Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ostréiculture
Que signifie "ostréiculture" ?
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- (Élevage) Élevage des huîtres.
- L’huître autochtone sur laquelle s’est construite l’ostréiculture française après la Seconde Guerre mondiale est Ostrea edulis, la « plate » ou la « Belon ». — (Michel Girin, Les poissons d’élevage sont-ils stressés ?: 80 clés pour comprendre l’aquaculture, 2012)
Mots qui riment avec "ur"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ostréiculture".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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                                            fêlure
                                                                                            
 ?- Fente d’une chose fêlée.
- La fêlure de ce vase est si légère qu’on ne la voit point, qu’elle ne paraît point.
- Il avait tiré la bague d’opale de son doigt. […] il examina un instant la fêlure qui la traversait. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.331, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- (Sens figuré) (Familier) Dérangement de l’esprit.
- Cet individu divague : il a sûrement une fêlure.
 
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                                            lunure
                                                                                            
 ?- (Foresterie, Menuiserie) Présence dans le duramen d’une zone de bois aux caractéristiques d’aubier.
- À cause de l’hétérogénéité de couleur qu’elle entraîne, la lunure déclasse généralement la grume entière. — (Emmanuelle Brunin, Christophe Heyninck et Delphine Arnal, Carnet d’assistance pour l’évaluation qualitative des bois sur pied et abattus, Forêt wallonne, 2012, ISBN 2-9600251-6-4)
 
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                                            encablure
                                                                                            
 ?- (Marine) (Désuet) Distance de 100 ou 120 brasses, soit environ 200 mètres.
- Toute terre avait disparu. À une encablure du canot, les nuages et les eaux du lac se confondaient obscurément. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Je suivais à environ une encablure le récif de corail sous-marin bordant l’atoll dont la présence m’était indiquée par la teinte vert émeraude de l’eau. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Marine) Distance d’un dixième de mille marin, soit exactement 185,2 mètres.
- (Sens figuré) Faible distance.
- Une petite semaine plus tôt, il m'avait installé à côté de lui sur la charrette et nous nous étions rendus au village, à quelques encablures derrière la colline. — (Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit, Julliard, 2008)
- Jacques Cœur et Jean-Christophe Rufin sont tous deux berruyers. Le premier à grandi à l’ombre de la cathédrale de Bourges, le second à quelques encablures de son palais. — (Olivier Maison, « Rufin, as-tu du cœur ? », dans Marianne du 7 avril 2012, page 86)
 
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                                            conjure
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de conjurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conjurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de conjurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de conjurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de conjurer.
 
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                                            cuniculiculture
                                                                                            
 ?- Élevage de lapins.[1]
- La première partie de l’article insistait sur la nécessité de planifier soigneusement les programmes nationaux de cuniculiculture. — (Revista Mundial de Zootecnia, Numéros 66 à 87, 1991)
 
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                                            découpure
                                                                                            
 ?- Action de découper une étoffe, de la toile, du papier, etc., ou résultat de cette action.
- Les femmes du pays allaient affairées de porte en porte, causant vivement, apportant avec précaution de courtes robes de mousseline empesées comme du carton, ou des cierges démesurés, avec un nœud de soie frangée d’or au milieu, et des découpures de cire indiquant la place de la main. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 34)
- Ce hêtre, planté à l’extrémité de l’un des bastions du burg, s’appliquait en noir sur le fond du ciel comme une fine découpure de papier, et c’est à peine s’il eût été visible pour tout autre que Frik à cette distance. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 5)
- Le bourreau chef jeta un coup d’œil sur la besogne et parut mécontent : la découpure n'était pas assez grande. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Les marches boueuses portaient l’enseigne de chaque métier en offrant aux regards des découpures de cuivre, des boutons cassés, des brimborions de gaze, de sparterie. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Botanique) Divisions des bords d’une feuille.
- Les découpures d’une feuille.
- Fragment détaché d’un journal pour le conserver ou pour le reproduire.
- Bien qu’il fût fatigué, le romancier parcourut les découpures des journaux où l’on citait son nom sans bienveillance. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
 
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                                            posture
                                                                                            
