Dictionnaire des rimes
Les rimes en : peinturlure
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "peinturlure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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nonciature
- Charge de nonce.
- Les oignons de l’Église, ça devait être, sans doute, pour le général, les sacristies sentant le moisi, les nonciatures, les pastorales d'ensemble, et tout notre bazar extérieur. — (Guy Gilbert, La Rue est mon église, Stock, 1980)
- Résidence du nonce.
- Noriega se réfugie alors à la nonciature apostolique du Vatican. — (Mikal Hem, Et si je devenais dictateur, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, Gaïa, 2017, page 212)
- Tandis que Louis Fronsac se faisait secouer comme un bouchon dans un torrent sur les chemins de France, Gaston de Tilly tentait de deviner comment des voleurs avaient pu pénétrer dans la nonciature. — (Jean d'Aillon, La conjecture de Fermat, éd. J.-C. Lattès, 2006, chap. 14)
- Temps pendant lequel on exerce cet emploi.
- Au cours de la nonciature de Mgr Fornari en France (1843-1850) se développa dans tous les domaines ce qu'on a appelé « l'offensive ultramontaine ». — (Le Diocèse de Strasbourg, sous la direction de Francis Rapp, Éditions Beauchesne, 1982, p. 217)
- Sans pouvoir faire une analyse exhaustive des quelque cinquante nominations épiscopales faites durant la nonciature Roncalli, on peut néanmoins relever que, dans un premier temps du moins, il a marqué une préférence pour les candidats âgés et de tendance conservatrice. — (Yves Chiron, Jean XXIII: Un pape inattendu, éd. Tallandier, 2017)
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angusture
- Variante de angostura.
- Écorce ordinairement roulée sur elle-même, compacte, pesante, et beaucoup plus épaisse que celle de la vraie angusture. — (Matthieu Joseph Bonaventure Orfila, Traité de toxicologie: Volume 2, 1852)
- Le malheureux Barrois a été empoisonné avec de la fausse angusture ou de la noix de Saint-Ignace, dit d'Avrigny. — (A. Dumas Père, Le Comte de Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 309)
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sépulture
- (Funéraire) Inhumation ; action de déposer un mort dans un tombeau.
- Il faudrait dire à l'armée par un ordre du jour, que l'homme qui se suicide manque de cœur, qu'il déserte lâchement son poste, qu'il renie son drapeau; que, déclaré traître à la patrie, son nom sera ignominieusement rayé des contrôles de l'armée, sa mémoire flétrie et son corps privé des honneurs de la sépulture militaire. — (Artigues, Travaux sur le recrutement & l'hygiène morale de l'armée, dans Le Spectateur militaire: Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, vol.40, 1862, page 256)
- L’idée d'une sépulture intentionnelle est donc d'emblée refusée, malgré la présence d'une vingtaine de cyprées d'origine méditerranéenne disposées par paire à divers endroits du corps, […]. — (Marc Groenen, Pour une histoire de la préhistoire: le Paléolithique, Éditions Jérôme Millon, 1994, page 227)
- Nous n'avons pas l'intention de tracer un tableau exhaustif et minutieux de tous ceux à qui la sépulture ecclésiastique peut être refusée. — (Jacqueline Thibaut-Payen, Les morts, l'Église et l'État, Fernand Lanore, 1977, page 94)
- Dans la même tombe, les deux modes de sépulture sont représentés, l’inhumation et la crémation. — (Michel Kaplan & Nicolas Richer, Le monde grec, Éditions Bréal, 1995, page 35)
- (Funéraire) Lieu où l’on enterre un mort.
- Une sépulture mégalithique a aussi été explorée au lieu dit le cimetière des Anglais, commune de Vauréal, près Pontoise, Seine-et-Oise, par M. A. de Caix de Saint-Aymour. — (Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, sous la direction de G. de Mortillet, Paris : M. Reinwald , mai 1868, n°5, page 188)
- L'étude des divers éléments appartenant au mobilier funéraire d’Hérouvillette a permis d’établir une évaluation chronologique suffisamment précise pour une vingtaine de sépultures. — (Joseph Decaëns, Un nouveau cimetière du haut moyen age en Normandie : Hérouvillette, CRAHM, 1971, page 91)
- Afin de couvrir les sépultures, ils se sont servi de tuiles, parfois entières, souvent fragmentaires. C'est un geste naturel dans un atelier de potiers où elles sont si abondantes et réutilisées pour mille usages : […]. — (H. Duday, Fanette Laubenheimer & Anne-Marie Tillier, Sallèles d'Aude: nouveau-nés et nourrissons gallo-romains, Presses Univ. Franche-Comté, 1995, page 97)
- Selon les termes de la loi sur les sépultures militaires, seul le secrétariat d'État aux Anciens Combattants et Victimes de guerre est habilité à procéder à l’exhumation des sépultures militaires. — (Alain Denizot & Jean Louis, L'énigme Alain-Fournier 1914-1991, Nouvelles Éditions Latines, 2000, page 168)
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hachure
- Action de hacher.
