Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pagnote
Que signifie "pagnote" ?
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- (Vieilli) Poltron ; couard ; lâche.
- Vous faites le pagnote ! Et fi, monsieur le fier-à-bras ! Vous faites le pagnote ! sous la montagne ! sous la montagne ! — (« Le Fâcheux veuvage », opéra comique en 3 actes, donné à la Foire de Saint-Laurent en 1725, acte 3, scène 16, dans les Œuvres complètes d'Alexis Piron, publiées par m. Rigoley de Juvigny, tome 4, Amsterdam : chez Marc-Michel Rey, 1776, p. 339)
Mots qui riment avec "ote"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pagnote".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ote , otes , otte et ottes .
- vincelottes
- gyropilote
-
mulote
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe muloter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe muloter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe muloter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe muloter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe muloter.
-
cocotte
- (Langage enfantin) Terme par lequel les enfants désignent les poules.
- Cette cocotte noire et cette cocotte blanche étaient deux poules, qu’il allait voir deux ou trois cents fois par jour dans leur volière, au fond du jardin ; […]. — (Bernard Perez, La psychologie de l’enfant: les trois premières années, G. Bailliere et cie, 1882, page 150)
- Les sièges derrière eux étaient occupés par un vieux couple qui transportait une grosse poule rousse. Ils racontèrent que ce matin-là ils étaient venus avec sept descendants de cette vieille cocotte. Ils les avaient tous vendus presque tout de suite , mais elle, personne n'en avait voulu. Les dames de la ville avaient déclaré en tordant le nez que la chair d'une volaille aussi âgée était trop coriace. — (Arto Paasilinna, Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, Éditions Gallimard, collection Folio, 2016, chapitre 10)
- Carré de papier plié de manière à présenter une ressemblance éloignée avec une poule.
- Il aidait beaucoup plus les enfants à faire des petits bateaux et des cocottes avec leurs abécédaires qu’il ne leur apprenait à lire ; il les grondait si curieusement, quand ils avaient chippé des fruits, que ses semonces pouvaient passer pour des leçons sur la manière d’escalader les murs. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- Dans les grandes feuilles de papier bleu qui servent à recouvrir mes cahiers et mes livres, je découpe des petits carrés que je plie et replie comme on me l’a appris pour en faire des cocottes en papier. Sur la tête de chacune j’inscris d’un côté le nom et de l’autre le prénom d’une élève de ma classe : trente en tout et je suis l’une d’entre elles. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 220)
- C’était un pliage en forme de cocotte. Intrigué, il saisit l’origami pour le regarder de plus près. Qui avait bien pu laisser ça ici ? En le tournant sur un côté il vit que la cocotte n’avait pas été pliée à partir d’une feuille vierge […]. — (Laure Elisac, Oh Lord !, Lulu.com, 2013, page 173)
- Inflammation du bord de la paupière.
- Il se déclara une violente ophthalmie catarrhale chez un grand nombre de soldats. D’après Mackenzie, la même affection attaqua tout le voisinage de Newburg, dans le Berkshire, en 1778. Dans le cours de la même année, elle régna dans plusieurs camps anglais. Réveillé-Parise nous apprend que pareille ophthalmie sévit à Paris en 1803, puis en 1806; on l’appelait la cocotte. — (Salvador Fano, Traité pratique des Maladies des Yeux, Paris : Adrien Delahaye, 1866, volume 1, page 528)
- Comme tous les petits enfantsIl eut la cocotte à quatre ansEt puis la toque pendant quequ’ temps […]. — (Henri Ansquer, La complainte de Jean Quémeneur, vers 1890)
- – La cocotte, dis-je d’une voix de tonnerre glaçant d’épouvante toute la classe qui avait enfin retrouvé son maître, c’est aussi, dans la langue de la médecine, un nom familier de l’inflammation des paupières… Caronet, vous aurez quatre heures de retenue !… » — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 32)
- (Familier) (Péjoratif) Femme de mœurs légères.
