Dictionnaire des rimes
Les rimes en : onanisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "onanisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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lesbianisme
- Homosexualité féminine[1].
- Bien que plus diffus, plus discret, moins affiché que l'homosexualité masculine, le lesbianisme est cependant tout aussi courant.
- Dans tous les cas évoqués ci-dessus, tout se passe comme s'il était déjà excessivement osé de parler des anormaux : évoquer l’homosexualité, le lesbianisme, la pédérastie et les pratiques pornographiques, sans les inscrire dans un discours descriptif, semble être déjà subversif en soi. — (Pierre Zoberman (directeur), Queer : écriture de la différence ?, tome 1 : Autres temps, autres lieux, l’Harmattan, 2008)
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hybridisme
- État d’un être végétal ou animal produit de l’hybridation.
- Toutes ces récoltes ont des feuilles adultes de qualité intermédiaire, mais il est impossible de dire, sans connaître les circonstances de la récolte, s’il s’agit d’hybridisme, de fluctuation ou de mutation germinale. — (Université de Montréal. Laboratoire de botanique: Contributions, numéros 15 à 25, 1929)
- Qualité d’un mot formé d’éléments empruntés à deux langues.
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éthérisme
- État dans lequel on a, par l’influence de l’éther ou du chloroforme, perdu tout sentiment.
- Celles du chloralisme et de l’éthérisme, plus rares aujourd’hui, ont donné lieu à des descriptions qui sont restées célèbres sous la plume de de Clérambault. — (Cahiers médicaux lyonnais, volume 44, numéros 1 à 12, 1968)
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macroséisme
- Séisme perceptible par l’homme contrairement au microséismes que seuls les sismographes perçoivent.
- Un tremblement de terre, c'est en fait un macroséisme, détectable par l'homme.
- Un macroséisme détruit de nombreux ouvrages par l’entremise de tels phénomènes. — (Markus Weidmann, Tremblements de terre en Suisse, 2003)
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mormonisme
- (Religion) Doctrine religieuse des mormons, religion s'appuyant sur cette doctrine.
- En ce moment, Dean Pitferge m'apprit, non sans déplaisir, que la conférence de Mr Hatch était interdite. Les puritaines du bord n'avaient pas permis à leurs maris de s'initier aux mystères du mormonisme ! — (Jules Verne, Une ville flottante, 1871)
- On le voit, l'elder William Hitch faisait du prosélytisme jusqu'en chemin de fer.Et alors il raconta, en passionnant son récit par les éclats de sa voix et la violence de ses gestes, l'histoire du Mormonisme, depuis les temps bibliques : «Comment, dans Israël, un prophète mormon de la tribu de Joseph publia les annales de la religion nouvelle, et les légua à son fils Morom (…) ». — (Jules Verne, Le tour du monde en quatre-vingt jours , 1872)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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marinisme
- Style affecté et de mauvais goût, qui fut celui du cavalier Marin, poète italien mort en 1628, et qui gâta la poésie italienne durant le XVIIe siècle.
- Dût-on nous taxer de marinisme et de gongorisme, nous avouons que cette recherche extrême et pleine de trouvaille nous va mieux que les idées communes coulées comme une pâte baveuse dans le gaufrier du lieu commun. — (Théophile Gautier, Feuilleton du Moniteur universel, 17 sept. 1866)
- (Néologisme) (Politique) Doctrine, idées de Marine Le Pen.
- Si de nombreux points communs existent entre le « marinisme » – la doctrine mise en avant par Mme Le Pen – et le péronisme, il n’en demeure pas moins que le calque n’est pas parfait. — (Le « marinisme » est-il un péronisme ? sur www.lemonde.fr, 20 octobre 2014)
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babouvisme
- (Histoire, Politique) Doctrine politique précurseuse du communisme, défendue par Gracchus Babeuf ou ses adeptes.
- Vaincue à coups de fusil, cette insurrection, tout en décourageant les démocrates d’agir, donne à une partie du peuple conscience de ce qu’il voulait : de là Babeuf et le babouvisme. — (Alphonse Aulard, Études et leçons sur la Révolution Française, volume 2, 1898)
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humanisme
- Mouvement intellectuel apparu au cours de la Renaissance qui puise de textes antiques des modèles de vie, d’écriture et de pensée, culture des belles-lettres, des humanités.
- Du XVIe au XVIIIe siècle, elle [Raguse] vit fleurir dans ses murs toute une école de poëtes élégants qui développèrent leur génie sous la double influence de l'humanisme et de la renaissance italienne. — (Louis Léger, Rev. historique, tome II, page 229)
- Le mot le plus honni de cette époque, je le rappelle, était le mot humanisme, et quand nous invitâmes Fernand Dumont à donner une conférence au printemps 1971, on dut presque le protéger du chahut des marxistes. — (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 151)
- (Philosophie) Doctrine centrée sur l’intérêt des hommes et de l’humanité, qui valorise l’humain avant tout.
- Débusquer les bases biologiques d’un comportement n’enlève rien à l’humanisme du geste ni au libre arbitre : nous demeurons toujours libres de choisir entre un geste altruiste ou égoïste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
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mahométisme
- (Vieilli) La religion de Mahomet.
- La population rurale ou bédouine est un mélange intime d'éléments berbères et arabes, […]; sa religion est l’Islâm interprété selon le rite mâlikite, mais se distinguant du mahométisme pur par le culte exagéré voué aux chérifs et autres marabouts. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 233)
- Je ne me rappelle plus comment on l’appelle, mais je sais de source certaine qu’en compagnie d’une sage-femme il veut répandre partout le mahométisme. — (Nicolas Gogol, Le Journal d’un fou, 1834 ; traduit du russe par Boris de Schlœzer, 1968 ; page 28)
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mendélisme
- Théorie de la transmission de l’hérédité, selon les lois de Gregor Mendel.
