Dictionnaire des rimes
Les rimes en : phalline
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "phalline".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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figuline
- Ancienne poterie de terre cuite.
- Les rustiques figulines de Bernard Palissy, poteries émaillées avec figures d’animaux en relief.
- La boutique était égayée par de menus objets de curiosité, poignards, buires, hanaps, figulines, gaudrons de cuivre et plats hispano-arabes à reflets métalliques. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 65.)
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illumine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de illuminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de illuminer.
- Elle s’apprête à l’interpeller pour avoir le fin mot de toute cette mascarade, sans doute réglée à la seconde près puisqu’au même instant, alors que Pietski s’éclipse, la cave s’illumine comme par magie et place le curieux prélat sous la lumière saumonisée des projecteurs. — (Jean-Baptiste Mauroux, Un crime si agréable à Dieu, 2001, page 99)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de illuminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de illuminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de illuminer.
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cavatine
- (Musique) Air d’opéra, ordinairement assez court, qui n’a ni reprise ni seconde partie.
- Le jugeur, qui ne s’étonne de rien, qui se mouche au milieu d’une cavatine aux Bouffons, y crie brava avant tout le monde, et contredit ceux qui préviennent son avis, était là. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Elle se tourne, alerte et d’un mouvement vif… — Sur vos lèvres alors meurent les cavatines… — (Arthur Rimbaud, Roman, 1870)
- Il n’y a que certains paysages, et encore à certains moments, qui présentent la beauté achevée. Ordinairement on n’a que des commencements de sensations, des motifs de cavatine ! Pour les avoir parfaites, il faut les corriger, les compléter. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- L’ensemble faisait le bruit d’une charrue roulant sur des pavés mais en prêtant l’oreille on entendait, comme un souffle lointain, le murmure émouvant d’une cavatine de Lully. — (Jean-Christophe Rufin, Sauver Ispahan, chapitre 21, page 214. Éditions Gallimard, 1998)
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fascine
- Fagot de petit bois.
- Le travail à exécuter était difficultueux, car les castors devaient, après les avoir rognées à la dimension convenable, traîner à travers la vase bûches et fascines. — (James Oliver Curwood, Kazan, 1914, traduit de l’anglais par P. Gruyer et L. Postif, Hachette, 1937, page 208)
- Fagot de branchages dont on se sert pour combler des fossés, réparer de mauvais chemins et faire des ouvrages de défense.
- Au temps de Vercingétorix, trois enceintes de fascines et de terre battue, revêtues de pierres sèches, s’arrondissaient en amphithéâtre sur le flanc de la colline. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- On fait alors des puits d’un mètre de diamètre environ, cerclés par des fascines destinées à retenir les terres qui pourraient s’ébouler. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 81)
- La circulation dans des rigoles ouvertes, l’écoulement sur des fascines sont très efficace à cet égard. — (Odette Bussard, Cultures légumières, 1943)
- La tranchée était plutôt bâtie que creusée, composée de sacs, de fascines et de claies, trop mince rempart que nous consolidions toutes les nuits. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 181)
- Comme dans les Rhunes, les parois de la tranchée étaient retenues par des fascines. — (Robert Merle, Malevil, 1972)
- Construction de fagots disposés à l'horizontale entre deux rangs de pieux, qui sert comme barrière ou pour empêcher l'érosion des berges d'un cours d'eau ou de ruissellement de surface.
- Assemblage.
- Des étudiants, des ouvriers couraient. Il passa devant des fascines de barbelés (à quoi ça pourrait-il servir ?), monta, contourna la mitrailleuse atteignit le palier. — (André Malraux, La Condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 249)
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ovalbumine
- Principale protéine du blanc d’œuf.
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assassine
- (Droit) Femme qui assassine.
