Que signifie "patauger" ?

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  • Marcher dans une eau bourbeuse.
  • Tournant sur le tronc, il fit tout de même demi-tour en reposant le pied libre ; mais pendant qu’il dépêtrait l’autre, le premier se réenfonçait de nouveau, de sorte qu’il déployait de surhumains efforts à patauger sur place, […]. — (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
  • S'amuser dans une eau peu profonde en la faisant éclabousser.
  • Elle recrachait une bonne partie de la pluie qui formait un peu partout des glôyes où ils pataugeaient comme des canards, en faisant cliffer l'eau et la boue. — (Charles Thibault, Contes de Champagne, Éditions des quatre jeudis, 1960, page 51)
  • La caméra se transporte chez le voisin, où une demi-douzaine d'adolescentes pataugent dans une piscine avec force cris et gestes. — (Hélène Vachon, La manière Barrow, Éditions Alto, 2013, page 48)
  • (Sens figuré) (Familier) S’embarrasser dans un raisonnement, dans un discours, dans une affaire.
  • Dans la seconde partie de son discours, cet orateur s’est mis à patauger.
  • on patauge dans nos propres motséchoués sous nos semelles trouées — (Kareen Martel, poème « Répéter pour mieux entendre le silence », Sabord no 107, juin 2017, page 20)
  • Laissez le cher Aristide patauger, cela forme les jeunes gens. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
  • – A-t-elle continué vers Le Havre ou bifurqué vers Fécamp ? Impossible de le savoir. Disparition totale. Nous pataugeons. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
  • Lambert, triste poulet de troisième zone, je suis obligé de constater que, sans le secours d’un homme renseigné sur le milieu artistique comme Jo le baryton, que vous aimez mettre en boîte, vous en seriez encore à patauger dans la boue des suppositions et dans la vase des contradictions. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre V, Série noire, Gallimard, 1956, page 43)
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Mots qui riment avec "é"

Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "patauger".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.

Cette liste comprend des mots se terminant par : ai , ais , ait , aits , aie , aies , aix , é , és , ée , ées , er , ers , ez , ied , et et ets .

  • coincé
    • (Sens figuré) (Familier) Introverti, qui a du mal à être naturel, mal à l'aise.
    • De prime abord, Moore l’avait reléguée dans la catégorie des nullardes coincées dont la virginité resterait intacte jusqu’à ce qu'un comptable bedonnant et palot ([…]) survienne et l’amène à céder de haute lutte […]. — (Tom Clancy, Sur tous les fronts, tome 1, traduit de l'anglais par Jean Bonnefoy, Éditions Albin Michel 2014)
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  • regarder
    • Porter ses regards sur quelque chose ou quelqu’un.
    • […] le chat gris, un peu sauvage, nous regardait de loin, à travers la balustrade de l’escalier au fond, sans oser descendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Bien des fois la nuit, de cette fenêtre tapissée de lierre, j’ai regardé avant de m’endormir le grand Orion inclinant vers l’ouest. — (J. Milsand, La Poésie anglaise depuis Byron, dans la Revue des deux mondes, volume 3, 1869, page 338)
    • De la petite chambre où j’étais enfermé avec ma bonne, le front contre la vitre, à travers les persiennes fermées, je regardais des pauvresses s’accroupir sur la pelouse, un cierge à la main, et marmotter des oraisons. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
    • Quand nous traversâmes la salle, Saint-Jérome me tenant le bras, Catherine, Lioubotchka et Volodia me regardèrent exactement du même air dont nous regardions la chaîne des forçats, qui passait tous les lundis sous nos fenêtres. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction d’Ardève Barine, édition 1922)
    • Ils avaient terminé leur repas et sirotaient un café-filtre, en regardant de loin le mouvement de la rue. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • « REGARDER, c’est diriger ses yeux dans une certaine direction et accommoder. VOIR, c’est simplement recueillir sur sa rétine les images des objets qu’on regarde », expliquais-je à mes élèves.Bien entendu la 5 345 ne se doutait pas que l’action de REGARDER pouvait se diviser en examiner, inspecter, fixer… Ni que celle de VOIR pouvait se nuancer en entrevoir, percevoir, apercevoir… — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 114)
    • Des play-boys à la barbe de quatre jours regardent si on les regarde, et nous les regardons regarder si on les regarde, et ils nous regardent les regarder regarder si on les regarde et c’est un ballet sans fin qui rappelle le « palais des glaces », une vieille attraction de fête foraine, sorte de labyrinthe de miroirs où l’on se cogne contre son propre reflet. — (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 189)
    • Ça me fait penser à allumer la téloche pour regarder les infos de 9 h. J'attrape la télécommande et je mets la dix. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap, volume 2 : Tribulations détectivesques méziguifères, (autoédition), 2013, page 96)
    • (Sens figuré) Être vis-à-vis ; être tourné vers, s'ouvrir vers, en parlant des choses.
    • Dès huit heures moins le quart, Joseph se trouva le premier dans une grande salle dont les fenêtres ouvertes regardaient vers la campagne. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 43)
    • Cette maison regarde l’orient.
    • Le côté du palais qui regarde la rivière.
    • L’aiguille aimantée regarde toujours le nord.
    • (Sens figuré) Considérer ; examiner avec attention.
    • Toute la rue, pour peu qu’on regardât au-dessus des boutiques, conservait son aspect ancien. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Tant qu’on n’enseignera pas une arachnologie dans les écoles, tant que les araignées ne seront pas regardées dans chaque maison comme des animaux sacrés, et conservées avec le même respect que les hirondelles et les cigognes, l’agriculture n’atteindra jamais à un haut degré de perfection. — (Heinrich Zschokke‎, Le Fugitif du Jura, ou le Grison : simple épisode des troubles de la Suisse en 1799, tome 2, traduit de l’allemand par Adolphe Loève-Veimars, Charles Gosselin, Paris, 1829, page 103)
    • Le type assis à la table tenait un Rubik's Cube ; il ne le manipulait pas, il le regardait en faisant la gueule. — (Lawrence Block, Entre deux verres, traduit de l’anglais par Étienne Menanteau, Calmann-Lévy, 2011)
    • (Avec la préposition comme) Estimer ; juger ; réputer.
    • À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496–519)
    • Ceux-ci, d’ailleurs, un peu hautains et dédaigneux, affectaient souvent de regarder comme indignes d’eux les amusements habituels des gosses. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • C'est là que, soudain, un lundi matin, mon attachée de presse a cessé de me regarder comme un invendu promis au pilonnage. — (Didier Van Cauwelaert, Le Principe de Pauline, Éditions Albin Michel, 2014)
    • Un message électronique à caractère impératif adressé par un directeur général d’administration centrale aux directeurs généraux des agences régionales de santé a été regardé comme ayant la nature d’une circulaire (CE, 3 février 2016, Conseil national de l’ordre des infirmiers, n°381203). — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
    • Concerner (en parlant des choses).
    • Faites tout ce qu’il vous plaira, cela ne me regarde point.
    • C’est vous que cela regarde.
    • Pour ce qui regarde cette affaire.
    • Cette question regarde la médecine.
    • Le génie, c’est Dieu qui le donne ; mais le talent nous regarde. — (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Louise Colet, 23 février 1853)
    • Je ne vous dirai point ce que devint le carrosse, ni ce qu’on fit des voyageurs tués; cela ne me regarde point. — (Marivaux, La Vie de Marianne, Folio, page 64)
    • Breloc. — C’est une femme mariée.Le commissaire— À qui ?Breloc.— À un pharmacien.Le commissaire— Qui s’appelle ?Breloc.— Ça ne vous regarde pas. — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
    • (Avec la préposition à) Prendre garde, faire attention à quelque chose.
    • Regardez bien à ce que vous allez dire, regardez-y bien.
