Dictionnaire des rimes
Les rimes en : perdure
Que signifie "perdure" ?
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- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de perdurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de perdurer.
- Il a marqué les esprits durant son deuxième passage au pouvoir, beaucoup plus long (2012-2020) avec sa politique économique audacieuse surnommée les « Abenomics », combinant des relances budgétaires massives avec une politique monétaire ultra-accommodante, une stratégie qui perdure encore au Japon, malgré des résultats inégaux faute de réformes structurelles suffisantes. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 5)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de perdurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de perdurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de perdurer.
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "perdure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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chevelure
- Ensemble des cheveux d’une personne.
- Ce jeune homme frais, coquet et pommadé semblait ne penser qu’à sa chevelure et à l’effet de ses charmes sur son entourage féminin. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Cette chevelure était éclatante et profonde, douce comme une fourrure, plus longue qu'une aile, souple, innombrable, animée, pleine de chaleur. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- Sa chevelure luxuriante, d’une nuance entre le brun et le blond, était partagée d’une manière gracieuse et élégante en nombreuses boucles où l’art avait assisté la nature. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau, jointes à sa longue barbe et sa chevelure flottante, lui donnaient un air martial et terrible, […]. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Iles Gambier), dans Revue de l'Orient, 1844)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- (Astronomie) (Par analogie) Nébulosité entourant le noyau de certaines comètes et qui s’étire à l’opposé du soleil.
- La chevelure d’une comète est constituée de gaz et de particules solides arrachées au noyau.
- Les astrophysiciens ont étudié la composition de la chevelure – ou coma – de Tchouri, alimentée par les dégazages du noyau cométaire. — (Sean Bailly, Du dioxygène sur la comète Tchouri, une découverte inattendue, Pour la Science, 14 novembre 2015)
- (Poétique) Ensemble des feuilles des arbres, voire d'autres végétaux.
- C'est ainsi qu'à la ferme de la Faille près de Sainte-Marie-en-Chaux, […], le Ranunculus fluitans déploie seul ses longues chevelures sur de larges étendues, masquant presque totalement les galets du fond. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 61)
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râblure
- (Marine) Rainure en forme de triangle pratiquée dans la longueur de la quille, de l’étambot ou de l’étrave, pour y placer l’extrémité des bordages.
- La râblure est le point délicat de tout bateau en bois.
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sinécure
- Place ou titre qui produit des émoluments et qui n’oblige à aucun travail.
- Rien de plus difficile à déloger d’une sinécure, que des fainéants sans valeur personnelle. — (André Gide, Retouches à mon « Retour de l’U.R.S.S. », 1937)
- J’ai de traitement, de mes sinécures, de l’Académie et de mon libraire, environ trente mille francs par an, fortune énorme pour un garçon. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’est une fonction peu laborieuse en temps de paix, puisqu’il ne reste alors de la milice que les cadres et les états-majors, conservés comme une source de sinécures pour l’aristocratie. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- […] d’écœurants petits snobs, riches pour la plupart, en tout cas oisifs, ou lotis de quelque sinécure dans quelque ministère — ce qui est tout comme. — (Romain Rolland, Jean-Christophe, Foire sur la place, II, 1908, page 742)
- Arsène ne tarda pas à s’apercevoir que son poste de secrétaire ressemblait furieusement à une sinécure. En deux mois, il n’eut que quatre lettres insignifiantes à recopier et ne fut appelé qu’une fois dans le bureau de son patron, ce qui ne lui permit qu’une fois de contempler officiellement le coffre-fort. — (Maurice Leblanc, Le coffre-fort de Mme Imbert dans Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, 1906 (lire sur wikisource)
- (Par extension) Emploi fortement rémunéré pour très peu de travail.
- (Sens figuré) Chose ou expérience agréable et/ou ne demandant pas d'effort. Note d’usage : utilisé dans une forme négative pour indiquer que c’est désagréable ou demande de grands efforts.
