Dictionnaire des rimes
Les rimes en : onirisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "onirisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
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pangermanisme
- (Politique) Doctrine politique suivant laquelle tous les peuples germaniques doivent être groupés.
- Trouver, dans les situations politiques d'il y a mille ou deux mille ans, des raisons majeures pour convoiter et pour annexer, ce serait imiter les pires procédés de nos adversaires. Ce que nous leur avons le plus souvent reproché, c’est d'avoir mis au service de leurs passions nationales les faits et les hommes d’autrefois. Établir la vérité sur les âges disparus n’a jamais été la préoccupation dominante de leurs recherches : ils ont surtout demandé à ces âges des précédents à leur politique, des précurseurs à leurs grands hommes. Le pangermanisme n’a pas consisté seulement à étendre dans l’espace la grandeur du nom allemand, mais encore à la reculer dans le temps, à incorporer à leur patrimoine des terres d’aujourd’hui et des êtres de jadis. Voyez par exemple leurs atlas historiques, ces atlas qui chaque année forment dans leurs gymnases des milliers d’adolescents; prenez dans ces atlas les cartes de l'Europe à toutes les époques : ces cartes, d’ailleurs bien faites, rappelleront à la jeunesse allemande que la France de l’Est faisait jadis partie du Saint Empire Germanique, et elles le rappelleront de telle manière, que l'écolier sera convaincu de ce principe: ce qui a été une fois allemand doit redevenir allemand pour toujours. Ne commettons pas cette folie, n’empoisonnons pas nos âmes, comme ils le font pour les leurs, à l’aide de souvenirs historiques travestis et déformés. Respectons les faits et les hommes disparus au point de ne les étudier que pour eux mêmes. Rendons-les à la vérité, et ne les soumettons ni à nos caprices ni à nos espérances.— (Camille Jullian, Le Rhin gaulois : le Rhin français, Attinger, frères (Paris), 1915, p.35)
- Il s’est inspiré de l’historien allemand Treitschke, maître du pangermanisme moderne et violent adversaire de la France […] — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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baptisme
- (Religion) Doctrine d’une confession chrétienne protestante, d’après laquelle le baptême ne doit être administré qu’à des adultes ou à des personnes en âge de raison et par immersion complète du néophyte. Le terme grec "baptizo" signifie "immersion".
- En Finlande, la première communauté ecclésiale libre qui put prendre pied fut le baptisme. — (Université catholique de Louvain, Revue d’histoire ecclésiastique, Volume 60, Numéros 3 à 4, 1965)
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bicaméralisme
- (Politique) Système parlementaire qui réunit dans deux chambres des représentants du peuple.
- Le bicaméralisme est le système parlementaire le plus fréquent dans les démocraties, avec la plupart du temps une chambre haute (souvent appelée Sénat) et une chambre basse (au nom très variable : Assemblée nationale, Chambre des représentants ou des communes, Bundestag, etc.).
- (Sens figuré) Système qui joint des représentants du peuple à une instance dirigeante.
- Isabelle Ferreras a quant à elle défendu l’idée d’un véritable bicaméralisme dans les entreprises, avec obligation pour le conseil des actionnaires et le conseil des salariés de se mettre d’accord et d’adopter les mêmes textes et décisions stratégiques. — (Thomas Piketty, Thomas Piketty : « Repenser le code du capital » sur LeMonde.fr, LeMonde. Mis en ligne le 9 septembre 2017, consulté le 19 septembre 2017)
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égalitarisme
- Doctrine politique prônant l’égalité des citoyens en matière politique, économique et sociale.
- A l’'égalitarisme affiché de la république, à l’égalitarisme militant des partis de gauche, les nouveaux convertis opposent la hiérarchie vitale, la survie des plus forts, la nécessité d’une maîtrise. — (Pascal Ory, L’anarchisme de droite, 1985)
- Ces militants radicaux ont rejeté l’égalitarisme formel que marquait la référence à la color blindness du fait du préjudice historique dont les Noirs américains avaient été victimes pendant des siècles et de la situation désastreuse sur tous les plans dans laquelle ils se trouvaient. — (François Vourc'h & Véronique de Rudder, « Ordre social raciste, classicisme et sexisme », dans Migrations société, vol. 18, n° 103 à 106, Centre d'information et d'études sur les migrations internationales, 2006, p. 124)
- «Ce qui m'a dégoûté, c'est de voir des profs de français enseigner la plus belle matière qui soit, prôner l’égalitarisme à tous crins et ne rêver que d'envoyer leurs mioches à Louis-le-Grand pour les bourrer de conformisme.»— (Matthieu Écoiffier, Un drôle de type, Libération, 30 avril 2010)
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moralisme
- Forme intégriste ou formaliste de l’attachement à la morale.
