Dictionnaire des rimes
Les rimes en : palude
Mots qui riment avec "ude"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "palude".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ude , udes et ud .
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certitude
- Assurance pleine et entière d’une chose.
- Dans l’esprit de nos dames, l’hypothèse eut tôt fait de se muer en certitude. Quoi d’étonnant à cela? Le sexe qui s'intitule intelligent n’agit guère d'autre façon ; voyez plutôt les dissertations savantes. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes -1842 ; traduction de Henri Mongault -1949)
- Elle était la maîtresse de M. de Mériolle, et s’il n’en avait pas la preuve, il en avait au moins la certitude. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- La jeunesse connaît ces privilèges : Qui saurait la confondre ? L'expérience, cette béquille pour éclopés de la vie, ne vient point alourdir le survol de ses certitudes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 26)
- J’ai connu l'Amérique de la prospérité. J’ai connu cette confiance, cette certitude, cet orgueil. J’ai connu ce peuple qui croyait, de bonne foi, monter tout entier vers une stratosphère paradisiaque. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu'ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Adhésion forte et invincible de l’esprit à une chose qu’il reconnaît vraie.
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, page 144)
- Certitude morale. Certitude mathématique. (Philosophie) La question de la certitude. Les bases de la certitude.
- Stabilité, pérennité.
- Il n’y a nulle certitude dans les choses du monde.
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latitude
- Étendue, extension, largeur.
- Ce principe peut avoir une grande latitude.
- Donner trop de latitude à une proposition, à l’application d’un principe.
- Laisser beaucoup de latitude aux agents chargés d’une mission.
- Avoir toute latitude pour : avoir toute liberté pour.
- (Cartographie, Géographie) Distance d’un lieu à l’équateur mesurée en degrés sur le méridien → voir parallèle.
- La latitude d'un lieu correspond à l'angle fait par la normale à l'ellipsoïde de référence en ce lieu avec le plan équatorial.
- C’est ici que ça se passe, 30°50’ de latitude nord, 30°50’ de longitude ouest… à une journée de distance pour nous, et ils filent sud-sud-ouest à toute vapeur. À ce train-là nous ne verrons rien, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 174 de l’édition de 1921)
- Le Scoresby Sund est le plus vaste fjord du monde entier. Il est découpé dans la côte Orientale [sic : orientale] du Groenland entre 70° et 72° de latitude Nord et 22° et 30° de longitude Ouest de Greenwich. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- […] le 12 mars, par 20 degrés de latitude Nord, je rencontrai les vents alizés, je pouvais compter dorénavant sur un plus faible et agréable navigation dans les mers tropicales. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’ancre tombe, une fumée de sable s’épanouit dans la mer : 12°45’ de latitude Nord, 45°4’ de longitude Est : c’est Aden. — (Paul Nizan, Aden Arabie, chap. III., Rieder, 1932 ; Maspéro, 1960)
- (Par extension) Différentes régions soumises à telle ou telle température par suite de leur éloignement plus ou moins grand de l’équateur.
- Aux latitudes tempérées de l’hémisphère nord, les milieux alluviaux sont significativement plus riches en lianes arborescentes que dans les forêts non alluviales, à dynamisme sylvigénétique plus lent. — (Annik Schnitzler & Patricia Heuzé, Les lianes des forêts inondées d’Europe, dans Écosystèmes forestiers des Caraïbes, Karthala, 2009, page 646)
- Pascal nous dit qu’au point de vue des faits, le Bien et le Mal sont une question de « latitude ». En effet, tel acte humain s’appelle crime, ici, bonne action, là-bas, et réciproquement. — (Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, Calmann Lévy, 1893, p.1)
- (Astronomie) Angle que fait, avec un plan parallèle à l’écliptique, la ligne droite qui passe par un astre et par un centre donné sur ce plan.
- Latitude australe ou boréale. — Latitude héliocentrique, géocentrique, etc. — Latitude de Sirius.
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finitude
- (Philosophie) Caractère de ce qui n’est pas éternel, notamment en parlant de l’être humain.