- La grossesse n’avait pas été une sinécure et, maintenant qu’Agnès entamait les dernières semaines, c’était pire que tout. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 227)
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inculture
- Manque de culture d’une terre, d’un sol, état d'une terre inculte.
- La terre est (…) plus résistante dans les couches profondes ; toutefois, la couche superficielle d'un sol cultivé échappe à cette règle, après un certain temps d'inculture. — (Ballu, Mach. agric., 1933, page 43)
- Manque, voire absence, de culture.
- Gros titres suivis d'articles dont vous imaginez le contenu. La crédulité de leurs auteurs était - comme il est habituel - directement proportionnelle à leur inculture scientifique. — (René Cavanhie, Les esprits frappeurs de Vailhauquès, dans Le Québec sceptique, décembre 1992, n° 24, page 28)
- Elle ne supportait pas ce gratin dont l’assurance est inversement proportionnelle à son inculture. — (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 97)
- Laideur, agressivité, voyeurisme, narcissisme, vulgarité, inculture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans une image infantilisée et dégradée... — (La machine à abrutir, Le Monde diplomatique, Août 2008)
- Plus on parle de culture, plus il est facile de vérifier l’inculture montante. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 404)
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exequatur
- (Latinisme en droit) Décision de rendre exécutoire dans un pays un jugement d’un tribunal d’un autre pays.
- Aujourd'hui que les relations diplomatiques sont rétablies avec le Vatican, j’imagine qu’on s’oriente vers un accommodement dans le genre d’un exequatur qui ne sera probablement pas traduit par un texte de loi — je le regretterai — mais dont j’espère qu’il vaudra. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L'article 559 du Code dit, que les exequaturs des pays étrangers auront force de loi dans notre pays dans les circonstances suivantes : … — (Arbitrage international commercial)
- (Diplomatie) Autorisation donnée à un agent d’une puissance étrangère pour exercer ses fonctions dans le pays où il est envoyé.
- Le baron James de Rothschild reçoit l’exequatur comme consul général d’Autriche-Hongrie et Fernand Halphen comme consul général de Turquie. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Latinisme en droit) Ordonnance du président du tribunal civil donnant force exécutoire à une sentence arbitrale.
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télémesure
- (Télécommunications) Élaboration et transmission à distance d'un signal représentant un résultat de mesure.
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enture
- (Agriculture) Ouverture où l’on place une ente, une greffe.
- Il faut faire l’enture avant que de placer l’ente.
- Dans le langage ordinaire, se dit des petites pièces de bois qui en traversent une grosse pour former des échelons des deux côtés.
- (Bijouterie) Fraude consistant à reporter d’authentiques marques de poinçons sur une pièce d’orfèvrerie ou sur un bijou de moindre valeur.
- (Menuiserie) Assemblage de deux pièces bout à bout.
- L’entage consiste à faire une enture.
- Les entures droites les plus courantes sont : les entures à enfourchement; à mi-bois sans tenons, ou avec tenons; à sifflet; à enfourchement d’équerre; à double queue d’aronde; à trait de Jupiter avec clés sans tenons, communément employée en menuiserie; à trait de Jupiter avec tenons, soit à joints droits, soit à joints obliques. Les deux pièces d’une enture étant identiques, le plein de l’une des pièces assemblées doit entrer exactement dans le vide de l’autre.
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entournure
- (Couture) Partie du vêtement qui fait le tour du bras à l’endroit où s’ajuste la manche.
- Duchotel.— Je vous disais donc que l’entournure gauche est beaucoup trop étroite.Moricet. — C’est ça, va à tes entournures ! C’est ton affaire, marchand de soupe ! — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Le complet de serge laissait voir maintes traces d’usure, et les entournures trop larges faisaient paraître l’homme plus robuste qu’il n’était en réalité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 341 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) - Ailleurs, des gouvernants, bien intentionnés pour la plupart, mais limités, ayant à leur actif — parfois — la prestesse d’entournures que donne l'usage du monde, tel M. de Bulow en Allemagne. Insuffisant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Couture) Échancrure dans le tissus d'une manche à l'endroit où elle touche les aisselles.
