Dictionnaire des rimes
Les rimes en : persuade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "persuade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
- ailefroide
- lahourcade
- chancelade
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naïade
- (Mythologie) Nymphe des eaux douces, comme les fontaines, les rivières, les fleuves.
- Une naïade ingénue, qui s’échappe de sa source, n’est pas plus timide, plus blanche ni plus naïve. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- (Botanique) Genre de plantes aquatiques, monocotylédones (famille des najadacées), telle que les naïas, qui croît dans les eaux douces d’Europe centrale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Littérature) ou (Par plaisanterie) Baigneuse, nageuse.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Malacologie) Famille de mollusques comprenant les conchifères des eaux douces.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Entomologie) Terme désignant les larves de certains groupes d’insectes aquatiques.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- rageade
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dorade
- (Ichtyologie) Poisson osseux marin, sparidé aux écailles dorées.
- J’aurais voulu montrer aux enfants ces doradesDu flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. — (Arthur Rimbaud, Le bateau ivre, 1871)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Le souvenir inoubliable de cette petite lecture furtive a été cause que, pendant mes quarts à la mer, chaque fois qu’un timonier m’a signalé un passage de dorades, j’ai toujours tourné les yeux pour les regarder ; et toujours j’ai trouvé une espèce de charme à noter ensuite l’incident sur le journal du bord, — si peu différent de celui que ces marins de juin 1813 avaient tenu avant moi. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Spécialement) Synonyme de daurade royale.
- Nom parfois donné au coryphène, poisson osseux marin, poisson de la famille des coryphaenidés.
- Les dorades, qui aiment le gros temps, sautent autour du Firecrest qui fait route plein Sud. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Synonyme de cétérach officinal.
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charade
- Sorte d’énigme qui donne à deviner un mot de plusieurs syllabes décomposé en parties dont chacune fait un mot.
- Jouer des charades, jouer aux charades.
- Le reste du temps, on se contentait de jouer des charades, de souper en costumes, mais entre soi, en ne mêlant aucun étranger au petit « noyau ». — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 7)
- L’hypothèse la plus vraisemblable avait été qu’il s’agissait d’une série de décors pour une de ces longues « charades animées » qui faisaient fureur dans les salons parisiens aux alentours des années 1880. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 45)
- (Par extension) Énigme.
- Cet ouvrage est une vraie charade.
- Il veut avoir trop d’esprit, il ne parle que par charades.
- Charade en action, divertissement où plusieurs personnes donnent à deviner à d’autres chaque partie d’un mot et le mot entier, en exécutant des scènes de pantomime ou de comédie qui en expriment la signification.
- Ça sent le rance, ce galimatias, il serait peut-être raisonnable de transmettre cette charade à l’inspecteur Lecacheur, je n’ai aucune envie d’avoir un fils orphelin. — (Claude Izner, Le talisman de la Villette, 2006)
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carbonnade
- (Cuisine) Manière d’apprêter les viandes en les faisant griller sur des charbons.
- Mettre des tranches de jambon à la carbonnade.
- Quant à la cuisine picarde, elle n’a jamais été très célébrée au moment de la Renaissance, tout juste des rôtisseries d’Amiens ; il faut seulement nommer absolument la ficelle picarde, la carbonnade flamande, etc. — (Georges Casalis, Bernard Roussel, Olivétan, traducteur de la Bible: actes du Colloque Olivétan, Noyon, mai 1985, 1987)
- Viande ainsi apprêtée.
- On lui servit une carbonnade.
- (Cuisine) (Nord de la France) Bœuf braisé, cuit dans la bière.
- (Cuisine) (Provence) Bœuf en daube au vin rouge.
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cagade
- (Occitanie) (Algérie) Raté monumental et ridicule.
- Sa prestation était nulle. Il a fait une vraie cagade.
- Remarque bien que tout ça finira sûrement par une cagade : mais ça peut durer deux ou trois ans, et pour le moment, je ne vois pas ce que nous pouvons faire. — (Marcel Pagnol, Jean de Florette, 1963)
- Les supporteurs de L’Olympique de Marseille sont en pleine cagade. — (Alain Guédé, « Une jolie prime de match pour Tapie », Le Canard Enchaîné, 16 mai 2018, page 4)
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parade
- Montre, étalage de quelque chose.
- Cela n’est mis là que pour la parade.
- Faire parade, faire montre, montrer avec ostentation, tirer vanité d’une chose.
- (En particulier) Ce qui est plus pour l’ornement que pour l’usage.
- Une chambre, un meuble de parade.
- Un habit de parade.
- laslades
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piperade
- (Cuisine) Plat d'origine basque composé d’œufs battus en omelette et cuits avec des tomates et des poivrons.
- Ils nous ont servi la piperade de saison avec du jambon de Bayonne poêlé et un vin rouge basque sensationnel.