- Alors que le romancier, riche de son don d’ubiquité, peut se dédoubler en autant de personnages que son humeur daigne susciter au fil des pages, le poète reste fixé à la finitude de son expérience, à la racine de son cri. — (Jean-Pol Madou, Édouard Glissant : de mémoire d’arbres, 1996, page 16)
- Aventureuse, prête aux expériences limites, elle [Marie de Villepin] se verrait bien propulsée « en vrai » dans le ciel vide où rouille la mémoire des hommes qui ambitionnaient de conquérir les étoiles quand ils se contentent, désormais, de crawler dans la boue de leur finitude acceptée. — (Luc Le Vaillant, « Conquête de son espace », Libération, no 10091, 23 octobre 2013, page 32)
- Tu es appelé, comme nous tous, à faire face à ta propre finitude humaine, puis à cheminer, autant que faire ce peut, vers son acceptation. C’est dans le contexte de cette impermanence de ton propre être que tu es convié à réaffirmer, jour après jour, le sens que tu donnes à ton existence. — (Jean Proulx, Grandir en humanité, Fides, 2018, page 82)
- En 2027, quoi qu’il arrive, un Macron encore quadragénaire ne sera plus président. Son apothéose scelle une finitude. — (Marc Lambron, “Un roman français”, Le Figaro Magazine, no 24211 et 24212, 24 et 25 juin 2022, page 52)
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rectitude
- Conformité à la règle droite, aux vrais principes, à la saine raison.
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- La conception coranique de la politique n’est pas irénique. Elle est d’affrontement, ou plutôt manichéenne, met l’accent sur la rectitude opposée à l’erreur et sur un affrontement armé entre les deux. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.39)
- Il était habillé avec cette rectitude et cette propreté méticuleuse caractéristique des Anglais qui arpentent les sables du désert dans la même tenue qu’ils auraient en se promenant sur la jetée de Ramsgate ou sur les larges trottoirs du West-End. — (Théophile Gautier, Le Roman de la momie (1858).)
- Qualité de ce qui est droit.
- La rectitude d’une ligne.
- Par exemple, la méthode suédoise, la plus usitée à l'époque, avait pour but de travailler la rectitude de la colonne vertébrale et l'amplitude respiratoire. — (Pascal Charroin dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, page 217.)
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lassitude
- Sensation de fatigue causée par une mauvaise disposition de santé.
- J’avais les membres roidis et ressentais une si pénible lassitude, que je restai longtemps sans pouvoir trouver le sommeil. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
- (Sens figuré) Il a renoncé à cette correspondance par pure lassitude d’avoir toujours les mêmes choses à dire.
- État de celui qui est las, de celle qui est lasse, au propre et au figuré.
- La douceur alanguie du printemps ne faisait que rendre plus lourde la lassitude de Zaheira. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Sens figuré) Une restauration n'est possible qu'aux brefs instants de lassitude quand les idées, les hommes et les faits s'accordent une trêve, quand l'essoufflement rompt l'assaut des générations montantes. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- Je l’écoutais à peine. J’avais cédé de guerre lasse. Elle avait l’ardeur de ses 16 ans et moi la lassitude de mes sept décennies. — (Yvette Grémillon, « Ce sac à main », dans Boffo Ténouga et autres nouvelles, éditions Publishroom, 2016)
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fortitude
- Énergie morale devant le danger ou dans la souffrance ; courage en endurant ou en subissant (par opposition au courage d’entreprendre des actions périlleuses).
- On a vu des Français supporter les tourments du cadre de feu avec la fortitude des Indiens mêmes. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez VIII)
- Pour le bénéfice du secrétaire qui ramassait ses papiers avant d’aller copier dans la pièce voisine, le gros Philibert observa révérencieusement qu’on parlait beaucoup du courage des rebelles exécutés par ordre du duc (on en doublait d’ailleurs le nombre), mais pas assez de la fortitude de cet homme d’État et de guerre mourant sous le harnois de son maître. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 332)
- Nous sommes tous à bord du “Titanic”. La fortitude des uns et la lâcheté des autres. — (Julien Green, Journal, 30 mai 1966)
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transsude
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe transsuder.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe transsuder.
- La main transsude la vie, et partout où elle se pose, elle laisse des traces d’un pouvoir magique ; aussi est-elle de moitié dans tous les plaisirs de l’amour. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XVII))
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe transsuder.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe transsuder.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe transsuder.
