Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pacifisme
Que signifie "pacifisme" ?
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- Doctrine de ceux qui croient à la possibilité d’établir la paix universelle et qui s’efforcent d’en préparer l’avènement.
- Le pacifisme est passif et expectant par essence : il est plein d’espoir et d’attente, mais sans programme d’action. — (Léon Trotsky, Le Drame du prolétariat français, 1922, annexe à l’édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Le pacifisme absolu conduit inévitablement à la guerre totale. — (Maurice G. Dantec, American Black Box, Paris, Éditions Albin Michel, 2007, p. 141)
- Ses amies le disent, elle l'affirme elle-même, et c'est la vérité, encore que le pacifisme révolutionnaire n'y trouve pas son compte en un procès retentissant qui eût pu favoriser davantage la propagande zimmerwaldiste. — (François Mayoux & Marie Mayoux, Instituteurs pacifistes et syndicalistes: mémoires de F. Mayoux, Éditions Canope, 1992, p.175)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pacifisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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hippisme
- (Sport) (Équitation) Sport qui regroupe les courses de chevaux.
- Dans le site boisé de Wiesbaden sont encastrés aussi des terrains de sport pour le golf, le tennis, le hockey, le hippisme, le tir sportif, ainsi que des piscines à ciel ouvert dont celle d’Opel établie sur la pente du Neroberg. — (Motor, Volume 49, Royal Motor Union, Liège, 1970, page 25)
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biculturalisme
- Fait d’être biculturel, d’avoir deux cultures.
- Et on voyait grand, avec de belles réalisations dont, en culture, le dernier coup d’éclat fut sans doute cette entente sur le biculturalisme que la troïka franco-canado-québécoise a imposée aux Nations Unies, obtenant gain de cause face aux impérialistes du bloc anglo-saxon: ce qui n’est pas une mince victoire. — (« Un 5 octobre glorieux pour le Québec », LeDevoir.com, 5 octobre 2011)
- Mais derrière cette unité de façade, la Nouvelle-Zélande est toujours noyée sous la mêlée du biculturalisme. — (« Rugby : la Nouvelle-Zélande hypocrite envers les Maoris », Rue89.com, 23 septembre 2011)
- Enfin, la promotion du français dans les pays de langue arabe s’accompagne désormais d’une réflexion sur les nouveaux bilinguismes et biculturalismes franco-arabes, [...]. — (République française, Ministère des Affaires étrangères et européennes, « Les actions par zones géographiques : Afrique du Nord et Moyen-Orient », 17 juin 2010)
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oecuménisme
- Graphie erronée du mot œcuménisme.
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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consonantisme
- (Grammaire) Système des consonnes d’une langue.
- Le consonantisme des deux langues de la Péninsule offrait dès le moyen âge des divergences foncières qui ont été s'accusant à l'époque moderne. — (Édouard Bourciez, Éléments de linguistique romane, 5e éd. révisée par l'auteur & par les soins de Jean Bourciez, 1910, Paris : Librairie C. Klincksieck, 1967, p.404)
- Le consonantisme français contient, en particulier, la nasale palatale, la fricative ou vibrante uvulaire, l'articulation dentale des [t d n]. L'anglais a des fricatives dentales, la nasale vélaire, les affriquées, les [p t k] aspirés sous accent, l'assibilation des [s z t d]. — (Rostislav Kocourek, Essais de linguistique française et anglaise: mots et termes, sens et textes, Louvain & Paris : Éditions Peeters, 2001, page 162)
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panislamisme
- Mouvement politique réclamant soit l'union de toutes les communautés musulmanes dans le monde, soit l'unification des territoires considérés comme musulmans.
- Le panislamisme est un courant de pensée se revendiquant anti-colonialiste et anti-impérialiste entrant très souvent en conflit avec les courants nationalistes arabes.
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hédonisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique remontant à Aristippe de Cyrène. Le plaisir serait la première chose à rechercher pour être heureux dans la vie.
- « Toute existence est construite sur du sable, la mort est la seule certitude que nous ayons. Il s'agit moins de l'apprivoiser que de la mépriser. L'hédonisme est l'art de ce mépris. »— (Michel Onfray)
- (Par extension) Recherche systématique du plaisir, de la satisfaction des sens ; le plaisir l'emporte alors sur toutes les autres valeurs morales.