- Voyons : depuis votre rupture avec madame de Servy, vous avez eu, à ma connaissance, quatre maîtresses, des cocottes celles-là, des artistes, dans leur partie. — (Guy de Maupassant, Au bord du lit)
- Elle coûte beaucoup d’argent, et ça épouvante le bourgeois. Il se forme alors des sociétés anonymes pour entretenir une femme selon les exigences du jour. La cocotte accorde à l’un des associés le mardi, à l’autre le samedi, à celui-ci l’après-midi, à celui-là la nuit. Il arrive que dans ces ménages sociétaires, le jeune bourgeois trouve plus qu’il n’avait espéré : […]. — (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
- […] ; ils sont éblouis par l’immense réserve de richesses qui seraient livrées à leur pillage ; que de festins, que de cocottes, que de satisfactions d’amour-propre ! — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
- Or, ayant entendu dire que les écrivains se plaisent auprès des femmes pour se documenter, se faire raconter des histoires d'amour, elle redevenait maintenant avec moi simple cocotte pour m'intéresser. — (Marcel Proust, Le Temps retrouvé, 1927)
- On fait assaut de toilettes, mais les femmes légitimes rendent les armes à cette variété voyante de la courtisane qu’est la grande cocotte, entretenue par des rois ou des présidents. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 328)
- Dans Mam’zelle Nitouche, fort de son expérience, Hervé créa l’archétype du personnage double, à la fois Célestin pour les cocottes du demi-monde et Floridor pour les grenouilles de bénitier de matines et de vêpres. — (Jean-François Kahn, Faut-il faire la guerre à BHL ?, dans Marianne n° 670 du 20 février 2010)
- Nom affectueux ou plaisant donné à une femme de son entourage (pour un homme, on dit : coco).
- Une fillette, à la première table, semble touchée de divination ; elle regarde Jeanne, la tête inclinée, et d’un mot lui donne toute la pitié de son cœur :– Pauv’ tite cocotte… — (Léon Frapié, Le nid, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 111)
- 160 à l’heure, ma cocotte?! Wâouw!! — (Franquin, Gaston 13 — Lagaffe mérite des baffes, édition Jean Dupuis, 1979, page 5)
- Assieds-toi ma cocotte. — (site https://www.paroles.net/vassiliu-pierre/paroles-charlotte)
- (Élevage, Médecine) (Désuet) (Familier) Fièvre aphteuse. — Note : le terme n'est employé que pour la forme animale de la maladie.
- Le terme « Cocotte », utilisé pour illustrer la période de départ, correspond à cette appellation familière, largement employée à l’époque dans le monde de l’élevage, en raison de la fréquence de cette maladie et liée à la démarche particulière des chèvres atteintes de fièvre aphteuse, provoquée par la douleur podale et rappelant celle de femmes de petite vertu arpentant les trottoirs sur des talons pointus. […]. Compte tenu de la disparition de la maladie en France, ce terme de « Cocotte » est en voie d’extinction ; la maladie elle-même, autrefois connue par tous les éleveurs, ne l’est à l’heure actuelle que par les plus âgés. — (Bernard Toma, De la cocotte à la menace de la fièvre aphteuse, dans la revue Bovins, 2003)
- Ainsi que la petite vérole, la cocotte ne visite guère qu’une seule fois les individus qu’elle attaque.[…] La cocotte amène des dérangements notables dans le tempérament des vaches laitières. — (François Guènon, Traité des vaches laitières : et de l’espèce bovine en général, 1861)
- La fièvre aphteuse (cocotte), grave chez les bovidés, peut être transmise à l’espèce humaine. Elle donne lieu alors à une stomatite caractérisée par la fièvre et une éruption de grosses vésicules qui ont pour siège d’élection la face dorsale de la langue. — (Docteur Gaston Variot, Traité d’hygiène infantile, Doin, 1910, page 300)
- (Vosges) (Canada) Pomme de pin. Le terme qui désigne une pomme de pin est écrit avec un t dans Bél. 1957, Canada 1930 et l'exemple cité sous cocotte ; on le rencontre écrit avec deux t dans Plais. 1969.[1]
- La ferme est encore loin, on se lance des pommes de pin, des cocottes comme ils disent dans les Vosges. Arrivera-t-on à temps? — (Marcel Bisiaux, Petit Noé, Pierre Horay, 1987, page 145)
- - prévoir de l’espace dans son sac à dos pour rapporter des roches, des bouts de bois, des cocottes (pommes de pin), etc. — (Yves Séguin, Randonnée pédestre au Québec, Guides de voyage Ulysse, 2006, page 70)
- — Avec quoi as-tu mis ces chipies en fuite ? s'enquit-il ?— Avec des cocottes. — Des cocottes ? — Dis-moi, n’as tu pas traversé les Vosges pour arriver en Alsace ? — (Danièle Thalwitzer, La femme sur la terrasse, L’Âge d’Homme, 1998, page 176)
- (Populaire) Cône de chantier ou de signalisation routière.