- Je ne crois pas non plus qu’assassine puisse être pris substantivement ; il n’est admissible que comme adjectif, encore y a-t-il très peu d’occasion où l’on puisse l’employer. Il se peut, pourtant, que du temps de Corneille, il fût reçu en poésie, ou qu’il ait projeté d’en enrichir la langue française : ce qu’il y a de certain, c’est que l’Académie ne l’a point adopté comme substantif féminin, et peut-être a-t-elle eu tort ; car les crimes et les assassinats étant communs aux deux sexes, pourquoi dit-on : c’est un assassin, et pourquoi rejette-t-on : c’est une assassine ? — (Lekain, Mémoires de Lekain, précédés de réflexions sur cet acteur et sur l’art théâtral, Étienne Ledoux, Paris, 1825, page 79-80)
- — Vous êtes des voleuses, des assassines !… C’est un meurtre abominable que vous venez de commettre ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, page 366)
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canine
- (Anatomie) Dent pointue d’un mammifère (excepté les rongeurs), au nombre de deux par mâchoire, qui sert principalement à rompre ou à briser les corps durs ainsi qu'à déchirer la chair, et qui se situe entre les incisives et les molaires.
- Près de la porte, contre le mur, une fourche se dressait, une de ces fourches d’acier aux longues dents puissantes et fines qui se plantent dans les gerbes de blé comme des canines de chat dans un ventre de souris. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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palatine
- (Noblesse) Épouse d’un palatin ou princesse de la maison palatine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) Fourrure que les femmes portent en hiver sur le cou et sur les épaules, et qui pend sur le devant.
- Cette nouvelle faillit faire tourner la tête à ses deux aînées, qui pensaient qu’à la fin elles pourraient quitter cette campagne où elles s’ennuyaient tant ; et quand elles virent leur père prêt à partir, elles le prièrent de leur apporter des robes, des palatines, des coiffures et toutes sortes de bagatelles. — (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756)
- La vieille Georgine Aubert […] restait tout étendue dans sa longue calèche, sous une palatine de martre comme en plein hiver. — (Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale, 2e partie, chapitre IV, page 233, réédition Garnier-Flammarion, 1969)
- C’est là que tu seras assise, les pieds dans de grosses pantoufles, avec une bonne palatine bien chaude sur les épaules, et que tu vendras nos eaux-de-vie. » Elle riait d’avance. — (Erckmann-Chatrian, Le Blocus, page 108, 1948, Bibliothèque Verte)
- Ensemble des poils poussant sur la poitrine.
- Voilà bien sa palatine ; mais elle a grisonné, monsieur Vautrin, s’écria Mme Poiret. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- « À ton avis », interrompit un chercheur vêtu d’une chemise rouge à carreaux largement ouverte sur la poitrine, ce qui permettait d’admirer une palatine de poils noirs très touffue dont il était aussi fier, apparemment, que de ses connaissances, « à ton avis, W.A.M. est entièrement motivé par la F.M.? C'est bien ça ta thèse ? – Absolument, tout à fait, répliqua Adeline, qui se promit in petto d’utiliser désormais le sigle W.A.M. à l’instar de son collègue, et ne s’en priva pas. W.A.M. est le type même du surdoué immature qui réclame un vouloir extérieur à son moi pour aller au fond de ses potentialités. Bon. Tant qu’il a son père, tout est okay, mais après, faut qu’il trouve un substitut du père. D’ailleurs, il a pas dépassé le stade anal : si tu lis sa correspondance, t’es fixé ; tout le temps il est question d’excréments ; très rarement de sexe. La F.M. a été pour W.A.M. le vecteur idéal pour véhiculer un message qu’il voulait évacuer dans sa globalité dynamique. » — (Jean Dutourd, Trilogie française : Le séminaire de Bordeaux, 2013)
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églantine
- (Botanique) Fleur de l’églantier.