- (Dessin) Traits fins, parallèles ou croisés les uns sur les autres par lesquels on forme les demi-teintes et les ombres.
- (Sens figuré) — […], et des flocons de neige tremblotaient par instants dans le halo des réverbères au milieu des hachures de l’averse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Cartographie) Type de figuré fait de traits par lesquels on marque l’altitude des montagnes, la ligne des côtes ou un autre zonage.
- (Héraldique) Traits ou points dont on se sert pour marquer la différence des couleurs et des métaux.
- (Médecine) Technique de massage thérapeutique qui consiste à utiliser le bord cubital de la main en extension pour percuter la partie visée.
- « Les hachures se pratiquent avec le tranchant de la main dont le bord cubital frappe les téguments d’un mouvement analogue à celui d’un couperet à l’aide duquel on voudrait couper de la viande. Les deux mains travaillent alternativement. » (Boigey 1989 : 96) — (Philippe Thoiron, Jean Iwaz, Nadine Zaouche, Étude d’implantation des arrêtés de terminologie, domaines : santé et médecine, in Loïc Depecker, Gina Mamavi, La Mesure des mots : cinq études d’implantation terminologique, Publications de l’Université de Rouen, 1997)
- (Technique) Entailles pratiquées sur les métaux avant de les dorer ou de les argenter.
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injure
- Insulte, outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit.
- Louer les princes des vertus qu’ils n’ont pas, c’est leur dire impunément des injures. — (François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions morales (320), 1664)
- La veille du jour où il arrêta Eugène sur le cours Sauvaire, il avait publié, dans l’Indépendant, un article terrible sur les menées du clergé, en réponse à un entrefilet de Vuillet, qui accusait les républicains de vouloir démolir les églises. Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
- Il cracha une injure, s’élança et réempoigna la jeune femme qui, cette fois, se débattit en vain. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre V)
- J'aurais voulu qu'ils se missent en colère, qu'ils me dissent des injures ou qu'ils me montrassent le poing, car c'était leur impassibilité qui me rendait fou. — (Jacques Boucher de Perthes, Voyage a Constantinople par l'Italie, la Sicile et la Grèce, 1855, vol.2, chap.68, p.494)
- (En particulier) Parole offensante, outrageante.
- […] les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et elle me bombarde, d’une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d’une bordée d’injures grasses. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 159)
- Ainsi, lorsque l’injurieur (celui qui prononce l’injure) s'adresse à un injuriaire (celui à qui s'adresse l’injurieur) à propos d'un injurié (celui dont parle l’injure) : c'est l’injure référentielle, car l’injurié dans le discours est le référent, et l’injurieur ne s'adresse pas directement à lui mais à l’injuriaire. La relation est, schématiquement de type triangulaire.Ou bien , lorsqu'un injurieur s'adresse à un injuriaire qui est en même temps l’injurié : c'est l’injure interpellative. La relation est ici duelle. — (Évelyne Larguèche, L’injure, la société, l’islam. Une anthropologie de l’injure, dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Aix-en-Provence : Édisud, 2004, n° 103-104, page 31)
- (Sens figuré) Dégradation, la ruine, la perte de certaines choses par l’effet des intempéries, de la durée, de l’âge.
- Ces monuments, ces édifices ont éprouvé, ont ressenti l’injure du temps.
- Cette statue est exposée aux injures de l’air, du temps.
- L’injure de l’âge.
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contexture
- Organisation de plusieurs parties qui forment un tout.
