Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pêcheux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pêcheux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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pesteux
- Qui se rapporte à la peste.
- Le bacille pesteux aurait-il par hasard perdu sa virulence ? Il ne le semble pas, d'après certaines épidémies survenues dans l'Inde et d'après la cruelle épidémie, qui frappa la Mandchourie en 1910 et fit, en moins de trois mois, 65.000 victimes. — (Jules Guiart, La peste reviendra-t-elle ? , dans la Revue d'Hygiène, vol.59, no 4, avril 1937, p. 241)
- « Le bacille pesteux a déjà été utilisé comme arme bioterroriste par les Japonais en 1942 », ajoute le microbiologiste Patrick Berche, auteur de L'Histoire secrète des guerres biologiques. — (Le Figaro, 30 juin 2011)
- Quand le bacille [...] se dissémine dans l'organisme, il colonise les organes, la rate, le foie ou même le sang [...]. Chez certains patients, elle touche les poumons, on parle alors de pneumonie pesteuse. — (Le Point, 20 juin 2012)
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compendieux
- (Vieilli) Abrégé, dit en peu de mots.
- Dans les analyses compendieuses que nous donnons, beaucoup de renseignements précieux, par exemple les listes de témoins, sont forcément omis. — (Charles Petit-Dutaillis, Étude sur la vie et le règne de Louis VIII, 1894, page 449)
- Même ses courriels compendieux pour signaler qu’un papier était corrigé sonnaient comme un pas de Fred Astaire : « Et hop ! » — (Hélène Bekmezian, La mort de Richard Herlin, correcteur au « Monde », Le Monde. Mis en ligne le 12 juillet 2019)
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gueux
- (Vieilli) ou (Ironique) Qui est indigent, nécessiteux.
- C’est une famille fort gueuse.
- (Sens figuré) (Architecture) Trop dénué d’ornements.
- Cette corniche est gueuse.
- (Vieilli) Qui n’a pas de quoi vivre selon son état, selon ses désirs.
- C’est un hobereau fort gueux.
- (Proverbial) Un avare est toujours gueux, un avare se refuse jusqu’au nécessaire.
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baveux
- Qui bave.
- Enfant baveux.
- Bouche baveuse.
- (Par analogie) Dont certains éléments coulent.
- (Cuisine) Omelette baveuse : Qui n’est pas trop cuite.
- (Médecine) Chairs baveuses : Chairs molles et humides d’une plaie qui n’a pas de tendance à la cicatrisation.
- (Typographie) Lettres baveuses : Lettres qui ne sont pas imprimées nettement, étant trop chargées d’encre.
- (Canada) (Populaire) Prétentieux et provocateur.
- Il y a le jeune boxeur ambitieux et plutôt baveux, qui défie l’ancien champion. — (Le Devoir, 30 sept.-1er octobre 2006)
- Pour toute réponse, un immense éclat de rire de la part de l’acteur et coscénariste du film Patrick Huard, qui campe à merveille un « bum » baveux dans ce film d’un genre encore inexploité au Québec. — (Le Devoir, 26 juillet 2006)
- Depuis deux jours, je reçois des photos d’amis habitant en zone orange. Au resto. Avec un large sourire. Un verre de vin à la main. J’ai le goût de leur envoyer des messages de bêtises (« Arrêtez de m’écœurer, maudits baveux ! »), mais je me retiens. — (Richard Martineau, L’autre pandémie qu’il faudrait aussi combattre, Le Journal de Québec, 10 mars 2021)
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sérieux
- Qui est grave ; qui agit avec réflexion.
- C’est un homme très sérieux.
- Visage sérieux.
- Air, maintien sérieux.
- Mine sérieuse.
- Conversation sérieuse.
- Vous n’êtes pas sérieux.
- Qui ne plaisante pas ; qui ne fait pas d’écart de conduite ; qui reste sage.
- Une jeune fille sérieuse.