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désuétude
- État de cessation d’un usage, d’une habitude. Se dit surtout en parlant des lois ou des règlements qu’on a cessé d’observer sans qu’ils n’aient formellement été révoqués.
- Cette pratique provinciale est tombée en désuétude.
- Plus d'un champion renversé fut foulé aux pieds involontairement, plus d'une main cramponnée à la broche fut ensanglantée. Ces jeux sont dangereux, et les accidents ont été assez graves dans les derniers temps pour que nos paysans aient résolu de laisser tomber en désuétude la cérémonie des livrées. Je crois que nous avons vu la dernière à la noce de Françoise Meillant et encore la lutte ne fut-elle que simulée.Cette lutte fut encore assez passionnée à la noce de Germain. Il y avait une question de point d'honneur de part et d'autre à envahir et à défendre le foyer de la Guillette. — (George Sand, La Mare au Diable, 1846)
- Plus que jamais nous avons constaté la désuétude du collège électoral. Non seulement il permet trop souvent à la minorité d’imposer sa volonté, mais il autorise encore quelques grands électeurs à modifier le vote de la population. — (Luc Laliberté, « Des leçons de la présidence Trump », Le journal de Québec, 27 novembre 2020)
- II est arrêté que la désuétude, quant aux lois de distribution seulement, vaudra abolition, le refus d'obéir à une loi ou de la réclamer dans les cas y relatifs, pendant un laps de temps, devant être interprété comme une abrogation authentique, la volonté prouvée d'un peuple libre, valant un décret. — (Projet d'une constitution, soumis à l'Assemblée nationale de 1789, par M Sobry, Jean-François Sobry, 1789)
- En plusieurs endroits le droit est demeuré & l'obligation est tombé en désuétude. — (Affiches du Poitou, René Alexis Jouyneau Desloges, 22 avril 1779)
- (Linguistique) Se dit d'un mot dont l’emploi est sorti de l'usage courant, et qui n'est plus immédiatement compris.
- Dans la phrase de Tartuffe, dite assez haut pour être entendue par les gens de la maison et les visiteurs, « Laurent, serrez ma haire avec ma discipline (...). » , les mot 'haire' dans le sens de chemise de crin et 'discipline' dans le sens de fouet pour se mortifier, sont tombés en désuétude.
- « Partons en diligence ! » pour dire "Dépêchons-nous ! ", est tombé en désuétude ; mais cela n'est pas un obstacle pour comprendre et apprécier le théâtre classique, – si l'on admet que la langue française n'est pas née à Ottawa ou sur les rives du Meschacebé.
- Pour les grévistes et les étudiants mobilisés, la désuétude du mot semble exprimer le décalage entre le vieux général et le pays réel, emporté par un mouvement social massif. — (Frédéric Joignot, La « chienlit », histoire d’un mot de Rabelais à Sarkozy, Le Monde, 15 octobre 2015)
- Le titre seul de république donnait à la France une physionomie particulière, qui lui assurait une sorte de supériorité sur les autres puissances. Le jour ou ce titre, sans être aboli, est tombé en désuétude pour faire place à d'autres dénominations, le charme a été détruit. — (Le Nain jaune, ou Journal des arts, des sciences et de la littérature, Louis-Augustin-François Cauchois Lemaire, avril 1815)
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platitude
- (Didactique) Ce qui est plat.
- De place en place, une dune ressort sur cette platitude, donnant sa note propre avec ses grands pignons ou ses buissons de tamaris, seuls à résister au vent de la côte, et parfois de véritables bois comme cette extraordinaire génévraie des Bièges. — (Annales de la Faculté des sciences de Marseille, 1937, page 8)
- D’après ses propres calculs, l’engin devrait être en mesure de monter à une altitude de cinq cent cinquante mètres, une altitude suffisante de son point de vue pour prouver la platitude de notre planète. — (Fred, Mike Hughes renonce une nouvelle fois à prouver que la Terre est plate sur FredZone.org. Mis en ligne le 6 février 2018)
- (Sens figuré) Caractère de ce qui est plat, sans relief, qui manque de caractère.
- Comme pour Joe Biden présentement, sa platitude lui procurait un statut de valeur sûre pour qui espérait seulement un retour à la tranquillité. — (Claude Villeneuve, «Un président normal», Le journal de Montréal, 25 octobre 2020)
- Ce discours, ce livre est de la dernière platitude.