- Dans les jardins d'Europe, et jusque chez les peuples les plus naturels, en Italie et en Espagne, l'indécrottable moralisme petit-bourgeois a représenté le progrès, l'humanité, le courage militaire, en personnages hideux. — (Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1929, page 610)
- Si l’idée de déflétrir notre nature équivaut à transformer nos besoins, à ne pas les satisfaire en l’état, il peut sembler que le danger moral que l’on encourt est celui d’un moralisme idéaliste, d’oublier les besoins de l’autre en l’état. — (Stanley Cavell, Conditions nobles et ignobles, traduction de C. Fournier et S. Laugier, 1993, page 114)
- La morale aboutit à la nature cultivée; le moralisme équivaut à une amputation. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 379)
- (Philosophie, Religion) Doctrine ou attitude qui érige la morale en absolu et affirme la prééminence des valeurs morales sur les autres valeurs.
- Nul en effet, si ce n’est Bourdaloue peut-être, ne représente plus parfaitement que l’auteur des Essais de morale [Pierre Nicole] ce moralisme chrétien (…) qui va dominer pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. — (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, tome 4, 1920, page 419)
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despotisme
- Manière de gouverner du despote.
- Despotisme vient du mot δεσπότης, qui signifie maître. Il y a despotisme toutes les fois que les hommes ont des maîtres, c’est-à-dire sont soumis à la volonté arbitraire d’autres hommes. — (Nicolas de Condorcet, Idées sur le despotisme, à l’usage de ceux qui prononcent ce mot sans l’entendre dans la bibliothèque Wikisource , I, 1789)
- Il y avait quelque chose d’enivrant dans ces embrassades fréquentes, données et reçues, […]. C’est qu’on sortait du despotisme, et que pour quelques instans on entrait dans la liberté ! — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Plus tard, la royauté se relâcha de son despotisme et alors intervint le gouvernement constitutionnel ; […]. Le despotisme royal n'est pas tombé tout seul ou par la bonté des souverains ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.236)
- (Par extension) Toute sorte d’autorité absolue, oppressive, tyrannique, qu’on s’arroge, qu’on exerce.
- Ceci n’était pas le résultat d’un défi entre des gardiens et une prisonnière, entre le despotisme du cachot et la liberté du détenu, mais l’éternelle répétition de la première scène jouée au lever du rideau de la Création : Ève dans le paradis. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Trop souvent une aristocratie de notabilités locales a exploité à son profit les fonctions publiques, et fait sentir aux Anglais que son despotisme peut être plus intolérable encore que celui d’une administration centrale, parce qu’elle est à la fois et moins impartiale et moins responsable. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- […] ; elle avait la conscience qu’elle était digne d’un rang plus élevé que celui auquel le despotisme arbitraire des préjugés religieux lui permettait d’aspirer. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d'être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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cannibalisme
- Cruauté digne des cannibales.
- Pour d’autres auteurs le cannibalisme répond à une nécessité beaucoup plus qu’à un goût particulier pour la chair humaine ou qu'à des croyances religieuses. — (Maryse Raynal, Justice traditionnelle, justice moderne, page 143, 1994, Éditions L’Harmattan)
- Lorsque a commencé en Afrique la colonisation à proprement parler, la métaphore du cannibalisme a été adoptée par les Européens, qui l’ont retournée contre les Africains. C’étaient maintenant les Africains qui étaient les cannibales, mangeurs de missionnaires. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 320)
- (Médecine vétérinaire) Comportement anormal d’une mère, qui au lieu de soigner et protéger son ou ses jeunes les rejette ou même s’attaque à eux.
- (Médecine vétérinaire) Comportement anormal des animaux d’un élevage qui se mordent entre eux tels les porcelets ou les porcs à l’engraissement.
