Dictionnaire des rimes
Les rimes en : palsambleu
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "palsambleu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
désavantageux
- Qui cause ou qui peut causer du désavantage.
- Cette clause du contrat vous est désavantageuse.
- Cette affaire m’a été fort désavantageuse.
- Parti désavantageux.
- Ses affaires sont dans une situation désavantageuse.
-
prétentieux
- Qui a des prétentions ; qui est désireux d’attirer l’admiration d’autrui.
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d’une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Grimpèrent au premier étage d'une prétentieuse babel de métal, suppositoire par quoi la civilisation parisienne avait cru enchoser Dieu — (Guy Verdot, Je ne suis pas d'ici, Paris : Éditions Robert Marin, 1950, chap. 3)
- Albert est un trou de balle prétentieux. Son visage estampillé cinquante ans trahit une récente plastie des bajoues, il sourit en permanence de toutes ses facettes dentaires,[…]. — (Dan Fante, Point Dume, traduit de l'anglais (USA) par Samuel Todd, Paris : Le Seuil, 2014, chap. 1)
- Où il y a de la prétention, de l’affectation, de la recherche.
- Il a le ton bien prétentieux. — Il utilise un style vraiment prétentieux.
-
pieux
- Qui a de la piété ; qui est attaché aux croyances, aux devoirs et aux pratiques de la religion.
- Les personnes vraiment pieuses doivent se faire un devoir de prier pour l’Église et d’honorer leur évêque; elles doivent aussi prier pour l’avantage spirituel et temporel de l’État, et honorer leur Souverain. — (Vies des saints pour tous les jours de l’année, 1846, note de bas de page 526)
- Ah ! Chartres, n’est pas précisément ce qu’on appelle une ville pieuse. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) Qui sert aux exercices de piété.
- En aucune province française on ne rencontre, autant qu'en Bretagne, de pieux monuments. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Image pieuse; médaille pieuse.
- Qui part d’un esprit touché des sentiments de la religion.
- Bientôt paraît le kesksou (cous-cous) traditionnel, et nous l’attaquons avec un pieux bismillah (au nom de Dieu). — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 31)
- Pensée pieuse. — Dessein pieux. — Pieuse méditation.
- De pieux établissements. — De pieuses largesses.
- (Familier) (Ironique) Peu éclairé.
- On a vu jusqu’ici ce qui se passa au village de Bun Hill, et comment le déluge des innovations submergea sa pieuse rusticité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 118 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Qui tient à la piété filiale et à certains autres sentiments humains de vénération.
- Ses soins pieux ont prolongé la vie de son père.
- On l’entourait avec un pieux respect.
- J’ai conservé un pieux souvenir de ses vertus, de ses bienfaits.
-
aphteux
- (Médecine) Qui est caractérisé par la présence d’aphtes sur la muqueuse de la bouche.
- Il suffit de frotter la muqueuse, à la face interne des lèvres, avec un linge imprégné de bave virulente ou de liquide aphteux. — (Edmond Nocard, Emmanuel Leclainche, Les maladies microbiennes des animaux: Volume 1, 1903)
- Faut-il toujours te lutiner autant pour te faire exploser le corps et la tête ? Pâ ! Comme une boutanche de rouille ! J'en avais la langue aphteuse à tant cunnilinguer ! — (Alain Vial, Samba tristesse, Régine Deforges éditeur, 1990)
-
phlegmoneux
- (Médecine) Qui est de la nature du phlegmon.
- Inflammation phlegmoneuse.
- Érésipèle phlegmoneux.
- schadenfreud
-
râpeux
- Qui est rude comme une râpe.
- Les raisins vendangés vont d'abord subir l’égrappage (ou éraflage) qui consiste à égrener les grappes, de façon aujourd’hui mécanique, afin d’éliminer la rafle qui contient des tannins astringents et râpeux souvent indésirables. — (Martine Camilleri, Vin sur 20, page 158, Ellébore, 2005)
- C’était un jeu funèbre et décevant : il fallait se planter devant le fauteuil en velours frappé et l’inspecter. Qu’y avait-il à dire? Eh bien, qu’il était recouvert d’une étoffe verte et râpeuse, qu’il avait deux bras, quatre pieds, un dossier surmonté de deux petites pommes de pin en bois. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, 1964, I)
- Une langue râpeuse.
- (Sens figuré) Grinçant, caustique, qui est de nature à déranger sans chercher le raffinement.