- Du sud-ouest avait commencé à se lever une masse compacte, un continent de nuages menaçants ; ici et là, à travers les fentes de sa contexture, le soleil continuait de déverser sur la mer des gerbes de rayons. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Les nuages cessaient de ressembler à des cimes neigeuses ; ils devenaient immatériels et révélaient dans leur contexture un tourbillonnement immense et silencieux. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 96 de l’édition de 1921)
- Le seul déchet consiste dans les « vestes » ou couches supérieures formées d’un fil de contexture irrégulière que l’on enlève au moment du dévidage. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Linguistique) Liaison des différentes parties d’un texte.
- Par-ci, par-là, comme je l’ai déjà dit plus haut, me reviennent en même temps que des parcelles du rêve des souvenirs très vifs de la contexture même du récit. — (Henry Miller, Lire aux cabinets, 1952 ; traduit de l’anglais américain, 1957 ; édition de 2008, page 37)
- La contexture d’un discours.
- (Histoire) Collecte des différents éléments formant un tout (dans un ouvrage, une historiographie).
- La contexture de l’histoire juive, du rite. En dressant une contexture des faits dans l’ordre chronologique. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Port-Royal, tome III, 1848,, page 523)
- (Théologie) Réunion des composants qui forment un tout.
- La contexture invariable des rites — (Christian Gouyaud, L’Église instrument du salut, Éditions Pierre Téqui, 2005)
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souillure
- Tache, saleté sur quelque chose. — Note d’usage : Il ne s’emploie guère qu’au figuré.
- Marie. – Ah ! Catherine, il n’est même plus beau ; comme une fumée malfaisante, la souillure de son cœur lui est montée au visage. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 6, 1834)
- On a toujours considéré comme une souillure, dans la manière de voir des hommes d’Église, le fait, légitime pourtant, - puisque Angélique s'était mariée, - de produire au monde un nouveau pécheur. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Quelquefois je la trouvais en larmes. Elle les dévorait aussitôt, passait la main sur ses yeux avec un geste indicible d’indignation ou de dégoût, et les essuyait, comme elle aurait fait d’une souillure. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 180)
- Les historiens d'aujourd'hui ont entrepris de faire croire que l'authenticité de la philosophie est marquée par un éloignement aussi grand que possible des souillures de l'homme vulgaire […]. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
- Inquiet, blessé, avide, je me sentais pénétrer dans un monde que j’avais à peine soupçonné, un monde où la beauté et la souillure s’unissaient en des noces secrètes, honteuses, mais au regard desquelles tout ne semblait plus que jeux d’enfant. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- C’est une souillure à son honneur, à sa réputation.
- La souillure de l’âme.
- La souillure du péché.
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morsure
- Action de mordre.
- Je faillis poser le pied sur un énorme centipède, à morsure meurtrière; ce n'était partout que mort et désolation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. […]. Ja..... m'avait branché la pince au sexe. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Meurtrissure, blessure faite en mordant.
- Il faut bassiner la morsure avec la même décoction ; & mettre le marc dessus, après avoir bien graté [sic] la plaie la premiere [sic] fois seulement. — (Noël Chomel, Dictionnaire Œconomique, 1767)
- Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s'il n'a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l'examen d'une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
- Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant, comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 204)
- (Par extension) Meurtrissure, atteinte quelconque.
- On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. — (Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, page 161, Sirius, 1932)
- (Sens figuré) — Les morsures de la calomnie.
- (Art) Attaque du support d'impression, en gravure (voir aussi morsure successive), en lithographie, etc.
- […] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […]. — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
- Dans la rue Haute, et tout le long, se jettent perpendiculairement des ruelles et affluents misérables, mais de style ancien, et qui appartienent carrément à l’eau-forte, à la morsure du cuivre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 475)
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exclure
- Renvoyer, retrancher quelqu’un d’une société, d’un corps où il avait été admis.
- Tout récemment, le seul groupe lesbien qui demeurait encore affilié au centre LGBT de Paris, les Senioritas, a été exclu — du coup, le centre n'est plus que GBT — au motif qu'il serait « transphobe ». C'est vrai que pour parler d’identité sexuelle, on est mieux entre hommes... — (Gérard Biard, « Le meilleur des mondes trans », dans Charlie Hebdo, n° 1588 du 28 décembre 2022, p.13)
- On voulait l’exclure de cette compagnie.
- On l’a exclu du syndicat dont il faisait partie.
- (Plus courant) Repousser, écarter, ne pas admettre, en parlant des choses comme des personnes.
