Dictionnaire des rimes
Les rimes en : oréade
Que signifie "oréade" ?
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- (Mythologie) Nymphe ou divinité des montagnes et des grottes.
- — Je n’ai que le temps de m’habiller pour le dîner.Et elle s’échappa devant les lions de pierre, laissant à son ami une vision de naïade ou d’oréade. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 320)
- Il avait suffi que ce mécanisme monstrueux l’effleurât pour la lui ravir, pour faire d’elle sa captive, et dans le meilleur des cas une oréade. — (Ismaïl Kadaré, Avril brisé, 1978 ; traduit de l’albanais par Jusuf Vrioni, 1982, page 174)
- Sur le chemin du village, je vis une jeune fille qui marchait dans la lumière. Elle avait le visage d'une sainte et les hanches d'une oréade. — (Thomas Clavel, Le Jardin des femmes perdues, 2022, Paris)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "oréade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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passade
- (Vieilli) Passage, transport.
- Il ne reste plus qu'une dernière cérémonie à accomplir : « la passade » du lit. Mariette a choisi le sien, il s’agit de le transporter de chez le menuisier chez elle. — (Joseph de Pesquidoux, Chez nous - Travaux et jeux rustiques, 1921)
- Caprice, liaison passagère.
- En Belgique, on a la femme légitime avec quantité d’enfants ; puis la maîtresse, petite fille rangée chez qui on déjeune et qui a aussi des enfants, puis les passades. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Or, quelquefois elle trouvait que Robert avait eu si bon goût dans ses soupçons qu'elle finissait même par cesser de le taquiner pour qu'il se tranquillisât et consentît à aller faire une course pour lui laisser le temps d'entrer en conversation avec l'inconnu, souvent de prendre rendez-vous, quelquefois même d'expédier une passade. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1921)
- Jusqu’à vingt-cinq ans, pendant tout le temps qu’il avait été sain et très beau, il n’avait eu que des passades, où tout de suite il lâchait prise, découragé par un mot ou un geste, craignant tout de suite de ne plus plaire ou qu’on ne lui plût pas assez longtemps, tenté par l’amusement momentané d’une sortie bouffonne qui serait suivi, au-delà de la porte, par un enivrement d’amertume. De sorte qu’il n’avait aucune expérience du cœur des femmes ni du sien, et encore moins des corps. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet, 1931)
- — Ah ! Vraiment ? As-tu déjà été infidèle ? Dis ?(Signes d’assentiment de Maurice)— Plusieurs fois ?— Oh ! Des passades… Moins que rien… — (François Mauriac, Le Feu sur la terre, 1951)
- (Manège) Course d’un cheval qu’on fait passer et repasser plusieurs fois sur une même longueur de terrain.
- La passade consiste à mener un cheval au galop sur une ligne droite et à exécuter une demi-volte ou une demi-pirouette ordinaire à chaque extrémité de cette ligne, de manière à la parcourir plusieurs fois de suite, en passant et repassant. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l’homme de cheval, Lebègue & Cie / Dumaine, Bruzelles / Paris, 1865, page 245)
- (Natation) Action de passer sur un autre nageur.
- Il lui donna une passade.
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galéjade
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
- Tout autant qu'un type de récit ou une posture, et beaucoup plus qu'un simple mensonge ou seulement une « blague », la galéjade est pour certains une manière d'être plaisante en société, un style de conversation fondé sur la surenchère, une sorte de « convention de bonne compagnie », voire un moyen pour tester les réactions d'un interlocuteur :
- Tout ce qui vient du sud demeure toutefois suspect d'affabulation, et devient aussitôt « histoire marseillaise ». Pourtant il est bien moins aisé de mentir en Provence que partout ailleurs. En fait, nous ne pratiquons que la galéjade. C'est un mot intraduisible en langue d’oïl et qui nous a fait du tort, faute d'être compris. Il s'agit en fait d'une convention de bonne compagnie, un jeu subtil qui consiste à rapporter un événement à la limite de la crédibilité. (Rien d'ailleurs ne l'empêche d'être vrai, et c'est précisément ce qui fait l'intérêt du jeu.) Celui qui vous écoute fera de toute façon semblant de vous croire. Ce qui lui permettra de renchérir avec une autre histoire encore plus incroyable dont, par simple courtoisie, vous feindrez à votre tour d'admettre la véracité. Dans cette joute, personne n'est dupe. On ne s'affronte que pour le plaisir. Quand nous galéjons entre nous bien entendu, car avec les « étrangers » la galéjade est une manière d'examen de passage qui nous permet de mesurer le degré de crédulité d'un partenaire de hasard avec lequel nous ne nous sommes jamais affrontés. — (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », pages 73-74)
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pelade
- (Médecine) Pathologie qui fait tomber, par endroits, les poils et les cheveux.
