Dictionnaire des rimes
Les rimes en : paratyphoïde
Que signifie "paratyphoïde" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Médecine) Maladie qui, par quelques-uns de ses symptômes, ressemble à la fièvre typhoïde et qui en diffère par son microbe.
- Il avait maintes fois constaté dans la paratyphoïde un pouls calme en dépit d’une forte fièvre – mais que pouvaient signifier ces pulsations précipitées et cette température au-dessous de la normale ? Grippe infectieuse, sans doute : la grippe, cela dit tout. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
Mots qui riment avec "ide"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "paratyphoïde".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ide , ides , oïd , oïds , oïde et oïdes .
-
vaccinoïde
- (Médecine) Nom donné à des éruptions cutanées pustuleuses, de nature et d’apparence vaccinales, que l’insertion du virus vaccin produit quelquefois chez des individus qui ont eu précédemment la petite vérole ou qui ont été déjà vaccinés.
-
vaccinide
- Synonyme de vaccinelle.
-
protéide
- (Biochimie) (Désuet) Protéine.
- Les protéides résultent de l'union d'une albumine vraie avec un autre groupement de natures diverses, […]. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- Le point isoélectrique est la valeur du pH pour laquelle le transport d'un protéide dans un champ électrique est nul, c'est-à-dire le pH pour lequel le protéide est électriquement neutre. — (Jean Loiseleur, Techniques de laboratoire: chimie physique, chimie biologique, chimie clinique, Masson, 1947, page 336)
-
melonide
- (Botanique) Se dit de tout fruit charnu provenant de plusieurs ovaires pariétaux réunis et soudés avec le tube du calice.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
seldjoukide
- Relatif aux Seldjoukides.
- atlantide
-
bride
- (Équitation) Harnais placé sur la tête du cheval et destiné à l’arrêter ou à le diriger, selon la volonté du cavalier.
- Les brides et les bâts des chameaux étaient tout parés de perles brillantes et de pompons multicolores. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Quant aux brides, aux mors, aux têtières, aux frontails, nos langues du Nord sont trop froides, trop pauvres, trop mesquines, pour en décrire les somptuosités. — (Théophile Gautier, L’Inde, dans Caprices et zigzags, 1852)
- A la bride et au mors arabe on ajoute, aux grandes occasions, une large bande frontale ornée de franges et un gros gland pendant au cou du cheval. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 85)
- La bride se compose de trois parties : la monture, le mors et les rênes.
- (Par extension) Les rênes seules.
- Quelques appels de bride, invisibles pour les profanes, donnèrent au cheval du préfet, étonné de l’insolence de son cavalier, de petits mouvements d’impatience charmants pour les connaisseurs. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- De Mouy descendit de cheval, jeta la bride aux mains de son laquais, s’achemina vers le guichet, se fit reconnaître de la sentinelle, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- […]; et le maréchal, […], tenait le cheval par la bride, parce que le cheval était un peu nerveux. — (Gilbert Guisan, C.-F. Ramuz ou Le génie de la patience, E.Droz, 1958, page 43)
- (Sens figuré) Obstacle ; frein ; retenue.
- Lâcher la bride, mettre à quelqu’un la bride sur le cou : lui laisser toute liberté d’agir.
- Lâcher la bride à ses passions.
- Le garder dans mes jupes ? pour qu’il reste craintif et mal dégourdi ? Merci bien !... Je lui laisserai la bride assez longue. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 276)
- Lien pour retenir certaines coiffures qui passe ou qu’on noue sous le menton.