- La platitude de son style me dégoûte.
- Sa conduite a été d’une platitude révoltante.
- Par rapport à la sensation, absence de goût.
- Ce vin est d’une platitude extrême.
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rude
- Âpre au toucher ; brut ; dur.
- Le poil du mouflon, que l’on trouve en Asie, est plutôt rude et ressemble à celui de la chèvre ordinaire avec lequel on le confond souvent. Il est employé pour la confection des tapis et feutres grossiers, …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne pleurait plus, sa voix était caressante, elle appuyait sur sa gorge blanche et délicate la grosse main rude de Javert, et elle le regardait en souriant. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 13 ; 1862)
- Les sables sont les matières que l'on mélange le plus habituellement à la chaux pour former les mortiers ; ils doivent être rudes au toucher et crier quand on les serre dans la main. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 21)
- Âpre au goût ; corsé.
- On but à larges goulées le vin rude qui vous râpait la gorge et chantait aux tempes ; à grandes bâfrées, on s'empifra de viandes. Oui, jamais ne fut plus joyeux réveillon. — (Yvonne Pagniez, Pêcheurs des côtes de France, Fernand Lanore, 1977, page 124)
- Raboteux.
- Les chemins en ce pays-là sont fort rudes.
- (Sens figuré) Pénible ; fatigant.
- Sa jeunesse se dépensait ainsi dans un travail rude et mal payé. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Manier du fer quand il y a de la glace entre les pavés, c'est rude. Ça vous use vite un homme. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 10 ; 1862)
- On a marché depuis le point du jour, on est au soir d’une longue et rude journée ; on a fait le premier relais avec Mirabeau, le second avec Robespierre, le troisième avec Bonaparte; on est éreinté. Chacun demande un lit. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 1, 1 ; 1862)
- Violent ; impétueux.
- – Ah! monsieur le prêtre, vous n’aimez pas les crudités du vrai. Christ les aimait, lui. Il prenait une verge et il époussetait le temple. Son fouet plein d’éclairs était un rude diseur de vérités. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 1, 10 ; 1862)
- La roue du tilbury reçut un choc assez rude. Le courrier cria à cet homme d’arrêter, mais le voyageur n’écouta pas, et continua sa route au grand trot. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 5 ; 1862)
- L’impression de cette première décharge fut glaçante. L’attaque était rude et de nature à faire songer les plus hardis. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 14, 1 ; 1862)
- Tous les actes extérieurs de sa vie, son âpre ambition, sa rude soif de l'or, tout cela n'était qu'un moyen et non un but. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Essuyer une rude tempête.
- Difficile à supporter ; rigoureux.
- Il arriva qu'un hiver fut rude. Jean n’eut pas d’ouvrage. La famille n’eut pas de pain. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Il se rappelait ses anciens compagnons ; comme ils étaient misérables ; ils se levaient dès l’aube et travaillaient jusqu’à la nuit ; à peine leur laissait-on le sommeil ; ils couchaient sur des lits de camp, où l’on ne leur tolérait que des matelas de deux pouces d’épaisseur, dans des salles qui n’étaient chauffées qu’aux mois les plus rudes de l’année. — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 8, 9 ; 1862)
- L'hiver 1953-1954 fut particulièrement rude. Des clochards moururent de froid, ainsi qu'un enfant dans une famille mal logée. — (Bertrand Marchand, Paris, histoire d'une ville XIXe-XXe siècle, Éditions du Seuil, 1993, p.279)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Les temps sont rudes se dit du temps où l’on a beaucoup à souffrir, surtout lorsqu’il y a peu de travail et beaucoup de misère.
- C’est un rude coup pour lui, cet événement est très fâcheux pour lui.
- Une rude épreuve, une situation difficile et pénible.
- Sa vertu fut mise à une rude épreuve, à de rudes épreuves.
- Une rude tentation, une tentation à laquelle il est difficile de ne pas succomber.
- Ce trait est un peu rude, se dit d’un propos ou d’un procédé difficile à supporter, à accepter.
- (Familier) Difficile à croire.
- Cela me paraît rude.
