Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pampille
Que signifie "pampille" ?
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- Frange de passementerie comprenant un macaron d’où tombent des pendeloques.
- Même derrière la porte fermée, je peux imaginer la disposition des meubles, de son lit, de l’édredon un peu trop lourd, de son vieux fauteuil rose à pampilles et de la commode marquetée. — (Maud Mayeras, Reflex, Anne Carrière, 2013)
- Pampille à pendeloques de métal dans la toilette espagnole.
- (Par extension) Petite pendeloque.
- Sur ma lancée, un instinct infaillible me conduisit aussitôt à faire dégouliner la lumière des torchères et des lampes à pampilles sur les trésors du Mobilier national. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, pages 175-176)
- Montse, qui n’est jamais entrée dans un palace pour milliardaires et n’y serait jamais entrée s’il n’y avait eu la guerre [...] reste bouche bée devant le luxe qu’elle y découvre : les lustres à pampilles de luxe, les grands miroirs de luxe ... — (Lydie Salvayre, Pas pleurer, 2014)
- Un beau jour et sans crier gare, l’un des immenses lustres en verre bleu de Venise à pampilles et pendeloques, accroché à la croisée du transept, s’est effondré, répandant sur le sol son lot d’éclats et de débris comme les minutes de sable du temps. — (Emmanuel de Waresquiel, Voyage autour de mon enfance, Tallandier, 2022, page 83)
- (Presque toujours utilisé au pluriel) Excroissance de peau située parfois sous le menton des chèvres.
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pampille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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empile
- (Pêche) Fil auquel on attache l’hameçon.
- Il va être question plus loin de la pêche aux palangres, qui consiste à immerger une ligne de grande longueur, sur laquelle sont fixés de nombreux hameçons, par l’intermédiaire d’empiles et dont les extrémités sont maintenues à la surface au moyen de flotteurs. — (René de Ceccaty, in Pier Paolo Pasolini, Nouvelles romaines, Gallimard, « Folio bilingue » no107, 2002, page 147)
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frasil
- (Canada) Pellicule formée par la glace qui commence à prendre.
- Malgré qu'il faisait froid à faire éclater les troncs d'arbres, ses eaux étaient à peine solidifiées ; le frasil à sa surface restait en suspension dans une gadoue grise et gélatineuse. — (Martine Desjardins, Méduse, 2020, édition Alto, page 34.)
- (Canada) Fines aiguilles ou plaquettes de glace flottante.
- Lors du dégel printanier, cette situation, qui est d'ailleurs commune au Québec (…), favorise la création d’embâcles surtout le long de son cours inférieur. Les embâcles se forment lorsqu'il y a empilement de glaçons ou accumulation sous le couvert de glace d'une rivière ou d'un fleuve d'énormes quantités de frasil (cristaux de glace aux propriétés adhérentes). — (Rapport-synthèse sur l'état du Saint-Laurent, Centre Saint-Laurent, Éditions MultiMondes, 1996, p. 26)
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manille
- (Cartes à jouer) Jeu de cartes où le dix est la plus forte carte.
- Que veux-tu, c'est plus fort que moi ; quand je joue la manille, je ne me connais plus. — (Georges Courteline, Boubouroche, 1910, Acte I, scène 1)
- Un soir, après le dîner, une fois la vaisselle lavée et rangée ainsi que les bidons et autres ustensiles de table, Niang s'en va faire sa manille avec les soldats européens de la section hors rang. — (Raymond Escholier, Mahmadou Fofana, Crès, 1928)
- Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manilleQu’un obus a coupé par le travers en deuxPour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre — (Aragon, Les ombres se mêlaient et battaient la semelle, dans Le roman inachevé, Gallimard, Paris, 1956)
- Au jeu de manille, nom du 10, qui est la plus forte carte.
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seuil
- Pièce de bois ou dalle de pierre qui est au bas de l’ouverture d’une porte qui l’affleure.