- La ceinture de velours noir au large nœud flottant, le chapeau de paille souple à grands bords qu’au dossier de la chaise elle a suspendu par la bride, tout ajoute à son air enfantin. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 10)
- Chacun d’eux, dans sa maison, possédait une femme qui, les brides du bonnet nouées derrière la tête, préparait le repas à l’heure et n’acceptait aucun délai. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 43)
- […], troussant son tablier, rattachant les brides flottantes de son bonnet, elle courut, à grands clic-clacs de sabots, colporter la nouvelle chez les voisines: — (Alice Poulleau, « L'ineffable Vinaigre », dans Pur jus : Faicts et dicts de biberons de Borgoingne, Dieppe : Éditions La Floride, 1939)
- Elle était par ailleurs, portée à les croire peu chic, depuis qu’elle avait vu passer dans la rue la marquise de Villeparisis en robe de laine noire, avec un bonnet à brides.— Mais elle a l’air d’une ouvreuse, d’une vieille concierge, darling ! Ça, une marquise ! Je ne suis pas marquise, mais il faudrait me payer bien cher pour me faire sortir nippée comme ça ! — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 76)
- Droite et maigre dans sa robe noire, la tête prise dans son bonnet à brides, elle regardait les trois tombes des Maloret, pinçant la bouche et fronçant les narines, comme si elle eût soupçonné les trois défunts, non seulement de puer vers son nez, mais encore de le faire exprès. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 238)
- Elle était toujours vêtue de noir et portait un petit chapeau dont les brides étaient nouées sous le menton en une élégante rosette. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 66)
- Espèce de boutonnière qui se fait aux manches et aux cols des femmes pour les fixer à un bouton.
- La bride se fait en saillie sur l’étoffe ; c’est un feston sur des fils posés en demi-cercle et pouvant entourer le bouton. La bride n’est attachée à l’étoffe que par ses deux côtés, tandis que la boutonnière est dans l’étoffe même.
- Points aux deux extrémités d’une boutonnière pour empêcher qu’elle ne se déchire.
- Maille échappée dans un bas de soie.
- (au pluriel) Petits tissus de fil qui servent à joindre les fleurs les unes avec les autres dans l’espèce de dentelle qu’on nomme point de France, de Venise, de Malines.
- (Chirurgie) Filaments membraneux que l’on trouve souvent dans le foyer des abcès ou dans les plaies profondes, et qui s’opposent à la sortie du pus, ou établissent des adhérences vicieuses.
- Détruire les brides.
- (Marine) Sorte de grande crampe qui lie le bout de la quille avec l’étambot.
- Pièce de la batterie d’une arme à feu.
- Outil de charron.
- (Technique) Lien de fer pour assujettir une pièce de bois, un tuyau de conduite, etc.
- (Technique) (En particulier) Plaque de fer, utilisée par les plombiers, carrée et évidée en rond dans le milieu, pour tenir lieu de soudure.
- Sorte de point d’Alençon dont le tissu est beaucoup plus fort que le réseau.
-
cylindroïde
- Qui est presque de forme cylindrique.
- M. de Blainville, imbu de l’idée qu’il fallait rapprocher les physophores des mollusques, dit : « Corps plus ou moins allongé, cylindroïde, hydatiforme dans sa partie antérieure ; pourvu dans la partie moyenne de deux séries de corps vésiculeux, diversiformes (organes locomoteurs ou natatoires), à ouverture régulière, et dans sa partie postérieure, d’un nombre variable de cirrhes de formes diverses, dont deux beaucoup plus longs et plus complexes que les autres ; bouche à l’extrémité de la partie hydatiforme. Anus transversal ; organes de la génération ? » — (René Primevère Lesson, Histoire naturelle des zoophytes : Acalèphes, Librairie encyclopédique de Roret, Paris, 1843)
- Ces nodules sphéroïdes ou cylindroïdes, si singulièrement affublés, en Champagne, comme en Picardie ou en Haute-Normandie, de l'appellation imprévue de pierres de tonnerre ou de pierres de foudre sont formés de cristaux prismatiques de bisulfure de fer irradiant de leur centre. — (Stanislas Meunier, « Recherches sur la craie blanche », dans le Compte rendu de l’Association française pour l'avancement des sciences, actes du congrès de Reims - 1907, partie 2, 1908, page 378)
-
argonide
- (Très rare) (Chimie) Famille des gaz rares de l’air, dont l’argon est le plus courant.