- Jadis, l’hédonisme était suspect. Cette mentalité s’est longtemps maintenue, là encore, par la double culture laïque et chrétienne, fondée sur le travail, l’effort et l’ascèse. [...] Depuis, bonheur, bien-être et jouissance sont devenus des absolus. « Je me suis fait plaisir », entend-on. Un tel aveu, autrefois, aurait été indécent. Maintenant, il donne le ton. — (Jean Sévillia, Moralement correct, 2007)
- (Morale) Recherche de plaisirs égoïstes. Quête effrénée du plaisir, allant de pair avec un mépris affiché pour la réserve, l'abstinence et la privation.
- (Publicité) Plaisir fugace. Recherche insatiable d'objets renouvelés de satisfaction précaire : rencontres, objets manufacturés, spectacles, images, musique.
- (Spécialement) Explication de l'économie par la recherche du maximum de satisfaction, avec le minimum d'effort. [1]
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luthéranisme
- (Christianisme) Doctrine de Luther ; religion des luthériens.
- Ainsi, ceux qui s'étaient séparés de l'Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Mais enfin c'était un flot de luthéranisme qui envahissait l’Angleterre consentante. — (Berthe Gavalda, Les Églises en Grande-Bretagne, PUF, Que sais-je?, 1959, page 7)
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eugénisme
- Volonté d’améliorer l’espèce humaine notamment à l’aide de la technologie génétique.
- La doctrine officielle réprouve l’eugénisme comme l’euthanasie, ne connaît que l’euh ! des hésitations devant le problème des mesures à prendre pour étouffer dans l’œuf la plus terrible atteinte à la dignité humaine. — (Hervé Bazin, La Tête contre murs, 1949)
- Les programmes d’eugénisme visant à éliminer les gènes récessifs défavorables des populations humaines en empêchant la reproduction des personnes atteintes, ne fonctionnent pas. — (Anthony J. F. Griffiths traduit par Chrystelle Sanlaville, Introduction à l'analyse génétique, 2002)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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hypnotisme
- (Médecine) Ensemble des phénomènes classés sous le nom d’hypnose.
- Étudier l’hypnotisme.
- (En particulier) État hypnotique.
- C’est de l’hypnotisme.
- Provocation des faits d’hypnose par divers procédés.
- Michel à Londres avait assisté avec passion à de nombreuses séances d’hypnotisme. Un soir où le fameux Pittman s’exhibait sur la scène d’un grand music-hall, le magnétiseur, selon l’usage, fit appel à des spectateurs de bonne volonté. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 321)
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cultisme
- (Littérature) Recherche de style, écriture précieuse, à la mode chez certains écrivains espagnols du XVIIe siècle.
- On voit les difficultés rencontrées par le « cultisme » espagnol à s'acclimater en France. — (François Moureau, La plume et le plomb: Espaces de l’imprimé et du manuscrit au siècle des Lumières, 2006)
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évolutionnisme
- (Philosophie) Système fondé exclusivement sur l’idée de l’évolution.
- L’évolutionnisme donne une interprétation purement physique de tous les phénomènes de l’univers.
- J’avais fourré le progrès continu des bourgeois dans mon âme et j’en faisais un moteur à explosion ; j’abaissai le passé devant le présent et celui-ci devant l’avenir, je transformai un évolutionnisme tranquille en un catastrophisme révolutionnaire et discontinu. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 199)
- (Biologie) Théorie d’après laquelle toutes les espèces vivantes dérivent les unes des autres par transformation naturelle.
- S’il est pour la science un péril à se reposer dans la doctrine de l’évolutionnisme, ce n’est tout de même point par paresse que Darwin l’aura formulée. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 303)
- (Sociologie) Conceptions d’après lesquelles le développement des sociétés et des institutions a suivi une certaine orientation et franchi des étapes selon une loi que l’on peut dégager.
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didactisme
- Caractère didactique de quelque chose, de quelqu’un.
- Le didactisme d’une œuvre.