- La Moussotte allait de temps à autre jusqu’au seuil de la porte, interrogeant le coin du bois d’où la route s’échappait de la forêt, la main en abat-jour sur les yeux, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Autrefois, monsieur, il y avait à cette fontaine un seuil de pierre. Les cantonniers s'en sont servis comme de moellon pour la construction du pont qui est là-bas. — (Anatole Le Braz, Les Saints bretons d'après la tradition populaire en Cornouaille, Les Annales de Bretagne, 1893-1894, Paris : Calmann-Lévy, 1937, p.5)
- (Architecture) Entrée d’une maison, d'un appartement ou de toute pièce de logement.
- La porte était à peine fermée derrière le prince que le roi de Navarre, […], apparut souriant sur le seuil de la chambre. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Marx franchit le seuil sans prononcer un seul mot, se contentant d’observer l’habitation d’un œil inquisiteur. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.144, 2018)
- (Par extension) Petit barrage, courte section du lit d'un cours d'eau dont le fond est naturellement ou artificiellement fixé, conduisant à modifier la hauteur de la lame d'eau.
- (Par extension) Entrée.
- Au seuil de la vieillesse.
- Au seuil de son ouvrage, l’auteur avertit ses lecteurs que…
- Valeur limite.
- Le seuil de tolérance.
- (Géographie) Espace d’altitude intermédiaire entre deux reliefs, permettant le partage des eaux et un passage facilité des hommes.
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sénile
- Relatif à la vieillesse.
- Débilité sénile, faiblesse qui tient à la vieillesse.
- Démence sénile, ensemble de troubles mentaux spécifiques de la vieillesse.
- Gangrène sénile, gangrène liée à l'âge.
- Qui rappelle le comportement d'un vieillard.
- Raisonnement sénile.
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ductile
- Qui peut s’étirer sans se rompre.
- Les gypses les plus fins, les pierres les plus ductiles, les ardoises les plus homogènes; les argiles les plus pures. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 89)
- On a pu comprendre que mon caractère n'était pas, en ce temps, des plus faciles, ni si ductile que je l'ai peut-être aujourd'hui ; mais je sais bien pourtant que ce n'est qu'avec Louis que j'ai pu quereller de la sorte, tandis que je crois bien que lui ne querellait pas qu'avec moi. — (André Gide, Si le grain ne meurt, Gallimard, 1976, page 357)
- L’argent et l’or sont des métaux ductiles.
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ptérodactyle
- (Zoologie) Genre de reptiles sauriens, qu’on a rangés tantôt parmi les oiseaux, tantôt parmi les poissons et dont on ne connaît que des débris fossiles.
- Cuvier, Oken, faisaient du ptérodactyle un reptile ; Sœmering voyait dans cet animal un mammifère volant ; Hunter et Blumenbach le regardaient comme un oiseau ; pour Goldfuss et de Blainville, le ptérodactyle doit prendre place dans une classe intermédiaire entre celles des reptiles et des oiseaux. — (Henri Coupin, Les animaux excentriques, chapitre XXXVII, « Les monstres disparus ». Paris : Librairie Nony et Cie, 1903, page 408.)
- Elles ont le monde entre leurs mains& nous sommes des oiseaux perdusdes ptérodactyles en déclinavec des sentiments tordus.— (Hubert-Félix Thiéfaine, Gynécées, 2005)
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grenadille
- (Botanique) Plante d’Amérique de la famille des passiflores (Passiflora edulis).
- Les fruits de la grenadille ne mûrissent que dans les pays chauds.
- Les grenadilles ailées, les passiflores aux larges fleurs de pourpre striées d’azur et couronnées d’une aigrette d’un violet noir, retombent du faîte de la voûte comme de colossales guirlandes. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- (Botanique) Fruit de cette plante, comestible : le fruit de la passion
- (Botanique) Un des noms vernaculaires du Dalbergia melanoxylon, l’ébène rouge.
- Le bois de l’ébène rouge, d'une dureté comparable à l’ébène, souvent utilisé pour la fabrication des instruments de musique de la famille des bois.
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barbille
- (Vieilli) Filament au flan des monnaies.