- Monsieur Hector s'était mis à déambuler, les mains aux entournures du gilet. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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ophiure
- Membre de la classe des ophiurides, échinodermes proches des étoiles de mer constitués d'un disque et de 5 bras très fins faisant penser à des queues de serpents.
- Au fond, les oursins font des boules violettes, les anémones ouvrent leurs corolles sanglantes, les ophiures bougent lentement leurs longs bras velus. — (J. M. G. Le Clézio, Le Chercheur d'or, Gallimard, 1985)
- Si ces espèces benthiques (oursins, ophiures, petits crabes et crustacés…) avaient été fortement modifiées, nous aurions assisté à un changement des espèces de poissons débarquées, puisque la plupart s’en nourrissent, commente Joël Veigneau, chercheur à l’Ifremer et coauteur d’une étude initiée par les acteurs de la pêche de Normandie et des Hauts-de-France. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 15 février 2023, page 7)
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diaprure
- Diaprerie, irisation, variation de couleurs.
- Cette pierre précieuse présente de belles diaprures.
- À ce propos, on pourrait évoquer un monument artistique de quelque analogie, dans le sens du luxe, de l’apparat, de la diaprure: les salons des grands paquebots français modernes. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, page 236)
- Les chênes roussis par les gelées se dessinaient précisément dans la diaprure du ciel qui s’arrachait à sa nuit et tout recommençait. — (Alain Vircondelet, La Tisserande du Roi-Soleil, 1992)
- À cette époque, dit le journal d’un passager, nous traversâmes une mer qui était pleine de poissons volants, et d’étranges lueurs jouaient dans la diaprure de leurs ailes. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 76)
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bariolure
- (Vieilli) Tache de couleur sur un bariolage.
- C’était une mer montante de teintes neutres, de tons sourds de laine, les gris fer, les gris jaunes, les gris bleus, où éclataient çà et là des bariolures écossaises. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Prés, bois, halliers, friches, landes, jachères, ravins, guérets et marais, à perte de vue, étalaient leur bariolure sous les nuages. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- (Sens figuré) Je revois aussi les charmantes bariolures de « Malborough » puis « Jean de la lune », ses drôleries, sa bonne grâce, les facilités toutes fraîches de Marcel Achard, sa partition sur deux notes pour trombone et mandoline. — (Pierre Brisson, Propos de théâtre, Les deux Jouvet ; Éditions Gallimard, Paris, 1957, page 79)
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blettissure
- Synonyme de blettissement.
- En dehors de la consommation de la corme à l’état de blettissure, on associe le fruit ou le jus au brassin des poires et des pommes à cidre. — (Journal d’agriculture pratique, Volume 65, Numéro 2, 1901)
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imposture
- Ce que l’on impute faussement à quelqu’un dans le dessein de lui nuire.
- Une autre calomniatrice se joignit à elle , & sçut donner de telles couleurs a ses impostures qu'elle les fit croire enfin à plusieurs. — (Adrien Baillet, Les Vies des saints : disposées selon l'ordre des calendriers, page 386, 1701)
- Doctrine destinée à séduire les hommes, à faire secte.
- La Foi qui sert de fondement à toutes les Religions n'est qu'un principe d’erreurs, d’illusions et d’impostures. — (Jean Meslier, Le Testament, chap. X, édition de Rudolf Charles, t.1, p.66, 1864)
- Ouvrage fabriqué dans une intention de fraude et donné comme l’œuvre d'un auteur connu.
- Les impostures littéraires.
- Action de tromper dans ses mœurs, dans sa conduite, afin d’en imposer et de se faire passer pour une autre personne qu’on n’est.
- Sa figure mâle et noble exprimait des pensées larges, et sa physionomie n’était une imposture que pour sa femme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Par extension) — Il est difficile de se défende de l’imposture des sens.