- Jamais nous n'avons eu l’ineptie de penser que les catholiques dussent être opprimés, qu'ils dussent être vus avec défaveur par le gouvernement, qu'ils dussent être exclus des emplois publics, qu'ils dussent même être exclus du ministère. — (« Quelques mots à nos contradicteurs passionnée et modérés », dans la Revue nationale de Belgique, Bruxelles : Librairie Polytechnique, 1840, vol. 4, page 85)
- Cela, au premier abord, froisse les lois de la raison et de l'équité de la raison, parce qu'il ne peut être rationnel que vous exclussiez d'un débat ceux qui y sont intéressés ; […]. — (Victor Auguste Du Hamel, L'Italie, l'Autriche, et la guerre, Paris : Librairie Amyot, 1859, p. 66)
- Les femmes étaient exclues de nombreux emplois, prétendûment masculins.
- On exclut de la tutelle ceux qui ont une inconduite notoire.
- Ils ont exclu de leurs temples toute espèce d’ornements.
- Les époux peuvent exclure de leur communauté tout leur mobilier présent et futur.
- Les principes qu’il exclut de sa doctrine.
- (En particulier) Rejeter une chose comme incompatible avec une autre.
- Pour qu'il y eût utilité à introduire ces subdivisions dans une étude sur les virus, il faudrait que les propriétés sur lesquelles elles sont établies s’exclussent les unes les autres, c'est-à-dire que les bactériens chromogènes ne fussent, ni zymogènes ni pathogènes et réciproquement. — (Saturnin Arloing, Les virus, chap. 7, Paris : chez Félix Alcan, chap. 7, 1891, p. 60)
- Si vous admettez ceci, vous êtes obligé d’exclure cela.
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garbure
- (Cuisine) (Régionalisme) Sorte de potage épais fait de pain de seigle, de choux, de graisse d’oie ou de lard et autres ingrédients.
- La garbure est un mets des régions du sud-ouest de la France.
- Celui-ci détacha la marmite de la crémaillère, en versa le contenu sur son pain taillé d’avance dans une écuelle de terre commune qu’il posa devant le baron ; c’était ce potage vulgaire qu’on mange encore en Gascogne, sous le nom de garbure. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863)
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électropuncture
- (Médecine) Combinaison de l’électricité et de l’acupuncture, employée dans le traitement de quelques maladies.
- L'électricité sert aussi à soigner : elle peut être utilisée telle quelle, pour administrer des électrochocs ou stimuler des tissus nerveux ou musculaires, ou encore alimenter les appareils de pointe utilisés en médecine, permettant des techniques de soin telles que radiothérapie, électropuncture, stimulateur cardiaque, prothèse, et de diagnostic telles que radiographie, scanner, résonance magnétique, endoscopie.
- Combien de parents, et même combien de médecins n’osent infliger aux jeunes paralytiques le supplice de l’électropuncture, qui est toujours douloureuse, quelque faible que soit l’intensité du courant ! — (Guillaume-Benjamin-Armand Duchenne, De l’électrisation localisée et de son application à la pathologie et à la thérapeutique par courants induits et par courants galvaniques interrompus et continus, 1872)
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boursouflure
- Sorte d’enflure, de soulèvement.
- Cette masse immense de matière vitreuse, s'étant consolidée par le refroidissement, a formé des boursouflures et des aspérités à sa surface ; elle a laissé en se resserrant une infinité de vides et de fentes, surtout à l'extérieur, lesquels se sont bientôt remplis par la sublimation ou la fusion de toutes les matières métalliques […]. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, De la figuration des minéraux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 1353)
- Son nez, très gros dans sa face rasée, semblait la boursouflure d’un mal blanc. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Seulement, il faut croire qu’il existait en dessous une boursouflure, qu'il y avait là comme une sorte de caverne. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ayguiz leva vers lui son visage et les plis et les boursouflures qui formaient les traits se mirent à bouger, comme sous l’effet d’un bouillonnement intérieur. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- La vendeuse montre ou seulement regarde la boursouflure au bas de mon blouson, et cela suffit, je sors le sachet en le faisant passer sous le caoutchouc qui le retient et je le tends… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 155)
- (Sens figuré) Discours ou écrit qui, malgré une apparence pompeuse, ne présentent que du vide.
- (Sens figuré) Déformation.
- Le parc, devenu public, me parut s’être quelque peu rétréci, mais il faut toujours compter avec les boursouflures du souvenir. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 114)
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manucure
- Celui, celle qui soigne les mains et spécialement les ongles.