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labile
- Qui n’est pas fixe ; mobile, changeant.
- [...] il n’existe pas de « civilisations ». Il n’y a que des sociétés, des groupes culturellement et historiquement labiles. — (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Paris, Éditions Robert Laffont, 2013, p. 255)
- (Biochimie) Amovible, non-fixé, facilement détachable, voire instable, notamment en raison de la chaleur. Se dit par exemple de certaines protéines, des vitamines, etc.
- (Psychologie) Se dit d’une humeur changeante, qui se modifie aisément.
- (Médecine) Se dit d’un état variable d’un moment à l’autre.
- (Par extension) Sujet à défaillance, chute.
- En Amérique latine, les frontières sont encore labiles.
- (Linguistique) Se dit d’un verbe qui peut être à la fois transitif et intransitif, sans changement de forme.
- En effet, les verbes labiles, ou diffus, sont susceptibles de participer à des constructions aussi bien transitives qu’intransitives sans pour cela qu’il y ait une transformation de voix active en voix passive. — (Nicolas Tournadre, L’Ergativité en tibétain, 1996)
- Il est difficile d’établir le nombre exact de verbes labiles. Actuellement ils représenteraient entre 10 et 15% de la totalité des verbes français. — (Daniel Lebaud, Catherien Paulin, Katja Ploog (éds.), Constructions verbales et production de sens, 2006)
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roupille
- (Populaire) (régionalisme provençal) (rare au singulier) chose de peu de valeur, usée ou en mauvais état, guenille, rougne.
- Il est encore revenu des puces avec un sac de roupilles !
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coutil
- (Textile) Toile faite de fil de chanvre ou de lin, mélangée quelquefois de coton, lissée et serrée.
- On y jette une botte de paille où le prisonnier est censé reposer et dormir,vêtu d’un pantalon de toile et d’une veste de coutil, hiver comme été. — (Victor Hugo, Le Dernier Jour d’un condamné, 1829)
- La cour d’entrée était couverte d’une immense tente de coutil cramoisi avec des étoiles en or : rien de plus élégant. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 389)
- Un domestique en veste de coutil, à la barbe grisonnante et embroussaillée, s’accrochait par-derrière la voiture. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- La jouissance arriveConvulsiveTachant d’un jet subtilLe coutil. — (Théophile Gautier, Œuvres poétiques complètes, Bartillat, 2004, page 618)
- (En particulier) Enveloppe en tissu revêtant les matelas.
- Les coutils à base de laine, conservant la chaleur, sont destinés aux faces hiver, tandis que les matériaux à base de coton ou de lin servent aux faces été, car plus légers. — (« L’importance du coutil », www.lematelas.fr, 2011)
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débile
- Faible, qui manque de forces, de vigueur.
- On a les jambes débiles après de longues maladies. Un estomac débile doit observer un grand régime. — (Antoine Furetière, Pierre François Giffart, Dictionnaire universel françois & latin, 1732, page 519)
- Toute débile que j'étais, dit-elle, ou, pour dire la vérité, demi-morte, je montai à cheval pour aller avec mon mari rejoindre l'armée […]. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- […] il me semble aussi que c'est lui qui nous quitte et que je prends congé d'un mourant... Mais il y a des mois et des mois, me dit-on, qu'il semble ainsi près de mourir et que seule la ferveur entretient dans ce corps débile cette flamme près de s'éteindre. — (André Gide, Ostrovski, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- L'État est un être énorme, terrible, débile. Cyclope d'une puissance et d'une maladresse insignes, enfant monstrueux de la Force et du Droit, qui l'ont engendré de leurs contradictions. — (Paul Valéry, Tel Quel, Gallimard, édition 1943, page 174)
- (Par extension) (Médecine) Qui est atteint dans sa raison.