- Fondateur de Hara Kiri puis de Charlie Hebdo, son humour râpeux et caustique irrita souvent, enchanta parfois, sans laisser quiconque indifférent, contribuant ainsi, avec verve et justesse, à l’énergie du débat démocratique. — (Le Figaro, 31 janvier 2014)
- Les interviews s’enchaînent sans répit, seul défaut de ce documentaire tour à tour sensible, drôle, bouillonnant et râpeux. — (L’Express, 24 mars 2014)
- De retour au camp, le couple fit un tour à la roulotte cantine où le cook les régala de cookies et de jus de fruit, ce qui leur permit d'éliminer l’arrière-goût râpeux du pinard militaire. — (Jacques Meillon, Histoires de prospecteurs et chercheurs d'or, Société des Écrivains, 2016, page 157)
-
honteux
- Qui éprouve de la honte.
- Les bons pauvres ne savent pas que leur office est d’exercer notre générosité ; ce sont des pauvres honteux, ils rasent les murs. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 31)
- […], je vénère Faulkner et je ne peux oublier qu'en vérité c'est un pochetron, un pochetron honteux qui se cachait sous des façons collet monté. — (Pierre Michon, Le Roi vient quand il veut : Propos sur la littérature, Albin Michel, 2007)
- N’êtes-vous pas honteux de vous être emporté de la sorte ?
- Qui cause de la honte.
- C’est une chose honteuse.
- Un crime honteux.
- Un honteux trafic.
- Un procédé honteux.
- Qui est en lien avec les organes sexuels.
- Et à l'été de la Saint-Martin, l’oie est à point. Et l’oie, on s’en fourrait jusque-là, même les morceaux honteux. Et pas que l’oie, d’ailleurs. Du potage gras, et des huîtres […]. — (Jean-Luc Hennig, Érotique du vin, éd. Zulma, 1999, page 91)
- Nerf honteux (ou pudendal) — Vaisseaux honteux, artère ou veine honteuse
- (Belgique) Mauvais, vilain.
- C’est devant lui qu’un brave Belge apostropha une servante, qui vidait son eau sale jusque dans la direction de son pantalon : « Alleye, honteuse ! » — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 305)
-
injurieux
- Qui offense ; qui outrage.
- Oui, je le soutiens, la superstition est plus injurieuse à Dieu que l’athéisme, […]. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Les apostrophes injurieuses, les interpellations violentes des réactionnaires, interrompirent cent fois les discours des orateurs des gauches. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- (Vieilli) (Plus rare) Qui provoque des dommages ou du dégât.
- C'est au moins l'opinion de plusieurs naturalistes distingués que cette substance n'est pas vénéneuse, qu'elle n'est pas même ostensiblement délétère et injurieuse à ceux qui s'exposent à son influence immédiate. — (J.-B. Meilleur, Le venin de crapaud, dans Le Naturaliste canadien, vol.2, n°8, juillet 1870, page 239)
- Mais pourquoi Malherbe traite-t-il d’injurieux ami ce pauvre monsieur Duperrier déjà si éprouvé par la perte de sa fille ? Injurieux ami ! convenez que le terme est dur. J’expliquai à cette poétique personne que cet « injurieux ami » qui la choquait si fort était une apposition, etc. etc. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, maison d'édition Calmann-Lévy, p. 240 → lire en ligne)
-
insomnieux
- (Littéraire) Qui a des difficultés de sommeil.
- Ce n’était plus le capitaine qu’elle entendait, mais la voix de ses propres doutes, de ses propres craintes, qu’elle avait eu tant de peine à réduire au cours de la nuit insomnieuse qui venait de s’écouler. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 193)
-
hyposulfureux
- (Chimie) Ancien nom de l’acide dithionique, H2S2O3.
-
fougueux
- Qui a de la fougue.
- À cet endroit-là il y a des rivieres fougueuses.
- Et un jour, simplement, avec toute la passion fougueuse de sa race, elle se donna... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Son épouse Lili, fille d'un marchand d'art et d'antiquités, n'est pas davantage fougueuse, elle qui préfère s'adonner, en dilettante, au métier de modèle. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l'intransigeance la plus absolue avec l'opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.159)
- Elle avait même abdiqué la décence qui lui était naturelle et ne craignait pas qu’on la vît à toute heure de jour et de nuit avec ce gros fougueux. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 164)
- Elle […] n'affirme sa supériorité que dans la gymnastique amoureuse. Elle excelle aux tortillements, tour à tour fougueuse et alanguie, […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 199)
- Ce héros, la lance brandie en avant, l’oriflamme sacrée flottant au-dessus de sa tête, entra d'un élan fougueux dans la masse guerrière qui lui prêtait le flanc. — (Ivan Gobry, Charles VIII: Fils de Louis XI 1483-1498, Éditions Flammarion, 2012)
-
poussiéreux
- Qui est plein de poussière ; qui est couvert de poussière.