- Qui est solide ou important.
- En 1240, ce jeune vicomte Raymond de Trincavel, […] s’empare, sans se heurter à une sérieuse résistance, des châteaux de Montréal, des villes de Montolieu, de Saissac, de Limoux, d’Azillan, de Laurens et se présente devant Carcassonne. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Cet homme n’a rien de sérieux dans le caractère.
- Faire des propositions sérieuses.
- L’affaire dont il s’agit est sérieuse.
- Avoir avec quelqu’un une explication sérieuse.
- Qui est crédible ou digne de confiance.
- Nous souhaitons que vous trouviez un fournisseur sérieux pouvant fabriquer dans les délais voulus et à des conditions avantageuses pour l’État. — (Annie Moulin, Guerre et industrie: Clermont-Ferrand, 1912-1922 : la victoire du pneu, Comptoir des Presses d'université, 1997, page 347)
- […] : à leurs procédés s'applique le terme : « Fuite des capitaux ». Mais aucun industriel sérieux n'a voulu recourir à ces moyens. S'il a des capitaux à l'étranger, c'est pour couvrir ses achats de matières premières; […]. — (Max Hoschiller, Une enquête en Allemagne, F. Alcan, 1922, page 16)
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80%; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, p.139)
- Qui est sincère ou vrai.
- Ce que je vous dis là est sérieux.
- Les protestations d’amitié qu’il vous fait sont sérieuses.
- Qui peut avoir des suites fâcheuses ou de graves conséquences.
- Ce combat semblait n’être qu’une escarmouche, mais l’affaire devint sérieuse.
- C'est une affaire sérieuse.
- Maladie sérieuse.
- Qui est fait sérieusement.
- Toute réparation sérieuse était impossible, mais on gréa une sorte de gouvernail utilisable par beau temps. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le repas était, comme toujours en Polynésie, une affaire très sérieuse et tout le monde mangeait en silence. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, 1929)
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adieu
- (De nos jours) Terme de civilité et d’amitié dont on se sert en prenant congé de quelqu’un qu’on ne reverra plus pendant une longue période, si ce n’est jamais.
- Adieu, je m’en vais. — Je ne veux vous dire que « bonjour » et « adieu ». — Il est allé dire « adieu » à untel.
- Il ne dit jamais « adieu » à ses amis. — Il ne lui a même pas dit « adieu ». — Il y eut bien des larmes répandues quand ils se dirent « adieu ».
- Je ne vous dis pas « adieu ». ou Sans « adieu ».
- La guerre s’était enfin achevée. Pour avoir été séparés, nous serions ensemble plus heureux que jamais. Pourtant ces séparations que la vie nous ménage ne sont que la préparation de l’adieu définitif, auquel il faut arriver. Je n’étais revenu que pour quitter mes parents, cette fois sans retour. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87)
- (Vieilli) ou (Régionalisme) Sert pour dire « Au revoir ».
- — Mon cher, vous me donnez des renseignements, et je les écoute comme un rapport sur la position occupée par l’ennemi. Du reste, adieu, au revoir. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- — Alors, adieu, à bientôt, n’est-ce pas ? tâchant par l’amabilité du regard et la contrainte du sourire de l’empêcher de penser qu’elle ne lui disait pas, comme elle eût toujours fait jusqu’ici :— À demain à Chatou, à après-demain chez moi. » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- « J'attendrai un messager pour vous faire savoir s’il faut me mettre en route pour la France. Adieu, mon cousin. Nous nous reverrons au souper. » — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- Adieu, à demain !
- (Familier) (Aquitaine) (Occitanie) (Savoie) (Suisse) Se dit pour saluer une ou des connaissances de façon amicale.