- Avoir la pelade.
- Il tenait en laisse, au bout d’une chaîne, un chien affreux, celui que nous avions si longtemps redouté.C’était un veau à tête de bouledogue.Dans son poil ras d’un jaune sale, la pelade avait mis de grandes taches roses, qui ressemblaient à des cartes de géographie. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 316-317)
- L’alopécie est à différencier de la pelade. Due à un mécanisme auto-immun (l’organisme fabrique des anticorps contre le follicule pileux) et parfois influencée par le contexte psychologique, la pelade peut se limiter à une petite plaque d’où les cheveux sont tombés, mais aussi atteindre l’ensemble du cuir chevelu, voire l’ensemble du système pileux. — (Paul Benkimoun, « Perte de cheveux, les femmes aussi », Le Monde, 13 mai 2008)
- (Par extension) Pathologie qui fait tomber des morceaux d’écorce d’un arbre.
- Ce platane, avec ses plaques de pelade, ce chêne à moitié pourri, on aurait voulu me les faire prendre pour de jeunes forces âpres qui jaillissent vers le ciel. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (Textile) Laine provenant d’un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d’animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales et minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Agriculture) Terre laissée en friche.
- Le mot de pelade, est celui dont se servent les paysans pour désigner une terre en friche dans laquelle l'herbe pousse avec peine. — (Bussière, Étude sur le canton de Catelus in Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et d'Antiquités de la Creuse tome 1, Éd Dugenest, Guéret 1847)
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capucinade
- Plat discours ou acte de dévotion qui paraît ridicule et peu sincère.
- Ce sermon n’est qu’une capucinade. Il est tombé dans les capucinades.
- Rien ne manquait que deux ou trois capucinades pour que le malheur de sa vie fût en règle. — (Alfred de Musset, Fantasio dans la bibliothèque Wikisource , Acte II scène 7, Charpentier, 1888 → lire en ligne)
- – Vous l’entendez ? Eh bien ! il est pareil à cela tous les jours ; il n’a plus en bouche que des capucinades ; et quand j’ai bien trimé, faisant marché, cuisine et ménage, Monsieur cite son Évangile, trouve que je m’agite pour bien des choses et me conseille de regarder les lis des champs. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Toutes les autorités sont réunies, ce 2 décembre 1804, à Notre-Dame : la famille impériale, les ministres, les maréchaux, les sénateurs, les conseillers d’État, les députés du corps législatif et les représentants des départements. Mais quelle signification peut avoir pour eux cette messe solennelle avec chœurs et grandes orgues ? Maréchaux et généraux viennent de cette armée de la République qui se moque des “capucinades” ; Talleyrand est un évêque apostat et Fouché le déchristianisateur de la Nièvre. — (Jean Tulard, “Napoléon Ier : le sacre ou la comédie du pouvoir”, Le Point, 28 novembre 2014)
- (Par analogie) — […] & on commente beaucoup sur cette effigie. On prétend que ce n’est qu’une copie, & que l’original est à Rome. En général, c’est un barbouillage, une peinture d’hôtellerie. Les gens sensés regardent toute cette allégorie comme une capucinade fort en vogue du tems de la Ligue. — (Note du 8 mars 1763, dans les Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France, […], depuis 1762 jusqu'à nos jours, par feu M. de Bachaumont, tome 1, Londres ; chez John Adamsohn, 1777, page 212)
- lupoide
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varades
- Forme dérivée de vara.
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estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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oeillade
- Mauvaise orthographe de œillade.
- eunuchoide
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parade
- Montre, étalage de quelque chose.
- Cela n’est mis là que pour la parade.
- Faire parade, faire montre, montrer avec ostentation, tirer vanité d’une chose.
- (En particulier) Ce qui est plus pour l’ornement que pour l’usage.
- Une chambre, un meuble de parade.
- Un habit de parade.
- épongeade
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galopade
- Action de galoper.
- Au milieu de cette quiétude retentit soudain, ce soir là, le bruit d’une galopade lointaine. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Une galopade retentit derrière nous, accompagnée de hurlements sauvages. — (Léo Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955)
- (Par extension) Petite course au galop.
- Tous les regards se portèrent vers le ciel pour voir s’il n’était pas chevauché par quelque galopade de spectres. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 91)
- Espace que l’on parcourt en galopant.
- D’ici là il n’y a qu’une galopade.
- (Équitation) Sorte de galop.
- La galopade est un galop en trois temps, lent, relevé, raccourci et cadencé, qui porte aussi les noms de galop d’école, galop de manège, etc., etc. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865, page 244)
- laburgade
- lestrade
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robinsonnade
- Action de robinsonner, de vivre seul.