- La sécheresse était encore plus forte, et la chaleur non moins intolérable sous le souffle poussiéreux du vent du nord, ce simoun des Pampas. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- L'ampoule, qui éclairait cette dégringolade d'objets de toute provenance […] se balançait, poussiéreuse, au bout de son fil, sous la voûte basse où le salpêtre faisait des croûtes. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il frotte ses mains poussiérieuses l'une contre l'autre pour ne pas salir son pantalon à cinq cents dollars [...]. — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 003.)
- Ici et là, on voit des péniches accostées à des silos se remplir interminablement de grains poussiéreux. — (Jean Rolin, Chemins d'eau, Editions de la Table Ronde, 2013, chap. 33)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Vieux, démodé, dépassé, rétrograde, fermé au progrès ou à l'évolution.
- Programme, esprit poussiéreux, idées poussiéreuses.
-
graveleux
- Qui est mêlé de gravier ; qui contient du petit gravier ou du sable grossier.
- Tandis que, sur cette longue colline graveleuse du Médoc, tant de châteaux sont bâtis au milieu des vignes qui occupent tout le terrain, celui-là s’élève au milieu de jardins aux pelouses verdoyantes et de bois ombreux. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, page 285 (appendice))
- Installé dans les parties surélevées des rives moins mouillées que le Caricetum limosae, ce groupement semble trouver son optimum écologique sur les sables graveleux tourbeux des petites dépressions. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 120)
- Les éléments sont très hétérométriques et composés à 70 % de granite dans une matrice graveleuse à sableuse. — (Sylvain Coutterand et Gérard Nicoud, Les stades de retrait du glacier de l’Arve entre le verrou de Cluses et l’ombilic de Chamonix. (Vallée de l’Arve, Haute-Savoie), Quaternaire, 16, (2), 2005, pages 85-94)
- Lors des vents de tempête, le reg graveleux est soufflé par le vent qui édifie ainsi ces rides de quelques centimètres de hauteur ; […]. — (Nicole Petit-Maire, Jean Riser et L. Blanc-Vernet, Sahara ou Sahel ? : quaternaire récent du bassin de Taoudenni (Mali), Centre national de la recherche scientifique, 1983, page 99)
- (Sens figuré) Qualifie un fruit dont le cœur ou la chair renferme de petits amas d’une espèce de concrétion dure en forme de gravier.
- Une poire graveleuse.
- (Médecine) Qui est relatif à la gravelle ou qui la dénote.
- Affection graveleuse. - Urine graveleuse. Ce qui était nommé sable ou gravelle correspond à des cristaux d’urate de sodium. Leurs éliminations avec l’urine, a fortiori leurs blocages de ces voies urinaires, pouvaient être très douloureux.
- (Médecine) Qui est sujet à la gravelle.
- Être goutteux et graveleux.
- (Sens figuré) Par extension, dès le XVIe siècle, se dit de choses désagréables, douloureuses. Référence nécessaire
- (Sens figuré) Se dit des propos, des discours, des récits licencieux, à la limite de l’obscène.
- Ces voisines avaient lu la Nouvelle Héloïse et trouvaient ce livre graveleux, elles l’avouaient franchement. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- La même année, 1773, l’abbé de Talleyrand fut béni par Voltaire et présenté à la Dubarry, qui lui donna deux abbayes pour une grosse impertinence qu’il dit au milieu d’une conversation graveleuse. Il s’était écrié, en soupirant, qu’il était plus facile d’avoir des femmes que des abbayes. — (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
- Si les femmes n’étaient pas là, on parlerait voitures et chevaux de courses, on raconterait des blagues graveleuses. La civilisation n’existerait pas. — (Philip K. Dick, Le Maître du Haut Château, 1962 ; traduit de l’anglais américain par Jean Sola, 2012, page 187)
- J’entends ses blagues graveleuses où la langue châtiée des politiques est supposée le céder au parler vrai de la foule et celui-ci au degré zéro de la parole que serait la langue des organes logés dans la seule culotte […]. — (Bernard-Henri Lévy, Le monde selon Trump, Le Point n° 2270, 10 mars 2016)
-
feux
- Feux tricolores.