- Les atomes des éléments de la 8e colonne du T.P.E. (famille des argonides) sont très inertes chimiquement. Ces atomes se trouvent toujours à l’état isolé, c’est-à-dire ils ne s’associent pas à d’autres atomes par des liaisons chimiques. Les atomes appartenant à la famille des argonides se distinguent donc par une stabilité extraordinaire. — (El Bakaye Maarouf, Généralités, maarouf-eb.com, 2013)
-
suicide
- Action d’une personne se donnant volontairement la mort.
- Je ne parlerai pas ici des couvents qui se font maison de force, des affaires de Sens, Avignon, Poitiers, ni des suicides qui ont eu lieu, hélas ! bien plus près de nous. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, page XX)
- Le chiffre maximum des suicides est enregistré, ici, au printemps, comme en Italie, et non en été, comme en France. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le suicide, c’est la ressource des hommes dont le ressort a été rongé par la rouille, la rouille du quotidien. Ils sont nés pour l’action, mais ils ont retardé l’action ; alors l’action revient sur eux en retour de bâton. Le suicide, c’est un acte, l’acte de ceux qui n’ont pu en accomplir d’autres. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Ce même comportement magique consistant à réaliser exprès ce dont nous avons peur pour nous en délivrer – cette politique de Gribouille – peut se retrouver dans le suicide qui, à bien des égards, tire son prestige du fait qu'il nous apparaît, paradoxalement, comme le seul moyen d'échapper à la mort, en disposant librement, en la réalisant nous-même ; mais, en nous suicidant, ce n'est pas une part du feu que nous faisons, c’est tout entier que nous nous y jetons – sans rémission. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 87)
- En août, Proust apprend le suicide par pendaison, à Londres, d’Emmanuel Bibesco qui souffrait de paralysie faciale. — (Cyril Grunspan, Marcel Proust: Tout dire, Portaparole, 2005, page 67)
- Selon les études, les filles sont entre deux et quatre fois plus nombreuses que les garçons à faire ou à déclarer avoir fait une tentative de suicide. Par contre, il y a beaucoup plus de garçons que de filles qui décèdent d’un suicide. — (Maja Peret-Catipovic, Le suicide des jeunes : comprendre, accompagner, prévenir, 2004, page 31)
- Ce roturier se haussait du col au point d'estimer qu'il avait, lui aussi, accès au suicide, cette marque de courage et de prestige réservée aux âmes bien nées ! — (Frédéric Lenormand, Les nouvelles enquêtes du Juge Ti : Diplomatie en Kimono, Éditions Fayard, 2009, chapitre 1)
- Une ambiance de catastrophe globale allège toujours un peu les catastrophes individuelles, c’est sans doute pour cette raison que les suicides sont si rares en période de guerre. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 308)
- (Par extension) (Rare) Personne qui se donne volontairement la mort.
- Il [Lucien] avait d’abord pensé tout bonnement à s’aller jeter dans la Charente ; mais, en descendant les rampes de Beaulieu pour la dernière fois, il entendit par avance le tapage que ferait son suicide, il vit l’affreux spectacle de son corps revenu sur l’eau, déformé, l’objet d’une enquête judiciaire : il eut, comme quelques suicides, un amour-propre posthume.— (Honoré de Balzac, Illusions perdues, 1843, éditions GF, page 582)
- (Par extension) Action présentant de forts risques pour la vie de celui qui l’entreprend.
- Tenter d’atteindre le sommet dans ces conditions relève plus du suicide que de l’exploit sportif.
- (Sens figuré) Acte qui anéantit une dimension de la personne qui l'accomplit.
- Plusieurs collègues interprètent mon geste comme un suicide professionnel. — (Christine St-Pierre, Ici Christine St-Pierre, Septentrion, Québec, 2020, page 142)
-
biocide
- Qui détruit le vivant.