- Bah ! Tant pis ! Ce n’est pas ma faute. C'est l’affaireDu bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds.Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ?C’est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.— (Victor Hugo, La Légende des siècles, Les Pauvres gens, X ; 1859)
- Choquant, grossier, désagréable.
- Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l’éclairait. Il était hideux. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Tout à coup, la voix rude de la Thénardier la rappela à la réalité : – Comment, péronnelle, tu n’es pas partie ! — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 3, 4 ; 1862)
- Un auteur qui a le style rude.
- Ces vers-là sont rudes.
- Ce peintre a le pinceau rude, il peint sans grâce.
- Ce coiffeur a la main rude, il ne rase pas légèrement.
- Ce cavalier a la main très rude, il mène durement son cheval.
- Des mœurs rudes, des mœurs d’une simplicité grossière.
- Fâcheux, dur, sévère.
- Il lui était resté juste assez d’âpreté pour assaisonner sa bonté ; c’était un esprit rude et un cœur doux. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 3, 4 ; 1862)
- Un maître qui est rude envers ses domestiques.
- Dire des paroles rudes à quelqu’un.
- Il a reçu un traitement très rude.
- Il est rude en affaires, se dit d’un homme qui traite avec dureté ceux qui ont affaire à lui.
- Rigide, austère.
- La règle de ces religieux, de cet ordre est très rude.
- (Familier) Redoutable.
- Vous avez là un rude adversaire.
- C’est un rude dialecticien.
- C’est un rude jouteur, c’est un homme avec lequel il ne fait pas bon se mesurer.
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étude
- Apprentissage, travail pour apprendre ou approfondir des savoirs.
- Pour l’étude du comportement du vacuome au cours de la phagocytose, c'est l'amidon de riz qui représente le matériel phagocytaire le plus commode. — (« Réaction des amibocytes à l'ingestion de particules étrangères », dans le Bulletin biologique de la France et de la Belgique, vol. 66-67, Paris : Laboratoire d'évolution des êtres organisés, 1932, page 181)
- J'estimais fort l’éloquence, et j'étais amoureux de la poésie ; mais je pensais que l’une et l’autre étaient des dons de l’esprit plutôt que des fruits de l’étude. — (René Descartes, Méth. I, 9)
- L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n'ait dissipé. — (Montesquieu, Pens. div.)
- (Au pluriel) Instruction scolaire.
- Faire de bonnes études ou de mauvaises études.
- L'abbé d’Olivet avait dirigé au collége des jésuites les premières études de cet écrivain célèbre [Voltaire]. — (Jean le Rond D’Alembert, Éloges, d’Olivet.)
- Travail préparatoire.
- Quant au lysol, nous avons déjà noté, à plusieurs reprises, ses remarquables propriétés insecticides, en particulier dans nos études sur l’acariose. — (Chronique agricole, viticole et forestière du Canton de Vaud, volume 20, page 509, Institut agricole de Lausanne, 1907)
- D'après une étude réalisée en Côte d’Ivoire, dans les lieux où les éléphants avaient disparu depuis longtemps on ne trouvait plus de plants de certaines espèces forestières qu'ils ont coutume de disséminer (Alexandre, 1978). — (Yaa Ntiamoa Baidu, La faune sauvage et la sécurité alimentaire en Afrique, page 52, FAO, 1998)
- Examen préliminaire d’une question ou d’un projet.
- Une étude plus large et plus scientifique des dialectes locaux établira que, par son origine et par ses caractères essentiels, le slovaque appartient au groupe yougoslave. — (Ernest Denis, La Question d'Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 97)
- Nous allons procéder maintenant à une étude d'ensemble des principaux modèles de déschisteurs automatiques pour bac à piston. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 43)
- Le 13 novembre 1970, dans les premiers jours du gouvernement Allende, on réalisa au Chili une étude préliminaire sur les relations militaires de ce pays avec les USA. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Art) Ébauche préparatoire, dessin, peinture, sculpture, etc., exécuté en préparation d’une œuvre.
- Une étude de draperie, de paysage.
- Les études de Raphaël.
- (Musique) Composition faite pour exercer au doigté, au jeu d’un instrument.
- Des études pour le violon.
- (Littérature) Type d’ouvrage proche de l'essai.
- Étude sur la musique grecque.