- Elle ne s’est pas arrêtée aux feux et a percuté un motard qui arrivait du bourg.
-
fabuleux
- Relatif à la fable.
- Les divinités fabuleuses.
- Les temps fabuleux.
- Qui a le caractère d’une fable.
- On prétend que les branches du coudrier servent à découvrir des sources, des trésors cachés, et les mines : cette branche qu’on tient dans la main est appelée par les charlatans baguette divinatoire, et elle a, disent-ils, des mouvemens qui marquent où sont ces sources et ces trésors ; mais ces prétendues propriétés sont fabuleuses; elles doivent être regardées comme de véritables charlataneries. — (Félicité de Genlis, Les Jeux champêtres des enfants et de l’île des monstres, 1821, page 122)
- La vérité est ici tellement dénaturée, le texte est si fabuleux, que je me contenterai de dire, avec l’offre de le prouver, qu’aucun aga ne s’est déshonoré par une pareille conduite, …. — (Anonyme, Turquie - insurrection de Candie, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- (Sens figuré) Grandiose, incroyable, bien que réel.
- En se promenant dans Paris, l’observateur superficiel se demande quels sont les fous qui viennent acheter les fleurs fabuleuses qui parent la boutique de l’illustre bouquetière et les primeurs de l’Européen Chevet, le seul, avec le Rocher-de-Cancale, qui offre une véritable et délicieuse revue des Deux-Mondes… — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- Seulement, il paraît que la vente a été remise au 20 novembre. Que faire d'ici là ?– Et encore, à présent, le livre montera peut-être à un prix fabuleux. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Le paysage, vu de la montagne, était fabuleux. Tout simplement. — (Nadia Plourde, La gloire de mes élèves, éditions Les 400 coups, Montréal, 2008, p. 67)
-
fibrineux
- Composé de fibrine, qui en contient, qui en a les caractères.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
capiteux
- Qui porte à la tête, en parlant des liqueurs fermentées.
- On prépare encore une boisson très-capiteuse et agréable au goût, nommée cidresse, avec les poires, en les brassant avec partie égale de pommes bien mûres. Mais elle passe vîte à l’acescence. — (Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1824, Rouen : Imprimerie de P. Periaux père, 1825, note 1 de la page 70)
- On m’a indiqué le plus ancien cocher de la ville, dans la fumeuse Kneipe où il boit la bière d’octobre, capiteuse et parfumée. — (Jean Ray, La Ruelle ténébreuse, 1932)
- Simon et Fernand apprécièrent surtout la bouteille de "Rabelais", un vin d'Algérie lourd et capiteux, dont les treize degrés, associés à la température extérieure, ne tardèrent pas à rendre les têtes un peu lourdes. — (Bernard Maurin, La fille de là-bas, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 72)
- (Par extension) (Parfumerie) Qui porte à la tête, en parlant d’une odeur.
- Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !… — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
- Les Américaines ont un faible pour la tubéreuse, une fleur blanche solaire et très capiteuse. — (Le parfum de Béatrice Boisserie, février 2016)
- (Par extension) Qui enivre, en parlant d’une personne ou d'une partie de son corps.
- Muserolle.– Dis donc… tu as une portière très capiteuse… elle est rondelette… J’aime ce genre de beauté. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Une « show-girl américaine [...] blonde et capiteuse ». — (Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, L’homme qui valait 500 000 $, Dargaud, 1984, page 3, case 5, 48 p. ISBN 978-2-205-04342-0 ISBN invalide)
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- (Par extension) (Musique) Qui enivre, en parlant d’une musique.
- Le mélomane peu sensible à ces considérations sera toujours sûr de trouver chez Korngold un métier solide, des sonorités capiteuses et des mélodies sensuelles. — (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 279)
-
compendieux
- (Vieilli) Abrégé, dit en peu de mots.
- Dans les analyses compendieuses que nous donnons, beaucoup de renseignements précieux, par exemple les listes de témoins, sont forcément omis. — (Charles Petit-Dutaillis, Étude sur la vie et le règne de Louis VIII, 1894, page 449)
- Même ses courriels compendieux pour signaler qu’un papier était corrigé sonnaient comme un pas de Fred Astaire : « Et hop ! » — (Hélène Bekmezian, La mort de Richard Herlin, correcteur au « Monde », Le Monde. Mis en ligne le 12 juillet 2019)
-
boutefeux
- Pluriel de boutefeu.
-
plucheux
- Variante de pelucheux.
-
moelleux
- Qui est rempli de moelle.