- D’une part, seuls les produits biocides de type 8, 14, 15, 18 et 23 tels que définis à l’annexe V de l’arrêté du 19 mai 2004 sont visés. Il s’agit des types de produits suivants : produits de protection du bois (TP 8) ; rodenticides, c’est-à-dire les produits utilisés pour lutter contre les souris, les rats ou autres rongeurs (TP 14) ; avicides, c’est-à-dire les produits utilisés pour lutter contre les oiseaux (TP 15) ; insecticides, acaricides et produits utilisés pour lutter contre les autres arthropodes (TP 18) et produits utilisés pour lutter contre des vertébrés nuisibles (TP 23). — (Marie-Pierre Maitre et Élise Merlant, « Biocides : tout savoir le "certibiocide" obligatoire depuis le 1er juillet 2015 », article publié le 15 juillet 2015 sur le site www.actu-environnement.com ; page consultée le 16 juillet 2015)
- Les produits biocides se sont multipliés et tout l’environnement en souffre.
-
palmatifide
- (Botanique) Synonyme de palmifide.
- Ses feuilles, nettement pétiolées (le pétiole peut mesurer de 3 à 13 cm) ont un limbe palmatifide à 3 ou 5 lobes obovales, denticulés, aigus, mucronés, les lobes latéraux étant plus petits. — (Bernard Boullard, Plantes médicinales du monde: croyances et réalités, 2001)
-
nucléide
- (Physique) Espèce nucléaire caractérisée par son nombre de masse, son numéro atomique et son état d’énergie nucléaire.
- La masse de chaque nucléide en multiple de la constante de masse atomique (wu) est égale à son nombre de masse, avec deux chiffres significatifs. — (Peter William Atkins, Loretta Jones, Principes de chimie, 2007)
-
humide
- Qui tient de la nature de l’eau. — Note : Il ne s’emploie guère qu’en poésie.
- L’humide élément, L’eau.
- Les humides plaines, l’humide empire, La mer.
- (Plus courant) Qui est chargé de quelque substance ou vapeur aqueuse.
- « Ernest se sera trompé une fois quand il m’a prédit que de la vie je n’obtiendrais une femme comme il faut, sans l’aimer, autrement que par la pitié, les larmes et tout ce que ce chimiste de malheur appelle la voie humide. » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La nuit n'était pas brouillardeuse, mais terne, humide sans pluie, froide sans frimas, une vraie nuit française de janvier. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- La terre, d'après l'estime, ne devait pas être éloignée; elle restait complétement cachée par une brume basse et humide. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Chaque période interglaciaire amène un adoucissement du climat, qui prend le type froid et sec ou bien doux et humide. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 58)
- Chaque pièce est protégée par un toit plat fait de ce même roseau : le berdi, qui pousse en abondance dans les bas-fonds humides de l'oued. — (René Pottier, Au pays du voile bleu, Nouvelles Éd. Latines, 1945, page 194)
- La température, le temps est humide.
- Un air humide.
- Ce climat, ce pays est froid et humide.
- L’hiver a été fort humide.
- Dans les temps humides.
- Après la saison humide.
-
ride
- Pli de la peau qui se produit sur le visage, sur les mains, et qui est ordinairement l’effet de l’âge.
- La fatigue et les misères sans nombre de sa dure profession avaient creusé sur son visage un réseau de rides inextricables qui le faisaient paraître beaucoup plus vieux qu’il n’était en réalité. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Sa figure osseuse et blême était sillonnée de rides profondes imitant le dessin des fleuves et canaux sur une carte de Hollande. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 158)
- Le vieux souriait, et, dans sa figure madrée, plissée de rides, creusée de sillons, embroussaillée de poils, ses petits yeux vifs et clignotants brillaient étrangement. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Depuis qu’il avait vu Herbin perdre la semelle de son soulier dans le taxi, Bigua s’imaginait, bien que le prote fût maintenant habillé avec soin, qu’il pourrait laisser tomber à table une manchette, sa cravate, ou l’une de ses trois rides frontales. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, réédition Folio, page 91)
- L’adolescent se tenait debout, son calot à la main. Il avait l'air songeur, préoccupé : une ride lui sillonnait douloureusement le front. — (Francis Carco, Les Hommes en cage, Éditions Albin Michel, Paris, 1936, page 121)
- Les belles rides; il les a toutes : les barres transversales du front, les pattes d'oie, les plis amers de chaque côté de la bouche, sans compter les cordes jaunes qui pendent sous son menton. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Elle avait quarante-six ans, mais ce bilan gardait sa pertinence. Rien n’avait vraiment changé depuis sa jeunesse sinon que des rides étroites et profondes avaient entrepris leurs fines œuvres sur son visage. — (Jean-Christophe Rufin, La Salamandre, 2005)
- (Sens figuré)
- 14 novembre 44 – Trois jours de suite à dire des phrases qui tombent sans faire une ride dans son cerveau, c’est un peu long. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 369)
- Au goût qu’ils avaient l’un pour l’autre et au plaisir extrême qu’ils en tiraient était venue s’ajouter la confiance, la sécurité, l’amitié charnelles. Leur félicité n’avait pas une ride. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Sens figuré) Petit pli qui apparaît à la surface d’un liquide, sous l’effet d’un souffle d’air.