- (Théâtre) Action d’apprendre par cœur un rôle. On dit plutôt aujourd'hui étudier un rôle.
- Il ne lui est rien arrivé que je ne lui aie prédit à elle-même, en lui disant adieu, quand je sus l’étude qu’elle faisait de ce rôle. — (Pierre Corneille, Lett. à l’abbé de Pure, 12 mars 1659)
- (Par métonymie) Lieu de ce travail d’apprentissage, de ce travail intellectuel ; en particulier :
- Lieu où l’on réunit les élèves pour étudier leurs leçons et faire leurs devoirs. Synonyme : salle d’étude.
- Les études de ce collège sont vastes et bien aérées.
- Pour arriver à la cour de récréation, il me fallut traverser ce que le surveillant général avait appelé « l’étude ». C’était une classe, où trois colonnes de pupitres à deux places s’avançaient vers une chaire, installée sur une estrade d’une hauteur qui me parut anormale. Contre les murs, à la hauteur de ma tête, une longue rangée de petites armoires mitoyennes. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 269)
- Bureau d’un notaire, d’un avoué, d’un huissier.
- Il cède son étude à son premier clerc.
- (Vieilli) Chambre, cabinet où l’on étudie, où l’on compose.
- Ces vers, produits dans mon étude, Récitent tes commandements. — (Racan, Psaume 118)
- Le temps de ces exercices.
- L’étude la plus longue est celle du soir.
- (Vieilli) Connaissances acquises.
- Avoir de l’étude.
- Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l’ennuyeux loisir d’un mortel sans étude. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épit. XI.)
- (Vieilli) Soin particulier que l’on apporte à quelque chose.
- Je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux. — (Molière, Sicil. 7)
- Elles étaient coiffées avec étude et portaient de fraîches toilettes. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 221)
- (Vieilli) Préméditation.
- L’indignation qu’on prend avec étude augmente avec le temps et porte un coup plus rude. — (Pierre Corneille, Pomp. IV, 1)
- Tranquille en me frappant, barbare avec étude. — (Voltaire, Irène, IV, 4)
- (Vieilli) Objet d’étude, de soin.
- Votre exemple est partout une étude pour moi. — (Pierre Corneille, Sert. III, 2)
- J'ai […] de l’inquiétude de voir qu’un sot amour fait toute votre étude. — (Molière, Sgan. 7)
- Je me suis fait une étude de cet endroit d’une de vos lettres. — (Marquise de Sévigné, 437)
- (Vieilli) (Péjoratif) Affectation, recherche.
- Que ne puis-je vous représenter cet homme simple et sans étude ? — (Esprit Fléchier, II, 124)
- Toute notre vie est une étude de vanité. — (Jean-Baptiste Massillon, Myst. Ass.)
- bermudes
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plénitude
- État de ce qui est plein. — Note : Il n’est guère d’usage, au propre, que comme terme de médecine.
- Le vidage effectué, les assistants ont pu s'assurer que le réservoir vide ne répandait pas plus d'odeur que dans l'état de plénitude; et que si quelques traces d'odeur apparaissaient, dans le cabinet, en niveau seulement de la cuvette, — […] — elles disparaissent immédiatement et complétement par le remplissage, à nouveau, de ce dernier. — (Annales d'hygiène publique et de médecine légale, Paris : chez J.-B. Baillière et Fils, 1883, page 46)
- La plénitude de l’estomac. — La plénitude des vaisseaux par surabondance du sang, des humeurs.
- Le petit corps robuste fait penser à celui des jeunes chiens qui semblent contenir dans leur plénitude potelée tous les éléments qui leur serviront à grandir. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 200)
- (Sens figuré) Qualité d'une chose qui est absolue, entière, complète.
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- C’est par plénitude de puissance que les rois accordaient certaines grâces, certaines rémissions qui n’étaient point fondées en droit.
- Il a recouvré la plénitude de ses facultés, de ses forces, de sa santé, de sa raison.
- La totalité des sentiments dont le cœur est rempli.
- Je vous parle dans la plénitude de mon cœur.
- (Sens figuré) Sentiment de pleine satisfaction physique et morale.
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hébétude
- (Médecine) Engourdissement des facultés cérébrales dans certaines maladies, l’anémie cérébrale, par exemple.