- Un os moelleux.
- Un bois moelleux.
- (Sens figuré) Qui joint la douceur à la force et qui flatte agréablement le goût, qui n’a rien d’aigre ni de dur, qui a du corps et qui est souple, doux à la main.
- Cette hospitalité que j'ai sollicitée, je l'accepte à une condition, dit Laura, c'est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu'on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
- Nous nous affalons côte à côte dans le grand canapé blanc, moelleux comme un marshmallow géant ; mon corps s'enfonce confortablement dans les coussins tandis que Damen attrape la télécommande et se blottit contre moi. — (Alyson Noël, Éternels, tome 5 : Une étoile dans la nuit, traduit de l'anglais (États-Unis) par Maud Desurvire, 2012, chap. 2)
- Voix moelleuse. — Étoffe moelleuse. — Un lit moelleux. - Des tapis, des coussins moelleux.
- (En particulier) (Peinture) Qualifie un pinceau dont les touches sont larges, grasses et bien fondues, et ces touches elles-mêmes.
- (Par extension) Qualifie des contours souples et gracieux.
- Puis, ces formes trop arrondies, trop moelleuses, arriveront à diminuer la force des aspects, leur virilité. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 180)
-
pointilleux
- Qui aime à pointiller ou à reprendre ; qui élève des difficultés sur des choses insignifiantes ; qui s’attache à des points de détail.
- Rémi mena donc son enquête avec une prudence pointilleuse, n'hésitant pas à utiliser des subterfuges pour varier ses approches. — (Pierre Dimech, D'une jetée à l'autre: récits et nouvelles, Éditions Jean Curutchet, 1997, page 146)
- Pour quelle autre vie réservait-il de dire enfin sérieusement ce qu’il pensait des choses, de formuler des jugements qu’il pût ne pas mettre entre guillemets, et de ne plus se livrer avec une politesse pointilleuse à des occupations dont il professait en même temps qu’elles sont ridicules ? — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 97)
- Un critique, un caractère pointilleux.
- Elle est si pointilleuse qu’on ne peut vivre avec elle.
- Pointilleux sur le cérémonial.
- Une humeur pointilleuse.
-
douloureux
- Qui cause de la douleur ou qui marque de la douleur.
- Ainsi, vous croyez, n'est-ce pas, sur le rapport de M. Guillotin, que sa machine est le moyen le plus sûr, le plus rapide et le moins douloureux de terminer la vie? — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- […]; d'abord pisiformes, durs et peu sensibles, ces boutons grossissent, s’abcèdent, deviennent douloureux et fluctuants. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Je sentais l’intensité du courant grandir et à mesure ma gorge, mes mâchoires, tous les muscles de mon visage, jusqu’à mes paupières se contracter dans une crispation de plus en plus douloureuse. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Qualifie les parties du corps, lorsqu’elles deviennent tellement sensibles qu’on n’y saurait toucher sans causer de la douleur.
- L’atteinte des glandes salivaires est plus rare et concerne principalement la parotide qui est dure, saillante et douloureuse à la pression. — (J.P. Euzéby, Abrégé de Bactériologie Générale et Médicale à l'usage des étudiants de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse, chap. « Actinobacillus »,)
- Qui cause de la peine, du chagrin, de l’affliction.
- À ces dévergondages, à ces déliquescences, à ces dépravations, il y a de douloureuses conséquences. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui exprime sa douleur, peiné, chagrin, affligé.
- Oscar Wilde n’inspire plus de colère, même aux sectaires de la vertu. Tous n’ont plus, pour lui et pour son martyre, que de la pitié douloureuse. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Le front barré des plis de la plus douloureuse perplexité, il était là, immobile […]. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle accaparait de ses trémolos douloureux notre petit monde rétréci où nous étions en train de merdouiller en chœur par sa faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
-
ocreux
- Qui est de la nature de l’ocre.
- Les eaux de Pougues sont claires & limpides, elles bouillonnent & pétillent à leur source, elles laissent déposer une terre ocreuse très-fine […] — (François Rozier, Cours d’agriculture, tome 4, 1783, page 67)
- Qui est de la couleur de l’ocre.
- Un teint ocreux.
- Il y avait dans ce temps-là de grands hivers, de brûlants étés. J’ai connu, depuis, des étés dont la couleur, si je ferme les yeux, est celle de la terre ocreuse, fendillée entre les tiges du blé et sous la géante ombelle du panais sauvage, celle de la mer grise ou bleue. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Sido, 1930, Fayard, page 18)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.