 ?- Attitude, situation où se tient le corps ; manière dont on tient son corps, sa tête, ses bras, ses jambes, etc.
- Il se mit en posture d’invectiver un adversaire, les poings sur les hanches, la tête renversée. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Deux minutes après, un foulard de coton au cou et son béret « Le Vengeur » planté sur la tignasse épaisse, il attendait dans une posture recueillie et digne les ultimes recommandations paternelles. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle était couchée auprès de moi. Elle se retourna sans aucun dessein de me proposer une posture ; […]. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV)
- La posture neko ashi dachi (neko = le chat, ashi= le pied) est surtout pratiquée par les adeptes du Karaté Do. Cette posture est ainsi nommée car elle rappelle, dans son principe, le geste qu'un chat fait lorsqu'il touche une proie qu'il vient de tuer : […]. — (Philippe Pradel, Vademecum de l'instructeur de l'art du sabre japonais, volume I, Villsiscle : chez l'auteur & Lulu.com, 2014, page 249)
- (Sens figuré) État où est quelqu’un par rapport à sa situation morale ou sociale, à son crédit.
- Il n'empêche, la situation est limpide, je suis en mauvaise posture pour une bonne cause. C'est une mauvaise posture franchement honorable pour un chef de mission diplomatique, puisque je suis critiqué pour avoir expliqué la ligne de mon institution sur le dossier des droits de l'homme. — (Marc Pierini, Télégrammes diplomatiques: Voyage au cœur de la politique extérieure de l'Europe, Éditions Actes Sud, 2010)
- Je pense que si Strauss-Kahn avait adopté une espèce d'attitude rocardienne, c'est-à-dire bien ancrée à gauche mais moderne, il se serait trouvé très haut dans les sondages, et en bonne posture pour être finalement désigné par le PS. — (Claude Allègre, La défaite en chantant, conversations avec Dominique de Montvalon, éd. Plon & éd. Fayard, 2013)
- (Par extension) — Une fois son armée en bonne posture, il s'occupe de savoir ce que fait l'ennemi pour lui dicter la loi et lui imposer la bataille sans perdre un jour, ni une heure. — (Revue Napoléonienne, sous la direction de Albert Lumbroso, éd. F. Casanova, 1903 , volume 4, page 278)
- Comportement ; conduite.
- Vivier. Vieux sénateur. Vieux cochon. Bon républicain. S'est fait pincer vingt fois dans un édicule municipal en posture d'exhibitionniste. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 184)
- (Sens figuré) (Par extension) Jeu de rôle qu'implique la vie publique et politique.
- Et cette identité peut fort bien se décliner de la façon la plus typée qui soit : non seulement ces jeunes refusent d’abandonner leur identité Beatles au seuil de l'établissement qu'ils fréquentent, mais ils se réclament d'une posture rebelle qui ne prédispose ni à la discrétion ni à l’invisibilité. — (Christian Le Bart, Les fans des Beatles: Sociologie d'une passion, Presses universitaires de Rennes, 2000, page 151)
- Tout dépend de l’attitude à la fois culturelle, ecclésiale et personnelle de ceux qui adoptent une telle posture intellectuelle (nous avons personnellement cessé depuis longtemps de croire que la posture intellectuelle suffisait à rendre compte de l’attitude réelle d'un intellectuel !). — (Denis Müller, Les passions de l'agir juste: fondements, figures, épreuves, Fribourg (Suisse) : chez Saint-Paul, 2000, page 13)
- Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. — (Monique Dagnaud, L’État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
- Faut-il une refonte de l'assurance-chômage ? « Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture », répond Emmanuel Macron au Journal du dimanche (JDD). On comprend pourquoi le ministre de l'économie utilise le mot « tabou » : tout ce qui touche aux acquis suscite des levées de boucliers, ce qui empêche de réfléchir puis d'avancer sereinement. En revanche, le propos sur la posture est plus intrigant. — (Guillaume Goubert, Capacité de rénovation, Journal La Croix, Éditorial, 13 octobre 2014)
- (Belgique) (Familier) Statue.
- Elle a orné sa cheminée avec une belle posture.
 
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                                            acculture
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe acculturer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe acculturer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe acculturer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe acculturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe acculturer.
 