- (Zoologie) Pratique consistant à manger une ou plusieurs parties d’un membre de la même espèce, par nécessité ou par instinct.
- Un homme de 41 ans soupçonné de meurtre et de cannibalisme sur un autre quadragénaire est en détention provisoire à Berlin, après la découverte d'ossements humains dépourvus de chair dans un parc, a annoncé la justice hier. — (AFP, « Soupçonné de meurtre et de cannibalisme », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- « C'est une histoire plus ou moins bien documentée. C'est sûr qu'il y a pas grand monde qui se vante de ça, historiquement parlant », affirme Laura Shine à propos de l'histoire du cannibalisme, qui remonterait à l'homme de Néandertal. — (Radio-Canada, Le cannibalisme : son histoire et ses tabous, radio-canada.ca, 20 mars 2021)
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épéisme
- (Escrime) Escrime pratiqué avec une épée.
- Mais il serait nécessaire pour cela d’amener à composition les conservateurs endurcis de la méthode fleurettiste et les réactionnaires obstinés de l’épéisme pratique. — (Achille Édom, L’Escrime, le duel & l’épée, 1908)
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dirigisme
- Système dans lequel l’État dirige l’économie du pays ou influe sur son orientation, sans sortir du cadre de l’économie capitaliste.
- Le dirigisme et le néo-libéralisme avaient une vision plus profonde et donc aussi plus critique des défaillances répétées du système économique et ils considéraient tous deux que l’instabilité était avant tout liée à des perturbations dans l’allocation des ressources, sous l’effet de la mutation des structures productives et des comportements concurrentiels. — (François Bilger, L’expansion dans la stabilité, 1986)
- (Par extension) Orientation donnée par l’État dans différents domaines.
- Dirigisme culturel.
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gérontisme
- Sénilité.
- Cette image prédit encore le recul dʼhorreur de Candide devant le gérontisme de Cunégonde à la fin du conte. — (Ghislain Chaufour, Candide Antérot : Voltaire commenté à partir des vingt-six images à Candide de Paul Klee, 2009)
- Gérontocratie.
- En Casamance, lʼactivité politique, qui fut conforme au gérontisme, a toujours rimé avec lʼinfluence et la sollicitation de ces sociétés secrètes. — (Mohamed Lamine Manga, La Casamance dans lʼhistoire contemporaine du Sénégal, 2012)
- (Médecine) Sénilisme.
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communisme
- Mise en commun des moyens de production.
- Voilà comment, dans ce pays, depuis un temps immémorial, les gens vivotaient heureux, pratiquant une espèce de communisme familial. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Idéologie qui prône un système économique et social basé sur l’élimination de la propriété privée au profit de la propriété collective.
- (Spécialement) Système économique et social, théorisé par Karl Marx, caractérisé par la propriété collective des biens et des moyens de production.
- Le communisme, une très bonne affaire pour les malins, une duperie pour ceux qui espèrent en la transformation sociale. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 167)
- Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens. — (Ernesto Che Guevara)[2]
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marinisme
- Style affecté et de mauvais goût, qui fut celui du cavalier Marin, poète italien mort en 1628, et qui gâta la poésie italienne durant le XVIIe siècle.
- Dût-on nous taxer de marinisme et de gongorisme, nous avouons que cette recherche extrême et pleine de trouvaille nous va mieux que les idées communes coulées comme une pâte baveuse dans le gaufrier du lieu commun. — (Théophile Gautier, Feuilleton du Moniteur universel, 17 sept. 1866)
- (Néologisme) (Politique) Doctrine, idées de Marine Le Pen.
- Si de nombreux points communs existent entre le « marinisme » – la doctrine mise en avant par Mme Le Pen – et le péronisme, il n’en demeure pas moins que le calque n’est pas parfait. — (Le « marinisme » est-il un péronisme ? sur www.lemonde.fr, 20 octobre 2014)
- génétisme
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fixisme
- (Géologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni déplacement (par exemple que la stabilité des surfaces terrestres est considérée comme acquise pour toujours), ni transformation ni évolution.
- (Biologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni transformation ni évolution des espèces végétales ou animales.
