Dictionnaire des rimes
Les rimes en : panslavisme
Que signifie "panslavisme" ?
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- Doctrine politique, culturelle et sociale qui valorise l’identité commune que partageraient les différents peuples slaves (qu’ils soient russes, polonais, tchèques, slovaques, slovènes, croates, serbes, monténégrins, macédoniens, bosniaques, bulgares, biélorusses, ukrainiens, kachoubes, sorabes ou ruthènes) et qui préconise leur union, en général sous l’égide de la Russie.
- Il resituait l’idéologie de cette société secrète dans la mouvance plus générale du panslavisme et distinguait, dans la Confrérie, un mouvement prorusse et un mouvement pro-ukrainien. — (Julie Grandhaye, Les décembristes, 2020, page 233)
- Le panslavisme a été défini par un idéologue croate Vinko Pribojević au XVe siècle, repris par un missionnaire croate Juraj Križanić (Yuri Krijanich) au XVIIe siècle et surtout développé par le philosophe russe N. I. Danilevski (1822-1885).
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "panslavisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
- gynandromorphisme
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nanisme
- (Médecine) Insuffisance de croissance conférant à celui ou celle qui en est atteint(e) une taille limitée à l’âge adulte.
- De plus, ces populations montagnardes n’avaient pas accès au sel de mer en raison de son prix, et les cas de difformité et de nanisme étaient fréquents. — (Daniel Justens, Gérer les carences ou les excès en taux d’iode, Bibliothèque Tangente no 58, décembre 2016, page 93)
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nicotinisme
- Tabagisme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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flandricisme
- (Linguistique) Façon de parler propre à la langue flamande.
- (Par extension) (Linguistique) Façon de parler empruntées à la langue flamande et transportées dans une autre langue.
- Cet ouvrage est plein de flandricismes.
- (Plus rare) (Histoire) Manières, façons, comportement des anciens Flamands.
- (Politique) Nationalisme flamand.
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fatalisme
- Doctrine exposant que la situation et les événements (désagréables) sont à mettre au compte de la fatalité, ou de la volonté divine. Négation du libre arbitre.
- Bêtises, bêtises ! je voudrais bien que vous vous donnassiez la peine d’étudier le fatalisme, religion de l'empereur Napoléon. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- [À propos de] l’indiscrète manière d’attribuer à la providence les sottises ou les fautes des individus, et de trouver bien, les événements quels qu’ils soient, par le seul fait qu’ils sont accomplis, et par conséquent permis, ou voulus de Dieu. Ce charabia de piété mal entendue, en glorifiant tout abusivement, ressemble fort au fatalisme musulman. — (Amiel, Journal intime,1866)
- Claude Bernard explique très bien les deux termes : « Nous avons donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminisme, et par cela seul que nous agissons sur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur lequel on ne saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendant de ses conditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante ; il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est à dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. » […] Comme le dit très bien Claude Bernard, du moment où nous pouvons agir, et où nous agissons sur le déterminisme des phénomènes, en modifiant les milieux par exemple, nous ne sommes pas des fatalistes. — (Émile Zola, Le Roman expérimental, 1880)
- (par extension) (Familier) Résignation devant le cours des choses, sur lequel on s’abstient d’agir.
- […] le fatalisme n’opposant aucune précaution contre la peste, ce terrible fléau y enlève très souvent une partie très considérable de la population. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Et Yasmina essayait de le consoler, de lui inculquer son tranquille fatalisme.- Mektoub, disait-elle. Nous sommes tous sous la main de Dieu et tous nous mourrons, pour retourner à Lui… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (par extension) Enchaînement fatal, inévitable, logique.
- Suis-je une brute inconsciente, livrée au despotisme de l’instinct, vouée au fatalisme de la perversité ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
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collectivisme
- Théorie sociale qui consiste à supprimer la propriété individuelle des moyens de production, et à remettre à la collectivité des travailleurs tous les produits du travail.