- laprade
- caussade
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galéjade
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
- Tout autant qu'un type de récit ou une posture, et beaucoup plus qu'un simple mensonge ou seulement une « blague », la galéjade est pour certains une manière d'être plaisante en société, un style de conversation fondé sur la surenchère, une sorte de « convention de bonne compagnie », voire un moyen pour tester les réactions d'un interlocuteur :
- Tout ce qui vient du sud demeure toutefois suspect d'affabulation, et devient aussitôt « histoire marseillaise ». Pourtant il est bien moins aisé de mentir en Provence que partout ailleurs. En fait, nous ne pratiquons que la galéjade. C'est un mot intraduisible en langue d’oïl et qui nous a fait du tort, faute d'être compris. Il s'agit en fait d'une convention de bonne compagnie, un jeu subtil qui consiste à rapporter un événement à la limite de la crédibilité. (Rien d'ailleurs ne l'empêche d'être vrai, et c'est précisément ce qui fait l'intérêt du jeu.) Celui qui vous écoute fera de toute façon semblant de vous croire. Ce qui lui permettra de renchérir avec une autre histoire encore plus incroyable dont, par simple courtoisie, vous feindrez à votre tour d'admettre la véracité. Dans cette joute, personne n'est dupe. On ne s'affronte que pour le plaisir. Quand nous galéjons entre nous bien entendu, car avec les « étrangers » la galéjade est une manière d'examen de passage qui nous permet de mesurer le degré de crédulité d'un partenaire de hasard avec lequel nous ne nous sommes jamais affrontés. — (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », pages 73-74)
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aillade
- (Cuisine) Divers plats contenant beaucoup d'ail.
- Une aillade de veau.
- De son côté, Plaute fait état d'un ragoût à l'ail qu'il nomme alliatum, terme qui se transformera en Gaule puis dans la France médiévale en aillade ou aillée. — (Jean-Paul Clébert, Le livre de l'ail, Éd.Barthélémy, Avignon 1987)
- (Cuisine)(En particulier) Pain sec ou grillé, frotté à l'ail et arrosé d’huile d’olive, parfois dans certaines régions on y rajoute des noix pilées.
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lichenoide
- Lichénoïde, qui a l’aspect du lichen.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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toquade
- (Familier) Engouement, manie, singularité.
- Toujours y avait-il là quelque chose de plus troublant qu’une toquade passagère. — (George R. R. Martin, traduit par Jean Sola, 1998, Le Trône de fer, 1996)
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maussade
- D’humeur chagrine ; sombre ; ombrageux ; morose ; renfrogné.
- On le jugea maussade et insignifiant, ce pâle blond aux yeux bleus, dont le regard semblait tourné en dedans. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Lorsque le hasard les forçait de se trouver ensemble, il devenait taciturne, maussade, ne répondait qu’avec difficulté aux questions qu’elle lui adressait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- […], et je me rendis compte que même à Göttingen il pleuvait parfois, les gens pouvaient être maussades, […]. — (Ruth Klüger, Perdu en chemin, traduction des éd. Viviane Hamy, 2010, La Martinière, 2013)
- Voilà l’image de ma vie : je devrais fredonner gaiement sous la douche, tout à la joie de ce jour nouveau, et je m’engonce dans l’amère moiteur de maussades ruminements. — (Patrick Cauvin, Huit jours en été, Jean-Claude Lattès, 1979, chap.1)
- Dès huit heures du matin, on se pressait dans le métro en bourrant tous les Parisiens maussades à l’idée d’aller au travail pour leur piquer les places assises. — (Alexandra Varrin, J'ai décidé de m'en foutre, Éditions Léo Scheer, 2015)
- (Par extension) Qui cause du mécontentement ou de l’ennui.
- […] excepté lorsqu’à la seconde ou à la troisième scène d’un maussade chef-d’œuvre d’alors, une apparition bien connue illuminait l’espace vide, rendant la vie d’un souffle et d’un mot à ces vaines figures qui m’entouraient. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Dans ce domaine, la maussade arithmétique vous a des éloquences qu’on ne saurait contredire. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Qui désigne un temps, une météo pas très agréable, peu ensoleillé.
- Le regard de Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps maussade — on entendait les gouttes de pluie frapper le rebord en zinc — le rendit tout mélancolique. — (Franz Kafka, La Métamorphose, 1988 [1915], traduction par Bernard Lortholary)
- Le calme de la veille a disparu. Même sous un ciel maussade, les visiteurs sont de retour le jeudi de l'Ascension pour les Grandes Eaux Musicales. — (Denis Lemarié, Chroniques de Versailles : Janvier à juillet 2005, Éditions Publibook, 2005, page 147)
- (Par extension) Qui est terne, triste et gris.
- Malgré les soleillées qui précisaient les dessins délicats des ramilles s’enchevêtrant, la forêt de la Côte, dominant le village, restait maussade et grise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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reparade
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe reparader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe reparader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe reparader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe reparader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe reparader.
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pétarade
- Suite de bruits provoqués par des pets.