- Nous autres pour qui une telle robinsonnade demeure une chose virtuellement impossible. — (Littérature de voyage, Le Devoir.com, 5 novembre 2011)
- Récit d’aventures semblables à celles de Robinson.
- Dans Robinson Crusoé comme dans L’Île mystérieuse, les héros récapitulent à eux seuls l’ensemble des savoir-faire humains. Les robinsonnades sont comme le rêve d’un monde oublié. — (Michel Authier, Pierre Lévy, Les arbres de connaissances, La Découverte, Paris, 1996, page 165)
- Car rédiger une nouvelle robinsonnade, aussi merveilleuse et mystérieuse soit-elle, c'est forcément s'inscrire dans une lignée de roman à succès. — (Lionel Dupuy, En relisant Jules Verne, La Clef d’Argent, 2005, page 129)
- En 1711, le puritain Daniel Defoe crée l’aventurier Robinson Crusoé qui devait s’échapper de son gros roman édifiant et ennuyeux et reparaître dans nombre de « robinsonnades » extravagantes. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 33)
- Je lui explique que la « robinsonnade » est devenu une sorte de genre littéraire où nous sommes nombreux à avoir travaillé. — (Michel Tournier, Un écrivain dévoré par les enfants, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, pages 182-183)
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bigarade
- Fruit du bigaradier (Citrus aurantium).
- La pomme d’Adam n’est point employée en médecine à cause de sa rareté. Ses propriétés sont analogues à celles de la bigarade ; on le place au rang des anti-scorbutiques. — (Nouveau dictionnaire général des drogues simples et composées de Lemery, revu, corrigé & augmenté par Simon Morelot, Paris : Rémont, 1807, vol.2, 1807, p.282)
- Le fruit, la bigarade, est sphérique, à l’écorce épaisse. Il contient de la néo-hespéridine, une huile essentielle à laquelle il doit son amertume. — (Josette Gontier, L’oranger, page 26, 2000, Actes Sud, Le nom de l’arbre)
- alcibiade
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taillade
- Coupure, entaille, balafre dans les chairs.
- En se rasant, il s’est fait une taillade au menton.
- (Par analogie) Coupure en long qu’on fait dans une étoffe, dans un habit, par mégarde ou par manière d’ornement.
- Il a fait une grande taillade dans cette étoffe.
- On portait autrefois des pourpoints à taillades.
- Entaille dans un mur.
- Au-dessus de cette porte on voyait les armes des seigneurs de Combourg, et les taillades à travers lesquelles sortaient jadis les bras et les chaînes du pont-levis. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 1841, Première partie/Livre II)
- Tranche coupée dans le pain.
- Viennent les grandes taillades de pain, comme des coups de faucille. Les couteaux ont des manches de corne, avec de petits clous à cercle jaune, on dirait les yeux d’or des grenouilles. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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jérémiade
- (Familier) Plainte fréquente et importune.
- Partant de ce point, ne sommes-nous pas autorisé à nous demander ce que signifient ces jérémiades forcées qui consistent à déplorer continuellement le sort de nos anciennes races ? — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Seulement celles-ci sont subordonnées à une histoire d'amour; le mythe permet d'éviter la jérémiade syndicaliste. — (Thierry Jousse, Le goût de la télévision: anthologie des Cahiers du cinéma, 2007)
- Entre jérémiades et désinformation, le président sortant a-t-il servi la cause des deux candidats républicains qui espèrent s’emparer des derniers sièges du Sénat? — (Luc Laliberté, Stratégie risquée de Trump?, Le Journal de Québec, 5 janvier 2021)
- rageade
- muscoide
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bronchade
- (Désuet) Pour un cheval : action de broncher, résultat de cette action.
- Louis XIV dit […] qu’il avait le pied levé sur eux et que, s’ils faisaient la moindre bronchade, il leur marcherait à deux pieds sur le ventre. — (Gazier, Histoire générale du mouvement janséniste, depuis ses origines jusqu’à nos jours, tome 1, page 214)
- prasoide
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caleçonnade
- Spectacle où l’humour réside essentiellement dans une suite de situations inconvenantes.
- Il y a toujours, dans les coulisses de la politique française, un bruit de caleçonnade endiablée ou une odeur d’alcôve, désormais insupportables. — (Christophe Barbier, DSK, Icare impardonnable, lexpress.fr, 17 mai 2011)
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grillade
- (Cuisine) Action de griller, manière d’apprêter certains morceaux de viande ou de poisson en les grillant.
- Mettre des tranches de filet de bœuf à la grillade.
- Se dit aussi de personnes.
- Non, non, j’ai pris sur-le-champ la résolution d’aider à quelque bonne œuvre, comme à la grillade d’une sorcière, à un combat judiciaire ou à quelque service pareil, et voilà pourquoi je suis ici. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.