Dictionnaire des rimes
Les rimes en : opposition
Que signifie "opposition" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Contraste dû à la comparaison de deux choses jugées particulièrement différentes, qui s’opposent.
- La métaphysique tout entière est attachée à la détermination de l’idée d’infini ; il n’est point de difficulté métaphysique qui ne naisse de l’opposition entre le fini et l’infini […] — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- L’opposition entre le juste et le pécheur, ou le croyant et l’impie, implique qu’aucune entité incroyante ne saurait être tolérée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page52)
- Résistance.
- Hilperik entra à Paris sans aucune opposition, et logea ses guerriers dans les tours qui défendaient les ponts de la ville, alors environnée par la Seine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
- Ainsi on ne pourrait plus contester qu’il y ait une opposition absolue entre le syndicalisme révolutionnaire et l’État ; cette opposition prend en France la forme particulièrement âpre de l’antipatriotisme, […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 152)
- Puis, la réserve se transforma en opposition ouverte lorsqu’ils s’aperçurent que chaque ouverture d’école française était accompagnée de la fermeture d’écoles coraniques et de zâouïas. — (Mohamed Seghir Feredj & Chikh Bouamrane, Histoire de Tizi-Ouzou et de sa région: des origines à 1954, Éditions Hammouda, 1999, page 215)
- (Politique) Ensemble des forces politiques adversaires du gouvernement en place.
- L’opposition assistait avec une sorte de pitié narquoise à l’affolement de la majorité. — (Philippe Henriot, Le 6 février, 1934)
- L’opposition pense pouvoir faire l’appoint dans son vote de défiance vis-à-vis de l’actuel gouvernement, dont la gestion des affaires a déstabilisé jusqu’à ses propres troupes.
- (Droit) Recours judiciaire engagé par une personne contre une décision de justice alors qu’il n’a pas pu se défendre dans le procès ayant abouti à cette décision.
- L’opposition fait partie des voies de recours ordinaires, alors que la tierce opposition constitue une voie de recours extraordinaire.
- (Astronomie) Aspect d’un corps céleste se trouvant à 180 degrés du Soleil.
- L’opposition de Mars est l’instant où la longitude géocentrique de Mars (comptée sur l’écliptique de la date) est à l’opposé de la longitude géocentrique du Soleil. Si les orbites des deux planètes étaient circulaires, cet instant serait aussi un minimum de distance entre les deux planètes. Comme les orbites sont légèrement excentriques et inclinées, la date du minimum de distance peut en différer de quelques jours.
- (Échecs) Position respective des rois dans la finale, et en particulier situation dans laquelle les rois sont séparés d’un nombre impair de cases.
- La recherche de la domination entre deux rois qui se font face s’appelle l’opposition. — (Jeremy Silman, La méthode Silman pour maîtriser les finales aux échecs, trad. Jean Hébert, 2008, page 42)
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "opposition".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
question
?- Interrogation, demande que l’on fait pour s’informer de quelque chose.
- Dumay ne demanda rien à son patron, il ne lui fit pas de questions sur ses projets. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 132 de l’édition Houssiaux de 1855)
- Ils firent mille questions sur Julien. Elle répondait à chacune, mais eut soin de taire l’idée funèbre qui les concernait. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- L’incrédulité de Bert était ébranlée. Il posait des questions, et le soldat y répondait complaisamment. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 24 de l’édition de 1921)
- […], n’avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive.[…]. La question se posait seulement de savoir s’il la prendrait au filet ou à la main. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand nous blâmons les Bas-Alpins de déserter leur pays, ayons la franchise de nous poser cette question : et moi-même, si j’avais vingt ans, y resterais-je ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L'a remplacée un petit bonhomme sans un poil sur le caillou, qui m'a bombardée de questions carrément barbantes, comme mes rêves, ma vie sexuelle et j’en passe. — (Meg Cabot, Missing, t. 1 : Coup de foudre , traduit de l'anglais (USA) par Luc Rigoureau, Hachette Livre, 2006, Le Livre de Poche Jeunesse, 2007, chapitre 14)
- (Grammaire) Type de phrase pour demander une information, généralement avec un syntagme ou un particule interrogatif, ou avec l’ordre des mots spécial. → voir phrase interrogative.
