-entendus dont ils étaient rapportés ne faisait qu’accentuer le mystère scabreux. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, 4e partie)
- Il paraît que ce prologue est une berquinade en comparaison des actes qui vont suivre ! Peut-on laisser jouer de telles horreurs ! — (Pierre Henri Cami, Dupanloup ou les prodiges de l’amour)
- Quant à la pieuse tradition qui veut que les paysans aient rendu spontanément certains biens achetés par eux aux enchères, sans prétendre à des bénéfices d'aucune sorte, c'est peut-être plus qu'une berquinade. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 93-94)
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gargouillade
- Pas de danse dans le genre du pas tortillé.
- La gargouillade, dit le Dictionnaire encyclopédique, est un pas consacré à l'entrée des vents. Il se forme en faisant, du côté que l'on veut, une demi-pirouette sur les deux pieds ; une des jambes, en s'élevant, forme un tour de jambes en dehors, et l'autre un tour de jambes en dedans, presque dans le même temps. Le danseur retombe sur celle des deux jambes qui est partie la dernière, et forme cette demi-pirouette avec l'autre jambe, qui reste en l'air. — (Hippolyte Étiennez, Histoire de la danse dans Musée des familles, 2e série, t. 3, 1845-1846, page 287)
- Pourvu que vous n'alliez pas vous oublier au milieu de la contredanse et faire quelque pirouette ou quelque gargouillade. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, Michel Lévy, 1866, page 184)
- Elle est nue, échevelée, et pantelante — comme ayant tous les satyres mythologiques sur ses talons — ses seins dansent la gargouillade, les basses branches lui fouettent les fesses. — (Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1924, p. 84)
- (Musique) Ornement de mauvais goût, sans netteté, et comparé à un gargouillement.
- Puis, pensant par cet éloge m'avoir payé son tribut d'hospitalité, il se remit à sa toilette, tout en coquetant avec ses admirateurs et en laissant de temps en temps échapper quelque gracieuse gargouillade, à l'instant même applaudie par les assistants. — (Alexandre Dumas, Souvenirs d'une favorite, G. Towne, 1865, page 91)
- Ici, notre virtuose exécuta une gargouillade terminée par le si aigu. — (Jules Moinaux, Le Monde où l'on rit, E. Flammarion, 1885, page 271)
- Quand Ben, le marin balourd, veut lui faire la cour, elle le renvoie avec des injures, elle se démène, elle lâche une gargouillade de petits cris et de gros mots, elle l'appelle grand veau marin. — (Paul Lenoir, Histoire du réalisme et du naturalisme dans la poésie et dans l'art, depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, Quantin, 1889, page 473)
- Pour finir, Rabastens se « donne le plaisir », dit-il de m’entendre et me prie de déchiffrer des choses fortement embêtantes, romances néfastes, ou airs à gargouillades dont les vocalises démodées oui paraissent le dernier mot de l’art. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 60)
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cagade
- (Occitanie) (Algérie) Raté monumental et ridicule.
- Sa prestation était nulle. Il a fait une vraie cagade.
- Remarque bien que tout ça finira sûrement par une cagade : mais ça peut durer deux ou trois ans, et pour le moment, je ne vois pas ce que nous pouvons faire. — (Marcel Pagnol, Jean de Florette, 1963)
- Les supporteurs de L’Olympique de Marseille sont en pleine cagade. — (Alain Guédé, « Une jolie prime de match pour Tapie », Le Canard Enchaîné, 16 mai 2018, page 4)
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pasquinade
- (Histoire) Placards satiriques qu’on attachait à la statue de Pasquin à Rome.
- (Par extension) Railleries bouffonnes et triviales.
- Je n’aurais pas pardonné aux Excellences leurs pasquinades diplomatiques, si elles avaient dérangé ma vie. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Pour comble de malheur, un jeune homme ayant composé, à la mode de province, un impromptu sur les danseurs, on attribua cette pasquinade à Tchitchikov. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 199)
- Freemantle, homme grossier et sans grande imagination, a recours à la lamentable pasquinade que vous connaissez pour arriver à ses fins. — (Jean Ray, La Cité de l’indicible peur, 1943)
- Faire des pasquinades.
- Un faiseur de pasquinades.
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pintade
- (Ornithologie) Nom donné à quatre genres totalisant six espèces d’oiseaux gallinacés coureurs originaires d’Afrique, appartenant à la famille des numididés, dont le plumage gris-bleuâtre ou noir est souvent semé de taches blanches plus ou moins arrondies et dont la tête est munie d’une sorte de casque de corne, d’une huppe ou d’une crête.