- (Par métonymie) Apparence ou comportement d’une personne qui semble soudain engourdie ou sidérée.
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il se tut et retomba dans son hébétude. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 251)
- Il la pénétrait bestialement, dans une hébétude sensuelle qui n'atteignait à la lucidité qu'à la minute où l'on voit, par une nuit d'été, la fusée d'un feu d'artifice fondre en un riche bouquet d'étoiles pâmées qui retombent au néant. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 58)
- Cette considération le plongea dans une sorte d’hébétude douloureuse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- De sa bouche lisse, Amédée souriait, repris par l’hébétude de l’enfance. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- À présent, une émission télévisée fera l’affaire. La plus idiote conviendra. Ah – regarder pour regarder, sans alibi, sans désir, sans excuse ! C’est comme l’eau du bain : une hébétude qui vous engourdit d’un bien-être palpable. — (Philippe Delerm, La Première Gorgée de Bière et autres plaisirs minuscules, Gallimard, 1997, page 52)
- Pour une fois que j’ai l’occasion de parler de cette histoire… Elle a pourtant quelque chose d’une vieille putain réduite à l’hébétude par l’excès des hommes, cette histoire. — (Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête, 2013, page 61)
- consegudes
- begude
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talmud
- (Judaïsme, Religion) Livre qui contient la loi orale, la doctrine, la morale et les traditions des juifs.
- Or, c'était fête à la synagogue, ténébreusement étoilée de lampes d'argent, et les rabbins, en robes et en lunettes, baisaient leurs talmuds, marmottant, nasillonnant, crachant ou se mouchant, les uns assis, les autres non. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
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élude
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de éluder.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de éluder.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de éluder.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de éluder.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de éluder.
- aldudes
- hestrud
- tallud
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vastitude
- Vaste étendue.
- La vastitude immémoriale du désert — (Tahar Djaout, L’invention du désert, 1987:44)
- Pendant six cents kilomètres, vers le sud, il n’y a rien qu’un désert de galets ocres et les vastitudes salées du lac Eyre avec leur marées de natron figées pour l’éternité. — (Marc Heimer, Manuel Litran, Australie continent de l’aventure, page 112, 1974, Mondo)
- La lune, quand on levait le tête la nuit, brillait fixement sur un monde dont on ressentait en soi la vastitude, le grouillement, sur des milliards d’individus. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 236)
- Notre culture, nos us et coutumes, notre histoire, notre avenir incertain, nos combats de résistance (2% au milieu de la vastitude anglo-saxonne), c'est de la schnoutte! Ils n'aiment que la mosaïque de ghettos du centre-ville. — (Claude Jasmin, Écrivain chassant aussi le bébé écureuil: journal, avril à août 2002, Éditions Trois-Pistoles, 2003, p. 291)
- (Littéraire) État de ce qui est très étendu.
- Et ce livre est magnifique, précisément parce qu’il montre la vastitude du sujet. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 951)
- D’autres l’ont dit avant moi : le plus grand titre de votre confrère à une gloire durable fut d’avoir été l’incomparable restaurateur de ce qu’il appelle « le fort langage » : celui qui va de Bossuet et Saint-Simon à Rousseau et à Chateaubriand, et qui, comme il l’écrit à propos de ce dernier : « dans de brusques déchirures de la page, développe soudain une vastitude pleine de musiques ». — (Claude Lévi-Strauss, Discours de réception à l'Académie française, 27 juin 1974)
- mertrud
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assuétude
- (Vieilli) Habitude, dépendance.
- Le choix du lieu où l’opération va être pratiquée et l’assuétude de la malade à son entourage sont recommandés; aussi le local le plus vaste possible, facilement aérable et d’accès commode a-t-il eu notre préférence. — (Gallerand, Kyste ovarien - Ovariotomie, dans Archives de médecine navale, vol.10, page 180, France, Ministère de la marine, 1868)
- De l’assuétude, qui signifie la longue accoutumance, on peut dire qu’elle est d’emblée aussi consuétude, et par un mouvement qui n’est pas de reflux ou de résorption. — (Daniel Klébaner, Tombeau de Nicolas Poussin, 1994)
- (Médecine) (Spécialement) Dépendance, accoutumance à une même drogue.
- gertrude
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.