- […] il leur faut des électeurs ouvriers assez naïfs pour se laisser duper par des phrases ronflantes sur le collectivisme futur […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, p. 157)
- Une jolie clameur dans la presse et au Parlement ! Un socialiste au gouvernement et quel socialiste ? Un socialiste identifiant en un discours prononcé quelques années plus tôt à Saint-Mandé socialisme et collectivisme ! — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Il est paradoxal de voir à quel point les grands bourgeois, partisans de l’individualisme théorique, adoptent pour eux-mêmes un collectivisme pratique. — (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot « III. Les espaces de la bourgeoisie », Michel Pinçon éd., Sociologie de la bourgeoisie. La Découverte, 2016, pp. 46-76.)
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évangélisme
- (Christianisme) (Désuet) Synonyme de luthéranisme.
- (Christianisme) Courant dominant du protestantisme.
- C’est ainsi qu’en France, le mouvement précurseur du protestantisme était déjà appelé évangélisme ou biblianisme et Érasme a cherché, lui aussi, à caractériser la foi des « évangéliques » car l’appellation désignait les protestants en général. — (Guillermo Uribe, Les transformations du christianisme en Amérique latine - Des origines à nos jours, 2009)
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alisme
- Plantain d’eau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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dimorphisme
- (Biologie) Existence de deux formes distinctes pour une même espèce animale ou végétale.
- Les abeilles femelles présentent un dimorphisme entre la classe des ouvrières et celle des reines.
- Dimorphisme sexuel, ensemble des caractères qui distinguent le mâle de la femelle dans une même espèce animale.
- (Minéralogie) Possibilité pour une substance de se cristalliser sous deux aspects différents.
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gasconnisme
- Variante de gasconisme.
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nativisme
- (Politique) Courant politique de pays peuplés d'immigrants (États-Unis d'Amérique, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) qui s'oppose à tout nouvelle immigration.
- Une bonne partie de son succès politique vient de l’exploitation de divisions et de préjugés, qu’il s’agisse de racisme, de nativisme ou de misogynie. — (Pierre Martin, « Comprendre le Trumpisme », dans Le journal de Montréal, 27 octobre 2020)
- (Psychologie) Théorie selon laquelle l'espace et le temps sont donnés dans les sensations elles-mêmes et non acquis par expérience.
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mahométisme
- (Vieilli) La religion de Mahomet.
- La population rurale ou bédouine est un mélange intime d'éléments berbères et arabes, […]; sa religion est l’Islâm interprété selon le rite mâlikite, mais se distinguant du mahométisme pur par le culte exagéré voué aux chérifs et autres marabouts. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 233)
- Je ne me rappelle plus comment on l’appelle, mais je sais de source certaine qu’en compagnie d’une sage-femme il veut répandre partout le mahométisme. — (Nicolas Gogol, Le Journal d’un fou, 1834 ; traduit du russe par Boris de Schlœzer, 1968 ; page 28)
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hitlérisme
- (Politique) Totalitarisme pratiqué par Adolf Hitler.
- L’attitude de l’occupant vis-à-vis de l’occupé évolue aussi. Elle change même du tout au tout. La poigne de fer de l’hitlérisme, relâchée les premiers mois, se resserre brutalement. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977, p. 69)
- Après la nuit des Longs Couteaux, l'adoption des lois de Nuremberg et la montée de l'hitlérisme, les interdits et les tourments s'abattent sur la population juive et le baron Hermann von Weinbrenner n'est pas épargné. — (Nuit blanche, automne 2017, p. 24)
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exotisme
- Caractère de ce qui est exotique.
- Or, l’exotisme, depuis que tout le monde passe ses week-ends aux Seychelles, je mesurais qu’il était allé se cacher dans des coins introuvables. — (Gilles Lapouge, En étrange pays, 2003)
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gnosticisme
- (Religion) L’ensemble des croyances hérétiques de la gnose.
- Le gnosticisme ancien était religieux -il entendait, par la connaissance du vrai Dieu, libérer l'esprit de toute attache au monde matériel, abandonné aux forces mauvaises. Le gnosticisme moderne, quant à lui, entend par la technique, soumettre le monde à l'esprit. — (Olivier Rey, Une question de taille, Stock, 2014)
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interventionnisme
- Doctrine politique et économique qui prône l’ingérence de l’État pour l’intérêt public.
- Il faut réduire l’interventionnisme de l’État dans l’économie, ouvrir à la concurrence les monopoles publics et donner plus de souplesse aux entreprises.
- (Militaire) Doctrine qui prône l’intervention dans un conflit.