- (En particulier) (Dans la narration littéraire) Phrase dont le but est d’inviter un auditeur, un lecteur à donner une explication, un renseignement, ou tout cas appelant une réponse.
- Question. Où parlez-vous français ? Réponse. Je parle français à la classe de français. — (Arthur Gibbon Bovée, Première année de française: avec notation phonétique, page 53, Ginn, 1922)
- (En particulier) Interrogations que l’on adresse à un élève dans un examen.
- Cet élève répondit fort bien aux questions qu’on lui adressait.
- Proposition qu’il y a lieu d’examiner, de discuter, difficulté dont on cherche la solution.
- La question du déplacement des pôles n'a pas encore rallié, non plus, tous les suffrages, j'y ferai simplement allusion. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 51)
- La question soulevée par Hoffman est plutôt celle de l’effondrement des barrières entre les sphères économiques, politiques et culturelles avec la militarisation de la vie elle-même. — (Vincent Bonnecase, Julien Brachet, Crises et chuchotements au Sahel, 2013, page 233)
- Je n’insiste pas, car il existe des ouvrages sur ces questions, tels l’important mémoire de De Candolle et les travaux de A. Chevalier. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- La France demande que soit soumise au Tribunal de La Haye la question de savoir si le pacte franco-soviétique est compatible avec Locarno. — (Victor Margueritte, Le cadavre maquillé : La S.D.N. (Mars-Septembre 1936), Flammarion, 1936, page 34)
- La question d’argent devient épineuse. Je ne peux plus vivre que pauvrement dans cette grande ville. — (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 82)
- Cette anthropologie approximative du peuple satyresque laisse de côté l'embarrassante question des satyreaux, dont on se demande comment ils ont bien pu être engendrés dans cet univers sans femmes: […]. — (Françoise Lavocat, La syrinx au bûcher: Pan et les satyres à la Renaissance et à l'âge baroque, Librairie Droz, 2005, page 357)
- (Politique) Affaire considérable soumise à l’examen du gouvernement, d’une assemblée, du public.
- M. Thiers revint alors au pouvoir le 1er mars 1840. A cette époque, le problème de la question d’Orient s’agitait en Europe, […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Les rapports s’étaient tendus aussi entre les États-Unis et le Japon, à cause de l’éternelle question de la naturalisation des jaunes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 125 de l’édition de 1921)
- (Histoire) Torture qui était infligée aux accusés, en matière criminelle, pour leur arracher des aveux.
- Mais elle nia d’abord tout obstinément jusqu’à ce qu’on l’appliquât à la question ; alors, ne pouvant résister à l’excès de la douleur, elle avoua que depuis longtemps, et de concert avec le démon, elle avait pratiqué la magie et les maléfices, … — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- — Reste, reste, dirent toutes les femmes, reste, mon enfant, n’aie pas peur, et dis-nous bien ce que tu vois.— Eh bien, c’est qu’on a couché le curé entre deux grandes planches qui lui serrent les jambes, et il y a des cordes autour des planches.— Ah ! c’est la question, dit un homme de la ville. Regarde bien, mon ami, que vois-tu encore ? — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Sur 3 027 condamnés à des peines corporelles, 115 sont soumis à la question (3,7%), dont 63 à la question préparatoire et 52 à la question préalable. Rapportés au total des inculpés, ces chiffres montrent que la torture est une pratique exceptionnelle. — (Benoît Garnot, Les peines corporelles en Bourgogne, dans Beccaria et la culture juridique des Lumières, Droz, 2007, page 219)
-
émotion
?- (Psychologie) Réaction affective subite, temporaire et involontaire, souvent accompagnée de manifestations physiques, provoquée par un sentiment intense de peur, de colère, de surprise, etc.