- Le car ne peut pas stationner à 16 h 30 sur le parking prévu à cet effet. Serait-il possible de mettre des "cocottes" (plot) à son emplacement vers 16 h, à cause de l’incivilité des automobilistes ? — (Compte rendu du Conseil d'école ; École F. Dolto à Échirolles, mars 2009)
- Pour séparer le chantier de la voie publique, privilégiez les protections lourdes comme les GBA en béton aux traditionnelles cocottes (cônes de signalisation). — (Constructeur de routes : Prévenir la sécurité du constructeur de routes, PreventionBTP (www.preventionbtp.fr), lu le 6 juillet 2015))
- (Rugby) (Argot) Regroupement de joueurs debout et liés, comprenant au minimum le porteur du ballon, l’un de ses équipiers et un adversaire.
- En effet, sous la pression, le maul a tendance à se déformer et à se désaxer : de joueur au contact de l’adversaire, vous pouvez en quelques secondes vous retrouver à l’arrière de la cocotte (c'est le petit nom donné au maul dans le jargon rugbystique). — (Pierre-François Glaymann, Le rugby, Paris : Eyrolles, 2011, page 109)
- (Mécanique) (Familier) Pièce qui relie le levier de frein au guidon.
- En ce qui concerne le levier de frein avant, vous avez plusieurs possibilités de réglages : a) dans de nombreux cas, le support du levier de frein (la cocotte) peut tourner autour du guidon. — (Auto-Moto, 1974, volumes 102-110, page 86)
- (Québec) (Populaire) Chardon.
- Y’est allé se promener dans le champs, pis ça m’a pris une heure pour arracher toutes les cocottes pognées après son chandail.
-
gnognote
- Rien, pas grand-chose, chose de peu de valeur.
- Josépha, c’est de la gnognote ! cria l’ancien commis-voyageur. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Lorsque à Bayonne, on joue à la pelote,C’est son béret que l’on jette au vainqueur,Et ce béret c’est pas de la gnognotePuisque dedans on a mis tout son cœur ! — (Perchicot, La chanson du Béret, 1931)
- Chose facile, présentant peu de difficulté.
- La suite de la démonstration, normalement, c'est de la gnognote.
-
ragote
- Féminin singulier de ragot.
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massaliote
- Qui concerne la Marseille antique, Massalia, ou ses habitants.
- Il est probable que les deux récits soient issus d’une même source qui jusqu’à présent n’a pas été identifiée. Il est donc difficile de trancher pour savoir si la coutume était gauloise ou massaliote. — (Jean-Louis Brunaux, Les religions gauloises, CNRS Éditions, Paris, 2020, ISBN 978-2-271-13243-7, page 276)
-
boscotte
- Petite bossue.
- Prenant, pour masquer sa vraie peine, le premier souvenir triste qui passât à sa portée, il pleurait sur sa cousine Élise-Adèle Duchênaie, — qui était boscotte, — en murmurant ses nom et prénoms. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 165)
- velotte
-
vitelotte
- Variété de pomme de terre, longue et violette.