- Rien d'autre, dans la communauté virtuelle, que le désolant spectacle des bogosses autoproclamés qui filaient des rancards débiles à des filles qui ne l'étaient pas moins, à grand renfort de Ase soiiiiiiiir, jte kiff ou de G troooooop hâte d'y eeeeetre. Non, je ne les enviais pas. — (Anne Percin, Comment (bien) rater ses vacances, Éditions du Rouergue, 2011)
- Le clown débile s’accroche et il y a longtemps qu’il n’amuse plus. — (Loïc Tassé, Et maintenant la loi martiale!, Le Journal de Québec, 21 décembre 2020)
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cannetille
- (Art) Fil d’or, d’argent ou de laiton, enroulé autour d’une aiguille de fer ou d’une corde métallique ou en boyau, qui sert à la fabrication des tissus brodés d’or ou d’argent ou à celle des cordes basses de violon ou de violoncelle.
- Il y avait dans sa coiffure, des roses artificielles et des ornements en cannetille dédorée qui lui donnaient l’air d’une poupée. — (Honoré de Balzac, Le Charlatan, 6 mai 1830, dans les Œuvres complètes de H. de Balzac, volume 21, partie 4 : Croquis et Fantaisies, Paris : chez Michel Lévy frères, 1872, page 460)
- les feuilles longues et minces, faites de paillettes cousues chacune avec un brin de cannetille, retombaient en une pluie d’étoiles. — (Émile Zola, Le Rêve, Georges Charpentier et Cie, Paris, 1888)
- (Sens figuré) Dans ses chenaux pleins de cannetille, l’Erdre laissait fluer un sirop pour têtards et se découvrir peu à peu le chevelu des souches ancrées de biais sur ses bords. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 295)
- Tissus de fil de laiton que les chapeliers utilisent pour mettre en forme les chapeaux.
- Même pour une Aielle, elle était très grande – peut-être plus que lui – et arborait une chevelure évoquant la cannetille et des yeux d’un bleu céruléen. — (Robert Jordan, Les Feux du ciel, traduit par Jean-Claude Mallé, Bragelonne, 2013, ISBN 978-2-35294-664-9)
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rouille
- Matière friable, composée d’hydroxyde de fer, qui se forme sur les métaux ferreux par oxydation au contact de l’eau et de l’air.
- La rouille mange, ronge le fer.
- Le fait de se transformer en rouille, pour un objet en fer ou en acier. Le processus de transformation.
- (Par analogie) Oxyde de cuivre et oxyde de quelques autres métaux.
- La rouille du cuivre se nomme Vert-de-gris.
- La rouille de plomb.
- Les parties d’une glace où le tain est altéré, terni par l’humidité.
- Il y a des taches de rouille à cette glace.
- (Sens figuré) Les causes d’altération, de dégradation, de vétusté.
- La rouille des vieux préjugés.
- Ses ouvrages, quoique empreints de la rouille du temps, méritent d’être étudiés.
- Couleur évoquant celle de la rouille.
- C’était un vieil homme fluet à la barbe de rouille qui errait dans une maison immense mais délabrée. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 49)
- (Sauces) Sauce froide provençale qui accompagne la soupe de poisson ou la bouillabaisse.
- Pour préparer la rouille, pilez de l’ail avec un piment rouge, rajoutez du jaune d’œuf, montez à l’huile d'olive puis ajoutez un peu de soupe de poissons.
- (Phytopathologie) Maladie cryptogamique des végétaux supérieurs, dont il existe de nombreuses variantes.
- La rouille et le charbon ou nielle ne se montrent guère que dans les années pluvieuses et sur les récoltes ensemencées trop tard ; l’ergot du seigle est très-rare. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Auneuil, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais : chez Achille Desjardins, 1831, page 80)
- Les maladies de la vigne sont : la rouille, l’ortiage et la gale. Lorsqu'une vigne est atteinte de la rouille, les feuilles paraissent fatiguées, penchantes et d'un vert froid. — (Maurice Leprince & Raoul Lecoq, Le vignoble orléanais, Éditeur : J. Loddé, 1918, p. 54)
- Les stades urédospores et téliospores de cette rouille se déroulent sur blé, tandis que le stade écidien se rencontre sur Berberis (épine vinette). — (Philippe Lepoivre, Phytopathologie, De Boeck & Larcier, 2003, page 127)
- En conditions climatiques favorables, la rouille peut s'y maintenir indéfiniment sous sa forme II, et la forme écidienne rester très rare. — (Charles-Marie Messiaen, Dominique Blancard, Francis Rouxel & Robert Lafon, Les maladies des plantes maraîchères, INRA, 1991, page 42)
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colombophile
- Qui s’occupe de colombophilie, l'art d’élever et de dresser des pigeons.