- Les émotions se caractérisent en biologie par des modifications d’apparence, notamment dans l’expression faciale, des actes caractéristiques (cris, fuites ou attaques) et des bouleversements à l’intérieur du corps ( battements de cœur, pression artérielle, irrigation sanguine de la peau et des viscères, sécrétion d’hormones...).— (Professeur Jean-Didier VINCENT, La jalousie expliquée par un neurobiologiste, Journal Le Point, n° 2196-16 d’octobre 2014, page 68)
- Tous les états de la sensibilité sont moteurs. Le langage lui-même en contient la preuve. Il les appelle des émotions. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 82)
- « L’émotion est un jugement » a écrit Edmond Haraucourt. Avec lui je le tiens pour le moins faillible de tous. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Lorsqu’au bout de quelques semaines Elhamy la remercia, avec une cordialité souriante, du bien qu’elle avait fait à son fils, une émotion sourde étreignit sa gorge. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- La généralité des Américains s’imaginaient la guerre d’après les campagnes limitées, avantageuses et pittoresques, qui avaient eu lieu autrefois. […]. Ils étaient enclins aussi à la regretter, comme un exercice ennoblissant, à déplorer qu’il ne fût plus possible d’en expérimenter les émotions. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 211 de l’édition de 1921)
- Malraux, fait prisonnier, adresse à Josette des mots signés d'une tête de chat. Enceinte, elle lui rend visite en prison, à Collemiers, suscitant l’émotion des villageois. — (Anissa Benzakour-Chami, Clotis Josette (1910-1944), dans le Dictionnaire Malraux, CNRS Éditions, 2011)
- (Vieilli) (Français classique) Mouvements populaires qui annoncent une disposition au soulèvement, à la révolte.
- Une émotion commença de se dessiner dans la ville. - Calmer l’émotion populaire.
-
afféageons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe afféager.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe afféager.
-
admonition
?- (Soutenu) Action d’admonester, avertissement.
- Après plusieurs admonitions.
- De temps à autre, la petite main s’allonge, cueille maladroitement, ou plutôt arrache, une tige ou une touffe. L’oncle un peu solennel proteste : « Songe à la plante mutilée, à ses racines laborieuses, à la sève qui découle de sa blessure… » […] Se souviendra-t-elle de l’admonition au bal, quand elle portera dans les cheveux ou au corsage ce que Victor Hugo appelle un bouquet d’agonies ? — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 282)
- Selon l’admonition, le frère ne fait pas sien le bon travail qu’il accomplit. — (David Flood, Frère François et le mouvement franciscain, 1983)
-
accastillons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accastiller.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accastiller.
-
abjuration
?- Action de rejeter ses idées propres au profit d’une idée nouvelle.
- L’abjuration ne discrédite plus : on sait bien qu’elle est forcée. Que pourraient-ils faire d’autre, sinon aller en prison? dictée mot à mot. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
- Selon la légende, Galilée aurait ponctué son abjuration par : « Et pourtant elle tourne ».
-
adorons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adorer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adorer.
-
achèteront
?- Troisième personne du pluriel du futur du verbe acheter.
-
construisons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de construire.
- Première personne du pluriel de l’impératif de construire.
-
adjugeront
?- Troisième personne du pluriel du futur du verbe adjuger.
-
acculons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acculer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acculer.
-
ablation
?- (Chirurgie) Action d’amputer un être vivant d’une partie de son corps.