- Le théâtre d'O'Neill rejoint souvent la pièce à thèse, mais il ne tombe jamais dans le didactisme. — (Arts et littérature, 1936)
- Le mérite du Voyage en Italie serait bien d’abord celui du relâchement de ce didactisme impérieux. — (Jean-Pierre Guillerm, Vieille Rome: Stendhal, Goncourt, Taine, Zola et la Rome baroque, 1998)
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zoroastrisme
- (Religion) Religion monothéiste de tolérance fondée par Zoroastre et pratiquée en Perse jusqu’à l’arrivée de l’islam.
- Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l’État perse de l'époque : son monothéisme. Bien avant l’avènement du christianisme et sans doute du judaïsme, les zoroastriens plaçaient leur foi en une divinité unique et abstraite, Ahura Mazda (…). — (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, dans Libération (journal), du 3 août 2012, p.IV)
- Mais qui était véritablement Zarathustra ? Prophète du mazdéisme (on dit aussi " zoroastrisme ") religion des anciens Iraniens vouée au culte de Ahura Mazdâ, Zarathustra a vécu vers 1000 ou 1200 avant Jésus-Christ. — (Lionel Dumarcet, Zarathustra, De Vecchi, 2000)
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mimétisme
- (Biologie) Propriété que possèdent ou paraissent posséder certains êtres vivants de se rendre semblables par l’apparence, et notamment par la couleur, au milieu où ils vivent.
- (Zoologie) Capacité d’un être vivant à se rendre semblable par l’apparence à un autre être vivant.
- (Psychologie) Mécanisme du comportement humain qui consiste, pour l’enfant en particulier et l’homme en général, à imiter son entourage.
- Semblable à beaucoup de ces entrepreneurs dopés à l’hyper-croissance, Cyborg génère par atavisme, mimétisme cupide, conviction idiote ou crainte pleutre, un comportement déviant auprès de ses plus proches cadres. — (Jean Bouvier, Manager, et après ?, page 252)
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hermétisme
- Terme désignant les doctrines philosophiques des alchimistes.
- (Par extension) Caractère secret, fermé, rigoureux et inflexible d’une doctrine.
- La question cruciale sur laquelle doit se déterminer tout commentaire de Mallarmé est celle de l’hermétisme. — (Alain Vaillant, La crise de la littérature: romantisme et modernité, 2005)
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calvinisme
- (Christianisme) Doctrine de Jean Calvin.
- Cette porte, assez souvent répétée dans les petites églises du moyen âge que le hasard a préservées des ravages du calvinisme, est couronnée par un triglyphe au-dessus duquel s’élève une Vierge sculptée tenant l’Enfant Jésus. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Ainsi, ceux qui s’étaient séparés de l’Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Le calvinisme du XVIe siècle nous offre un spectacle qui est peut-être encore plus instructif ; mais il faut bien faire attention à ne pas le confondre, comme font beaucoup d’auteurs, avec le protestantisme contemporain ; ces deux doctrines sont placées aux antipodes l’une de l’autre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 16)
- (Par extension) Église réformée qui suit cette doctrine.
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malthusianisme
- (Politique) Politique de restriction de la natalité suivant le point de vue de Thomas Malthus selon lequel la population croît toujours plus vite que les ressources nécessaires pour son alimentation.
- Dans ce département où la propriété est si morcelée qu'il ne contient peut-être pas vingt domaines de 10 hectares, est-ce le désir de ne pas diviser les héritages qui pousse de plus en plus les ménages au malthusianisme? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il n'y a pas là d'argument pour ou contre le malthusianisme: théoriquement, il faudrait être antimalthusien dans des sociétés malthusiennes et malthusien dans les milieux archaïques où il est impossible de l'être. — (Germaine Tillon, L'Algérie en 1957, 1957)
- (Par extension) Toute mesure de limitation de la production.
- Aujourd'hui le malthusianisme économique est avancé par certains comme une réponse à certaines préoccupations mondiales aussi diverses que la dégradation des termes de l'échange, le respect de la nature, l'utilisation responsable des ressources non-renouvelables. — (Wikipedia, Malthusianisme économique)
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anabolisme
- (Biochimie, Médecine) Ensemble des réactions chimiques des organismes vivants permettant la synthèse de métabolites essentiels à partir des éléments de base fournis par l’alimentation et aboutissant à la construction ou au renouvellement des tissus.