    • Ni l’un ni l’autre ne regardaient au prix ; l’un prêt à accepter ce qu’on lui offrait, l’autre prêt à donner ce qui lui serait demandé. Jamais marché ne fut plus facile à conclure. — (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, 1867, chapitre 11)
    • Et tu sais, Lascoumettes, il n’aurait pas regardé à m’épouser ! — (Colette, Le toutounier, 1939)
    • (Pronominal) S’observer mutuellement.
    • Nous nous regardons dans les yeux, férocement, ainsi que deux complices prêts à se déchirer et à s’entr’égorger sur leur butin. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
    • Se regarder l’un l’autre.
    • Ils se sont regardés sans se rien dire.
    • (Pronominal) Se mirer.
    • Elle arrangeait quelques boucles de sa belle chevelure noire, afin d’en marier les touffes avec un nouvel escoffion de velours, et se regardait attentivement dans son miroir. — (Honoré de Balzac, La Confidence des Ruggieri, 1846)
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  • envouté
    • Entièrement possédé, dominé, subjugué par une personne que l’on aime.
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  • envoler
    • Voler ailleurs.
    • Le Sphinx. − Œdipe ! Où est-il ? Où est-il ?Anubis. − Parti, envolé. Il court à perdre haleine proclamer sa victoire. — (Cocteau, Machine infern., 1934, II, page 85)
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  • donner
    • Faire un don ; transférer, sans rétribution, la propriété d’une chose que l’on possède ou dont on jouit, à une autre personne.
    • […] puis le voyant mort, car vous le tuâtes du coup, vous prîtes la fuite sur le cheval qu’il vous avait donné. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
    • Les synagogues furent données au clergé pour qu’il les transformât en églises. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • Ce n'était pas la première fois que des boîtes de singe entraient dans la maison ; parfois des soldats nous en donnaient, mais jamais nous n’en avions rapporté autant. — (René Lucot, Almanach de la Grande Guerre vers la Victoire de 1917, chapitre 4 de Le grand break, Corps 9 éditions, 1985)
    • Offrir à des invités un dîner, une fête, un bal, etc.
    • Elle s’enjoyait des après-midi à leur courir après, jouer avec eux dans le parc, leur donner à manger, les dorloter. — (Céline Chevet, La fille qui tressait les nuages, Éditions du Chat Noir, 2018, chapitre 4)
    • Donner un dîner, une soirée, une fête, une matinée musicale, dansante, un bal, un concert, la comédie.
    • Offrir ; présenter.
    • Elles mangent des sandwichs, des wraps et des chips, rient avec leurs collègues et amis, qui sont parfois au bout du fil. Et visiblement désopilants. Des écureuils et des pigeons attendent qu'on leur donne les restes. — (Justin Cartwright, Au paradis par la voie des eaux, traduit de l'anglais par France Camus-Pichon, Éditions Jacqueline Chambon (Actes Sud), 2017, chapitre 8)
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  • accaparer
    • Acheter ou retenir une quantité considérable d’une denrée, d’une marchandise, pour la rendre plus chère en la rendant plus rare, et se faire ainsi seul le maître de la vente et du prix.
    • Et ils ont cherché à accaparer, chacun pour soi, la plus grande quantité de jouissances possible, sans s'occuper des intérêts d'autrui. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
    • On l’accusait d’avoir accaparé tous les blés de la province.
    • (Familier) S'assurer par des sollicitations, par la brigue, etc., en parlant des voix, des suffrages.
    • S’emparer de quelqu’un ou de quelque chose pour son propre profit.
    • Pendant toute une période, la motocyclette accapara à tel point l’esprit de Bert qu’il resta indifférent au nouveau genre d’exercice et de délassement que recherchait l’impatience humaine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 15 de l’édition de 1921)
    • Elle accaparait de ses trémolos douloureux notre petit monde rétréci où nous étions en train de merdouiller en chœur par sa faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
    • Il accaparait tous les flacons de parfumerie pour mettre ses échantillons de baryte, ses sulfates, sels, magnésie, coraux, etc. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
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  • énerver
    • Agacer en produisant une irritation nerveuse.
    • Elle m’horripilait avec ses airs supérieurs, elle nous prenait pour des incultes tout ça parce qu'elle avait fait hypocagne. Même sa façon de rejeter ses cheveux en arrière lorsqu'elle riait m’énervait. — (Marie Feyt, Encolie, Éditions Publibook, 2008, page 19)
    • À 41 ans, Cyril Hanouna est le roi du bac à sable. Un saltimbanque populaire qui fait rire autant qu'il énerve. Une vraie tête à clashs. — (Maxime Biermé, « Cyril Hanouna, tête à clashs », le 16 octobre 2015, sur le site du journal Le Soir (https:/plus.lesoir.be))
    • (Vieilli) Affaiblir en endommageant le système nerveux.
    • Dans un coin, la buvette accueillait, toujours ceux qui avaient essuyé quelques refus et les consolait par une ou deux tournées de « blanc-limé », du vin blanc avec un peu de limonade, ce qui finissait par énerver, et transformait la piste de danse, en ring de pugilat, il fallait bien que jeunesse se passe. — (Allan Georges, Hymne à la Bresse, 2017)
    • (Sens figuré) (Vieilli) Amollir, efféminer.
    • …, et nous nous sommes laissé énerver par le luxe des Normands longtemps avant de tomber sous leurs armes. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • (Sens figuré) Défaire de son élasticité une chose.
    • Il est évident que les hautes pressions énervent plus le chiffon, amènent un plus fort déchet au moment du vidage de la lessive, et occasionnent des détériorations parfois graves dans les lessiveurs cylindriques. — (« Appareils de lessivage : Lessiveurs sphériques rotatifs, construits par MM. Séraphin Frères, à Paris », dans la Publication industrielle des machines, outils et appareils les plus perfectionnés et les plus récents […], par Armengaud Aîné, texte, tome 17, Paris : Imprimerie de J. Claye, 1867, page 267)
    • Il se peut en effet, que le frottement du fil dans le bobinot et le curseur énerve la fibre et que le foulage en soit rendu plus difficile. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • Et ceci se comprend aisément étant donné qu’une jeune peau se laisse épuiser par un bouillon à 65° C., tandis qu’il faut 90 ou 80° pour dégélatiniser certaines vieilles peaux : or nous savons que la chaleur énerve la gélatine. — (François Margival, Les colles, 1913)
    • (Par extension) Rendre le style, le langage faible et lâche.
    • Le trop d’ornement énerve le style. - Une délicatesse excessive énerverait la langue. - Leur langage s’énervait en se polissant.
    • (Par extension) Ôter leur force à l’autorité, la religion, les lois.
    • (Histoire) Priver de l’usage des nerfs en brûlant ou en coupant les tendons des muscles des jarrets.
    • Les énervés de Jumièges
    • (Médecine vétérinaire) Enlever les tendons des muscles de la lèvre supérieure, d'un cheval.
    • (Pronominal) Être dans une agitation nerveuse qui va en s’augmentant.
    • Mais dans les milieux grainiers de la betterave sucrière, on s'énerve à qui mieux mieux en vue de produire la graine monogerme génétique. Celle-ci existe aux États-Unis et en U.R.S.S. — (Journal de la Société centrale d'agriculture de Belgique, 1965, vol.112, page 7)
    • — Mais me regardez pas comme ça ! s'énerva-t-elle. J'suis pas une gogole, je retrouve un disparu sur quatre avec mon pendule ! — (Didier Van Cauwelaert, Attirance, Éditions Albin Michel, 2015)
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  • transmet
    • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de transmettre.
    • Le réfractaire-né avait reproché à son confrère et ami, dans son article du Citoyen libre, du 15 février 1881 : « d’offrir une prime à la servilité, de présenter aux loups la pâtée des chiens, de nouer un bouchon de paille à la queue d’un pur-sang, d’émasculer les forts, d’abeilardiser les virils, de sembler croire, enfin, que la littérature se transmet comme une couronne et qu’il y a une dynastie d’idées à répandre »… — (Lucien Descaves , Souvenirs d’un ours, 1946, pages 158-159)
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  • tuer
    • Ôter la vie d’une manière violente ; ne se dit pas quand il s’agit d'une euthanasie, ni à la forme pronominale dans le cas d’une mort accidentelle par noyade, étouffement ou empoisonnement : on emploie alors se noyer, s’étouffer, s’empoisonner.