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                                            enclouure
                                                                                            
 ?- (Médecine vétérinaire) Mal d’un cheval encloué.
- Cette enclouure est dangereuse.
- S’il s'agit d’enclouure et que la boiterie du début ait été méconnue, l’exploration de l’onglon, la percussion des rivets dénotant une sensibilité anormale en un point, permettront de croire à l’existence de cette enclouure. — (Gustave Moussu, Raymond Moussu, Traité des maladies du gros bétail, 1928)
- (Sens figuré) (Familier) Empêchement, obstacle, nœud d’une difficulté.
- J’ai découvert l’enclouure.
 
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                                            teinture
                                                                                            
 ?- Liquide préparé pour teindre.
- À Arles, l’archevêque, qui avait le monopole de l’exploitation de la graine d’écarlate, avec laquelle on fabriquait la teinture rouge, ne traitait, pour la vente de ses récoltes, qu’avec les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- "La magnifique teinte violette, le fait qu'elle ne décolore pas et la difficulté à produire ce colorant, que l'on trouve en minuscules quantités dans le corps de petits mollusques", ont fait de la pourpre royale une teinture prestigieuse qui "coûtait souvent plus cher que l'or", souligne-t-elle. — (AFP, Israël : première découverte de tissus pourpres vieux de 3000 ans, radio-canada.ca, 30 janvier 2021)
- Couleur que ce liquide laisse sur les étoffes et sur les autres choses que l’on teint.
- Du drap d’une belle teinture, d’une bonne teinture. - Ce drap a bien pris la teinture.
- Action, art de teindre.
- Envoyer à la teinture. La teinture est un art fort ancien. - La teinture demande beaucoup de soin.
- (Chimie, Pharmacologie) Dissolution d’une substance dans l’alcool, dans l’éther, etc.
- Teinture de tournesol. - Teinture d’iode.
- (Sens figuré) Connaissance superficielle dans quelque science, dans quelque art.
- […] M. Rémusat avait étudié la médecine, et par là il avait pris quelque teinture de toutes les connaissances qui s’y rattachent. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
 
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                                            mensure
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe mensurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe mensurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe mensurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe mensurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe mensurer.
 
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                                            râpure
                                                                                            
 ?- Ce qu’on enlève en râpant.
- Râpure d’ivoire.
- Râpure de buis.
- — Qu’on me donne de la râpure de marbre, du schiste de Naxos, de l’eau de mer, n’importe quoi ! — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
 
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                                            pâture
                                                                                            
 ?- (Élevage) Nourriture des bêtes, des oiseaux, des poissons.
- […] la plus grande partie des richesses domestiques des propriétaires saxons se composait de nombreux troupeaux de porcs, et cela surtout dans le voisinage des forêts, où ces animaux trouvaient aisément leur pâture. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Derrière lui, notre bateau laissait un sillage écumeux au milieu de l’eau jaune, sur laquelle flottaient des débris de toutes sortes, des planches, des bouts de bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés, des bouchons, des herbes ; de temps en temps un oiseau aux grandes ailes s’abattait sur ces épaves, puis aussitôt il se relevait, pour s’envoler avec un cri perçant, sa pâture dans le bec. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Parmi les facteurs locaux, nous citerons d'abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d'immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l'été, leur pâture. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Je vérifiai mon révolver et bouclai mes cantines avec la quasi-certitude que le surlendemain nous servirions de pâture aux corbeaux du Saïs. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 280)
- (Élevage) Lieu où croît la nourriture des animaux qui paissent.
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, volume 2 : Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
- La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). — (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L’Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chapitre 6)
- Des épines il en fallait. Beaucoup. Des kilomètres d’épines pour limiter les pâtures. — (Gilles Clément, Éloge des vagabondes: Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, 2014)
- (Agriculture) Action de faire pâturer.
- Il s'agit de prairies naturelles non retournables, mises en valeur par la fauche ou la pâture. — (Ingénieries : eau - agriculture - territoire, numéro spécial 2000, page 47)
- (Sens figuré) Nourriture.
- Ils étaient partis cependant, et j’avais longtemps attendu ma nourriture, ce qui n’est pas étonnant ; le sacristain goutteux était trop occupé de sa propre pâture pour songer à la mienne. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Ce qui nourrit, ce qui rapporte, ce qui apporte quelque chose.
- Il sonda malicieusement ce caractère propre à se courber aux exigences d’un plan pourvu qu’il y trouvât sa 'pâture. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre septième)
 