- Pour abréger cette savante explication, qui ne me parut pas décisive, il fit claquer son fouet aux oreilles du mulet, qui répondit par une pétarade. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 150)
- (Par extension) Suite de bruits vulgaires que l’on peut faire avec la bouche.
- Ici l’orateur, […], fourra son pouce droit sous la joue gauche, l’en retira brusquement avec un bruit ressemblant à la pétarade d’un bouchon qui saute. — (Edgar Poe, Le système du docteur Goudron et du professeur Plume, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
- (Par extension) Suite de bruits provenant de l’explosion d’un feu d’artifice ou de pièces d’artillerie.
- Je redoutais une rixe. Une vraie bagarre avec coups de carafe, de chaise et pétarade de revolver. Il ne s’est rien passé. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Par extension) Série de bruits d’explosion au démarrage ou à l’accélération d’un moteur.
- Michel rangea son téléphone, et s’arc-boutant de toutes ses forces sur le kick remit les gaz, démarrant dans une pétarade des années twist. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- (Par extension) Série de bruits forts.
- Des myriades de cosses éclataient comme des pois fulminants, au grand effroi du docteur, qui sursautait à cette pétarade, regardant à droite et à gauche, se retournant avec épouvante, lorsque quelque sarment s’accrochait à sa veste, comme une griffe qui eût voulu le retenir. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 60)
- (Par extension) Bonds de gaieté bruyante que font certains animaux.
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dragonnade
- (Historique) Persécutions exercées sous Louis XIV contre les protestants, pour les forcer à embrasser la religion catholique.
- la canonnade de l’île de Ré lui présageait les dragonnades des Cévennes — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, édition de 1849, page 328.)
- Il est inutile de faire le récit tragique de la « grande dragonnade du Midi », commencée en mai dans le Béarn par les soins de l’intendant Foucault et poursuivie jusqu’en juillet dans le Sud-Ouest, le Languedoc et le Dauphiné. — (Léo Hamon, Un Siècle et demi d’histoire protestante: Théodore de Bèze et les protestants sujets du roi, 1989)
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pelade
- (Médecine) Pathologie qui fait tomber, par endroits, les poils et les cheveux.
- Avoir la pelade.
- Il tenait en laisse, au bout d’une chaîne, un chien affreux, celui que nous avions si longtemps redouté.C’était un veau à tête de bouledogue.Dans son poil ras d’un jaune sale, la pelade avait mis de grandes taches roses, qui ressemblaient à des cartes de géographie. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 316-317)
- L’alopécie est à différencier de la pelade. Due à un mécanisme auto-immun (l’organisme fabrique des anticorps contre le follicule pileux) et parfois influencée par le contexte psychologique, la pelade peut se limiter à une petite plaque d’où les cheveux sont tombés, mais aussi atteindre l’ensemble du cuir chevelu, voire l’ensemble du système pileux. — (Paul Benkimoun, « Perte de cheveux, les femmes aussi », Le Monde, 13 mai 2008)
- (Par extension) Pathologie qui fait tomber des morceaux d’écorce d’un arbre.
- Ce platane, avec ses plaques de pelade, ce chêne à moitié pourri, on aurait voulu me les faire prendre pour de jeunes forces âpres qui jaillissent vers le ciel. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (Textile) Laine provenant d’un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d’animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales et minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Agriculture) Terre laissée en friche.
- Le mot de pelade, est celui dont se servent les paysans pour désigner une terre en friche dans laquelle l'herbe pousse avec peine. — (Bussière, Étude sur le canton de Catelus in Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et d'Antiquités de la Creuse tome 1, Éd Dugenest, Guéret 1847)
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roucoulade
- Bruit que font les pigeons et les tourterelles en roucoulant.
- Un pigeon ne passe pas inaperçu [...] ; mais je ne perçois pas plus de roucoulades que de symphonie de Beethoven dans les couloirs du métro. En fait de volaille, je ne perçois qu’un rossignol qui s’égosille sous les frais ombrages... — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 79)
- Il nous fait signe de rester immobiles, arrondit les lèvres, puis imite la roucoulade d’un oiseau chanteur. — (Jean Rolland, Une mission pour Florian, 1992)
- (Sens figuré) Parole douce, souvent répétitive ou peu nuancée.
- Est-ce sa faute ou celle de l’auteur ? comment passer si vite d’une diction large et sentie à une roucoulade sans expression ? — (Revue de Rouen et de Normandie, Société des émules, 1833)
- Enfin, depuis les Maures, la musique copte ou égyptienne s’est rangée au niveau de celle des races sémitiques et tatares : ce n’est plus qu’une sorte de roucoulade incertaine de motif, chargée de fioritures, sans modulation régulière, mais semée d’intonation dystoniques, qui, roulant au hasard sur une basse invariable, ressemble à part l’exagération des termes, aux divers bruits de la foudre, mêlés au sourd mugissement des vents. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 13, 1834)
- Vous comprenez, ma petite vieille, je vous ai fait des roucoulades comme ça, mais au fond je n’en pense pas un mot. C’était pour mon coup. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- coulade
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.