- On constate, en outre, que la chauve-souris peut voler malgré l’ablation d’une notable étendue de la membrane de ses ailes, pourvu que la partie restante corresponde aux espaces interdigitaux. — (Étienne-Jules Marey, « Le Fusil photographique », dans La Nature - Revue des sciences, 1882, page 326)
- Le crapaud a la vie très dure. Il survit plusieurs heures à la décapitation, plusieurs jours à l’avulsion du cœur, quarante jours à l’ablation des poumons, plusieurs semaines à l’amputation du museau en arrière des yeux. — (Jean Rostand, La Vie des crapauds, 1933)
- (En particulier) Action de retrancher du corps une partie morbide. — Note : Les opérations chirurgicales ayant recours à l’incision et à l’ablation sont désignés par le suffixe -tomie.
- Je ne suis d’ailleurs pas amoureux véritablement, et lorsque j’apprends qu’elle doit subir une ablation de la rate, afin de guérir une anémie de Minkowski-Chauffard — ce qui me laisse fier d’avoir posé un diagnostic d’anémie même si ce n’est pas celui de la chlorose des pucelles —, je reporte mon trouble à plus tard. — (Jean-Claude Mouchès, Stéthoscopie, 2020, page 82)
- La tragédienne n’était pas plus poitrinaire que lui. Seulement, elle avait subi jadis une ablation des glandes. — (Marie Colombier, Les Mémoires de Sarah Barnum, 1883)
- (Astronautique, Technique) Action d’un flux de matière ou de rayonnement sur la surface d’un corps, entraînant une perte de substance de celui-ci par décomposition chimique, changement d’état ou érosion mécanique.
- (Par extension) Action d’enlever, de retirer une chose de façon généralement brutale.
- (Horticulture) Suppression soit totale, soit partielle, d’une partie quelconque d’un végétal.
- (Géologie) Action d’érosion d’une surface, matière ; ou le phénomène en lui-même.
- (Glaciologie) Perte de glace subie par un glacier soit par fusion, soit par sublimation.
- (Vieilli) (Linguistique) Retranchement d’une syllabe ou d’une lettre au commencement d’un mot. Il peut s’agir de l’action ou du résultat de celle-ci.
-
adoniserions
?- Première personne du pluriel du conditionnel présent du verbe adoniser.
-
accoutumons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoutumer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoutumer.
-
adonisassions
?- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe adoniser.
-
abattissions
?- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif de abattre.
-
abattrons
?- Première personne du pluriel du futur de abattre.
-
accentuons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accentuer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accentuer.
-
accotons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoter.
-
expression
?- Communication des idées ou des sentiments.
- Le fait de s’exprimer par le langage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- La libre expression des idées est un droit fondamental.
- Ce qui est dit ou peut être dit par le langage.
- L’expression des sentiments du narrateur dans la recherche.
- C’est au-delà de toute expression.
- Veuillez agréer l’expression de mes sentiments distingués.
- Manière de dire.
- Mazeppa, qui n’a plus la force de se tordre dans ses nœuds, gît, inerte, bleuâtre et glacé, ne sachant pas que, selon la magnifique expression du poète, il va se relever roi. — (Théophile Gautier, Théodore Chassériau vu par Gautier, La Presse, 27 mars 1844)
- Personne de vraiment grand, sentait-on, n’aurait eu une expression si virulente et si agressive. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 34 de l’édition de 1921)
- Le ton péremptoire et l’expression allusive me glacèrent. J’eus le pressentiment d’une discussion immédiate et violente. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 142)
- Tour de langage ; locution.