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                                            judicature
                                                                                            
 ?- (Vieilli) Profession du juge ou de toute personne employée à l’administration de la justice.
- Pour restituer au Sénat son pouvoir, il fallait avant tout lui rendre la judicature. La difficulté était grande. — (Gustave Bloch, La République romaine, Flammarion, 1913)
- Je rappelle que toutes les charges de judicature étaient vénales. Le prix de plusieurs d’entre elles avait beaucoup baissé depuis le commencement du siècle. — (Alfred Franklin, La Vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, p. 10)
- (Par extension) Territoire sur lequel s’exerce cette administration.
- Un édit donné en 1730 l’érigea en sénéchal et présidial : il ne renfermait d’abord dans ses enclaves que les judicatures royales de Caussade, La Française, Septfonds, Réalville, Montfermier. — (Alexandre Du Mège, Histoire des institutions religieuses, politiques, judiciaires de la ville de Toulouse, éditeur Laurent Chapelle, 1844)
- Pour donner , en effet, un digne apanage à son frère, Louis XI joignit au pays de Guyenne les judicatures du pays toulousain qui se trouvaient sur la rive gauche de la Garonne. — (Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, Paris & Lille, 1898, p. 57)
 
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                                            dorure
                                                                                            
 ?- Couche d’or fort mince appliquée sur la superficie de quelque ouvrage.
- […] un lit de parade, orné d’une infinité de dorures et de rideaux de brocart avec des galons et des franges d’or et d’argent. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Il gagna la grande salle de réception aux fauteuils surmontés de dorures. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- On suppute le prix d'une colonne, on marchande l'épaisseur des dorures, bientôt il ne sera plus permis d'allumer une rampe au fronton de l'Élysée, sans entendre crier quelque part qu'un mètre de gaz coûte vingt centimes, […]. — (Pierre Louÿs, Une fête à, Alexandrie, dans Archipel, 1896)
- Un jour blafard éclairait les dorures de la salle dont la partie inférieure restait plongée dans la pénombre. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
 
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                                            sure
                                                                                            
 ?- Féminin singulier de sur : Qui a un goût acide et aigrelet.
 
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                                            déchlorure
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déchlorurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déchlorurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déchlorurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déchlorurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déchlorurer.
 
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                                            embrasure
                                                                                            
 ?- Ouverture pratiquée dans l’épaisseur des murs d’une maison, d’un appartement, pour y placer une porte, une fenêtre.
- Cette fenêtre était barricadée par une barre de fer dont les deux bouts entraient dans des trous pratiqués aux deux coins de l’embrasure. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Pendant que Sophie était assise auprès de madame Necker, son tuteur causait debout avec le comte de Morvelle, dans l’embrasure d’une croisée. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Eh ! bien, mon petit ange, dit le père à sa fille dans l’embrasure d’une fenêtre, avoue que papa pense à tout. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Environ dix-huit mois après les événements qui remplissent la première partie de ce récit, madame de Boussac et son amie, madame de Charmois, assises dans la profonde embrasure d’une fenêtre, admiraient d’un air plus ennuyé que ravi le site admirable déployé sous leurs yeux. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le vent fait battre sa porte disjointe, l’herbe encombre le seuil ; il y a des nids aux angles de l’autel et dans l’embrasure des hautes croisées dont les vitraux coloriés ont disparu depuis longtemps. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 202)
- La porte s'est à peine entrebâillée et, dans l'embrasure un homme est apparu, torse nu. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 176)
- Biais qu’on donne à l’épaisseur des murs à l’endroit des fenêtres.
- Les côtés de cette fenêtre n’ont pas assez d’embrasure.
- (Par extension) Vide laissé dans l'épaisseur de mur par la baie à l'extérieur mais aussi à l’intérieur, utilisé à la place de l'ébrasement ou de l'abat-jour de fenêtre en mur épais évasé vers l'intérieur.
- Ouverture pratiquée dans un parapet de bastion pour pointer et tirer du canon, entre deux merlons.
- Ce n’était qu’un balcon isolé, garanti comme à l’ordinaire par un parapet, avec des embrasures près desquelles quelques archers pouvaient se placer pour défendre la tourelle. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Comme elle est calme et majestueuse la citadelle blanche, sur l'Oder, tandis que de toutes les embrasures les canons aboient contre la ville et le camp. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Pendant ce temps, le pauvre homme, pressé contre sa vache, regardait avec effarement les embrasures des canons. — (Alphonse Daudet, Les paysans à Paris, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 74)
- Par les embrasures ouvertes au ras du pavé, des canons aux armes des anciens podestats de la ville béaient sur un gouffre immobile de vapeurs blanches d’où montait le souffle glacial du brouillard. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
 