- Il existe aujourd'hui six espèces de pintades, dont la pintade de Numidie (Numida meleagris) ou pintade commune est celle dont sont dérivées les différentes races de pintades domestiques.
- Les oies, les dindes, les pintades, les pigeons fraternisant en compagnie de trois chats. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- (Absolument) (Génériquement) (Agronomie, Élevage) Employé seul, i.e. en absence de descripteur spécifique, synonyme de la forme domestiquée de la pintade de Numidie, ou pintade domestique.
- Les sentiments sont partagés pour savoir si la pintade a réellement soin ou non de sa couvée : le problème est encore à résoudre. Le plus souvent on ne lui permet pas de couver elle-même ses œufs, par la raison qu'elle ne s'y attache point, et qu'elle abandonne souvent ses petits: dans ce cas, il faut la faire suppléer par des poules, ou mieux par des poules d'Inde. — (L. Moll, Eugène Gayot, "Encyclopédie pratique de l'agriculteur", volume 11, Firmin Didot, Paris, 1874, p. 511)
- (Par métonymie) Chair de cet animal.
- Sa pintade farcie aux noisettes, pistaches et pain d'épice était une merveille
- Le rôti chaud était un filet aux truffes, et le rôti froid, une galantine de pintade à la gelée. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- (Sens figuré) (Familier) Femme sotte et vaniteuse.
- Michèle est une insupportable pintade.
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djihad
- (Islam, Religion) Effort sur soi-même que tout musulman doit accomplir contre ses passions. (Il est qualifié de « djihad majeur »)
- Il arrive fréquemment que nos jeunes soient pollués intellectuellement. [...] Quand nous sommes confrontés à cela, nous cherchons à les faire revenir au sens réel des termes. Il y a un besoin de clarification. Certaines notions sont extrêmement complexes et nuancées, comme le djihad qui est un « effort dans le chemin vers Dieu » mais dont certains ne retiennent que le sens de la lutte armée pour l'Islam. — (Franck Amin Hensch (Imam de la mosquée Assahaba à Verviers (Belgique), « Face aux jeunes pollués intellectuellement, clarifier les concepts », La Croix, 1er décembre 2015, page 3)
- [...], la notion de djihad doit être prise comme un effort au service de Dieu, immense au demeurant, mais qui ne nécessite pas forcément le recours aux armes, et ne doit en aucun cas se terminer par des morts. — (Malek Chebel, Dictionnaire encyclopédique du Coran, 2009, page 185)
- (Islam) Combat pour défendre le domaine de l'Islam. (Il est qualifié de « djihad mineur ».)
- Il existe une activité politique évidente pour les membres de la communauté : le djihad, ou guerre sainte, contre les impies qui sont en dehors d'elle. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.39)
- D’autres l’intitulent djihad, que nous traduirons par guerre sainte ; le djihad n’est, en effet, qu’une guerre de religion, dont les musulmans ont pris l’initiative contre les non-musulmans, et dont les croisades ont ensuite été les représailles. — (M. du Caurroy, Législation musulmane sunnite, rite hanéfi, Paris : Imprimerie nationale, 1848, page 131)
- (Sens figuré) Croisade, guerre ou lutte à connotation religieuse.
- Bush lance son djihad pour faire suite aux attaques du 11 septembre.
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roide
- (En particulier) Ce qui manque ou paraît manquer de souplesse, de grâce.
- Il était si roide et si compassé à cheval, qu’il s’y fatiguait vite, et j’allais trop vite aussi pour lui. — (George Sand, Histoire de ma vie, réédition Le Livre de Poche, 2004, page 446)
- Elle prend du tabac, se tient roide comme un pieu, se pose en femme considérable, et ressemble parfaitement à une momie à laquelle le galvanisme aurait rendu la vie pour un instant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- La peste soit des Nains et de leur nuque roide ! dit Legolas. — (J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau)
- À son image, j’essayais de rester droit et roide sur ma chaise et de me garder digne de la belle en détournant mon regard de son sein généreux […] — (Guy Goffette, Presqu’elles, Gallimard, 2009, page 108)
- Qui est inflexible, opiniâtre, dur.
- Des sentences brèves et roides prescrivent une vertu inflexible. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Qui a une pente difficile à monter ou à descendre.