- C’était l’été austral; le jeudi 19 novembre, je passai exactement sous le soleil à midi par un ciel sans nuages, sur un océan sans rides. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La friction du vent sous l’enveloppe produisait une série intermittente de rides et de petits claquements : on eût cru, en moins fort, le bruit du sillage à l’avant d’un bateau. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 231 de l’édition de 1921)
- (Géologie) Grand pli qu’offre un terrain.
- Les rides d’un terrain.
- (Marine) Sorte de cordage servant à tendre les haubans sur un voilier
- On frappe le minaouet sur le hauban qu'il faut roidir en le fouettant dessus ; ensuite on tourne la ride du hauban sur la traverse, & on la fixe avec un autre bois qui qui sert de levier, pour faire tourner la traverse, […]. — (« Minahouet », dans l’Encyclopédie méthodique: Marine, tome 2, Paris : chez Charles-Joseph Panckoucke & Liège : chez Plomteux, 1786, page 750)
-
astéride
- (Zoologie) (Invertébrés) Étoile de mer, classe d’animaux qui renferme les astéries.
- Ils ont constaté que leur mode de développement diffère d’une manière notable, 1° de celui des Astérides dont les larves sont pourvues d’organes préhensiles claviformes, tout en étant, pour ce qui concerne le développement des organes intérieurs, dans un état encore embryonnaire ; 2° de celui des Astérides qui sont pourvues dans leur jeune âge d’organes larvaires destinés à disparaître plus tard […] — (Félix Dujardin et Louis Hippolyte Hupé, Histoire naturelle des zoophytes échinodermes, Librairie encyclopédique de Roret, Paris, 1862)
- asteroid — astéride m, astérozoaire sans pédoncule, caractérisé par des bras non ramifiés disposés en rayon autour d'un disque central, appartenant à la classe des Astérides qui comprend les étoiles de mer. — (Magdeleine Moureau et Gerald Brace, Dictionnaire des sciences de la Terre / Comprehensive Dictionary of Earth Science, Publications de l’Institut français du pétrole, Éditions Technip, Paris, 2000, ISBN 2-7108-0749-1, p. 36)
-
iodide
- (Chimie) Combinaison de l’iode avec un corps moins électro-négatif que lui, dans laquelle les rapports atomiques sont les mêmes que dans les acides.
-
deltoïde
- (Anatomie) Qui a la forme d’un delta.
- Le muscle deltoïde.
- Cette espèce est caractérisée par un port « coniféroïde », et par un stigmate deltoïde et fertile entouré de longs stigmates spiniformes et stériles.— (Michel O. LAIVAO, Martin W. CALLMANDER & Sven BUERKI, Sur les Pandanus (Pandanaceae) à stigmates saillants de la côte est de Madagascar, décembre 2006)
- scincoïdes
-
nuclide
- Variante de nucléide.
- Le curie est l’activité nucléaire d’une quantité de radioélément (ou nuclide radioactif) pour laquelle le nombre de désintégrations par seconde est 3,7x1010. — (Unités de mesure, Journal officiel, 1962, page 31)
-
larvicide
- Pour un produit ou une préparation, qui à la propriété de tuer les larves.
-
fétide
- Qui a une odeur répugnante et nauséabonde, puant.