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                                            égoutture
                                                                                            
 ?- Reste de liqueur si petit qu’il ne tombe que goutte à goutte, quand on le verse.
- Les personnes qui, par sobriété naturelle, laissent toujours leur verre à moitié plein, ne veulent pas avouer que chaque chose en ce monde a son égoutture et sa lie. — (Nietzsche, Humain trop humain, volume II, §.389)
- Goutte d'un liquide restée en suspens.
- Les enfants sont arrivés, la plupart nu-tête et mal chaussés ; les uns, pareils à des épouvantails, avec leurs vêtements de guingois collés sur leur carcasse maigre, et des égouttures au bout des doigts et au bout du nez ; les autres, des petits tas informes, comparables aux vieux paillassons dont les balayeurs municipaux se servent pour barrer les ruisseaux. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
 
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                                            courbature
                                                                                            
 ?- Lassitude extrême du corps et surtout des jambes provoquée par la fatigue, la maladie ou l’excès de sport.
- Le lendemain, c'est la roupillade prolongée, la courbature au réveil, l'impossibilité de besogner utilement. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 103)
- Douleurs musculaires sans gravité, consécutives à un effort physique.
- Elle se leva, étira la courbature de ses épaules, et toisa son mari. — (Colette, Duo, 1934)
- (Par extension) Lassitude de l'esprit.
- Nous étions secoués comme ces souris que l’on ballotte pour les étourdir et les tuer contre les parois de la souricière, et il fallait toute la sévère beauté du paysage pour ne pas nous laisser aller à la mélancolie et à la courbature. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Quelques lignes d’écriture avaient apaisé son âme, nourrie d’images, moins sensible aux choses qu’aux signes des choses. Mais il lui restait au cœur une courbature. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 308)
- Mais quelle courbature que d’avoir ainsi joué le rôle de monsieur gosse jusque dans un âge avancé, que d’avoir distribué à la ronde tant de verres de guimauve et de coquelicot ! — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 49)
- Je gagnai la hutte-salle de bain. Mais ni l’eau chaude ni l’eau froide ne purent, comme elles le faisaient à l’ordinaire, détendre mes muscles ni mon humeur. La courbature était d’ordre moral. Tout m’irritait et particulièrement moi-même. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- Ils sont enfoncés dans un de ces immenses débats métaphysiques qui ne laissent derrière eux qu’une courbature de l’esprit et le sentiment d’une ardeur retombée. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 181)
 
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                                            monoculture
                                                                                            