- Il nous fit monter par un escalier fort roide à une toute petite chambre éclairée par une microscopique fenêtre sur le bord de laquelle végétaient de pauvres plantes. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 70)
- […] la roide pente de la rue bousculait un peu sa gravité. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, 1922)
- Nous nous trouvâmes bientôt au pied du Sacré-Cœur et de roides escaliers que de vagues réverbères éclairent parcimonieusement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui a un mouvement rapide et violent, une trajectoire très tendue.
- Je glissai mon journal dans la boîte, sonnai roide et m’allai cacher dans l’embrasure d’une porte voisine. — (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, réédition Le Livre de Poche, 1967, page 218)
- Qui est difficile à admettre, dur à accepter.
- — Si tu ne dis pas de bêtises, toi, tu te rattrapes sur les grossièretés ; sais-tu que c’est roide de me demander si je parle pour le compte de Virrieux ? — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- lacaussade
- caussade
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brade
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe brader.
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cavalcade
- Défilé festif de gens à cheval ou de chars dans une fête publique.
- À dix heures, on entendit sonner les trompettes : les portes du château s’ouvrirent, et une riche cavalcade en sortit ; …. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- De Chantilly, de Compiègne et de Senlis accouraient de joyeuses cavalcades qui prenaient place dans le cortège rustique des compagnies de l’arc. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- (Vieilli) Promenade que plusieurs personnes réunies font à cheval.
- Nous fîmes une cavalcade au bois de Boulogne.
- (Par métonymie) Ces personnes.
- […] deux moines de son ordre, d’une position inférieure, chevauchaient ensemble à l’arrière en riant et conversant, sans paraître se soucier aucunement des autres membres de la cavalcade. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Dès l'aube, tout le monde était prêt, et la petite cavalcade se mettait en route. — (Alphone Allais, À se tordre, 1891)
- Chevauchée, généralement animée ; course bruyante.
- On a couru pour leur échapper, quelle cavalcade!
- Il alla prévenir tous les patriotes de la localité et des environs qu'il avait chez lui, le général de division Marbot. Puis ce monsieur revint, triomphant, dans son castel, où nous vîmes arriver une heure après une cavalcade composée des plus chauds patriotes de Cavaillon. — (Marcellin Marbot, Mémoires, tome 1, chapitre 7, Paris, chez Plon & Nourrit, 1891, page 54)
- (Sens figuré) Déplacement rapide.
- […], et ce qui sauvait du désespoir, c’était seulement la farouche splendeur des aubes et des couchants, des torrents tourbillonnants, de la cavalcade des nuages, et de l’infinie solitude. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 249 de l’édition de 1921)
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centigrade
- (Vieilli) Qui est divisé en cent degrés
- (En particulier) (Mesure des températures) Qualifiait le degré Celsius jusqu’en 1948.
- Thermomètre centigrade.
- Le mordançage doit se faire à froid, c'est-à-dire à la température de 18° à 20° centigrades, quand on a des foulards à fond blanc ou à fond de couleur claire à fabriquer. — (D. Kaeppelin, Guide pratique de la fabrication des tissus imprimés, Eugène Lacroix, Paris, 1859, page 9)
- C’est la tentative qu’a faite M. Walferdin, en prenant pour base de l’échelle tétracentigrade, les dilatations du mercure, depuis son point de fusion qui correspond à –40 degrés centigrades, jusqu’à son point d’ébullition, 360 degrés, ce qui donne 400 degrés centésimaux.Ainsi disparaît complètement la nécessité de l’emploi des signes + et –, et se trouvent éliminées les causes d’erreur qu’ils occasionnent, puisque la température de notre atmosphère, à l’exception d’un très-petit nombre de cas, ne descend pas au-dessous de –40 degrés centigrades, c’est à dire du zéro de l’échelle tétracentigrade qui se maintient constamment ascendante quand les autres sont ascendantes et descendantes.La nouvelle échelle a de plus l’avantage de conserver intacte la valeur déjà adoptée du degré centésimal, et il suffit, pour faire passer l’échelle centigrade à l’échelle tétracentigrade, d’ajouter le chiffre 40 à toutes les indications supérieures au zéro du thermomètre centigrade, car la chaleur de la glace fondante et celle de l’eau bouillante, représentées par zéro et 100 degrés dans l’échelle centigrade, le sont par 40 et 140 degrés de l’échelle tétracentigrade. Rien, comme on le voit, de plus simple que cette transformation. — (Henry Lauzac, Galerie historique et critique du dix-neuvième siècle, deuxième volume, Bureau de la Galerie historique, Paris, 1859–1861)
- Arrêtons-nous devant les célèbres bains de Tiflis, dont les eaux thermales peuvent atteindre soixante degrés centigrades. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
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ambassade
- (Diplomatie) Emploi, fonction d’un ambassadeur.