    • Le conducteur de la voiture, un homme âgé de 37 ans, a été tué sur le coup.
    • Une centaine d’hommes gisent sur le pavé ; les uns sont tués roides, d’autres atteints mortellement. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c’est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s’ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 203)
    • Un autre eût quitté une pareille femme, il l’eût tuée peut-être : moi, je me remis à l’aimer. — (Octave Mirbeau, La tête coupée)
    • Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
    • Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Si les trois villages se soulevaient et qu’on tuât deux ou trois gendarmes, guillotinerait-on tout le monde ? — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre cinquième)
    • Provoquer une mort violente par accident, provoquer une mort naturelle en parlant des maladies.
    • Une tuile lui tomba sur la tête et le tua.
    • Il a été tué par la foudre.
    • (Par extension) Causer la mort.
    • C’est vrai qu’aujourd’hui, les inégalités tuent en Seine-Saint-Denis. Ces profondes injustices, que plus personne ne peut choisir d’ignorer, il faudra s’y attaquer de front, avec des actes. — (Collectif, Coronavirus : « Les inégalités tuent aujourd’hui en Seine-Saint-Denis », Le Monde. Mis en ligne le 11 avril 2020)
    • (Par hyperbole) Fatiguer excessivement le corps, altérer la santé.
    • Le chagrin le tue.
    • Vous vous tuez à mener une pareille vie.
    • Il se tue à force de travailler.
    • (Familier) (Sens figuré) Incommoder, provoquer une forte émotion le plus souvent négative, comme la colère, et parfois positive, comme le rire.
    • Ce récit est d’une longueur, d’un ennui qui tue.
    • Le grand bruit me tue.
    • Mettre en vente un produit qui ne marche pas, ça me tue !
    • Elle m'a tué avec sa réplique au policier !
    • Duchotel. — Oh ! figure-toi, un chevreuil à gauche qui filait comme ça et qui, en passant, fait lever un coq de bruyère… pan, pan, v’lan !… Ah !… j’ai tué Cassagne !Léontine, appuyant. — Tu as tué Cassagne ?Duchotel. — Hein !… Oui… enfin, je l’ai stupéfié !Léontine. — Ah, bon !… Et le gibier ? est-ce que tu l’as tué aussi ? — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
    • (Sens figuré) Faire disparaitre ; anéantir.
    • Des usines s'élevèrent sur tous les points du territoire, tuant lentement mais sûrement l'artisanat des campagnes. Le premier coup lui fut porté par la création des bateaux à vapeur, qui anéantit l'industrie, si florissante des toiles à voiles. — (Marie Soraye-Racapé, Janzé, ses origines, son histoire, Janzé : chez l'auteur, 1968, page 116)
    • (Sens figuré) Détruire l’effet d’une chose.
    • Cela tue l’effet du spectacle.
    • Le voisinage de ce tableau-là tue celui-ci.
    • On peut tuer un poème, comme on peut lui donner des ailes, rien qu'en le lisant. — (Mustapha Fahmi, La leçon de Rosalinde, éditions La Peuplade, Chicoutimi (Québec), 2018, page 95)
    • Dissiper, occuper, en parlant du temps, de la durée.
    • Les gens se donnent beaucoup de mal pour tuer leur vie heure à heure. Encore n'en sont-ils pas capables tout seuls, il faut qu'on les dirige. Une revue a été créée dans ce but : signaler aux Parisiens, de façon méthodique, les occasions qui leur sont offertes de perdre leur temps. — (Henry de Montherlant, Les lépreuses, 1939, chapitre 5)
    • Nous tuons les longues heures comme nous le pouvons, chacun y mettant du sien — toujours pour les autres. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Et il y avait près de deux heures à tuer. Il hésita entre rester assis sur son banc ou reprendre le métro, mais où aller ? — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 285)
    • (Pronominal) Se suicider.
    • — Soyez convaincu que mourir et se tuer sont deux verbes qu’on emploie surtout au futur ; au moins pour moi je ne les ai jamais vu conjuguer qu’à ce temps. « Si vous me trompiez, si vous m’oubliiez, je me tuerais. » — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • Un jeune homme que je connaissais à Evian s’est tué sous la fenêtre d’une de mes amies qui avait été coquette avec lui. — (Maurice Rostand, La Solitude passionnée, 1925)
    • La motivation qui pousse à se tuer et donc à tuer ses propres divinités est plus grave, karmiquement, que la motivation qui conduit à tuer une autre personne […]. — (Louis-Vincent Thomas, Mélanges thanatiques: deux essais pour une anthropologie de la transversalité, L’Harmattan, 1993, page 193)
    • Marat vint à la Convention, monta à la tribune, et pistolet sur la tempe menaça de se tuer si la calomnie l’accusant de la « septembrisade » ne cessait pas. Danton écourta la tragi-comédie. — (Isabelle Siac, Le Talent ou la Vertu, Place Des Éditeurs, 2016)
    • (Pronominal) (Par hyperbole) (Suivi de la préposition à et d'un infinitif) Se donner beaucoup de peine.
    • Je me tue à vous répéter toujours la même chose.
    • Et enfin les autres se tuent à remarquer toutes ces choses, non pas pour en devenir plus sages, mais seulement pour montrer qu'ils en connaissent la vanité [...]. — (Blaise Pascal, Pensées)
    • (Centre-Ouest) Éteindre en parlant d'une bougie, d'une chandelle. (Note : ne s'emploie plus guère que dans tue la chandelle, qui s'utilise encore à la campagne pour signifier éteins la lumière
    • [...] il regarde ce ravage, il croit que c'est le chat; il tue la chandelle et se met dans son lit,[...]. — (Giuliana Colajanni, Les scénarios franco-italiens, Edizioni di storia e litteratura, Rome 1970)
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  • regret
    • Chagrin que cause la perte, la mort d’une personne.
    • Suis-je heureux ? Oui ; je n’ai ni deuil, ni regrets, ni désir compliqué ; donc, je suis heureux. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • La perte de cet ami m’a causé de vifs regrets.
    • Déplaisir d’avoir perdu un bien qu’on possédait, ou de n’avoir pu obtenir celui qu’on désirait.
    • Le regret que lui cause la perte de ses biens, de sa fortune, de sa place.
    • Il a eu de bonnes marchandises, il ne doit pas avoir regret à son argent.
    • J’ai regret de n’avoir pas acheté ce domaine, cette maison.
    • Toute sorte de déplaisir, léger ou considérable.
    • Mon Dieu ! je quitterais la France avec moins de regrets si j’y laissais un homme aux yeux de qui je ne serais ni un demi-fripon, ni un dissipateur, ni un homme à illusions. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
    • J’ai beaucoup de regret de ne vous avoir pas trouvé chez vous.
    • Repentir, déplaisir d’avoir fait ou de n’avoir pas fait quelque chose, d'un oubli, d'une erreur ou d'une décision.
    • J’ai un grand regret de la faute que j’ai commise.
    • Je suis au regret d’avoir dit, d’avoir fait cela; j’en suis au regret.
    • J’ai le regret de vous apprendre que… J’ai regret à le dire.
    • (Au pluriel) Lamentations, plaintes, doléances.
    • Regrets sur quoi l’enfer se fondeQu'un ciel d’oubli s’ouvre à mes vœux. — (Guillaume Apollinaire, La Chanson du Mal-aimé, 1913)
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  • disputer
    • Être en discussion plus ou moins vive à propos d’opinions, d’intérêts.