- Et l’églantine du ménestrel sera fanée, que fleurira toujours la giroflée, chaque printemps […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- C’étaient des regards doux et délicats comme les lotos bleus qui nagent sur les eaux, des expressions fugitives comme les faibles parfums de l’églantine, des mélancolies tendres comme le velours des mousses ; fleurs de deux belles âmes qui naissaient d’une terre riche, féconde, immuable. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, première partie : Les Deux Poètes)
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bécassine
- (Ornithologie) Espèce d’oiseau petit échassier limicole, oiseau de passage plus petit qu’une bécasse, qui a aussi le bec fort long.
- Les espèces les plus communes sont la bécassine ordinaire, la double bécassine et la bécassine sourde. — (Louis Figuier, Les poissons, les reptiles et les oiseaux, 1868)
- […], après une autre étape de quatre heures, atteignons Souk El-Arbâ (le marché du mercredi), dans un cirque rocheux où les pluies ont formé de nombreux étangs regorgeant d’oiseaux aquatiques : canards, poules d’eau, bécassines, hérons, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 152)
- Qui n’a pas tenu dans sa main le corps tiède et velouté d’une bécassine à peine blessée, ne connaît rien de cet oiseau singulier qui montre alors une extraordinaire confiance. — (Michel Déon, Un taxi mauve, 1973)
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créatine
- (Biochimie) Dérivé d’acide aminé naturel, présent principalement dans les fibres musculaires et le cerveau.
- La créatine joue un rôle dans l’apport d’énergie aux cellules musculaires et dans la contraction musculaire.
- La créatine a été découverte au 19e siècle déjà. — (Jean-Claude Berruex, La forme à votre portée, 1998)
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méthémoglobine
- (Biologie) Hétéroprotéine de couleur brune, dérivée de l’hémoglobine. L’hème qu’elle contient possède un atome de fer à l’état ferrique et est incapable de fixer de l’oxygène.
- J’ai constaté qu’une fois sur trois ou quatre, ces malades sont plongés dans une cyanose épouvantable, leur sang est absolument décomposé, il devient couleur chocolat ; l’hémoglobine s’est transformée en méthémoglobine. — (Académie nationale de médecine, Bulletin de l’Académie de médecine, Volume 18, 1836)
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cornaline
- (Minéralogie) Pierre précieuse rouge et un peu transparente, variété de calcédoine.
- Sa broche ovale lui servait souvent à agrafer, l’un sur l’autre, les bords d’un accroc dans sa robe de taffetas noir, et son petit doigt s’ornait d’un cœur de cornaline rosée, où flambaient les mots ie brusle, ie brusle, —une bague ancienne trouvée en plein champ. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 109)
- Tête gravée sur une cornaline. - Cachet de cornaline. - Il y a des cornalines de plusieurs couleurs. - Cornaline sanguine.
- Il semblerait pourtant que les femmes du fleuve préfèrent les grosses cornalines de formes les plus diverses, et les belles agates qu’elles portent enfilées en colliers brillants. — (Marie-Françoise Delarozière, Guy Ciampini, Catherine James, Les Perles de Mauritanie, 1985)
- À la cornaline, on reconnaît un grand nombre de propriétés, dont celle de fournir une protection complète contre le mauvais sort. — (Gisèle Simard, Petites Commerçantes de Mauritanie, 1996)
- (Jeux) Bille pour jouer, bille de verre contenant des veinures colorées, agate. Belle bille par opposition aux billes en terre cuite utilisées autrefois par les enfants.
- On le voit: on y retrouve les mots "agate" et "cornaline". Les billes merveilleuses de Gide enfant doivent aussi avoir été polies et brillantes, comparables aux ongles de Ludwigson. — (Harald Emeis, Présence d'André Gide dans Les Thibault de Roger Martin du Gard, tome 2, éditions Die Blaue Eule, 2006)
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narine
- Chacune des deux ouvertures du nez par lesquelles l’homme respire et perçoit les odeurs.