- A Genève, à Lausanne, à Neuchâtel, à Chambéry et dans le midi de la France on dit adieu à une personne que l’on aborde et qu’on est dans l’usage de tutoyer. — (Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, tome premier, Jullien, Genève 1852, pages 7-8)
- Soldignac, entrant. — Adieu ! — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- (Sens figuré) (Familier) Se dit d’une personne qui est dans un péril évident ou d’une chose qui court un grand risque.
- Si la fièvre vient à redoubler, adieu le malade. — Si vous touchez à ce plateau, adieu mes porcelaines. — Adieu mon argent.
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fallacieux
- Qui est fondé sur un mensonge ou un faux.
- Quoiqu’un peu gêné par cette pluie de compliments dont j’étais le seul à connaître le caractère fallacieux, je jouai la comédie de l’élève studieux qui trompe son monde (ce qui était l’exacte vérité présente) mais qu’il convient de ne pas juger […]. — (Robert Ichah, Juif malgré lui: 1940-44, la guerre d’un gamin de banlieue, Éditions Romillat, 2000, page 203)
- Puisqu’il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l’obligation d’être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge. — (Raphaël Enthoven, Le Mensonge, Philosophie Magazine no 20, novembre 2009)
- Qui vise à tromper.
- Keith Alexander, qui s’exprimait devant une commission du Congrès américain, put ainsi déclarer : « Je préfère amplement me trouver devant vous aujourd’hui à débattre » de ce programme « plutôt qu’essayer de vous expliquer pourquoi nous n’avons pas su empêcher un nouveau 11-Septembre ». […] L’argument relève de la propagation de la psychose la plus éculée et la plus fallacieuse qui soit. — (Glenn Greenwald traduit par Johan-Frédérik Hel Guedj, Nulle part où se cacher, JC Lattès, 2014, ISBN 978-2-7096-4615-4)
- Ces jeunes filles fallacieuses nous firent faire une route bien étrange ; - il faut ajouter qu’il pleuvait. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Illusoire, sans fondement.
- Si j’avais consulté, ce jour-là, une cartomancienne et si elle ne m’avait pas déclaré « qu’une femme brune me voulait du mal », j’eusse été fondé à lui refuser le paiement de ses oracles fallacieux. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 106)
- La sensation fallacieuse de liberté s’explique du fait que ce qui conditionne notre action est généralement du domaine de l’inconscient, et que par contre le discours logique est, lui, du domaine du conscient. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
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graveleux
- Qui est mêlé de gravier ; qui contient du petit gravier ou du sable grossier.
- Tandis que, sur cette longue colline graveleuse du Médoc, tant de châteaux sont bâtis au milieu des vignes qui occupent tout le terrain, celui-là s’élève au milieu de jardins aux pelouses verdoyantes et de bois ombreux. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, page 285 (appendice))
- Installé dans les parties surélevées des rives moins mouillées que le Caricetum limosae, ce groupement semble trouver son optimum écologique sur les sables graveleux tourbeux des petites dépressions. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 120)
- Les éléments sont très hétérométriques et composés à 70 % de granite dans une matrice graveleuse à sableuse. — (Sylvain Coutterand et Gérard Nicoud, Les stades de retrait du glacier de l’Arve entre le verrou de Cluses et l’ombilic de Chamonix. (Vallée de l’Arve, Haute-Savoie), Quaternaire, 16, (2), 2005, pages 85-94)
- Lors des vents de tempête, le reg graveleux est soufflé par le vent qui édifie ainsi ces rides de quelques centimètres de hauteur ; […]. — (Nicole Petit-Maire, Jean Riser et L. Blanc-Vernet, Sahara ou Sahel ? : quaternaire récent du bassin de Taoudenni (Mali), Centre national de la recherche scientifique, 1983, page 99)
- (Sens figuré) Qualifie un fruit dont le cœur ou la chair renferme de petits amas d’une espèce de concrétion dure en forme de gravier.
- Une poire graveleuse.
- (Médecine) Qui est relatif à la gravelle ou qui la dénote.