- Nous vivons depuis mai 1958 sur la plus grande duperie de l'histoire et depuis octobre 1962 sur la plus grande imposture. La cause du mal c'est la volonté tenace, bien que supérieurement camouflée, du Général de Gaulle. Il faut donc dénoncer à la masse, sans subterfuges et sans faux-fuyants, le responsable du mal dont meurent la République et la Liberté. — (Édouard Lebas, Combat, 17 mars 1963)
- L’imposture et l’auto-illusion forment donc deux fabrications distinctes dont le point commun réside dans leur intentionnalité. À l'inverse, l’illusion constitue une « défaillance ordinaire » plus ou moins forte du cadre. — (Amaranta Cecchini, Intimités amoureuses à l'ère du numérique: Le cas des relations nouées dans les mondes sociaux en ligne, Éditions Alphil/Presses universitaires suisses, 2016, chap. 6)
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enfléchure
- (Marine) Échelons de cordage qui servent à monter dans les haubans.
- Les matelots s’élancèrent dans les enfléchures du vent, et, non sans peine, ils diminuèrent la surface de la voile en l’enroulant de ses garcettes sur la vergue amenée. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Jodu leva la tête et aperçut Mamdoo Tindal qui le regardait depuis la kursi du mât de misaine et lui faisait signe d'un doigt. Monte donc ! C'était l'épreuve, Jodu le comprit : il cracha dans ses mains, murmura un bismillah avant de s’attaquer à l’enfléchure. — (Amitav Ghosh, Un océan de pavots, traduit de l’anglais (Inde) par Christiane Besse, Éditions Robert Laffont, 2010, chapitre 14)
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égratignure
- Action d’égratigner ou résultat de cette action.
- Une égratignure au visage.
- Se faire une égratignure.
- ne pouvoir souffrir la moindre égratignure, être peu endurant ou trop délicat.
- (Sens figuré)
- De Gaulle que tant de tempêtes avaient assailli sans jamais l'ébranler, s'évanouit et disparut à la première égratignure que lui fit un parlement-croupion. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- (Par extension) Blessure légère et peu dangereuse.
- Ce n’est qu’une égratignure.
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arcure
- Forme d’arc ou de cintre.
- Pour qu’elle fût sympathique, il y avait en Mme de Ferjol quelque chose de trop impérieux, de trop despotique, de trop romain, jusque dans son buste de matrone, dans la fière arcure de son profil, et dans cette masse de cheveux noirs largement empâtés de blanc sur des tempes qu’ils rendaient plus austères et presque cruelles…. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Une histoire sans nom, 1882)
- (Agriculture) Opération consistant à courber en demi-cercle, l'extrémité inclinée vers le sol, une branche, un rameau, un sarment afin qu’il produise davantage.
- L’arcure est un procédé de mise à fruit qui rend de véritables services à l’arboriculture fruitière; aussi elle ne manque pas de partisans. — (Bulletin de la Société d’horticulture et de viticulture de la Cote-d’Or, 1873)
- (Marine) Déformation structurelle d’un navire.
- Mais l’arcure que l’on remarque du côté de tribord du navire et par le travers de ses grands porte-haubans, laisse craindre que ce beau bâtiment n’ait éprouvé de grandes avaries, dans les fortes secousses qu'il a essuyées. — (Le navigateur: revue maritime, Éditeur Souverain, 1836)
- (Médecine vétérinaire) Déviation du carpe chez les équidés ou les bovins.
- L’arcure est une déviation du genou (carpe) en avant de la ligne d’aplomb du membre thoracique, liée à une obliquité des rayons de l’avant-bras et du canon. — (Bérangère Ravary,Nicolas Roch,Nicolas Sattler, Néonatalogie du veau, Éditions Point Vétérinaire, 2006)
- (Armement) Défaut d’un canon entrainant une courbure entre l’âme et la bouche à feux.
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antimoniure
- (Chimie) Alliage d’antimoine.
- Les antimoniures sont des alliages de matériaux contenant de l’antimoine (Sb) comme le GaSb, l'InSb.