    • Interrompez-moi donc si vous voulez, je ne saurais disputer si l’on ne m’interrompt — (Molière, Don Juan, acte III scène I)
    • Dans la rue, au lieu de cheminer de ce pas méthodique et qui révèle une machine nerveuse parfaitement équilibrée, il se pressait, il s’arrêtait, il gesticulait, comme disputant avec lui-même. — (Paul Bourget, Le Disciple, page 322, 1899)
    • Comme on disputait de la divinité de Jésus, un étourdi – probablement un jéciste, une fois de plus, avait dû penser Patrice – avait déclaré hautement – et courtement ! – que pour lui, l'essentiel, c'était le Christ. — (Philippe Warnier, La décision, Éditions Nouvelle Cité, 1990, page 151)
    • (Transitif) Contester pour obtenir ou pour conserver quelque chose.
    • Comme, parmi les perdrix, il naît un tiers plus de mâles que de femelles, il arrive, dans le temps de la pariade, que plusieurs coqs se disputent la même poule qui, à force d'être tourmentée, déserte souvent le canton; […]. — (Dictionnaire des forêts et des chasses publié par le Journal des Chasseurs, sous la direction de Léon Bertrand, Paris, 1846, page 346)
    • Mon compagnon préféra dormir, et moi, déjà plus familiarisé avec la cuisine espagnole, je me mis à disputer mon dîner à d’innombrables essaims de mouches. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • J’ai disputé à mes frères les biens terrestres, opposant la ruse à la ruse, la violence à la violence, j'ai tué et j'ai été moi-même à deux pas de la mort, tout cela pour l’amour de cet or infernal… — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, Le Legs de Caïn, dans les Contes Galiciens, traduction anonyme de 1874)
    • En même temps plusieurs Chouans se jettent sur les provisions, se les disputent, se les arrachent, et donnent enfin tout l’ignoble spectacle d'une scène de bandits. — (Jacques Duchemin Descepeaux , Lettres sur l'origine de la Chouannerie et sur les Chouans du Bas-Maine, tome 1, Imprimerie royale, 1825, page 325)
    • Devant la porte, trois gniards se disputent à grands coups de pied un ballon crevé. — (Denis Guelpa, La branche de Muandapa, L'Âge d'Homme, 1990, page 126)
    • (Transitif) (Sens figuré) soutenir avec force son opinion, ses intérêts ou ceux d’autrui.
    • Son adversaire lui a bien disputé le terrain.
    • (Transitif) (Familier) Gronder ; réprimander.
    • « Il y a eu un temps que je sacrais pas mal, et M. le curé Tremblay m’a disputé une fois parce que j’avais dit devant lui que je n’avais pas peur du diable. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
    • — Tu as peut-être eu tort de le disputer… répliqua Françoise. — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 59)
    • Il se rendit compte qu'elle pensait se faire disputer pour avoir pris les transports en commun. — (Sam Hayes, Étienne Ménanteau (traduit par) Les liens du sang, Éd. City, 2011)
    • (Sport) Soutenir une compétition ; lutter pour la victoire.
    • La rue est obstruée sur tout sa largeur par les premiers combattants qui disputent pied à pied le sol aux Saxons. — (Vicomte Ulric-Guelfe de Civry, Un engagement de cavalerie, le combat de Buzancy, 27 Août 1870, Londres : Arliss Andrews, 1878)
    • Les matches se disputaient au milieu d'un grand vacarme produit par les cris des parieurs comme les parties de chistera en Espagne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • (Pronominal) (Familier) Se quereller.
    • (En particulier) Raisonner, argumenter pour ou contre sur un sujet donné.
    • Disputer sur telle proposition.
    • Nous disputâmes un moment ces divers points. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 123)
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  • modeler
    • Façonner une matière molle pour en faire une forme.
    • On dit que pétrir, c’est modelerMoi je dis que péter, c’est démolir — (Stupeflip. L.E.C.R.O.U., extrait de l’album Stupeflip, 2003.)
    • Modeler une statue, un groupe.
    • (Absolument) Figure bien modelée.
    • (Peinture) Rendre exactement, par le moyen du clair-obscur, le relief des figures, les méplats et les détails du système musculaire.
    • (Sens figuré) Régler, conformer.
    • Il a modelé sa conduite sur celle de ses aïeux.
    • On doit se modeler sur les gens de bien.
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  • cacher
    • Mettre (une personne ou une chose) en un lieu où on ne peut pas la voir, la recouvrir.
    • Cacher un trésor.
    • Il se cache pour ne pas être arrêté.
    • Cacher des papiers, des pierreries, de l’argent, etc.
    • Couvrir une chose, empêcher qu’on ne la voie.
    • Rien de gracieux comme ses mouvements d’épaules, lorsqu’elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
    • Elle a remis une robe ; elle me cache tous les beaux secrets qu’elle cache à tous ; elle est rentrée dans le deuil de sa pudeur. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Elle disposa les fleurs au chevet, fit arrêter le balancier de l'horloge, voiler les glaces et les miroirs, fermer les fenêtres et cacher les portraits. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
    • Quand il mettait un ortolan entier dans sa bouche, il cachait dans ses deux mains sa face rouge et bleue comme le cou des dindons quand on les siffle, et il fallait que les enfants fissent silence. — (François Mauriac, « Pour un livre de Raymond Oliver », octobre 1963, reproduit dans les Nouveaux cahiers François Mauriac n°4, Éditions Grasset & Fasquelle, 1996)
    • Taire ; celer ; dissimuler.
    • Quand Eugène fut parti, Félicité essaya de pénétrer le secret qu’on lui cachait. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 101)
    • Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • Notre homme était un officier supérieur à la retraite qui cachait, j’allais l'apprendre assez vite, une fine culture littéraire derrière son côté scrogneugneu. — (Georges-Noël Jeandrieu, La société Jupiter, Éditions du Seuil, 1988, page 115)
    • N’avoir rien de caché pour quelqu’un, Ne rien lui cacher de ce qu’on pense ou de ce qu’on projette
    • Je ne vous cache pas que cela m’inquiète beaucoup.
    • Sous cet air d’indifférence il cachait une ambition démesurée.
    • (Informatique) Placer en mémoire cache.
    • À titre d'exemple, Windows exploite une partie de la mémoire centrale pour "cacher" les données accessibles sur les lecteurs de disques durs, de disquettes et de CD-ROM. — (Michel Martin, Dépanner et upgrader son PC, Pearson Education France, 2007)
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  • collecter
    • Récupérer, rassembler ou recueillir, en parlant de quelque chose.
    • Les trois ripoux avaient ainsi collecté toutes les informations dont ils avaient besoin. — (Marilyn Pappano, Dans l'ombre du désir, Harlequin, 2011, chap.15)
    • Un papyrologue est de ce rythme-là. Pouvant passer des années à déchiffrer un papyrus, accumulant patiemment le savoir comme on collecte la rosée dans le désert, il est le contrepoids indispensable à notre société productiviste dopée à l’Internet. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n°1240 du 27 avril 2016, p.15)
    • Seul un emploi du temps trop chargé m'empêche d'aller collecter les distinctions que l'on me décerne un peu partout dans le monde — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, p. 335)
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  • responsabilité
    • Obligation de répondre de ses actions ou de celles des autres, d’être garant de quelque chose.
    • Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 95-96)
    • Si quelque malheur arrivait, la responsabilité en retomberait justement sur nous. Nous devons donc rester à notre poste tant que le devoir nous y obligera. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
    • Le cabo­tinage était poussé par Murat jusqu’au grotesque, et les historiens n’ont pas assez remarqué quelle responsabilité incombe à Napoléon dans cette dégénérescence du véritable esprit guerrier. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, p.359)
    • Pourtant je tiens jalousement à l’avertissement lancé par Homère aux Grecs dans L’Iliade et par Tyrtée dans les Élégies : « C’est une faiblesse déraisonnable que de se décharger sur la divinité de la responsabilité d’une morale et d’un ordre public » — Dieu, Allah ou quel qu’il soit. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
    • Le non-paiement des cotisations sociales est constitutif d'infraction pénale dans le chef de l’employeur, ou de ses préposés et mandataires qui ont la responsabilité du paiement des cotisations. — (Jean-François Funck, Droit de la sécurité sociale, Larcier, 2006, page 167)
    • Les harkis furent répartis entre un G.M.C., avec Dourdan comme chef de bord, et un half-track, véhicule blindé dont Fabrice aurait la responsabilité. — (Pierre Bouissou, Fabrice et les harkis, Edilivre, 2007, page 12)
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  • flatter
    • Louer excessivement dans le dessein de plaire, de séduire, d’exploiter.