- Affection graveleuse. - Urine graveleuse. Ce qui était nommé sable ou gravelle correspond à des cristaux d’urate de sodium. Leurs éliminations avec l’urine, a fortiori leurs blocages de ces voies urinaires, pouvaient être très douloureux.
- (Médecine) Qui est sujet à la gravelle.
- Être goutteux et graveleux.
- (Sens figuré) Par extension, dès le XVIe siècle, se dit de choses désagréables, douloureuses. Référence nécessaire
- (Sens figuré) Se dit des propos, des discours, des récits licencieux, à la limite de l’obscène.
- Ces voisines avaient lu la Nouvelle Héloïse et trouvaient ce livre graveleux, elles l’avouaient franchement. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- La même année, 1773, l’abbé de Talleyrand fut béni par Voltaire et présenté à la Dubarry, qui lui donna deux abbayes pour une grosse impertinence qu’il dit au milieu d’une conversation graveleuse. Il s’était écrié, en soupirant, qu’il était plus facile d’avoir des femmes que des abbayes. — (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
- Si les femmes n’étaient pas là, on parlerait voitures et chevaux de courses, on raconterait des blagues graveleuses. La civilisation n’existerait pas. — (Philip K. Dick, Le Maître du Haut Château, 1962 ; traduit de l’anglais américain par Jean Sola, 2012, page 187)
- J’entends ses blagues graveleuses où la langue châtiée des politiques est supposée le céder au parler vrai de la foule et celui-ci au degré zéro de la parole que serait la langue des organes logés dans la seule culotte […]. — (Bernard-Henri Lévy, Le monde selon Trump, Le Point n° 2270, 10 mars 2016)
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oublieux
- Qui a oublié, qui est sujet à oublier.
- Il faut qu’elle nous suive et qu’elle ne se perde pas dans ce grand Paris, qui, dit-on, disperse tant de bons sentiments et rend oublieux les cœurs les plus droits. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 103)
- – Mon Dieu ! que je suis oublieuse, fit-elle… Mon Dieu ! mon Dieu !... j’ai oublié ma prière à saint Joseph ! — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Le Pont, réédition Arcadia, 2002, page page 7)
- Elle se dit qu’il fallait montrer aujourd’hui tout son courage, être comme ces femmes de la ville, ces grandes dames qui savent mépriser les hommes peu fidèles et regarder avec hauteur leur légèreté oublieuse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
- L’écoute thérapeutique, comme le dit Levinas, est hospitalité, prévenante et oublieuse de soi. — (Samanta Borzi, La drogue dans mes veines, mes enfants dans la peau, éditions La Boîte à Pandore, 2014)
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essieux
- Pluriel de essieu.
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rugueux
- Qui est rude au toucher, qui présente de petites aspérités.
- Elle saisit le feuillage d’une façon très-singulière, faisant sortir pour cet effet une langue longue, rugueuse, très-étroite et noire, en l’entortillant autour de l’objet qu’elle convoîte. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Plongeant l’éponge dans une jarre d’huile, elle en caressa jusqu’au cou sa maîtresse avant de la frotter avec une étoffe rugueuse qui fit rougir sa peau assouplie. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Les filaos géants, à l'écorce rugueuse et noire, étaient très nombreux et s'élevaient vers la voûte de feuillage comme des piliers de cathédrale. — (Michel Lemoine, L'autre univers de Simenon : guide complet des romans populaires publiés sous pseudonymes, Liège,C.L.P.C.F., 1991, page 166)
- Désagréable.
- Et nul repas ne parut meilleur à Jean que ces bouchées frugales, ce vin rugueux, partagés avec son héros dans l’attente du jour, de la gloire. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 84)
- (Sens figuré) Qui est d'un caractère difficile, brusque ; qui manque d'amabilité ou de modération dans ses rapports avec autrui.
- Le barbare dorien, au contact de climats moins durs, avait discipliné sa violence, mais il restait rugueux, tout d'une pièce, très primitif. — (Faure, Histoire de l’art, 1909)
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marécageux
- Qui est de la nature du marécage.