- Après un premier passage, le contenu de la nacelle est traité par l’eau qui, en dissolvant le chlorure de nickel, met à nu l’antimoniure formé. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, volume 147, 1908)
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suture
- (Anatomie) Jointure de deux parties du crâne qui entrent l’une dans l’autre par des dentelures et qui paraissent comme cousues ensemble.
- Dans le parcours de la suture sagittale à environ 1 centimètre au-dessus de la petite fontanelle, il se produit aussi assez souvent un élargissement rhomboïdal de la suture, qui peut conduire à des erreurs. — (Carl Schröder, Manuel d'accouchements: comprenant la pathologie de la grossesse et les suites de couches, traduit de l'allemand et annoté par Louis Arthur Alphonse Charpentier, Paris : chez G. Masson, 1875, p. 119)
- (Botanique) Endroit où les pièces, les valves qui forment l’enveloppe de certains fruits se joignent et adhèrent entre elles par leurs bords.
- Suture longitudinale.
- (Chirurgie) Réunion des lèvres d’une plaie, généralement à l’aide d’aiguilles et de fil.
- Point de suture.
- (Sens figuré) En parlant des ouvrages de l’esprit dont on a retranché quelque partie, désigne le travail que l’on fait pour empêcher que la suppression ne paraisse.
- Au moyen d’une suture habilement faite, on ne s’aperçoit pas qu’il a retranché cette scène, ce chapitre, ce paragraphe. On dit plutôt aujourd’hui raccord.
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aperture
- (Botanique) Zone de moindre résistance à la surface du grain de pollen par où germe le tube pollinique.
- (Phonétique) Écartement des organes au point d’articulation d’un phonème.
- Le canal buccal est l’espace compris entre la langue et la voûte palatine ; plus la langue s’élève et se rapproche de la voûte, plus le canal se rétrécit — et inversement. Un phonème est dit fermé lorsque le canal buccal réduit sa dimension verticale ; un phonème est dit ouvert lorsque le canal buccal augmente sa dimension verticale. Le degré d’ouverture du canal buccal est appelé aperture. — (François de la Chaussée, Initiation à la phonétique historique de l’ancien français)
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horticulture
- (Jardinage) Art de cultiver les jardins.
- […], M. Smallways se livrait à l’horticulture, sur ce dernier bout de terrain investi de jour en jour plus étroitement par les accaparements urbains. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 7 de l’édition de 1921)
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lémure
- (Mythologie étrusque, Mythologie romaine) Ombre des morts revenant tourmenter les vivants.
- Les Lémures étaient les fantômes malfaisants des morts que l'on conjurait lors des Lemuria romaines (9, 11 et 13 mai de chaque année) : ces journées étaient funestes, les temples étaient fermés, les mariages n'avaient pas lieu. — (Philippe Charlier, Médecin des morts, 2006)
- Ce n’est pas une bête en son gîte éveillée, Ce n’est pas un fantôme éclos sous la feuillée,Ce n’est pas un morceau de l’ombre du rocherQu’on voit là-bas au fond des clairières marcher ;C’est un vivant qui n’est ni stryge ni lémure ;Celui qui marche là, couvert d’une âpre armure,C’est le grand chevalier d’Alsace, Éviradnus. — (Victor Hugo La Légende des siècles, 1859-1883)
- […] une scène mythologique d'Eugène Lami montrant Bacchus, Pan et Silène accompagnés de ribambelles de satyres, hémipans, aegipans, sylvains, faunes, lémures, lares, farfadets et lutins. — (Georges Perec, « La Vie mode d’emploi », in Œuvres, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », vol. II, 2017, p. 480)
- […] ses bandes étaient composées aussi de Satyres, Hémipans, Aegypans, Sylvains, Faunes, Lémures, Lares, Farfadets et Lutins […] — (François Rabelais, Œuvres complètes, Seuil, 1973, p. 893)
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panachure
- Semis de taches de diverses couleurs qui se mêlent à la couleur principale d’une fleur, d’une feuille, d’un fruit ou de la robe d’un cheval.
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conclure
- (Transitif) Arrêter ; fixer définitivement.