- Comme il aurait donné toutes ses relations pour n’importe quelle personne qu’avait l’habitude de voir Odette, fût-ce une manucure ou une demoiselle de magasin. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 170)
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grumelure
- Petit trou dans la masse dʼune pièce de métal fondu.
- Quand ma mémoire accroche, bute, cʼest quʼil y a encore un grumeau dans ma pâte, une grumelure dans mon métal, que mes jointures ne sont pas nettes. — (Christine Garnier, Confidences dʼécrivains, 1956)
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fressure
- (Boucherie) Ensemble de plusieurs parties intérieures de quelques animaux comme le foie, le cœur, la rate et le poumon.
- Oui, ça n’est pas tout ; aujourd’hui une dent, demain une oreille ; s’ils pouvaient trouver une sauce pour manger nos fressures comme celles des veaux, ils mangeraient du chrétien ! dit la vieille Bonnébault, qui montra son profil menaçant au comte quand il passa, lui lança un regard mielleux et lui fit la révérence. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre sixième)
- D’autres abats sont vendus pour la consommation directe : le foie, la langue, la tête, les pieds, les rognons, la rate ou la cervelle, la fressure, appelée communément mou et qui comprend les poumons et le cœur. — (Jean-Marie Bourre, De l’animal à l’assiette, 1993)
- Comme il traversait le quartier des halles pour descendre au port, bouchers et bouchères, accourus sur le pas de leur porte, l'injurièrent grossièrement en lui jetant des tripes et de la fressure au visage. — (René Grousset, L'Epopée des croisades, Perrin, 1995, 2017, page 319.)
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siliciure
- (Chimie) Combinaison du silicium avec un autre corps simple.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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blessure
- Plaie ou fracture produite par un coup ou un choc. — Note : On le dit plus communément des coups qui entament la chair.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Recevoir une blessure. Guérir une blessure. Mourir d’une blessure.
- Ses blessures se sont rouvertes. — Il n’a pas reçu de blessure, il a seulement une contusion.
- (Sens figuré) Atteinte à l’honneur, à la réputation, à l’amour-propre.
- Les blessures faites à l’honneur, à l’amour-propre sont plus sensibles que les autres.
- Rouvrir une blessure, renouveler le souvenir d’une injure, d’une douleur passée.
- J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 12)
- (Sens figuré) Peines morales que font éprouver certaines passions violentes.
- L’envie fait au cœur de ceux qui l’éprouvent de profondes blessures.
- Il lui semblait entendre la voix cruelle, mais elle venait de loin, cette voix, de si loin qu’elle ne pouvait presque plus faire blessure. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 265)
- (Psychologie) Traumatisme survenu dans l’enfance qui façonne la personnalité.
- Cependant, il conclut qu’il est probable que les borderline et les personnalités narcissiques sont complémentaires l’une de l’autre. De fait, j’ignore s’il est vraiment important de les scinder car, même si elles se donnent à voir différemment, la blessure initiale est du même registre. — (Danièle Zucker, Penser la crise : L’émergence du soi, De Boeck Supérieur, collection « Oxalis », Bruxelles, 2012, page 57)
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écaillure
- Ensemble des écailles d’un animal.
- Chez la grande alose, l’écaillure est irrégulière le long de la ligne longitudinale.
- Ces diverses races se différencient par leur indice de forme, leur écaillure, la grosseur relative de la tête, la présence de bosses nucales plus ou moins développées (masses de chair épaissie situées en arrière de la tête). — (Marcel Huet, Traité de pisciculture, 1960)
- Partie écaillée d’une peinture ou d’une surface.
- Le meuble ancien comporte des écaillures.
- (Technique) Pellicule que l'on enlève à la surface du plomb avant de le souder.
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moirure
- Ce qui est moiré, chatoiement, éclat, reflet.
- Tantôt il n’utilise qu’une couleur et joue avec des effets abstraits de moirure, tantôt il en mêle plusieurs. — (Denis Bablet, Josef Svoboda, 1970)
- À travers les moirures de l’eau, le fond apparaissait nu : pas une algue, pas un bernard-l’hermite, pas même un de ces oursins à longues piques mouvantes qu’on appelle chardons noirs. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 19)
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amure
- (Marine) Cordage fixant le point d’en bas, nommé point d’amure, d’une basse voile qui se trouve au vent.