 ?- (Agriculture) Culture d’une seule espèce de plante dans une exploitation ou une région donnée.
- Bien que nous parlions de céréaliculteur , il faut se rappeler que l'exploitant de la Plaine ne pratique aucunement la monoculture des céréales. Si l'essentiel de son revenu est procuré par les grains, le reste provient de cultures industrielles, tel le colza, et de l’élevage rendu possible par l'extension des prairies artificielles. — (Gabriel Désert, Une société rurale au XIXe siècle: les paysans du Calvados, 1815-1895, Arno Press, 1977, p. 619)
- Aux États-Unis, premier producteur mondial, le soja gagne même sur des terres précédemment vouées au maïs. En Amérique latine, il est devenu, avec l’élevage de bétail, la cause déterminante de destruction de la forêt amazonienne. La monoculture galopante y a mis à nu 4 millions d’hectares entre 2001 et 2010, dont 2,6 millions au Brésil qui est le principal exportateur de soja. — (Martine Valo, Burger King, « roi de la déforestation », Le Monde le 7 mars 2017)
- Seule une petite poignée des 134 reportages de France 2 que nous avons regardés évoque la pratique de la monoculture forestière, surtout celle du pin, qui favorise la propagation du feu. — (Emmanuelle Walter et Louison Gasnier, Sur France 2, rideau de fumée sur les causes des mégafeux, Arrêts sur image, 9 août 2022)
- (Sociologie) Culture monolithique, peu ou pas diversifiée.
- Les médias internationaux véhiculent une monoculture axée sur la consommation effrénée.
 
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                                            bavochure
                                                                                            
 ?- Défaut de ce qui est bavoché.
- Il y a deux bavochures dans cette estampe.
- Cette impression est pleine de bavochures.
- Çà et là, la silhouette d’un vaisseau engagé dans un canal dépassait les verdures d’un jardin ou les toits d’un village, et le ciel immense, léger de ton, brouillé de nuages colorés en blanc par-dessus, en gris bleuâtre par-dessous, posait sur une ligne de terre et d’eau parfaitement horizontale, où les saillies des maisons et des arbres ne faisaient que de faibles bavochures — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 183)
- Les bavochures ont un grand nombre de causes; quelques-unes même échappent à la perspicacité de l’ouvrier. — (A.-Mathieu Villon, Nouveau manuel complet du dessinateur et de l’imprimeur lithographe, 1891)
 
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                                            embouchure
                                                                                            
 ?- (Géographie) Lieu où se jette un fleuve dans la mer ou par lequel une rivière se jette dans un fleuve ou dans une autre rivière.
- Ses principales factoreries sont situées sur la baie James, à l'embouchure de la rivière de Severn, dans la partie sud et vers les frontières du Haut-Canada. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Pour connaître le cours d'un fleuve, il faut le suivre depuis sa source jusqu'à son embouchure. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Son embouchure, à 32 ou 33 kilomètres au sud de Safi, est bloquée par une barre guéable à marée basse pendant presque toute l'année. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 185)
- Le Louvre conserve une tablette votive sumérienne, venant de l’embouchure de l’Euphrate et datant de 2850 avant J.C., faite d’un mélange artificiel de bitume et d’argile. — (Georges Aussedat, Utilisation des ultrafines naturelles dans les enrobés fillerisés, CEBTP, février 1996)
- Il est vrai qu'il y eut des moments de tension extrême, par exemple à l’embouchure de la rivière, lorsque Jean ne winchait pas assez vite. — (Ryan de Telliacs, Qui veut, peut : récit vécu, Liège : Éditions Dricot, page 226)
- (Musique) Pièce métallique en forme d’entonnoir, propre aux cuivres, sur laquelle le musicien pose ses lèvres.
- À l’un des côtés de cette ceinture pendait une espèce de panier ; à l’autre, une corne de bélier ayant une embouchure par laquelle on soufflait. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Manière dont on embouche certains instruments.
- Ce joueur de flûte a l’embouchure excellente.
- Orifice pratiqué dans un objet.
- Le front incliné, le menton engoncé dans l'échancrure de la robe, les mains croisées dans les embouchures des manches flottantes, le Japonais écoutait, imperturbable. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 233)
- (Militaire) Gueule du canon.
- (Équitation) Partie du mors qui entre dans la bouche du cheval.
- (Par extension) Manière dont le cheval est sensible au mors.
- Un cheval délicat d’embouchure.
 
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                                            bichlorure
                                                                                            
 ?- (Chimie) (Vieilli) Produit chimique dont la molécule renferme deux ions chlorure pour un cation.
- La coagulation se fait par passage dans trois bains contenant le premier une solution de soude […], le second une solution d'albumine, et le troisième un bain de bichlorure de mercure (4,5%) qui sert de coagulateur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
 
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                                            tacheture
                                                                                            
 ?- Marques de ce qui est tacheté.
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.