    • Et tous de le flatter, et de l’entourer d’une cour dont il ne peut être dupe, mais dont se gonfle sa vanité. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Les hommes aiment ordinairement ceux qui les flattent.
    • Elle aime à s’entendre flatter.
    • (Absolument) Il ne sait point flatter.
    • Complaire aux passions, aux caprices, aux goûts de quelqu’un, leur donner son approbation, des louanges.
    • Comment l’amant prime-t-il sur le mari? moins par la passion, le plus souvent, que par l’assiduité et la complaisance, en flattant la fantaisie. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 83)
    • Cet orateur flattait les passions de la multitude.
    • Il flatte jusqu’aux caprices du prince.
    • Il flatte tous ses goûts.
    • (Par analogie) Dépeindre, représenter une personne plus belle qu’elle n’est.
    • Le peintre l’a un peu flattée.
    • Portrait flatté, portrait où la personne est peinte en beau.
    • Flatter une personne, en faire de vive voix ou par écrit un portrait flatté, en dire plus de bien qu’elle ne mérite.
    • Vous nous l’avez représenté comme un homme de beaucoup d’esprit, ne l’avez-vous point flatté ?
    • Il a fait de ce ministre un portrait qui n’est point flatté.
    • Caresser.
    • Les femmes « youyoutèrent » à gorge déployée, et nous échangeâmes congratulations et compliments, l’un flattant l’encolure du mulet, notre héros, l’autre exagérant les mérites du conducteur bédouin, […]. — (Évelyne Berriot-Salvadore, La Méditerranée et ses cultures, Éd. du Cerf,, 1992, page 184)
    • Une musique qui flatte l’oreille.
    • Un spectacle qui flatte les yeux.
    • Ils voudraient que la société ressemble à un gros Justinland, un royaume pastel peuplé de licornes gentilles qui suintent des étoiles quand on les flatte. — (Richard Martineau, Français : les lapins s’en tapent, Le Journal de Montréal, 17 novembre 2020)
    • Entrer dans les vues, partager les sentiments de quelqu’un.
    • Flatter la peine, les ennuis, la douleur, le chagrin de quelqu’un.
    • Flatter les manies, la folie de quelqu’un.
    • Flatter quelqu’un de quelque chose, Lui faire espérer quelque chose, l’amuser de l’espérance de quelque chose.
    • Il y a longtemps qu’on le flatte de cette espérance.
    • Causer un vif plaisir, une grande satisfaction.
    • Voilà qui est bien capable de flatter le cœur d’une mère.
    • Une telle préférence me flatte et m’honore.
    • Flatter l’orgueil, la vanité, l’ambition, les désirs, les espérances.
    • Ce petit succès a flatté son amour-propre.
    • Tout flatte vos désirs, votre ambition.
    • Voici un événement qui flatte mes espérances.
    • (Pronominal) Avoir ou vouloir donner une trop haute idée de soi-même, de son habileté, de ses ressources, etc.
    • C’est un homme vain qui se flatte toujours.
    • Il est ridicule de se flatter.
    • Je ne me flatte point, je connais mes défauts.
    • Je puis dire, sans me flatter, que j’ai raison.
    • (Pronominal) S’entretenir dans l’espérance, s’amuser de l’espérance de quelque chose, prétendre, espérer à tort ou à raison.
    • D’abord Mme Brochard fit quelque résistance. Elle s’était flattée qu’Hélène épouserait un avocat, ou un notaire, ou un officier de cavalerie, car son éducation avait été soignée par les demoiselles Hermeline qui tenaient une pension très bien. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 23)
    • Il se flattait de ne croire à Dieu ni diable. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 178)
    • Chaque coup m’abrutissait davantage mais en même temps me raffermissait dans ma décision : ne pas céder à ces brutes qui se flattaient d’être les émules de la Gestapo. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Elle s’était flattée de réussir.
    • Il se flatte qu’on aura besoin de lui.
    • J’y parviendrai, je m’en flatte.
    • Il se flatte que vous approuverez sa conduite.
    • Je me flatte que vous ne doutez point de mes sentiments.
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  • pousser
    • Faire pression contre quelqu’un ou contre quelque chose, pour le déplacer ou l’ôter de sa place.
    • Un petit levier, qui jusqu’ici s’obstinait à ne pas fonctionner, était devenu mobile. Il le poussa doucement vers la droite : l’aile gauche modifia mystérieusement sa bordure extrême, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 376 de l’édition de 1921)
    • Comment Fagerolle était-il entré ? Il se souvint plus tard que Tacherot l’avait poussé en avant d’une bourrade. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 51)
    • Il poussa la porte si fort que le fer à cheval suspendu au linteau de chêne tinta faiblement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Après s'être empêtrés à plusieurs reprises dans les roulières boueuses et avoir poussé sur la voiture dans le but d'alléger la charge de Grattan, Elwin et Mary arrivèrent enfin à la cabane. — (Lina Savignac, L'Irlandais, tome 1 : Elwin, Québec : Éditions la Caboche, 2011)
    • Toucher doucement pour avertir quelqu’un de quelque chose ou pour lui faire prendre garde à quelque chose.
    • Pousser quelqu’un du coude, du genou.
    • Il me poussa pour m’avertir que j’allais dire quelque chose de trop.
    • Imprimer quelque mouvement à un corps, soit en le lançant, soit en le frappant.
    • […] il remarqua que la porte de dehors n’était fermée qu’au loquet alors que, la veille au soir, il était sûr d’avoir poussé le verrou. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Quand il pousse la porte du Café du Pont, à Vrigne-aux-Bois, la tante est derrière le comptoir. Le café est à elle. C’est elle qui a fait dire qu’il n'avait qu'à venir. — (Michel Séonnet, Le vent vivant des peuples : récits et légendes de Champagne-Ardenne : 1945-2005, Creaphis Éditions, 2006, page 73)
    • Les vents ont poussé le navire dans le port, contre des récifs.
    • (Escrime) Porter un coup.
    • Pousser un coup de fleuret, un coup d’épée, une botte à quelqu’un.
    • (Reliure) Imprimer sur le cuir des ornements, par le moyen de roulettes ou de fers à dorer.
    • Pousser des filets, des nervures, etc.,
    • Sortir avec force en parlant des paroles, des sons.
    • Chacun s’époumonnait à célébrer, en cette union charmante, la grâce parisienne et l’art ultra-moderne de l’Italie nouvelle, lorsque Paul Fort réclama le silence et me pria de « pousser » une chanson. — (Francis Carco raconté par lui-même, Éditions Sansot, Paris, 2e édition, 1921)
    • […] et sa mère, tout en cardant à gestes secs et comme rageurs un paquet de laine, poussait de temps à autre une virulente malédiction. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Durant la même nuit, Feempje qui n'avait jamais de cauchemar s'était débattu, en grognant et en poussant des plaintes, contre il n'aurait pu dire quelles terrifiantes figures. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 55)
    • Monsieur Saito lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le déchira: [...]. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 10)
    • Le buraliste, plutôt lève-tard et de mauvaise humeur, montait à peine son rideau de fer récalcitrant en poussant quelques jurons. — (Jean-Pierre Serreau, La Souris en caramel, Éditions Publibook, 2008, page 95)
    • Porter plus loin ; reculer.