- […] la bouche crénelée de bouts de dents, le groin rouge comme une vitelotte, Ginginet […] buvait de quatre heures du matin à minuit. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Tête mobile, masque gris ; grand nez en bec, cassé bêtement au milieu ; bouche démeublée où trottine, entre les gencives, un bout de langue rose et frétillante comme celle d’un enfant ; teint de vitelotte. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
-
frisotte
- Petite boucle de cheveux frisés. → voir frisette, frisottis
- Les juifs orthodoxes passaient rapidement, un enfant aux jolies frisottes me jeta un bref coup d'oeil.
-
quenotte
- (Familier) Dent d’un enfant.
- Voyons, sois donc gentil, ne t’ébrèche pas comme ça tes quenottes en les grinçant. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1851, 3e partie, chap. 1)
- Avec ses dix-huit mois il faisait mentir le dicton : « vingt mois, vingt dents », car sa vingtième quenotte venait de percer. — (Émile Driant, Filleuls de Napoléon : histoire d'une famille de soldats. 2e période : 1830-1870, C. Delagrave, 1900, page 294)
- (Par hyperbole) (Familier) Dent d’un adolescent, d’un adulte, ou (plus rarement) d’un animal.
- Il vous reste encore quelques bribes de l’héritage paternel : malgré leurs diaboliques quenottes, ni vos maîtresses ni vos amis n’ont pu dévorer tout. — (Alfred Delvau, Le Fumier d'Ennius, A. Faure, 1865, page 282)
- Elle avait seize ans. Des yeux d’écureuil ! des quenottes de souris ! des cheveux, aile de corbeau ! — (Ernest Legouvé, Soixante ans de souvenirs, 1877, 2e partie, chap. 11)
- C’est un fier imbécile, lui dit Titine, bête et riche ; aiguise tes quenottes, ma fille, et mords à belles dents. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877, chap. 9)
- De vrai, vous êtes fraîche à l'égal d’une rose blanche : vos quenottes ont la luisance des perles de la mer profonde, et vos yeux sont gris-bleu comme les pennes des tourterelles. — (Henry Gauthier-Villars, Le Petit Roi de la forêt, Hachette, 1903, page 115)
- Du bout de ses jolies quenottes rieuses, elle détaille les chansons populaires du temps jadis. — (Marie Krysinska, La Force du désir, Mercure de France, 1905, page 127)
-
gargote
- Petit établissement où l’on peut boire et manger des plats frugaux à bon marché.
- La voiture s’arrêta, et M. Dufour se mit à lire l’enseigne engageante d’une gargote. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 187)
- L’une de ambitions du Père Pedro est d’assurer la reconversion des chiffonniers, notamment en leur proposant des microcrédits, pour leur permettre d’ouvrir une gargote.— (Pierre Cochez, Antananarivo, capitale du monde moderne, journal La Croix, 8 janvier 2015, page 26)
- (Populaire) (Péjoratif) Restaurant bon marché servant des plats de mauvaise qualité.
- Le jour où la misère la fatiguerait, le jour où elle serait lasse de boire du vin au litre et de manger ces hideuses portions à sauce brune qu’on leur montait de la gargote, le jour où elle en aurait jusque-là de l’art dramatique de la banlieue, ce jour-là, elle savait bien qu’elle reprendrait son existence d’autrefois. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 231)
- Petite et misérable gargote de la rue Sainte-Geneviève où je me nourrissais jadis si mal que j’en ai, quand j’y pense, encore faim, je ne vous oublie pas. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt : VIII, La Revue de Paris, 1920 ; Les Éditions G. Crès et Cie, Paris, 1922, p. 80)
- Des garnis sans rideaux, des gargotes, des débits grouillants de vermine occupent – entre les loges des filles — la longueur des façades et une humanité malpropre, hébétée, loqueteuse s’y agite machinalement. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 8)
- Dans une gargote à peine reniflable, nous dînâmes d’un merveilleux emperador grillé. — (Michel Déon, Un déjeuner de soleil, 1981, page 245)
- En revanche, certaines gargotes, pensant certainement réinventer la cuisine, donnent plutôt envie de passer illico son chemin. — (Nicolas Santolaria «Comment j’ai (presque) mangé du fromage aux couilles», Slate.fr le 13 août 2016)
- (Par extension) (Vieilli) Toute mauvaise cuisine.