- Certains voient en 24 heures chrono un message politique qui soutient l’interventionnisme américain, justifie la torture et fait passer Amnesty International (renommée Amnesty Global) pour une organisation qui donne l’impunité aux terroristes et gêne ceux qui les empêchent de nuire. — (Wikipédia, « 24 heures chrono »)
- (Médecine) Médicalisation excessive.
- On peut s’interroger sur l’interventionnisme médical lors de l’accouchement et insister sur l’importance de notre vécu personnel dans la façon de vivre sa maternité.
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américanisme
- (Anthropologie) Science qui concerne l’Amérique et ses peuples autochtones.
- (Religion) Hérésie étasunienne qui mélange les doctrines chrétiennes avec les notions locales de libertés civiles.
- Admiration outrée pour les idées et les usages d’Amérique.
- L’américanisme, en France, a succédé à l’anglomanie.
- Il entretient un rapport particulier à lʼAmérique et à ses valeurs: il est une figure de lʼaméricanisme latin. — (Pierre Musso, Berlusconi, le nouveau prince, 2003)
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’anglais.
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’espagnol.
- deltacisme
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druidisme
- Culte druidique.
- — Ils sont donc croyants, après tout, vos paroissiens ?— Trop croyants dans un sens, car ils croient tout, la vérité comme le mensonge, l’idolâtrie comme la religion, et le druidisme comme le polythéisme. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Les vestiges du culte primitif et du druidisme sont assez rares, grâce au zèle des chrétiens des premiers siècles, qui renversèrent, brisèrent et enfouirent une multitude de pierres-fittes. — (Alexandre Ducourneau, Histoire nationale des départements de France : Guienne, Paris : chez Marescq & Cie, 1845, page 3)
- L'architecture et la statuaire eurent à regretter un grand nombre de chefs-d'œuvre, victimes de ce vandalisme chrétien qui précéda celui des Barbares. Le célèbre saint Martin de Tours ne laissa pas un temple, pas une pierre fitte, pas un chêne, consacré par le druidisme, debout dans son diocèse. — (Jules Zeller, Les Empereurs romains: Caractères et portraits historiques, part. 4 : L'Empire administratif, chap. 6 : Théodose (379-395 ap. J.-C.), Paris : chez Didier & Cie, 2e éd., 1863, page 536)
- On parcourait la forêt, les hommes déguisés en femmes, ou revêtus de peaux de bêtes, les femmes déguisées en hommes, et tous criant : « Au gui l’an neuf ! au gui l’an neuf ! », fêtes qui survécurent longtemps, très longtemps, au druidisme, plusieurs synodes attestant qu'au quinzième et seizième siècle, on célébrait toujours, dans maintes de nos campagnes françaises, « les aguilaneuf », c'est à dire le renouveau de l'année, l'année nouvelle. — (Albert Meyrac, La forêt des Ardennes : légendes, coutumes, souvenirs, Charleville : imprimerie du Petit Ardennais, 1896, page 92)
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hassidisme
- (Religion) Judaïsme hassidique, piétisme juif.
- Tous répondent à l'appel du rabbi Nahman, un des grands penseurs du hassidisme, mouvement religieux apparu au XVIIIe siècle qui constitue aujourd'hui l'un des piliers de l'orthodoxie juive. — (Ukraine : ils sont des milliers à venir fêter le Nouvel An juif, Figaro.fr, 10 sept 2010)
- Vous voulez savoir ce qu'est le Hassidisme ? Connaissez-vous l'histoire du forgeron qui voulut devenir indépendant ? Il acheta une enclume, un marteau, un soufflet et se mit au travail. En vain. La forge restait inerte. Alors un vieux forgeron, à qui il alla demander conseil, lui dit : « Tu as tout ce qu'il te faut, sauf l'étincelle. » Le Hassidisme, c'est cela. C'est l'étincelle. — (E. Wiesel, Célébration hassidique, 1972, page 43)
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pancalisme
- Doctrine esthétique qui prône que tout doit être considéré sous l’aspect du beau.