- Les Aroïdées habitent généralement les lieux humides, marécageux, et les bois très-ombragés; elles sont presque toutes âcres, même vésicantes. On distingue dans cette famille le Gouet ou Pied-de-veau (Arum L.), le Calla et l’Acorus. — (J.-P. Lamouroux, Précis de Phytographie ou d'Histoire Naturelle des plantes, Paris, 1828, p. 333)
- À l’ouest, la plaine, s’abaissant encore, devenait marécageuse, et s’imbibait d’une eau stagnante qui alimentait les affluents du Kuruman. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Qui est morbide, malsain ou étouffant.
- Le garçon marchand de vins du coin lance un œil marécageux au trottin de la modiste d’en face, — petite fille à tout faire. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
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érysipélateux
- relatif à l’érysipèle ou l’érésipèle
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glanduleux
- (Anatomie) Qui a la texture des glandes, des glandules.
- Les mamelles sont des corps glanduleux.
- Tissu glanduleux.
- (Botanique) Qui possède une ou des glandes.
- Un poil glanduleux.
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caillouteux
- Qui contient des cailloux.
- Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- Cette nappe caillouteuse à sa base, présente en couverture un dépôt limoneux brun, argileux, fortement oxydé […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Style littéraire ou musical manquant d'harmonie, de fluidité.
- Développer une prose caillouteuse.
- (Sens figuré) Qui est d'une rudesse désagréable
- Figure-toi l’imagination la plus vagabonde, le cœur le plus amoureux, l’âme la plus tendre, l’esprit le plus poétique, sans cesse en présence de l’homme le plus caillouteux le plus atrabilaire. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Au moment où le docteur entrait, le malade, à demi dressé dans son lit, se renversait en arrière pour tenter de retrouver son souffle caillouteux de vieil asthmatique. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
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matheux
- (Populaire) Personne qui étudie et aime les mathématiques.
- Ma mère eut un cavalier de son lycée pour les bals, un gars dans le genre matheux boutonneux, bien aise qu’elle acceptât de danser avec lui, car il fauchait en dansant […]. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 423).
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pardieu
- (Familier) Juron familier employé pour renforcer une affirmation ou une négation.
- Tiens, ce que je fais, je fais que la tête me tourne, pardieu ! — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- — Ce qu’il y a de bien singulier, c’est que votre maîtresse ne veut pas le voir.— Je le crois pardieu bien, dit Anne-Marie, après un tel cadeau ! — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Le Duc. – Vous êtes, pardieu ! le seul prêtre honnête homme que j’aie vu de ma vie. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 4, 1834)
- Est-ce qu’il réciterait des Oremus avec elle ? Il en est pardieu bien capable… — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Comme l’argent est fort rare en Espagne, l’ingénieux administrateur, homme de ressources s’il en fut, avisa les chaînes historiques de San Juan de los Reyes, et se dit : « Pardieu, voilà mon affaire toute trouvée ! » — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- — À cheval ! à cheval ! messieurs. Eh ! pardieu, vous aurez le temps de vous embrasser, si vous êtes si tendres ; mais ne vous faites pas arrêter, et songeons à en finir bien vite avec nos bons amis qui arrivent. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
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impétueux
- Dont la course est violente et rapide.
- Des courses impétueuses lançaient les officiers zélés à la poursuite des soldats qui s’égaraient dans les fermes voisines, trouvant drôle « de cueillir çà et là » des lapins et des poules. — (Amédée Achard, Récits d’un soldat - Une Armée prisonnière ; Une campagne devant Paris, 1871)
- Un vent impétueux sorti du couchant, roule les nuages sur les nuages ; les forêts plient ; le ciel s’ouvre coup sur coup, et à travers ses crevasses, … — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- (Sens figuré) Qui ne sait pas se refréner.