    • La pièce de terre qu’il vient d’acheter le force à pousser son mur de clôture plus loin.
    • Le traité de paix a poussé nos frontières jusqu’à tel fleuve.
    • Prolonger ; étendre.
    • Un reporter qui ne précise pas, c’est un géomètre qui néglige de pousser ses calculs jusqu’à la dixième décimale. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Il faudrait pousser ce parterre plus loin.
    • Il faut pousser cette allée jusqu’à tel endroit.
    • Alexandre a poussé ses conquêtes jusqu’à l’Indus.
    • (Sens figuré) Presser, attaquer, choquer quelqu’un.
    • Vous me poussez trop.
    • Si vous le poussez davantage, il sera obligé de se défendre.
    • Il l’a poussé vivement dans la dispute.
    • Engager fortement, inciter quelqu’un.
    • Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • On n'avait pas besoin de la pousser à parler. Quand il n'y avait personne dans la maison, elle devait parler toute seule ! — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
    • — Fous ou pas, on ne tombera pas dans leur piège, lance Ahmad. Ils pensent qu'en étant si violents, ils vont nous pousser à prendre les armes pour les affronter. C'est exclu. Hors de question. — (Sofia Amara, Infiltrée dans l'enfer Syrien: Du Printemps de Damas à l’État islamique, Éditions Stock, 2014)
    • Agir comme un connard irresponsable ne me ressemble pas. Ce n'est pas moi. Mes valeurs auraient dû me pousser à réfléchir davantage avant de devenir le raté qui me fixe chaque matin dans le miroir. — (Juliette Mey, Entre Deux, Butterfly Éditions, 2016, chap. 5)
    • (Sens figuré) Porter en avant quelqu’un, le faire avancer.
    • C’est un tel qui l’a poussé.
    • Pour réussir dans cette carrière, il faut être poussé par des gens influents.
    • Se pousser dans l’industrie, dans les finances.
    • Pousser quelqu’un dans le monde, Lui faciliter les moyens d’y faire sa fortune, d’accéder à une situation supérieure.
    • Faire faire des progrès, en parlant d’un écolier, d’un élève.
    • Ce maître ne pousse pas assez ses élèves.
    • Il l’a poussé assez loin dans les mathématiques.
    • Il ne s’occupe guère de sa classe, mais il pousse les premiers.
    • En même temps que je donnerai mes leçons, je m’occuperai à instruire deux chiens pour remplacer Zerbino et Dolce. Je pousserai leur éducation, et au printemps nous pourrons nous remettre en route tous les deux, mon petit Rémi. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
    • Faire donner tout l’effort dont il est capable, en parlant de choses ou d’animaux.
    • Pousser un cheval. Pousser son automobile.
    • Il ne faut pas pousser à fond le moteur.
    • (Sens figuré) Porter, étendre, en parlant des choses.
    • Le cabo­tinage était poussé par Murat jusqu’au grotesque, et les historiens n’ont pas assez remarqué quelle responsabilité incombe à Napoléon dans cette dégénérescence du véritable esprit guerrier. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 359)
    • Pousser la raillerie trop loin.
    • Pousser un raisonnement jusqu’au bout.
    • (Absolument) A 55 francs, les habitués et M. Techener lui-même abandonnèrent le livre : une seule personne poussait contre moi. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
    • Faire croître, faire se développer, en parlant des arbres, des plantes, des racines, des branches, des fleurs, etc.
    • L’asperge des boutiques est de deux sortes, savoir la semable, & la sauvage; l’asperge semable pousse quantité de racines […]. — (Joseph Pitton de Tournefort, Traite de la matière médicale, ou l’histoire et l’usage des médicaments, et leur analyse chymique, tome 1, 1717, page 289)
    • Les arbres commencent à pousser des boutons, des feuilles.
    • Cet arbre pousse ses racines entre deux terres.
    • (Par extension) Un Paradis pousse ses palmiers et fait chanter ses sources dans la mémoire de tous les peuples. — (Maurice Bedel, Traité du plaisir, 1945)
    • Offrir un prix d'achat plus élevé lors d’une vente aux enchères.
    • À la vente Vianello du 17 septembre 1895 au Palazzo Sarezin, il poussa jusqu’à deux cent mille francs un Saint Jean-Baptiste du Groziano avant de l’abandonner à sa concurrente. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 61)
    • (Intransitif) Croître, se développer, en parlant des végétaux, mais aussi des parties du corps.
    • Au Mexique, où il pousse librement, on assure que le bégonia est charmant. Que ne l’a-t-on laissé là-bas ! — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
    • Et pourtant les figuiers s’obstinent à pousser spontanément parmi les gravats et je me gorge, sans rien payer, de leurs fruits cramoisis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • C’est avec de telles calembredaines que le prêtres s’imaginent piper la confiance des enfants à l’âge où, précisément, ils commencent à discerner qu’ils n’ont pas poussé dans les choux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
    • Les enfants et les chats nés en hiver poussaient moins bien que les autres […]. » — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 33.)
    • […] ; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Chaque pièce est protégée par un toit plat fait de ce même roseau : le berdi, qui pousse en abondance dans les bas-fonds humides de l'oued. — (René Pottier, Au pays du voile bleu, Nouvelles Éd. Latines, 1945, page 194)
    • Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, volume 2 : Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
    • (Intransitif) (Architecture) Exercer une poussée, une pression, en parlant des terres, des voûtes, etc., par leur poids, s’appuient contre les constructions destinées à les soutenir.
    • Les terres ont poussé contre le mur du quai, de la terrasse.
    • L’arche a poussé contre les culées du pont.
    • Ce mur pousse en dehors, Une pression le porte en dehors, il subit une déformation et menace ruine.
    • (Intransitif) Se porter en avant, s’avancer.
    • La vieille et solide baleinière, construite pour l’Antarctique, ainsi qu’un bon canot poussèrent du bord. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • (Intransitif) (Familier) Continuer sa route, sa marche.
    • Pousser jusqu’à tel endroit, jusqu’à tel endroit.
    • Nous poussâmes jusqu’à la ville.
    • Poussons jusqu’à ce village, et là nous ferons une halte.
    • Allez voir la presqu'île de Penmarch, cette langue de sable éternellement balayée par le vent : l'engrais de mer en a fait une Beauce. Si vous avez le temps, poussez jusqu'aux sables de Roscofï : l'engrais de mer les a métamorphosés en jardin. — (Edmond About, Causeries, 1865)
    • Ce tableau pousse au noir, Ses couleurs noircissent.
    • (Intransitif) (Élevage) Avoir la respiration difficile, en parlant des chevaux.
    • Un cheval qui pousse.
    • Ce cheval pousse beaucoup.
    • (Intransitif) (Familier) Exagérer, abuser.
    • Tu pousses un peu, là.
    • Faut quand même pas pousser.
    • Exercer une contraction musculaire pour faciliter la défécation, l’accouchement.
    • Le petit poussait parce qu'il était constipé.
    • Allez-y, madame, poussez, je vois la tête.
    • (Pronominal) (Familier) Se mettre en avant.
    • Qu’il n’y ait pas une once de christianisme authentique chez ces prétendus chrétiens, et qu’ils soient traités comme ils méritent de l’être dès ce monde-ci, cela ne change rien aux données du problème posé à un jeune abbé désireux de se pousser à la première place. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 61)
    • (Informatique) Envoyer un élément vers une machine distante.
    • Il reste maintenant à générer les fichiers compilés en appelant la configuration par son nom, puis ensuite on va pousser la configuration sur le nœud ciblé. — (IT-connect.fr, Installer et configurer le SNMP avec PowerShell DSC → lire en ligne)
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  • spontanée
    • Féminin singulier de spontané.