- Sonia Kebaïli et Atf Azzouna se sont inspirés des travaux de Foucault et d'Astolfi pour proposer une démarche mise à l'épreuve dans la pratique dans 3 classes de lycée. Le choix des lycées s'est fait sur un critère social en allant d'un lycée populaire où le fixisme créationniste était mobilisé au départ par un élève sur cinq à des lycées plus privilégiés où il était nul ou très faible.— (Mathieu {M., Peut-on désassujettir des élèves au créationnisme ?, Le Café pédagogique, le 16 juillet 2016)
- État d'une société où il est impossible de se mouvoir le long de l'échelle sociale.
- Par touches successives, son manuscrit s'apparente à un traité sur la mobilité sociale, il est une ode au mouvement permanent, à la transgression du fixisme social et d'un certain ordre moral. — (Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 138)
- (Sciences humaines et sociales) Immobilisme.
- En 2011, nous avions organisé les élections avant le 5 décembre parce qu’il y avait une sorte de fixisme encore. — (Florence Morice, « Aubin Minaku : en RDC, il ne faut pas “avoir un « fixisme » sur les dates” »8 septembre 2015)
- (Apiculture) Méthode d'élevage des abeilles, où elles sont libres de fixer elles-mêmes leurs rayons.
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éthylisme
- (Médecine) Consommation régulière et excessive de boissons alcoolisées, résultats de cette consommation. → voir alcoolisme
- Du point de vue criminologique, l’éthylisme doit être envisagé d’abord sur le plan de l’éthylisme héréditaire ou chronique, ensuite sur le plan du passage à l’acte à l’occasion d’une crise d’éthylisme aigu. — (René Resten, Caractérologie du criminel, 1959)
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
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nativisme
- (Politique) Courant politique de pays peuplés d'immigrants (États-Unis d'Amérique, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) qui s'oppose à tout nouvelle immigration.
- Une bonne partie de son succès politique vient de l’exploitation de divisions et de préjugés, qu’il s’agisse de racisme, de nativisme ou de misogynie. — (Pierre Martin, « Comprendre le Trumpisme », dans Le journal de Montréal, 27 octobre 2020)
- (Psychologie) Théorie selon laquelle l'espace et le temps sont donnés dans les sensations elles-mêmes et non acquis par expérience.
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antagonisme
- État de lutte, de rivalité ou d'opposition entre deux forces, deux principes.
- À un fouriériste ardennais qui constate une lutte des classes inéluctable, il répond : pas d’antagonisme sous le régime de la liberté économique, il y a intérêt pour les deux parties à se rencontrer pour discuter des salaires. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- L’absence de liberté résulte donc de l’antagonisme de deux déterminismes comportementaux et de la domination de l’un sur l’autre. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
- L’antagonisme de ces deux puissances a causé de longues guerres.
- L’antagonisme de ces deux partis a troublé la paix publique.
- Antagonisme d’opinions, de vues, de systèmes.
- (Physiologie) Action de deux muscles, de deux organes, de deux substances agissant en sens contraire.
- L'antagonisme du biceps et du triceps dans le bras.
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européisme
- Option politique préconisant l’intégration européenne.
- Le b.a.-ba de l’européisme, c’est Pascal Lamy qui, avec sa franchise coutumière, en rappelle la recette dans la revue Le Débat : on y fabrique du politique avec de l’économique, et c’est ainsi qu’il faut continuer. — (L’Express, 9 mai 2005)
- L’européisme espagnol n’a pas son équivalent en France malgré notre rôle pionnier. — (Le Nouvel Observateur, 21 février 2005)
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machisme
- (Féminisme) Culte de la virilité comprise comme une supériorité de l’homme sur la femme. Masculinité affichée, virilité revendiquée.
- Dans de nombreuses cultures, le machisme est admis et même bien vu.