- Et, bien sûr, aujourd'hui je tombe, en ouvrant Bachelard, sur le pancalisme « certitude intime ». (…) La beauté il ne l'a jamais trouvée amère. — (Jean Lescure, Un Été avec Bachelard, Luneau-Ascot, 1983, page 280)
- Si le narcissisme, du reste, est aussi, comme l'affirme Bachelard, un « pancalisme », une rêverie sur la beauté du monde, on peut comprendre que l'idéalisation de l'île comme espace de refuge s'accommode très bien de la contemplation de soi. — (René Bouchet, Le nostalgique: l'imaginaire de l'espace dans l’œuvre d'Alexandre Papadiamantis, Presses Paris Sorbonne, 2001, page 329)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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dolorisme
- Complaisance à la douleur.
- Une remarque sur la structure de la narration, confirme la fonction de Homais en parataxe au dolorisme de l’héroïne. — (Le Haut & Le Bas - essai, Michèle Breut, 1994, Rodopi)
- (Religion) Doctrine attribuant à la douleur une valeur morale, esthétique et intellectuelle.
- Je m'érige à ce propos contre le dolorisme chrétien qui constitue une mécompréhension profonde du message des Évangiles. Jésus n'a jamais fait l'éloge de la souffrance et il n'y a aucun masochisme dans sa démarche qui a simplement consisté à accepter de souffrir par fidélité à la vérité. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 134)
- La douleur, la souffrance ne sont jamais bonnes par elles-mêmes : le spinozisme s’oppose et à l’ascétisme et au dolorisme […] — (Baruch Spinoza et Robert Misrahi, Éthique, 2005, page 435)
- Vous saviez que les acteurs anglais avaient récupéré les costumes des prêtres catholiques après la rupture de Henri VIII avec le pape ? Un costume n’est pas innocent. Les acteurs auraient dû refuser les habits ecclésiastiques car, depuis, la religion a fait irruption dans l’art. La croyance, l’esprit de sérieux et le dolorisme sont devenus notre malédiction. — (Martin Page, L’apiculture selon Samuel Beckett, Éditions de l’Olivier, 2013, pages 41-42)
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mutationnisme
- Théorie des transformations spontanées et héréditaires des êtres vivants par mutations.
- Forme moderne de la théorie des variations fortuites imaginée au XVIIIe siècle par Maupertuis, le mutationnisme se rattache directement aux idées soutenues, du temps de Darwin, par Huxley, Harvey, Meehan, etc... […]. A dater de de Vries, le mutationnisme gagnera promptement du terrain au détriment du lamarckisme et du darwinisme. — (Jean Rostand, L’Évolution des espèces, Hachette, 1932, p.149)
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islamisme
- (Vieilli) Islam.
- Le bouddhisme lui prépare le terrain et le féconde, tandis que le brahmanisme ou l’islamisme le sèche et le brûle. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Mon cher ami, avez-vous aussi l’intention d’embrasser l’islamisme ? — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Les légendes nartes baignent dans le monde de croyances, mi-religion, mi-folklore, où les Ossètes du début du XXe siècle vivaient encore. Sous l’islamisme des uns, sous l’orthodoxie des autres, on y reconnaît les survivances du plus ancien paganisme, les traces du christianisme byzantin que la Géorgie médiévale avait apporté et qui s’est tôt perdu comme Église et comme doctrine, et aussi la sorte de paganisme second qui s’est constitué entre la ruine de Byzance et l’offensive relativement récente des deux grandes religions. — (Georges Dumézil, Le Livre des Héros – Légendes sur les Nartes, Gallimard/Unesco, “Caucase”, “Collection UNESCO d’œuvres représentatives”, 1965, p. 13)
- (Vieilli) Ensemble des pays, des régions où l’Islam est la religion dominante, de même que la chrétienté est l’ensemble des pays où le christianisme domine.
- Viennent les croisades, c’est à dire la lutte de l’Islamisme et de la chrétienté ; ici un vaste champ est ouvert : la parole évangélique reprend toute son énergie pour pousser deux mondes l’un contre l’autre. — (Eugène Géruzez, Cours dvéloquence française, professé à la faculté de Paris)
- (Aujourd'hui) Islam politique.
- Au début des années 1980, un tournant majeur se produit dans les études sur l’islam, quand les spécialistes en science politique s’emparent du fait musulman avec les outils de la sociologie. Ils forgent alors le terme d’« islamisme ». — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme : la guerre des mots, Le Monde, 8 octobre 2001)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.