- La nuit a été agitée […]. Suivant une expression empruntée au vocabulaire de la marine moderne — les sous-marins — les affligés du mal de mer « ont fait surface ». — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La Belle Époque ! Il est de tradition aujourd’hui de placer entre guillemets cette expression forgée après le premier conflit mondial, dans une France fière de sa victoire. — (Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire de la France au XXe siècle : 1900-1930, Éditions Complexe, 1999, page 99)
- J’ai ainsi entendu un collègue, universitaire et marseillais, s’exclamer : « La patronne du restau, elle te gonfle, elle te met la tête comme un compteur à gaz. » Certains de ces termes ou de ces expressions sont connus, sinon utilisés, dans la France entière. — (Le Français dans le monde, 1997, n° 286-293, page 22)
- Pour Lana, l’expression « activités de plein air » pouvait désigner, entre autres, un pique-nique dans un endroit ombreux, une séance de transat sur la plage, une matinée de jardinage, voire un week-end de ski – à condition qu'il comporte au moins une soirée d’après-ski. — (Nora Roberts, Un dangereux secret, traduit de l’anglais par Michel Ganstel, Éditions J’ai lu, 2014, chapitre 22)
- À la vue du plaid fleuri qui recouvre sa couche, et qu'elle a assorti aux rideaux et à sa robe de chambre, je réalise soudain le sens de l’expression « border l'insomniaque », de même que l'importance du Viagra dans une vie de couple. — (Julie Wagen, Les aventures de Biquette, Éditions Publibook, 2017, page 133)
- (Dans les arts) La manière, le style utilisés par l’artiste.
- Chose remarquable ! jusqu’à la fin du XVIe siècle, l’individualité humaine n’a pas eu son expression dans la musique. La monodie grecque était chorale. La monodie liturgique était, […], tout à fait impersonnelle d’expression. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 50)
- Manière de présenter ses idées ou ses sentiments par l’attitude du corps, la mimique du visage.
- Une profonde cicatrice, creusée sur son front, donnait une nouvelle férocité à son aspect et une expression sinistre à l’un de ses yeux. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; c’est dans cette expression qu’est tout le charme de leur personne. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Le Pacha ne put retenir son sourire devant ces farces enfantines. Il reprit son expression la plus sévère pour admonester les deux femmes. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Une expression d’étonnement, d’ennui en même temps que de rancune lui crispait le visage. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Elle se passa les doigts sur les paupières, les yeux reprirent une expression humaine comme si elle revenait d’une pâmoison. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Aptitude à exprimer par divers moyens ses idées ou ses sentiments.
- Sa figure intelligente, dont les traits et le teint trahissaient une assez forte proportion de sang soudanais, […], prenait par moments une expression de grande affabilité. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 67)
- Le cours de cette année a poursuivi l'étude des moyens d’expression de l'espace dans l’art paléolithique et, par confrontation, dans différents arts rupestres postérieurs. — (André Leroi-Gourhan, L'art pariétal: langage de la préhistoire, Éditions Jérôme Millon, 1992, page 245)
- Manifestation ; manière dont quelqu’un ou quelque chose se manifeste.
- De toute façon, l’État d’Europe occidentale, en tant qu’expression de la réalité politique et source impersonnelle du droit public, est une institution relativement récente. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 61)
- L’Affaire Dreyfus constitue l’expression majeure de l’antisémitisme français à la fin du XIXe siècle.
- Extraction par pression du suc, du jus d’une herbe, d’un fruit, etc.
- On obtient de l’huile par expression des olives.
- (Mathématiques) Forme par laquelle on représente une valeur, un système.
- D’une manière générale, la différentiation d’une expression de ce genre réclame plus de connaissances en calcul différentiel que celles acquises jusqu’ici. — (Silvanus P. Thomson, Le Calcul intégral et différentiel, traduction d’André Éric Gérard, Dunod, 1947, page 30)
- (Génétique) Traduction d’un gène en protéines.
- L’expression anormale du code génétique est source de certaines maladies.
- (Philosophie) Action de représenter ou de traduire par des données diverses, de manière analogique, une réalité d’un autre ordre, éloignée ou cachée.
- Une courbe est l’expression d’une formule algébrique.
- Un schéma, ou un plan sont l’expression de la réalité qu’ils figurent.
- (Esthétique) Manière dont l’artiste ou l’écrivain manifeste dans son œuvre certains contenus psychologiques.
- Ce tableau est l’expression même du dégoût de son auteur envers le racisme.
-
motivation
?- Désir ou volonté spontanés.