- Ces sociétés colombophiles n'ont d'autre but que de répartir sur un grand nombre de sociétaires, d'alléger, par suite, les frais très-dispendieux de l'éducation et d'entraînement des pigeons voyageurs et de stimuler l'émulation des gens qui les élèvent par des récompenses souvent considérables. — (Gaspard de Cherville, La vie à la campagne, Paris : chez Maurice Dreyfous, 1879, page 105)
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exil
- État de celui que l’autorité force à vivre hors de sa patrie, ou qui s’y résout lui-même.
- Envoyer en exil.
- Aller en exil.
- Être en exil.
- Lieu d’exil.
- Il est revenu, il a été rappelé d’exil, de l’exil, de son exil.
- La terre est pour l’homme un lieu d’exil, la vie est un temps d’exil.
- La seconde vague d’exil, déclenchée à partir de 1925 par la dissolution des espaces démocratiques, toucha de très nombreux journalistes, intellectuels, parlementaires, élus locaux et cadres intermédiaires des partis jusqu’aux plus hauts dirigeants. — (Carmela Maltone, Exil et identité: les antifascistes italiens dans le Sud-Ouest, 1924-1940, 2006)
- (Par extension) Tout séjour dans un lieu qui n’est pas celui où l’on voudrait être, de tout éloignement qui prive de certains agréments que l’on regrette.
- La présence de Mescaleros n’inquiétait pas outre mesure les Navajos. Dans le passé, ils avaient parfois eu maille à partir avec eux, mais depuis leur exil commun, à Bosque-Redondo, les choses s’étaient considérablement apaisées. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.279, 2018)
- Vivre ainsi loin de vous est une sorte d’exil, est un exil, un véritable exil pour moi.
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carboxyle
- (Chimie) Radical de formule générale R-CO-OH.
- Les groupements acétyle, propionyle et butyryle sont des carboxyles primaires.
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immobile
- Qui ne se meut pas.
- On a cru longtemps que la terre était immobile.
- Demeurer immobile comme une statue.
- (Sens figuré) Inébranlable.
- à cette nouvelle, loin de s’affliger, il est resté calme et immobile.
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couille
- (Vulgaire) Testicule.
- Tu nous casses les couilles ! Tu nous casses les pieds, tu nous importunes.
- La tête perdue, ne périt que la personne ; les couilles perdues, périrait toute nature humaine. — (François Rabelais, Le tiers livre)
- Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles à une banane. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926.)
- - T'es un pédé, a dit César. Tu m'as eu parce que je pensais à autre chose. Attends qu'on se retrouve. Je te reprends quand tu veux, comme tu veux, où tu veux. Je te la ferai bouffer, ta couille unique. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, Réédition Quarto Gallimard, 1973, chapitre 6, page 490)
- L’image qui surnage pour moi de ce désastre du temps de Louis-Philippe n’en est pas moins celle d’un garçon de vingt ans fonçant la tête la première à travers une brèche, aveugle et sanglant comme au jour de sa naissance, portant dans ses couilles sa lignée. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 114)
- (Vulgaire) Connerie, mensonge, élucubration, fumisterie.
- Il ne raconte que des couilles.
- Et tout ce qu’il m’a dégoisé, cette histoire d’Henrietta trouvant les lettres dans le bureau de Granworth et les emmenant, c’est de la couille en barre. — (Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent, traduction de Michelle et Boris Vian, Gallimard, 1949, page 91)
- (Vulgaire) (Sens figuré) Problème.
- Alors là, chef, il y a une grosse couille, plus rien ne marche !