- Envoyer quelqu’un en ambassade.
- Il alla en ambassade à Constantinople.
- C’est pendant son ambassade que la paix a été conclue.
- (Diplomatie) Députation, d’une mission auprès d’un État étranger.
- Envoyer une ambassade.
- Recevoir une ambassade.
- Il fait partie de l’ambassade.
- En 335 av. J.-C., une ambassade celte rencontra Alexandre le Grand pour conclure un traité d’amitié. Le roi leur demanda de quoi avaient-ils le plus peur, persuadé qu’ils allaient le désigner.Or, les Celtes répondirent qu’ils craignaient seulement la chute du ciel sur leur tête, c’est-à-dire la fureur de leur dieu Taranis, le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre pour les Celtes.
- (Diplomatie) Ensemble des membres qui composent la mission.
- L’ambassade d’Angleterre est invitée à cette fête.
- Un attaché d’ambassade.
- Cependant, je trouvais sur ce point auprès des fonctionnaires du bureau local de lʼambassade du Japon assez de compréhension dʼune situation dont ils ne ressentaient pas moins directement que nous les effets. — (Commission de publication des documents diplomatiques français, Documents diplomatiques français: Volume 1, 2003)
- (Diplomatie) Le lieu où réside cette mission.
- Dans la soirée, sur la terrasse de l’ambassade, au milieu de la ville muette et hostile, on tira le feu d'artifice emporté de Tanger pour célébrer la signature du traité de protectorat. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 281)
- La popularité de Bakatine s'effondre quand il remet aux Américains, en signe de bonne volonté, les plans relatifs au « microtage » de l’ambassade américaine de Moscou, un dossier qui empoisonne les relations entre les deux pays depuis 1985, année de la découverte de centaines de microphones dans les bâtiments. — (Andreï Kosovoi, Les services secrets russes des tsars à Poutine, éditions Tallandier, 2014)
- (Familier) Se dit de certains messages entre particuliers.
- Faire une ambassade, s’acquitter d’une ambassade auprès de quelqu’un.
- Se charger d’une ambassade.
- Je ne me charge point d’une pareille ambassade.
- Aller, venir en ambassade auprès de quelqu’un.
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dégoulinade
- Liquide pâteux ou visqueux qui s'écoule lentement.
- C’est quoi ça? s'exclama-t-elle, montrant du doigt une dégoulinade de vomi qui séchait sur la manche. — (Sylvain Meunier, Lovelie D'Haïti, Éditions La courte échelle, 2003).
- Trace laissée par la coulure de ce liquide.
- « Tu feras un excellent garçon de café, me confia le vieil homme en vérifiant l’état de son verre plein à ras bord sans aucune dégoulinade. — (Kaléidoscope)
- (Sens figuré) Excès dans un sens péjoratif.
- Ce film est une dégoulinade de bons sentiments.
- La dégoulinade de choix, impossible de trouver quelque chose simplement, il y a vingt mayonnaises, trente huiles d’olive, cent types de yaourts différents. — (Christophe André, Les états d’âme: un apprentissage de la sérénité, Éditeur Odile Jacob, 2009)
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pariade
- (Chasse) État des perdrix, lorsqu’elles cessent d’aller par compagnies, pour s’apparier.
- Comme, parmi les perdrix, il naît un tiers plus de mâles que de femelles, il arrive, dans le temps de la pariade, que plusieurs coqs se disputent la même poule qui, à force d'être tourmentée, déserte souvent le canton; […]. — (Dictionnaire des forêts et des chasses publié par le Journal des Chasseurs, sous la direction de Léon Bertrand, Paris, 1846, page 346)
- (Par extension) Saison où les perdrix s’apparient.
- La chasse est défendue pendant la pariade.
- Perdrix appariées.
- Il y a cinq ou six pariades dans ce champ.
- (Par extension) Accouplement chez certains oiseaux ou insectes.
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pinçade
- Action de pincer, d’en pincer pour.