    • La loi des semblables, chez le vulgaire, y est-elle une création spontanée de son intelligence? Alors il faudrait que cette loi fût bien facile à trouver, bien naturelle, bien simple, et qu’elle ne nous eût échappé tant de siècles que grâce à nos habitudes invétérées de tout rendre difficile à force de tout alambiquer, de tout savantiser. — (J.-M. Dessaix, De la médecine conjecturale soi-disant rationnelle, et de la médecine positive, coup d’oeil d’un homéopathe, 1843)
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  • pleurer
    • Répandre des larmes.
    • […] des hommes mûrs pleuraient à la vue du drapeau étoilé soutenu par tout le corps de ballet noyé sous les clartés des projecteurs. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l’édition de 1921)
    • Elle avait dû, jadis, pleurer deux fois chaque chagrin, car ses prunelles aussi étaient rouillées. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 24)
    • Elle mit un instant à recouvrer son souffle. Non ! Elle ne pleurerait pas devant lui. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
    • Elle pleurait simplement, sans aucun sanglot, mais n’en paraissait que plus pitoyable. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV)
    • Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l’hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
    • Déplorer les fautes quelqu’un, ses égarements, ses malheurs, sa perte.
    • Et quand ils ont bien buSe plantent le nez au cielSe mouchent dans les étoilesEt ils pissent comme je pleureSur les femmes infidèles. — (Jacques Brel, Amsterdam, 1964)
    • Faire apparaître un écoulement de larmes déterminé par une cause physique.
    • Les yeux lui pleurent, ses yeux pleurent.
    • (Agriculture) Dégoutter de la sève du bois d’un arbre ou d’un arbuste, après qu’il a été fraîchement taillé.
    • La vigne pleure.
    • (Sens figuré) (Familier) Faire pitié pour obtenir quelque chose.
    • Pleurer pour avoir quelque chose.
    • Se dit du cri du goéland, du crocodile.
    • L’oiseau de mer n’a pas de ramage, mais un cri qui varie du rauque au lugubre ; certaines espèces de goélands se plaignent comme des enfants qui pleurent ; d’autres, nommés par les matelots goddes, poussent des ricanements étranges. — (Victor Tissot, ‎Constant Améro, Les Contrées mystérieuses et les peuples inconnus, Librairie de Firmin-Didot et Cie, Paris, 1884)
    • Où semblent dans la nuit flotter des linceuls blancs,Passer, creusant les flots, chassant les goëlands,Populaces d’oiseaux qui pleurent et qui huent,L’aquilon, fossoyeur des fosses qui remuent ; […] — (Victor Hugo, La Fin de Satan (1886), in Œuvres complètes de Victor Hugo, Éditions Hetzel-Quantin, tome 23, 1962)
    • Pourquoi pleurent les goélands ? Tournant au-dessus du port, au-dessus de la maison ? — (Tudi Kernalegenn, Luttes écologistes dans le Finistère : les chemins bretons de l’écologie, Yoran Embanner, 2006)
    • (Transitif) Regretter ou déplorer la perte de quelque chose ou quelqu’un ; s’en affliger.
    • La douleur d’Ernestine était plus profonde qu’on ne devait l’attendre d’une personne de son âge : elle pleurait madame Dufresnoi, elle la pleurait amèrement […] — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
    • Or, n’ayant à pleurer personne à Paris, sur le soir, j’eus l’idée d’aller au moins jusqu’à Bagneux visiter la tombe d’un poète que tous ces gens […] ne devaient pas connaître. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
    • Y a un mort à la maison, si le cœur vous en ditVenez le pleurer avec nous sur le coup de midi… — (Georges Brassens, Les Funérailles d’antan, 1960)
    • Pleurait-elle ces nouveaux morts, venus rejoindre, dans des tombes aux couronnes fleuries, les 10 000 jeunes hommes et femmes tombés au combat ? Ou pleurait-elle la fin d’un monde ? — (Allan Kaval, Réduits à solliciter le renfort de Damas, les Kurdes pleurent la fin d’un monde, Le Monde. Mis en ligne le 14 octobre 2019)
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  • accéder
    • Avoir accès (à un endroit, à quelque chose, à une situation).
    • Avant, il était impossible d’accéder aux textes autrement qu'en ouvrant mécaniquement le papyrus. Là, avec la tomographie X en contraste de phase (XPCT), on arrive à reconstituer des lettres, un alphabet. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n°1240 du 27 avril 2016, p.15)
    • Il gardait en mémoire ces imposants pressoirs en bois dans leur cuvage, la macération du moût, son odeur âcre et vinaigrée, la cave humide à laquelle on accédait par un large escalier en pierre. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.5, 2018)
    • Ce programme de construction permettra à de nombreuses familles d’accéder à la propriété.
    • Accéder au pouvoir.
    • (Vieilli) Entrer dans des engagements contractés déjà par d’autres.
    • Les puissances du Nord ont accédé à ce traité, à cette convention.
    • J’accède aux stipulations que mes cohéritiers ont consenties.
    • Accepter, donner son aval.
    • Accéder à une proposition, à une requête.
    • Accéder à une prière, à un vœu.
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  • recadrez
    • Deuxième personne du pluriel du présent de l’indicatif de recadrer.
    • Deuxième personne du pluriel de l’impératif de recadrer.
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  • sachez
    • Deuxième personne du pluriel de l’impératif de savoir.
    • Sachez, comte Henri, que c'est petit métier de voltairianiser dans les lieux où l’on boit du petit vin : sachez que l’absence de religion fait seule donner de si beaux chevaux à Zora ; et qu’après tout, mieux vaut encore mettre une bête de 15,000 fr. dans l’écurie de cette rousse que de sâouler d’impiété quelques centaines de butors, pour un gage de quinze pistoles. — (Louis Veuillot, Les Odeurs de Paris, 1867)
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  • quitter
    • Laisser quelqu’un quelque part ; se séparer de lui.
    • […], et, songeant qu’il faudrait bientôt nous quitter, nous nous assîmes tristement près de l’âtre où dansait la flamme rouge. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Après deux jours d'absence, nous revenions à Rockall ramenant une nuée de mouettes qui avaient quitté leur îlot pour nous accompagner ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • — Eh bien, tu vois, moi aussi, tout de suite après t’avoir quitté hier, j'ai fait une faute de carre, en pleine vitesse, je ne sais pas comment c'est arrivé, je me suis un peu foulé le poignet. — (Isabelle Tonarelli, Jeunes femmes, Éditions B. Valiquette, 1943, page 106)
    • Lorsque celui-ci avertissait la Banque d'Algérie que les otages avaient quitté l'Iran sains et saufs, la Banque d'Algérie donnait à la Banque d'Angleterre les instructions prévues aux différents accords, soit la remise de l'or et des titres à la à la Banque Markazi […]. — (« Règlement des différends entre les États-Unis et l'Iran : Les accords d'Alger du 19 janvier 1981 », dans le Journal du droit international, volume 108, Libraire générale de droit et de jurisprudence, 1981, page 748)
    • Il vient un âge où nos facultés nous quittent l’une après l’autre.
    • Son portrait ne me quitte pas, Je le porte toujours sur moi.
    • Se retirer de quelque part.
    • Mais les Prussiens, qui, au nombre de 1.200, occupaient Sainte-Sabine, l’avaient déjà quittée et avaient rejoint le gros de leurs forces à Vandenesse. — (A.-C. de Saint-Auvent, Histoire de la guerre franco-prussienne (1870-1871), Paris : chez A. Tramblay, 1875, page 243)
    • C'est les Jésuites qui ont fait assassiner Henri IV ; c'est encore eux qui ont fait révoquer l’Édit de Nantes, à la suite de quoi tous les protestants ont été obligés de quitter la France; […]. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 120)
    • Swann refusa, ayant prévenu M. de Charlus qu’en quittant de chez Mme de Saint-Euverte, il rentrerait directement chez lui […] — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 200)
    • La nuit est chaude. Vous remontez en flânant la Canebière et vous la quittez au boulevard Dugommier. Vous arriver vite au bel escalier monumental, tout battant neuf, qui monte à la gare. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Il ne leur donna qu'un délai d'un mois pour quitter le pays. Les retardataires étaient menacés d'être mis à mort. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • L'homme au carnet avait quitté sa place et lestement escaladé les marches du praticable qui reliait le plateau à la salle. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Quitter la chambre, sortir.