- La vie de nos cellules est sans arrêt en équilibre entre l’anabolisme, processus de biosynthèse et le catabolisme, processus de dégradation. — (Max Rombi, Le syndrome XXL, 2005)
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nazisme
- Doctrine politique du parti national-socialiste allemand, et application de cette politique, ayant connu son apogée sous la direction d'Adolf Hitler de 1933 à 1945.
- L’acquiescence active ou passive d'un vaste nombre d’Allemands au nazisme, la facile soumission de tous, sauf d'une brave et infime minorité, sont des faits d'une profonde signification historique. — (E. L. Woodward, Les origines de la guerre, Oxford University Press, éd. 1944, p. 25)
- Il n’était pas possible d’admettre qu’Hitler eût raison, que le nazisme fût un espoir de l’Europe. Et si Hitler avait tort, il fallait s’obstiner contre lui. — (Jacques Lusseyran, Et la lumière fut, 1953)
- Avec le nazisme, nous le savons bien, c'est toute l'Europe qui avait sombré. — (Simone Veil, discours prononcé à la remise du prix Anetje Fels-Kupferschmidt, Amsterdam, le 26 janvier 2006, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 89)
- Il y a eu plusieurs nazismes politiques que Hitler, quand il le fallait, a admirablement su jouer les uns contre les autres, selon le vieux principe « diviser pour régner ». — (Bernard Reymond, Une église à croix gammée ? Le protestantisme allemand au début du régime nazi (1932-1935), L’Âge d'Homme, 1980, page 96)
- Troisièmement, enfin, il réécrivirent l'histoire du nazisme et des dignitaires nazis, leur faisant subir un processus de « mythologisation », c'est-à-dire que les personnages et les faits historiques disparurent au profit d'une image mythique et le nazisme se « folklorisa », même si, globalement, la politique génocidaire nazie resta condamnée. — (Stephan François, L'occultisme nazi, chapitre 4 : L'« histoire mystérieuse » et l'extrême droite française, Paris : CNRS Éditions, 2020)
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marginalisme
- (Économie) Théorie économique qui repose sur l’idée que la valeur économique résulte de l’utilité marginale.
- L'importance théorique du marginalisme tient au fait que les hypothèses théoriques sur lesquelles il s'est développé ont révolutionné la théorie de la valeur, c'est-à-dire la théorie des prix relatifs. — (Le Marginalisme)
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conformisme
- Tendance à se conformer aux idées, aux modes, aux mœurs, au langage du milieu dans lequel on vit, du groupe auquel on appartient.
- L’art qui se soumet à une orthodoxie, fût-elle celle de la plus saine des doctrines, est perdu. Il sombre dans le conformisme. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- L’homme, libre de se soumettre au conformisme ambiant, bombe le torse, étale ses décorations sur sa poitrine, fait le beau et peut ainsi satisfaire l’image idéale de lui qu'il s’est faite en regardant son reflet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 76)
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abstractionnisme
- (Art) Art abstrait, qui atteint ou recherche un niveau d’abstraction.
- C'est un abstractionnisme désincarné et morbide.
- Notre époque, empoisonnée par l’abstractionnisme galopant et par le nihilisme de l’art conceptuel, a besoin de quelqu’un qui dessine le visage de la contemporanéité.
- Il est chez nous des critiques d’art isolés prêts à affirmer que le plus grand malheur de notre art — est la diffusion insuffisante de l’abstractionnisme capable d’infuser une vie nouvelle à l’art socialiste. — (Notes et études documentaires, numéros 3051 à 3085, 1964)
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hitlérisme
- (Politique) Totalitarisme pratiqué par Adolf Hitler.
- L’attitude de l’occupant vis-à-vis de l’occupé évolue aussi. Elle change même du tout au tout. La poigne de fer de l’hitlérisme, relâchée les premiers mois, se resserre brutalement. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977, p. 69)
- Après la nuit des Longs Couteaux, l'adoption des lois de Nuremberg et la montée de l'hitlérisme, les interdits et les tourments s'abattent sur la population juive et le baron Hermann von Weinbrenner n'est pas épargné. — (Nuit blanche, automne 2017, p. 24)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.