- Les charmes quelque peu fanés de la descendante des Pignon-Mouillet n’étaient plus tels qu’ils attirassent encore irrésistiblement le mâle impétueux qu’était resté le vieux militaire. — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre I)
- Il était visible, à la contenance du maître, qu’il était d’un caractère franc mais impétueux et irascible. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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plantureux
- Qui est large, copieux, abondant, profus.
- Les habitudes des villes ont envahi les campagnes au grand mécontentement des anciens, qui ont la nostalgie des repas plantureux des noces d'autrefois. — (Jean Cuisenier, Les sources régionales de la Savoie: une approche ethnologique, alimentation, habitat, élevage…, Fayard, 1979, page 218)
- On fit halte chemin faisant dans les dunes de Barham, où l'on avait dressé des pavillons et préparé une plantureuse collation; […]. — (Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre: étude historique suivie de ses lettres inédites, Didier, 1877, page 66)
- Qui est riche, fertile.
- Au milieu du fleuve, nos voyageurs aperçoivent une île boisée, plantureuse, bordée de peupliers qui perçaient un épais brouillard ; elle avait la forme allongée d’une barque dont la proue fend le cours de l’eau. — (Edgar Quinet, Merlin l’Enchanteur, tome I, Michel Lévy frères, Paris, 1860, page 49)
- De son côté, Jean Gottman s'exprimera avec plus de circonspection en 1930 : « À l'état naturel, la Palestine ne semble pas être la plantureuse contrée où coulent le lait et le miel, mais elle n'est pas non plus le pays désespérément aride que l'on a souvent tendance à imaginer. — (Pierre Blanc, Proche-Orient: Le pouvoir, la terre et l'eau, Presses de Sciences Po, 2012)
- Bien en chair.
- Elle avait des formes plantureuses qui avaient déjà dû attirer bien des mains curieuses. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 116)
- Un homme passe entre deux rangées de femmes mélangées, belles et laides, jeunes et vieilles, maigres et plantureuses. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 228)
- Une plantureuse matrone se coiffe avec majesté d’un tarbouche à glands d’or, orné sur le devant d’un croissant de cuivre. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- […], je n'avais rien vu d'aussi torride depuis un clip d'Enrique Iglesias sur MCM (groupe Lagardère) dans lequel l’Ibère chaudard se frottait le chorizo sur la partie arrière d'une jeune et plantureuse intellectuelle des pays de l'Est. — (Christophe Conte, Cher Arnaud Lagardère, dans les Billets durs, Ipenama Éditions, 2012)
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houleux
- (Marine) Qui est agité par la houle, en parlant de la mer.
- Lorsque nous arrivâmes à destination, la mer trop houleuse nous interdisait toute nouvelle tentative de débarquement. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La mer est dure et houleuse, le remorquage pénible. A midi, la remorque casse et le motor yacht me quitte fort vite en me saluant, car il désire rentrer avant l’arrivée du grain. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par analogie) Comme agité par la houle.
- Ils se laissaient emporter au grand galop de chevaux sauvages, à travers de grandes plaines houleuses d’herbes hautes. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 113)
- (Sens figuré) Qui est agité de mouvements divers, souvent hostiles.
- Il n’entrait pas dans les disputes et les conversations houleuses ; il n’attaquait ni les puristes ni les anti-puristes. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le portrait, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 158))
- Tous deux saignèrent dès le premier engagement et, dans la fumée grise des cigarettes, le public devint plus houleux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Même advenant une victoire du camp adverse, il a promis de la contester par tous les moyens. Si elle s’avérait incontestable, il assure une passation des pouvoirs houleuse. — (Danièle Lorain, Le spectre d’une victoire du Joker?, dans Le Journal de Montréal, 01 novembre 2020)
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pieux
- Qui a de la piété ; qui est attaché aux croyances, aux devoirs et aux pratiques de la religion.