- Certains « youtubeurs » concluent un ou des partenariats commerciaux avec une entreprise en se faisant parrainer ou en valorisant un ou plusieurs de leurs produits… — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 38)
- (En particulier) Fixer un prix accepté par toutes les parties dans une transaction.
- En 1971, peu ou prou quand Jeanne Cordelier a été rue Saint-Denis, la pastiquette se concluait aux alentours de 130, 150 francs – entre 19,82 et 22,87 euros. — (Claude Dubois, Je me souviens de Paris: visages, façons, histoire et historiettes du Paris populaire, Editions Parigramme, 2007, page 418)
- Terminer, en parlant d’un discours, d’un récit, etc.
- Nous conclurons là que la musique chorégraphique (formellement ou virtuellement chorégraphique) est imitative, mais en un sens large qui laisse la place à beaucoup d’indétermination. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts no 11, Grasset, 1922, page 80)
- C’est ainsi qu’il a conclu son discours.
- C’est assez délibérer, il faut conclure.
- Tirer une conséquence, inférer une chose d’une autre.
- Tous deux conclurent que Rockall est constitué par une roche spéciale exceptionnellement sodique presque dépourvue de chaux et de potasse. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ne les trouvant pas, ils en concluraient qu’il les avait gardés et ils le pourchasseraient. Il n’avait donc qu’à rester tranquillement à l’affût… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 361 de l’édition de 1921)
- Alarmé par toutes ces sollicitations, le chef d’état-major général de l’Armée se rend en inspection en Algérie et conclut, après cette tournée des popotes supérieures, à « l’inadaptation de l’Armée à cette forme de guerre » […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, pages 29-30, France-Empire, 1963)
- À leur arrivée, ces derniers examinèrent les lieux, prirent quelques photos et conclurent à un accident domestique. L'un des soldats du feu ayant repéré des traces d'explosifs protesta, mais les inspecteurs ne relevèrent pas sa déposition […]. — (Grégory Taïeb, Narcor, tome 3: Les dés sont jetés, Éditions Publibook, 2013, page 169)
- (Droit) Proposer les fins de sa demande, après avoir déduit le fait, les raisons ou juger.
- L’avocat conclut à ce que…
- Le procureur général a conclu à la peine de mort.
- Avocat, concluez.
- Cet avocat plaide longuement et ne sait pas conclure.
- (Intransitif) Avoir un rapport sexuel.
- (Intransitif) Être probant, concluant.
- Les preuves concluent contre cette hypothèse.
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rature
- (Désuet) Raclure.
- Quand on voulait faire l’essai d'une masse d'argent, on en tirait quelques grains, par le moyen d’un petit instrument nommé échoppe ; on mettait cette petite quantité d’argent sur des charbons ardents, et on jugeait de son titre par sa couleur plus ou moins blanche ; cette méthode s’appelait faire l’essai à la rature ou à l’échoppe. — (Dictionnaire des arts et métiers, « Essayeur »)
- Ce qu’on enlève des peaux en les raclant.
- Les ratures servent à faire de la colle.
- (Terme de potier d’étain) Petite bande qu'on enlève en tournant l’étain sur la roue.
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dentelure
- Bord dentelé.
- lorsqu’on regarde en arrière, on aperçoit la dentelure des Alpes Bernoises, couronnées par la neige d’un éternel diadème d’argent. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 64)
- Bientôt après, les flèches de la cathédrale développèrent sur le ciel leurs dentelures de plus en plus distinctes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Je commençai par arracher d’un coup sec, trois pages du cahier : j’obtins ainsi les dentelures irrégulières que je désirais. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 192)
- Faire des dentelures à un morceau de cuir, à une bande de linge.
- (Anatomie) — Les dentelures d’un muscle, d’un ligament.
- (Botanique) — Les dentelures d’une feuille.
- Sous le microscope, nous remarquons, à part une diminution des feuilles de la tige qui sont deux fois plus longues chez la forme d’entrée que chez la forme des lampes, une différence très nette dans la dentelure des feuilles. — (Annales de spéléologie, volume 25, 1970)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.