- La tragédie du machisme est que l’homme n’est jamais assez masculin. — (Germaine Greer) Référence nécessaire
- Le machisme représente le culte de la masculinité, prescrivant un comportement agressif pour faire sentir sa supériorité dans les rapports d’homme à homme et de l’arrogance et de l’agressivité sexuelle dans les rapports d’homme à femme. — (Cahiers internationaux de sociologie, Presses universitaires de France, 1986)
- Certes on ne se bat plus en duel. Mais c’est sans doute que le machisme meurtrier a trouvé mieux. Il s’est épanoui dans l’automobile. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 190)
- Le machisme se réfère à une idéologie fondée sur l’idée que l’homme domine la femme et qu’à ce titre il a droit à des privilèges de maître. — (France Joyal, Tango, corps à corps culturel : danser en tandem pour mieux vivre, 2009)
- Alors que les médias japonais débattent de la possibilité pour une femme de devenir impératrice en l’absence d’un descendant mâle, les propos machistes d’un ministre et d’un fonctionnaire donnent à penser que la parité au plus haut niveau de l’État nippon est loin d’être acquise dans un pays qui s’enorgueillit de compter parmi les plus avancés de la planète. Le machisme de ces messieurs se double de dédain politique à l’égard de certains de leurs concitoyens : les habitants d’Okinawa, archipel à l’extrémité sud du Japon. — (Philippe Pons, « Machisme et dédain sont rois chez les démocrates nippons », Le Monde, 13 décembre 2011)
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pacifisme
- Doctrine de ceux qui croient à la possibilité d’établir la paix universelle et qui s’efforcent d’en préparer l’avènement.
- Le pacifisme est passif et expectant par essence : il est plein d’espoir et d’attente, mais sans programme d’action. — (Léon Trotsky, Le Drame du prolétariat français, 1922, annexe à l’édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Le pacifisme absolu conduit inévitablement à la guerre totale. — (Maurice G. Dantec, American Black Box, Paris, Éditions Albin Michel, 2007, p. 141)
- Ses amies le disent, elle l'affirme elle-même, et c'est la vérité, encore que le pacifisme révolutionnaire n'y trouve pas son compte en un procès retentissant qui eût pu favoriser davantage la propagande zimmerwaldiste. — (François Mayoux & Marie Mayoux, Instituteurs pacifistes et syndicalistes: mémoires de F. Mayoux, Éditions Canope, 1992, p.175)
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gallicanisme
- (Religion) Doctrine gallicane relative à la constitution et à l'étendue du pouvoir spirituel et opposée en des mesures diverses à certaines prérogatives du pape à l'égard de l'Église et de l'Église vis-à-vis de l'État.
- Le gallicanisme des juristes différait profondément de celui du clergé français : si l'Église nationale défendait son autonomie contre la curie romaine, elle n'entendait pas la sacrifier à l'État et Rome offrait un recours contre les empiètements de celui-ci. — (Lefebvre, La Révolution française, 1963)
- Attachement à cette doctrine.
- Le gallicanisme de Bossuet.
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légalisme
- (Philosophie, Religion) Doctrine qui impose le respect excessif, littéral de la loi au détriment de son esprit.
- En définitive, le réformisme et le légalisme des mouvements de citoyens ont donné leur marque à la « révolution pacifique » de l’automne 1989. — (Guillaume Mouralis, Une épuration allemande ; La RDA en procès 1949-2004, 2008)
- Le légalisme est la pratique qui respecte de manière absolue les lois religieuses prises à la lettre et qui soumet rigoureusement la vie religieuse à la régulation par les lois. — (Antoine Vergole, Dette et Désir, 1978)
- Si le légalisme du PCF participe à la baisse de la criminalité communiste pendant la guerre d’Algérie, c’est avant tout parce que ce dernier est accepté, intériorisé et réapproprié par la très grande majorité des membres du PCF qui, en vertu de leurs trajectoires militantes, de leur socialisation à la discipline partisane ou de leur attachement affectif et idéologique à l’institution, acceptent à des degrés divers et selon des modalités variées les contraintes pratiques du légalisme. — (Vanessa Codaccioni, Punir les opposants ; PCF et procès politique 1947-1962, 2013)
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anticommunisme
- Doctrine politique ou idéologie qui s'oppose au communisme.
- A tout seigneur tout honneur, commençons par citer Sartre. Lui du moins n'est pas soupçonnable d’anticommunisme primaire. — (Étienne Barilier, Albert Camus: philosophie et littérature, page 104, L’Âge d'Homme, 1977)
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agrammatisme
- (Médecine) Réduction du langage à une série d'énoncés unitaires non liés, observée au cours de certaines aphasies.
- Le développement ontogénétique du langage est pris en compte dans la rééducation de l’agrammatisme car la dissolution fonctionnelle renvoie au stade du mot phrase chez le jeune enfant. — (Anny Lanteri, Restauration du langage chez l’aphasique, 1995)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.