- Vers le soir la tempête présentait des caractères cycloniques et je pris la cape, les amures à tribord, pour m'éloigner du centre de la dépression. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par extension) (Marine) Position d'un bateau par rapport au vent.
- Le calme étant toujours aussi plat, le brick restait en panne sous ses amures de la veille. — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Il était au vent de l'îlot, et, tribord amure, sous ses basses voiles, ses huniers et ses perroquets, il s'élevait vers le nord. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Il cinglait bâbord amure — (Le corsaire le Grand Coureur, chant traditionnel)
- Le marin reprit courage le premier, sans doute parce qu’il était accoutumé aux brusques changements d’amures. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 1, page 15, éditions Gallimard, 2001)
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monture
- Animal (cheval, âne, mulet, etc.) que l’on monte.
- Quant aux montures destinées au service des voyageurs, c’étaient de ces petits chevaux de race espagnole, noirs ou grisâtres de robe, […] bêtes douces et courageuses qui sont fort estimées. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- À peine nos montures avaient-elles un assez large espace pour marcher deux de front. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Faits prisonniers par les dragons prussiens, nous avions été emmenés jusqu’à Vrigne-aux-Bois au grand trot de nos montures. — (Victor Thiéry, Après la défaite : Souvenirs et impressions d’un prisonnier de guerre en Allemagne, Paris : chez Frinzine, Klein & Cie, 1884, page 17)
- Parfois les rênes s'échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d'avancer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- Accompagné de trois cavaliers, il approchait de Troyes : avec sa monture, il y avait donc quatre chevaux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Sens figuré) — Vers le sud, à cent mètres environ au-dessus des eaux, chevauchant, telles des Valkyries, les étranges montures dont la mécanique européenne avait été l’inspiratrice, les Japonais s’avançaient sur leurs monoplans rouges. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 312 de l’édition de 1921)
- (Art) Action de monter un objet, un outil, un bijou ; résultat de cette action.
- (Par extension) Travail de l’ouvrier qui l’a monté.
- La monture de cet éventail, de ce bijou a été exécutée avec goût. Il en a coûté tant pour la monture.
- Ce qui sert à assembler, à supporter, à fixer la partie ou les parties principales d’un objet, d’un outil.
- La monture d’une scie, d’un télescope.
- (En particulier) Métal employé pour assembler, réunir, encadrer les différentes pièces dont se forment une tabatière, un étui, un vase, un bijou quelconque.
- Une monture de vermeil, d’or, d’argent. La monture d’une bague.
- (En particulier) Partie des lunettes qui maintient les verres.
- Par une fenêtre ouverte, elle aperçut un piano sur lequel jouaient à quatre mains deux filles portant les mêmes lunettes à monture d’écaille. — (Jane Thynne, Le jardin d’hiver, traduit de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz, Éditions JC Lattès, 2016, chapitre 4)
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gelure
- Action du froid sur le corps.
- La peau devient insensible, de sorte que la gelure peut passer inaperçue, sauf à l’inspection: la peau devient dure puis bleue. — (Sylvain Jouty, Hubert Odier, Dictionnaire de la montagne, 2009)
- Lésion résultant de cette action.
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barbelure
- État de ce qui est barbelé.
- Les instruments en os les plus remarquables sont les pointes ou harpons à barbelures. — (Journal officiel 31 octobre 1873, page 6641, troisième colonne)
- Il sentait tout le long de ses membres courir comme le chatouillement de barbelures de plumes et sa cervelle était en duvet frais. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 116)
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épluchure
- Déchet que l’on ôte de quelque chose qu’on épluche. Il s’emploie surtout au pluriel.
- — Oh ! regarde-moi les épluchures que tu fais ! C’est du sabotage ! Tu en enlèves la moitié ! Et nous n’avons que quinze patates ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 180)
- Celui qui méprise le copain qui mange les épluchures que l’on jette dans la coffre de la cantine, le méprise parce que ce copain « ne se respecte plus ». Il pense que ce n’est pas digne d’un politique de bouffer des épluchures. Beaucoup ont mangé des épluchures. Ils n’étaient certes pas conscients, la plupart du temps, de la grandeur qu’il est possible de trouver à cet acte. — (Robert Antelme, L’Espèce humaine, 1947)
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jodhpurs
- (Habillement) Pantalon d’équitation ajusté du genou à la cheville et qui se porte sans bottes.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.