    • Ce malade n’est pas encore assez bien pour quitter la chambre.
    • Quitter le lit, se lever.
    • Depuis un mois, il n’a pas quitté le lit.
    • Quitter le grand chemin, s’écarter, se détourner du grand chemin.
    • Abandonner une chose, y renoncer, cesser de s’y appliquer, de s’y adonner. (Sens figuré) Se désister de quelque chose, y renoncer.
    • La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
    • Il y a déjà quelque temps que cet officier a quitté le service.
    • Il a quitté la religion de ses pères.
    • Quitter une charge, un emploi, une profession, un métier.
    • Quitter la partie, convenir que celui contre qui l’on joue a gagné.
    • Quitter ses mauvaises habitudes, y renoncer, s’en défaire.
    • Quitter le commerce du monde, se priver du commerce du monde.
    • Quitter le barreau, renoncer à la profession d’avocat.
    • Quitter le monde, embrasser la vie religieuse ; aller vivre dans la retraite.
    • Vous ne voulez pas entendre raison, je quitte la partie.
    • Sortir ; s'éloigner.
    • Peu avant de parvenir au village de Champion, la grande route de Namur à Louvain gravit, en quittant la ferme dite de Ponty ou des Pauvres, une éminence dont le sommet se trouve à quelques pas de la borne kilométrique n° 4. — (Eugène de Marmol, « Découvertes d'antiquités dans les tumulus de Champion et dans les localités voisines », dans les Annales de la Société archéologique de Namur, vol. 2, Namur : typographie de A. Wesmael-Legros, 1851, page 57)
    • Ôter quelque chose de dessus soi, s’en dépouiller, s’en débarrasser.
    • Quitter ses vêtements.
    • Quitter les étriers, ôter ses pieds des étriers, volontairement ou involontairement.
    • Quitter le deuil, cesser de porter des vêtements de deuil.
    • Quitter la robe, quitter l’épée, quitter la soutane, quitter le froc, Renoncer à la profession de la robe, de l’épée, à l’état ecclésiastique, à la vie religieuse.
    • (Vieilli) Céder, délaisser.
    • Quitter tous ses droits.
    • Il lui vend, quitte et délaisse tous ses droits à ce domaine.
    • Quitter sa place à quelqu’un.
    • Je vous quitte la place, je vous laisse, je me retire.
    • (Vieilli) Exempter, affranchir, décharger, tenir quitte, dispenser.
    • Je vous quitte de tout ce que vous me devez.
    • Je vous quitte des intérêts et du principal.
    • Je vous quitte du reste.
    • Je vous quitte de vos compliments, de vos remerciements, etc., Je ne veux point de vos compliments, je n’ai que faire de vos remerciements, je vous en dispense.
    • (Intransitif) S’en aller, se retirer de quelque travail, de quelque engagement.
    • Tout le monde quittait.
    • Tous les employés de l’établissement quittèrent à la fois.
    • Ne quittez pas : on va vous parler.
    • (Ivoirisme) (Intransitif) S'éloigner, cesser, abandonner une position, partir, venir de, être originaire de
    • Encore un embouteillage parce qu'un taxi ne veut pas quitter sur la route pour laisser passer.
    • Tous ces politiciens-là qui veulent nous blaguer, nous-mêmes on n'a qu'à quitter dans ça.
    • Toi le chat ! Quitte couché devant ma porte, je dois passer !
    • On a quitté Abidjan à 7 h ce matin et on est arrivés à Gagnoa à 11 h.
    • Donc c'est à l'heure-là vous arrivez ? Mais vous avez quitté où et puis vous êtes en retard comme cela ?
    • Moi je suis ivoirien mais ma maman a quitté au Bénin.
    • (Sens figuré) (Par euphémisme) Mourir, partir
    • Il nous a quittés hier matin.
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  • aller
    • le latin eo, is, ii (ivi), itum, ire (j’irai) pour les formes en ir- ;
    • et le latin vado, vadis, vadere (je vais) pour les formes en v- ;
    • une origine incertaine pour les formes en all- et aill-, lesquelles ont fait l'objet de nombreuses hypothèses parmi lesquelles :
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  • commencer
    • Engager une action, entreprendre une tâche, donner à une chose un commencement d’existence.
    • Georges poussa la porte, ouverte comme d’habitude. Il traversa à pas comptés le hall au carrelage glissant, trop bien astiqué, et commença de monter l'escalier. — (Laurent Adler, À fleur de peau, Paris : Éditions de Paris, 1956)
    • Méthodique, ce connaisseur des métiers d'art, ne s’intéressait pas moins à l’architecture qu'au mobilier domestique, indissociable de celle-ci, et dont il avait commencé une étude inachevée. — (Ali Amahan & Catherine Cambazard-Amahan, « Hommage à Jacques Revault (1902-1986) », note de Pierre Pinon, dans Espace centré : figures de l'architecture domestique dans l'Orient méditerranéen, Éditions Parenthèses, 1987, page 127)
    • Une anecdote locale plutôt symbolique raconte que le coq du clocher de l'église de Saint-Vincent, dont la construction fut commencée en 1934, aurait disparu dans de bien mystérieuses circonstances, qu'on attribue à l’archevêque O’Leary. — (Juliette Marthe Champagne, De la Bretagne aux plaines de l'Ouest canadien: lettres d'un défricheur franco-albertain, Alexandre Mahé (1880-1968), CELAT/Presses de l'Université Laval, 2003, page 201)
    • Bien sûr vous avez commencé votre visite par la salle des fêtes, mais Patelin vaut vraiment le détour, puisque dans le genre, c'est le nec plus ultra des trous paumés. — (Jérôme Attal, Presque la mer, Hugo & Compagnie, 2014, chap. 7)
    • Entrer dans un nouvel état, dans une nouvelle situation.
    • […], l’hiver arriva plus tôt que d’habitude, vers le commencement de novembre. Il ne commença point par de la neige, mais par un froid sec et de grandes gelées. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Être au début d'une période de temps.
    • Quoiqu'on en ait dit, non seulement il y avait des soldats dans Albert quand le bombardement commença, mais un état-major s'y trouvait. — (Maurice Thiéry, La Guerre en Picardie - 1914-1918, Paris : chez Bloud & Gay, 1920, p. 50)
    • Les vacances commencent demain !
    • (Impersonnel) — Ça commence à m’énerver. - Il commence à se faire tard.
    • Être encore dans les premiers temps d'une période déterminée.
    • Commencer l’année, commencer la journée, etc. - On ne fait que de commencer la campagne.
    • Faire une première chose au début d'une période donnée.
    • Ce prince a commencé son règne en rétablissant le bon ordre dans ses états.
    • Donner, à quelqu’un, les premières leçons, les premiers commencements d'un art, d'une science.
    • Ce maître de danse n’est bon qu’à commencer les enfants. - C’est cet écuyer qui l’a commencé. - Ce jeune homme a été bien commencé.
    • (Absolument) — Ce jeune homme a mal commencé.
    • (Manège) Donner les premières leçons de manège à un cheval.
    • (Intransitif) Entrer dans son commencement.
    • Les opérations cadastrales ont été commencées dans le département du Rhône en 1808, et ont été terminées en 1830. — (F.-A. Varnet, Géographie du département du Rhône, Lyon : chez tous les libraires (impr. Protat frères à Mâcon),, s.d. (entre 1894 & 1897), page 13)
    • À 10 heures j’avais trouvé un calfat, un charpentier et un forgeron, et les réparations commençaient. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • (Impersonnel) - Il commence déjà à faire jour. - Il commençait à pleuvoir quand nous partîmes.
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Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.