- Cette cuisinière nous fait une vraie gargote.
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chocottes
- Utilisé dans l’expression familière avoir les chocottes : avoir peur, et filer les chocottes, effrayer → voir chocotte
- Ça se voit bien qu'elle est moche elle ressemble à papaElle filerait les chocottes à Dracula— (Pierre Perret, Non, j'irai pas chez ma tante.)
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glaviote
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de glavioter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de glavioter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de glavioter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de glavioter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de glavioter.
- beaumotte
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sabote
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de saboter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de saboter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de saboter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de saboter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de saboter.
-
pelote
- Sorte de boule que l’on forme avec du fil, de la laine, de la soie, etc., en les roulant sur eux-mêmes.
- La sœur aînée tenait une pelote de soie dans une main, dans l’autre une aiguille, et contemplait le feu. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Afin de nourrir sa fascination pour les couleurs chatoyantes des pelotes de laine et des écheveaux de coton qui s’alignent sur les rayonnages de la mercerie de son village, sa mère lui enseigne le crochet. — (Elsa Galland, « Basgi amour, crochet et fantaisie », le 28 octobre 2018, sur le site de ToutMa (www.toutma.fr))
- Pelote de neige, boule que l’on fait avec de la neige pressée. On dit plutôt aujourd’hui « boule de neige ».
- Ils se battirent à coups de pelotes de neige.
- (Couture) Petit coussinet servant à y ficher des épingles et des aiguilles.
- Pelote ronde. - Pelote carrée.
- Une pelote, ce n’est rien, mais ça représente l’ordre dans un ménage et par suite le bonheur d’un foyer. Sans une pelote, les épingles traînent sur les tapis ! on se pique les pieds ; dans les draps ! on se pique les jambes ; sur les tables ! on se pique les doigts… À force de se piquer, on s’agace, on se dispute, on prononce des phrases irréparables… Tandis qu’avec votre pelote en tapisserie, ma cousine Marie sera heureuse quand elle se mariera. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 206-207)
- (Biologie) Amas de débris alimentaires partiellement digérés que rejettent certains animaux, les rapaces en particulier.
- Pelote de régurgitation ou de réjection.
- Marque blanche qui se trouve sur le front de quelques chevaux et que l’on nomme autrement « étoile ».
- Ce cheval est marqué en tête, il a la pelote.
- Balle du jeu de paume.
- (Pelote basque) (Par extension) Balle des jeux de pelote basque , sorte de jeu de paume pratiqué au Pays basque, qui se joue avec une balle qu’on lance contre un fronton. → voir pelote basque
- Une partie de pelote basque.Une partie de pelote basque.
- (Argot militaire) Punition infligée aux soldats fautifs.
- – Vous ferez deux jours de pelote, mais vous rentrerez coucher au moulin.J’étais amer. Pour savoir ce qu’est la pelote, il faut l’avoir faite. Pendant quatre heures le matin et quatre heures l’après-midi, on fait la manœuvre avec quelques minutes de pause toutes les heures. Casqué, le sac au dos rempli de cailloux, le masque à gaz dans son étui et les cartouchières au ceinturon, le fusil Lebel sur l’épaule, on marche au pas cadencé cinquante mètres à droite, cinquante mètres à gauche du poste de garde. Au commandement, on prend la position du tireur à genoux, ou celle du tireur couché ou, debout, on présente les armes ; on reste dans cette position, sans bouger, un long moment.Avec moi, des gars qui étaient partis chez eux sans permission ou qui étaient rentrés en retard.Le maréchal des logis qui commande la pelote est un instituteur, je le connais vaguement. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 236)
- (Acadie) (Mauricie) (Cuisine) Plat composé de pâte de pommes de terre farcies avec de la viande, souvent du lard ou du porc.