- Je ne saurais me mettre en état d'appréhender ses pinçades pour notre faculté [de médecine]. — (GUI PATIN, Nouv. lett. t. I, page 92)
- Pincée.
- Le conte de fée mélange des histoires de fantasmes, une pinçade de roman gothique… de Lewis Carroll en passant par J.R.R Tolkien…
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capilotade
- (Cuisine) Sorte de ragoût fait de plusieurs morceaux de viandes déjà cuites.
- Faire une capilotade de perdrix, de poulets.
- (Sens figuré) (Familier) (Désuet) Très mauvaise situation, à la suite d'une série de coups, d’attaques médisantes.
- […] ; sur cette ligne étroite, à une seule voie, le train longeait, d’un côté, les quartiers accumulés de pierre et, de l’autre, le vide. Seigneur ! si l’on déraillait ! Quelle capilotade ! se disait-il. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ils étaient là une vingtaine de solides quadragénaires et, profitant de la capilotade généralisée, ils avaient pris les choses en main. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
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sade
- (Poétique) (Désuet) Agréable, gracieux, gentil, avenant.
- Ces femmesQui, gentes en habits et sades en façons. — (Mathurin Régnier, Satires. IX)
- Mensonge de l’annonciadeLa Noël fut la PassionEt qu’elle était charmante et sadeCette renonciation. — (Guillaume Apollinaire, Refus de la colombe, in lettre à Madeleine Pagès du 3 septembre 1915)
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galéjade
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
- Tout autant qu'un type de récit ou une posture, et beaucoup plus qu'un simple mensonge ou seulement une « blague », la galéjade est pour certains une manière d'être plaisante en société, un style de conversation fondé sur la surenchère, une sorte de « convention de bonne compagnie », voire un moyen pour tester les réactions d'un interlocuteur :
- Tout ce qui vient du sud demeure toutefois suspect d'affabulation, et devient aussitôt « histoire marseillaise ». Pourtant il est bien moins aisé de mentir en Provence que partout ailleurs. En fait, nous ne pratiquons que la galéjade. C'est un mot intraduisible en langue d’oïl et qui nous a fait du tort, faute d'être compris. Il s'agit en fait d'une convention de bonne compagnie, un jeu subtil qui consiste à rapporter un événement à la limite de la crédibilité. (Rien d'ailleurs ne l'empêche d'être vrai, et c'est précisément ce qui fait l'intérêt du jeu.) Celui qui vous écoute fera de toute façon semblant de vous croire. Ce qui lui permettra de renchérir avec une autre histoire encore plus incroyable dont, par simple courtoisie, vous feindrez à votre tour d'admettre la véracité. Dans cette joute, personne n'est dupe. On ne s'affronte que pour le plaisir. Quand nous galéjons entre nous bien entendu, car avec les « étrangers » la galéjade est une manière d'examen de passage qui nous permet de mesurer le degré de crédulité d'un partenaire de hasard avec lequel nous ne nous sommes jamais affrontés. — (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », pages 73-74)
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alcade
- (Droit) (Vieilli) Juge ou magistrat d’Espagne, dont l’attribut distinctif est une longue batte blanche.
- DON CARLOS. Je te fais alcade du palais. — (Victor Hugo, Hernani ou l’Honneur castillan, 1830)
- Nous y rencontrâmes quelques alcades des environs, dont la physionomie eût paru suspecte au coin d’un bois, et qui auraient bien fait de se demander leurs papiers à eux-mêmes avant de se laisser circuler librement. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Maire en Espagne.
- L’on a vu des taureaux de muchas piernas (de beaucoup de jambes), comme on les appelle techniquement, franchir la seconde enceinte, comme en fait foi une gravure de la Tauromaquia de Goya, le célèbre auteur des Caprices', gravure qui représente la mort de l’alcade de Torrezon, misérablement embroché par un taureau sauteur. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Mais, sire, nous étions mariés devant l‘alcade et devant le prêtre. Elle a juré sur l’Évangile… — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- coulade
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cade
- (Botanique) Oxycèdre.
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection « Savoir », librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- J'arrivai à la fin de la première pinède, au bord d'un plateau : on y avait, jadis, cultivé des vignes. Des sumacs, des romarins, des cades les avaient remplacées. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 297)
- Avec un long bâton de cade – ce bois si dur qui paraît tendre dans la main, parce qu’il est onctueux et lisse – je battais les touffes d’argéras. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 14)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.