- La motivation qui pousse à se tuer et donc à tuer ses propres divinités est plus grave, karmiquement, que la motivation qui conduit à tuer une autre personne ([…]) — (Louis-Vincent Thomas, Mélanges thanatiques: deux essais pour une anthropologie de la transversalité, L'Harmattan, 1993, p. 193)
- Le diagnostic différentiel de l’apathie et de la dépression reste un véritable défi lancé au clinicien, certains symptômes étant communs, le manque de motivation en particulier. Les bases neuro-biologiques de la motivation impliquent le système dopaminergique avec ses projections sur le cortex, le noyau accumbens et l’amygdale, et la maladie de Parkinson reste bien sûr un modèle pour étudier l’apathie. — (Psychopathologie et neurosciences: Questions actuelles de neurosciences cognitives et affectives, sous la direction de Salvatore Campanella et Emmanuel Streel, De Boeck Supérieur, 2008, p. 247)
- La motivation, ça se commande pas; ça s'entretient. Comme la forme. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, p. 344)
- Justification fournissant un motif.
- Cette décision nécessite une motivation.
- (Linguistique) Relation, lien entre un signe et la réalité qu'il désigne, entre le signifiant et le signifié.
- Dans la dérivation, il y a toujours motivation (…). Enfin, l'attraction paronymique (par exemple, forcené, anciennement fors sené « hors de sens », rattaché à force) est fondée sur une fausse motivation. — (Ling.1972)
-
réflexion
?- (Physique) Phénomène par lequel les rayons lumineux, caloriques, les ondes sonores, lorsqu’ils rencontrent une surface, sont renvoyés dans une autre direction.
- Un peu plus tard j’aperçus dans le sud un merveilleux reflet vert qui était la réflexion dans le ciel du peu profond lagon de l’atoll d’Anaa, le plus peuplé du groupe. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil, t. 1, de New-York à Tahiti, 1929)
- La réflexion des rayons lumineux. La réflexion du son.
- (Sens figuré) Action de l’esprit qui réfléchit, méditation sérieuse, considération attentive sur quelque chose.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Sur le chemin du retour, vers notre maison, je musardai pour me donner loisir de la réflexion. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 46)
- Toute augmentation de l’activité réflexive, stimule, par nature, les tendances schizoïdes. La réflexion est un isolement. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 56)
- La question était si importante qu'elle méritait réflexion. Certes, je savais où j'allais, mais devais-je le lui dire ? — (Jacques Lanzmann, Le Fils de l'Himalaya, Éditions Ramsay, 1996, chapitre 3)
- — […]. En fait elle est aussi nulle que toi.Bennett réfléchit quelques temps, en se demandant comment on quantifiait la nullité. — Peut-être même encore plus nulle, dit-il au bout d'un moment de réflexion. — (Gill Hornby, Tous en chœur, traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Denyse Beaulieu, Paris : JC Lattès, 2017 & Éditions France Loisirs, 2018)
- Pensée qui résulte de cette action de l’esprit.
- Il y avait beau temps, au lavoir communal ou sous les auvents d’aisseaux qu’on échangeait d’oreille à oreille de petites réflexions et qu’on se faisait part d’observations particulières […] — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Protiste en m’entendant divaguer de la sorte, il s’est fait la réflexion que je venais sûrement de retomber malade. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Cette réflexion, parce qu’elle me paraît naturelle et paraîtra telle à tous les plébéiens de l’armée, sera affligeante pour nos beaux Messieurs s’ils me lisent. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 120)
- Pour la énième fois, je me fis la réflexion que, depuis un certain temps, je brûlais la chandelle par les deux bouts. En fait, j’étais au bord du surmenage professionnel. — (James Patterson, Une ombre sur la ville, chap. 12, traduit de l’américain par Philippe Hupp, éditions L’Archipel, 2010)
-
acceptons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accepter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accepter.
-
affadirons
?- Première personne du pluriel du futur du verbe affadir.
-
acquittons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acquitter.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe acquitter.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.