- Les personnes vraiment pieuses doivent se faire un devoir de prier pour l’Église et d’honorer leur évêque; elles doivent aussi prier pour l’avantage spirituel et temporel de l’État, et honorer leur Souverain. — (Vies des saints pour tous les jours de l’année, 1846, note de bas de page 526)
- Ah ! Chartres, n’est pas précisément ce qu’on appelle une ville pieuse. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) Qui sert aux exercices de piété.
- En aucune province française on ne rencontre, autant qu'en Bretagne, de pieux monuments. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Image pieuse; médaille pieuse.
- Qui part d’un esprit touché des sentiments de la religion.
- Bientôt paraît le kesksou (cous-cous) traditionnel, et nous l’attaquons avec un pieux bismillah (au nom de Dieu). — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 31)
- Pensée pieuse. — Dessein pieux. — Pieuse méditation.
- De pieux établissements. — De pieuses largesses.
- (Familier) (Ironique) Peu éclairé.
- On a vu jusqu’ici ce qui se passa au village de Bun Hill, et comment le déluge des innovations submergea sa pieuse rusticité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 118 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Qui tient à la piété filiale et à certains autres sentiments humains de vénération.
- Ses soins pieux ont prolongé la vie de son père.
- On l’entourait avec un pieux respect.
- J’ai conservé un pieux souvenir de ses vertus, de ses bienfaits.
- faneux
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faucheux
- Ordre d'arachnides également nommés opilions et possédant quatre paires de pattes grêles. → voir faucheur
- Les faucheux se distinguent des araignées par l'absence de venin et le fait qu'ils ne tissent pas de toile.
- Le second laquais, grand diable aux jambes de faucheux, se mit à courir après lui en criant à la garde. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque , 1893)
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goutteux
- (Médecine) Qui est sujet à la goutte.
- Elle voulut obliger le chef des mages, qui était vieux et goutteux, de danser devant elle ; et, sur le refus du mage, elle le persécuta violemment. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVI. Le basilic, 1748)
- Le même vieillard goutteux allait procéder à la taille des cheveux. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Sous le porche, un vieux pauvre, goutteux, courbé, enfoncé dans une sorte de chaise, ses longs cheveux gris pendant dans son cou, récite attentivement les yeux fermés, perdu dans sa contemplation, et ses doigts déroulent les grains, pendant que l’autre main tâte le Jésus de cuivre. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Il consulta deux médecins. Leurs diagnostics furent différents. L’un attribuait les troubles dont souffrait M. de la Ferté au paludisme contracté dans les plaines de la Mitidja. Ce diagnostic émanait d’un médecin républicain. L’autre, qui émanait d’un praticien tout dévoué au gouvernement impérial, affirmait que les troubles dont il s’agissait étaient de nature goutteuse. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 16)
- Il se leva, fit quelques pas en traînant son pied goutteux. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 40)
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ronceux
- Plein de ronces.
- En un champ désert et ronceux, bordant la route de Grenoble aux limites du Perron des Communiers, c’étaient quelques basses masures. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- Se dit de l’acajou, lorsque, débité, il contient certaines dispositions veinées qui se trouvent non à la racine de l’arbre, mais à la fourche des branches principales.
- Il brisa, en effet, avec un pal de fer un précieux secrétaire d’acajou ronceux venu de Paris, qu’il frottait souvent avec le pan de son habit, quand il croyait y apercevoir quelque tache. — (Stendhal [Henri Beyle], Le Rouge et le Noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 201)
- Les portes du buffet supérieur étaient vitrées, celles du corps inférieur pleines, et de bel acajou ronceux. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; édition Le Livre de Poche, 1968, page 118)
- Arrivée au troisième étage, qui passait pour être le second, Manon s’arrêta, fit mouvoir les ressorts d’une antique serrure, et ouvrit une porte peinte en couleur d’acajou ronceux grossièrement imité. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, premier épisode, 1848)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.