- Elle avait l’âme de son regard de feu, l’esprit de ses lèvres brillantées par ses dents prestigieuses, la pensée de son front sublime, la fureur de ses narines toujours prêtes à hennir. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre onzième)
- Les odeurs forestières, senteurs adorées par les âmes friandes de poésie à qui plaisent les mousses les plus innocentes, les cryptogames les plus vénéneux, les terres mouillées, les saules, les baumes, le serpolet, les eaux vertes d’une mare, l’étoile arrondie des nénuphars jaunes ; toutes ces vigoureuses fécondations se livrent à vos narines en vous livrant toute une pensée, leur âme peut-être. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- Il se dit aussi en parlant d’un grand nombre d’animaux.
- Les narines d’un cheval, d’un taureau.
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jacobine
- (Religion) (Catholicisme) (Vieilli) Religieuse dominicaine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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embobeline
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embobeliner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embobeliner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embobeliner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embobeliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embobeliner.
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flavine
- (Biochimie) Coenzyme et pigment jaune, dont la structure est basée sur un composé hétérocyclique à trois cycles, l’isoalloxazine, elle-même basée sur un noyau de ptéridine.
- Pigment jaune extrait de l’écorce du quercitron.
- La flavine se fabrique d’ailleurs dans les pays d’origine du quercitron, à Philadelphie, à Baltimore. — (Marius Moyret, Traité de teinture des soies, précédé de l’histoire chimique de la soie et de l’histoire de la teinture de la soie, 1877)
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bénédictine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse de l’ordre de Benoît de Nursie.
- Les Bénédictines de Saint-Julien d’Auxerre, réfugiées à Charentenay depuis les troubles de la Ligue, s'étaient fermement opposées à François de Donnadieu qui n'avait pu faire sa visite, pourtant annoncée dans les formes. — (Bernard Barbiche & al., Pouvoirs, contestations et comportements dans l'Europe moderne, Presses Paris Sorbonne, 2005, page 37)
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anodine
- Féminin singulier de anodin.
- La blessure du trois-quarts montpelliérain Arthur Vincent, face à Brive, lors de la 3e journée de championnat, n’était pas si anodine. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 14)
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masculine
- Féminin singulier de masculin.
- Une seule usine, employant une vingtaine d’ouvriers, existe à Vatan et la main-d’œuvre masculine, hormis celle du bâtiment, se voit contrainte d’aller travailler dans les villes voisines. — (Marc Michon, Petite histoire de Vatan, impr. Lecante, 1971, page 57)
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murrhine
- Féminin singulier de murrhin.
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pipeline
- (Ornithologie) Oiseau de mer, voisin des mauves[1], huitrier.
- L’ostralègue européenne est dite vulgairement huîtrier, pie de mer, et pipeline. — (Littré, article « ostralègue »)
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émulsine
- (Chimie) Enzyme présente dans diverses amandes. Elle provoque la lyse de l'amygdaline en glucose, aldéhyde benzoïque et en acide cyanhydrique, composants de l'essence d'amande amère.
- L'émulsine a servi dans la synthèse de la vanilline à partir de la coniférine contenue dans l'aubier de pin.
- MM. Bourquelot et Hérissey a démontré en 1894 que l’émulsine dédouble le sucre de lait. — (Archives générales de médecine, Volume 1, 1903)
- En cosmétique, enzyme, parfum, huile végétale entrant dans la composition de produits de beauté.
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étamine
- (Botanique) Organe mâle de la fleur produisant le pollen. Les étamines se composent d’une partie allongée (le filet) et d’une partie supérieure renflée (l’anthère).
- À Bourges, j'ai vu danser sur un vitrail une Salomé vêtue de pourpre ; elle allait, sautant sur les mains, creusant les reins ; et ses jambes pendaient au-dessus de sa tête comme deux étamines issues d’un lis rouge. — (Maurice Bedel, Traité du plaisir, 1945)
- M. Dickson dit avoir vu toutes les fleurs d’un Iris pseudacorus ayant un tépale converti en étamine à sommet pétaloïde. — (Mémoires de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles lettres de Toulouse, neuvième série, tome III, 1891, page 207)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.