- (Vulgaire) Symbole du courage, de la hardiesse.
- Lui, au moins, il a des couilles, il ne s’est pas dégonflé.
- Descends, si t’as des couilles !
- (Populaire) Bouchon doseur.
- Vas-y, mets-moi une couille de Pastis !
- (Argot) Pote.
- Ça va, ma couille ?
- Hé, Momo, tu promènes tes couilles ?!
- (Argot) Bon gars.
- Vous vous promenez dans la rue comme une bonne couille, quand soudain quelqu'un vient vous menacer.
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niquedouille
- (Populaire) Nigaud, niais.
- – Des enfants ! La voilà enceinte des Maloret, et moi qui n’y pensais bien pas ! et ton grand niquedouille de père… — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 225)
- Aveuglante comme le soleil de Sétif, la solution, la seule, la vraie, était là, qui, dès le début, l’avait effleuré et qu’il avait repoussée comme un grand niquedouille sentimental qu’il était. — (Hélène de Monaghan, Suite en noir, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre Samedi 19 août)
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torpille
- (Zoologie) Espèce de poisson voisin des raies, au corps arrondi et ayant un appareil électrique qui a la propriété de donner une commotion électrique à celui qui le touche.
- Mais pour ces deux femmes initiées aux mystères de son amour, sa contenance, le son de sa voix, l’expression de ses regards, eurent un peu de la puissance attribuée à la torpille. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
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strobile
- (Botanique) (Vieilli) Cône mâle de gymnosperme tel le pin.
- (Botanique) Fruit (chaton) en petit cône de l’aulne.
- (Botanique) Épi de prêle avec sporanges.
- (Zoologie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- STROBILE. s. m. [strobilus, στρόβιλος, toupie, pomme de pin]. Nom donné par Sars à un polype représenté par des disques superposés adhérents entre eux et de plus en plus larges à partir du dernier développé ; il croyait qu’ils formaient un genre à part qu’il nomma Strobila ; mais il a reconnu que cette chaîne se désagrégeait en autant d’articles discoïdes, flottant isolément, dont chacun devenait rapidement l’animal sexué ou adulte appelé méduse (Medusa aurita), ayant cessé de vivre en communauté. — Par analogie, strobile ou état strobilaire, la chaîne que forment les communautés d’articles appendus au scolex ou tête de tænia chez les cestoïdes ; le scolex des distomiens, quand il est rempli de la génération de cercaires (en forme de têtard) qui bientôt prendront des organes sexuels, a été comparé au strobile des polypes et des cestoïdes. Le strobile chez ces derniers est ce qu’on appelait un ver complet ; le tænia et le bothriocéphale rejetés en masse de l’intestin peuvent servir de type de strobile. — (Émile Littré, Charles Philippe Robin, Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie, de l’art vétérinaire et des sciences qui s’y rapportent, tome 1, J.-B. Baillière et Fils, Paris, 1878, quatorzième édition entièrement refondue)
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cafouille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cafouiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cafouiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe cafouiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe cafouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe cafouiller.
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mercantile
- (Commerce) Qui concerne le commerce.
- Les romans de Sinclair Lewis sont une satire de la bourgeoisie et de ses préoccupations mercantiles et religieuses.
- Même chez les hommes les plus honnêtes l'esprit mercantile avilit l'âme et détruit l'amour de l'indépendance. — (Jean-Paul Marat, Les chaînes de l'esclavage, 1792)
- Le gouvernement d’Orsenna, comme celui de tous les États mercantiles, s’est toujours distingué par une méfiance jalouse à l’égard des chefs, et même des officiers subalternes, de ses armées et de ses flottes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Ils vivaient dans un monde étrange et chatoyant, l’univers miroitant de la civilisation mercantile, les prisons de l’abondance, les pièges fascinants du bonheur. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 91)
- Au retour de la présence française en Amérique du Nord, les préoccupations mercantiles prirent le pas sur toutes les autres. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, page 102)
- (Péjoratif) Qui cherche à tirer un gain d’argent unilatéral.
- Esprit mercantile.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.