- Il pâlit un peu, puis, tentant un effort désespéré, réussit à dégager un pied, tandis que l’autre restait prisonnier de la glu mouvante et fétide des profondeurs. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C'est ainsi que parmi les insectes nous trouvons beaucoup d'espèces d'animaux comme la punaise qui exhalent une odeur fétide. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, page 15)
- Les bas-fonds ne sont passionnants que lorsqu'on en explore les profondeurs fétides en calèche, en habit et pour rien. — (Olivia Gazalé, Je t'aime à la philo, Robert Laffont, Paris, 2012, page 186)
- Je sentais son haleine fétide. — (Biz, La chaleur des mammifères, Leméac, Montréal, 2017, page 95)
- (Sens figuré) Qui manifeste des sentiments ou une attitude inconvenante.
- « Quelle gaieté fétide ! disait-il en donnant à sa bouche une expression de dégoût si forte qu’il avait lui-même la sensation musculaire de sa grimace jusque dans son cou révulsé contre le col de sa chemise. Et comment une créature dont le visage est fait à l’image de Dieu peut-elle trouver matière à rire dans ces plaisanteries nauséabondes ? Toute narine un peu délicate se détournerait avec horreur pour ne pas se laisser offusquer par de tels relents. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 129)
- Il imaginait qu’elle subissait avec dégoût les assauts furtifs de ce mâle honteux qui, avec des précautions irritantes, faisait prendre l’air à ses envies malingres, enfermées dans un sentiment fétide des convenances. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 57)
-
géoïde
- (Géographie) Représentation de la surface terrestre plus précise que l’approximation sphérique ou ellipsoïdale, qui correspond à une équipotentielle dans le champ de gravité terrestre.
- […], c'est que la Terre n'a pas vraiment la forme d'un ellipsoïde. Ses renflements l’apparentent plutôt à une pomme de terre. Il serait malséant de la baptiser ainsi : aussi appellerons-nous géoïde la figure schématique dont elle se rapproche le plus. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, p. 302)
- Le géoïde joue un rôle crucial de référentiel pour les mesures précises de la circulation océanique, du changement du niveau de la mer ainsi que pour une meilleure compréhension des processus en cours à l'intérieur même de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. — (Cartographie gravitationnelle: suivez en direct la présentation des résultats de GOCE, Techno-Science, 31 mars 2011)
- (Cartographie) Surface de niveau du champ de pesanteur terrestre, prolongeant sous les terres émergées la surface moyenne des océans[2].
- (Cartographie) Surface de niveau définie à partir d’un modèle mathématique de la pesanteur terrestre, choisie pour être convenablement voisine du géoïde réel[2].
-
bifide
- (Botanique) Qui est plus ou moins fendu en deux dans le sens de sa longueur.
- Corolle obringentiforme, à limbe amplifié, divisé en deux segmens, l’intérieur quadrilobé au sommet, l’extérieur tantôt bifide jusqu'à la base, tantôt indivis. — (Dictionnaire des Sciences Naturelles, 1823, page 473)
- (Anatomie) Qui est en partie fendu en deux dans le sens de sa longueur.
- La langue des serpents est généralement bifide.
- Simpson n'avait, de toute sa vie, vu quelque chose de remarquable, si jamais il n'avait été témoin d'un crime, eh bien ! il venait d'être servi à souhait ! Une petite bête écailleuse, à la tête hideusement plate, à la langue bifide, se tordait sur la tête de Dickson. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Bande de l'araignée, 1932)
- Et il faut bien avouer que la méthode de Galien était étrange : il disséquait des animaux et appliquait aux hommes, sans les vérifier, les observations qu’il avait faites. C'est ainsi qu’il affirma que l’utérus de la femme était bifide parce que celui de la lapine l’était. Vésale a corrigé cette erreur. — (Robert Merle, En nos vertes années, VIII., 1979)
- (Sens figuré) Qui semble partiellement séparé en deux parties.
- Noire, déchiquetée, muraille de géants, nous crûmes reconnaître la Terre de Liverpool à un sommet bifide que nous avions […] désigné en 1926 sous le nom de Notre-Dame. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- trezilide
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.