- busserotte
-
trotte
- (Familier) Espace de chemin à parcourir.
- Le P. Jousse — car on ne lui dit pas mon lieutenant mais “mon Père” — me céda son propre cheval, un grand alezan dans le style de Page, tandis que lui montait un cheval de prise allemand et l’on partit s’apéritiver d’une trotte de 8 kilomètres dans des forêts splendides au crépuscule. — (Gabrielle Baron, Mémoire vivante : vie et œuvre de Marcel Jousse, 1981, page 50)
- À la campagne, chez nous, il n’est pas exceptionnel que le facteur, pour s’économiser une trotte, confie le courrier à un gosse. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 206)
- Mais je dois rester, chéri. Hein, dans ce bled? mais t’es folle! tu voulais Vegas pas Triffouilly-les-Oies! Ce contrat tu m’as dit toi-même que c’était juste pour rendre service à ton agent ou à je ne sais plus qui, et que ça te faisait drôlement braire de te farcir cette trotte. — (Joseph Bialot & al., Du noir dans le vert : nouvelles, éditions Ecailler du sud, 2002, volume 1, page 129)
-
pholiote
- (Mycologie) Genre de champignons lignicoles à lames, au chapeau à cuticule écailleuse ou gluante, au pied avec cortine, avec armille ou nu, à chair jaunâtre et qui poussent en touffe.
- Aux pieds des arbres et sur les souches, d’autres champignons étaient nés pendant la nuit : russules, pholiotes et polypores écailleux. — (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
- Avec une prédilection pour le peuplier, la pholiote pousse en touffes à la base et sur les bois d’arbres divers, les peupliers (tronc ou racines), surtout dans le Midi de la France. — (Charles Zettel, Le petit livre des champignons, 2011)
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épiglotte
- (Anatomie) Cartilage de forme ovale, placé à la partie supérieure du larynx, derrière la base de la langue, et spécialement destiné à recouvrir exactement la glotte au moment de la déglutition.
- Pas ramenard pour autant, mais je vomissais qu'une ou deux fois par voyage, pas plus. Quand le pharynx constrictait un chouia, que l’épiglotte yoyotait, j'essayais de penser à France, à petit Fernand, au Samson et à l'Amalthée. — (Gérard-Fernand Bianchi, Brune intestine, éditions Éphémère/Lulu.com, 2015, page 511)
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jeunotte
- (Péjoratif) (Affectueux) Jeune.
- William ne ménageait rien pour épater la jeunotte qui avait ressuscité en lui la magie éteinte. — (Nicole Villeneuve, Graziella: Le Concert, 2015)
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antidote
- (Médecine) Médicament auquel on attribue la propriété de prévenir ou de combattre les effets d’un poison, d’un venin, d’une maladie contagieuse.
- Il n’en fallait pas plus pour encourager Raoult et les raoultistes à entrer en résistance. Bravant le confinement dicté par un Etat français failli, le professeur propose à tous les malades qui se massent devant l’IHU de Marseille de leur administrer son antidote. — (Sylvain Courage, le 24 mars 2020, « Le professeur Raoult est-il le général de Gaulle du coronavirus ? », sur le site de L'Obs (www.nouvelobs.com/chroniques))
- (Sens figuré) Remède à ce qu’on veut combattre.
- La conversation franche et vive du comte de Morvelle était pour madame Necker comme une espèce d’antidote contre les nouvelles flatteuses du marquis. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Je me souviens d'une cheffe de service dans un hôpital psychiatrique parisien qui avait raconté comment elle avait découvert, médusée, qu'un des antidotes possibles de la mélancolie (appelée aujourd'hui la dépression sévère), ce sont les jeux BDSM. Dit comme ça, cela peut faire sourire ou choquer. — (Sarah Chiche, Une histoire érotique de la psychanalyse: De la nourrice de Freud aux amants d'aujourd'hui, Paris : Éditions Payot & Rivages, 2018, chap. 47)
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gavote
- Féminin singulier de gavot.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.