- Après la redécouverte des lois de Mendel et le grand succès du « mendélisme », ce courant de pensée se trouve associé à l’idée d’une évolution « discontinue ». — (Revue d’histoire des sciences, volume 58, pages 267 à 552, 2005)
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ascétisme
- Genre de vie des ascètes.
- Très souvent on a fait de l’ascétisme oriental la manifestation la plus remarquable du pessimisme. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 16)
- L’ascétisme de Pascal n’est pas la conséquence du christianisme de Pascal. Il en est la cause première. — (Élie Faure, « Toute sa vie il sera cet enfant inquiet », dans Pascal n° 597-598 de la revue Europe, janvier-Février 1979)
- Fantasmant sur Sparte, Rousseau développe une théorie de l’aliment qui n’est pas sans faire penser au contrat social : ascétisme et sobriété, absence de fantaisie et de hasard. — (Michel Onfray, Le Ventre des philosophes, 1989)
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
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éréthisme
- (Médecine) Augmentation morbide de l’activité d’un organe.
- Dès qu’on le prononce devant lui, immédiatement une partie de ses cellules cérébrales entre en éréthisme. — (Yves Guyot, La Prostitution, 1882)
- Éréthisme mercuriel, symptômes induits par une intoxication au mercure — (Dr Michael Koller, Dr Claudia Pletscher, Dr Marcel Jost, Factsheet Mercure, SUVA. Mis en ligne le janvier 2013)
- (En particulier) (Médecine) Augmentation des bruits du cœur.
- (Sens figuré) Passion maladive à l’état d’exaltation.
- Personne ne pense tant aux plaisirs sexuels que ceux chez lesquels l’amour a été réprimé.(…). La nuit et le jour ces malheureux sont la proie de rêvasseries lubriques qu’accompagne un éréthisme pénible. — (Jean Marestant, « L'Éducation Sexuelle », Éditions de la Guerre Sociale, 1910)
- La grande faiblesse de l’enchantement marchand, c’est sa tendance irrépressible à la banalisation accélérée. Ses prodiges ne sont qu'éphémères, ses merveilles sans épaisseur. Il est donc obligé de compenser, par un éréthisme continuel et de plus en plus exacerbé des sensations chez les sujets à stupéfier, l’ennui et la déception qui dérivent comme une fatalité de ses produits, ou mieux sont contenus en eux comme leur composante essentielle. — (Joël Gayraud, La Peau de l’ombre, éditions José Corti, Paris, 2004, page 229)
- L’éréthisme de mon cœur est d’une extraordinaire brutalité. — (Éric Mortier, Et cueillir des fruits, éditions Edilivre, Paris, 2011, page 110)
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pancosmisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique d’après laquelle seul le monde existe.
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centrisme
- Courant politique se situant à mi-chemin entre la droite et la gauche, entre le conservatisme et le progressisme.
- On peut le constater, la vie politique française pose périodiquement la question de la possibilité et de la légitimité du centrisme. — (site www.raison-publique.fr)
- Mais ce centrisme ainsi défini se veut ouvert, hospitalier, accueillant, se conçoit lui-même comme potentiellement élargi à des tendances proches. — (Jean Luc Parodi, La Politique, 1971)
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lyrisme
- Qualité, ensemble de qualités constituant le caractère d’un style, soit dans les sentiments et les idées, soit dans le mouvement et la couleur.
- Il y a trop de lyrisme dans sa prose.
- Je te ferai bonne mesure de lyrisme funèbre, et l’orthographe sera mieux mise qu’une duchesse. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
- Certaine exaltation d’esprit analogue à l’enthousiasme des poètes lyriques.
- Un lyrisme intime bouillonna dans cette âme pleine des belles illusions de la jeunesse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Tonalité qui met en avant l’expression des sentiments personnels.
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monarchisme
- Système, opinion des partisans de la monarchie.
- Le travail social de la Maison de France a joué un rôle déterminant pour l’infiltration du monarchisme dans ces milieux tièdement républicains, comme le montre la querelle Benoist/Kérillis. — (Bruno Goyet, Henri d’Orléans, comte de Paris (1908-1999) : le prince impossible, 2001)
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méphitisme
- État de ce qui est méphitique, exhalaison malfaisante, toxique.
- Nous avons été chargés par l’Académie, M. Berthollet et moi, de lui rendre compte d’un Mémoire de M. Cadet de Vaux, sur le méphitisme des puits de Paris, et sur les moyens qu’on peut employer pour y remédier. — (Antoine Lavoisier, Rapport sur le méphitisme des puits, 8 mars 1783)
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déisme
- (Philosophie) Système de ceux qui croient à l’existence d’un être suprême en dehors de toute révélation et de tout culte.
- [...] les impies prennent lieu de blasphémer la religion chrétienne; parce qu'ils la connaissent mal. Ils s'imaginent qu'elle consiste simplement en l'adoration d'un Dieu considéré comme grand, puissant et éternel : ce qui est proprement le déisme; presque aussi éloigné de la religion chrétienne que l'athéisme, qui y est tout à fait contraire. — (Blaise Pascal, Pensées)
- Le jugement négatif des tenants du déisme envers les Églises chrétiennes comportait aussi une vive critique de la Bible et du judaïsme, tendance plutôt inhabituelle dans la culture religieuse britannique, et qui lui valut d’être cataloguée comme antisémite par des historiens israéliens laïcs. — (Shlomo Sand, Comment la terre d’Israël fut inventée: De la Terre sainte à la mère patrie, 2012)
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onanisme
- (Sexualité) Forme de masturbation ou de contraception naturelle, qui consiste à retirer son pénis du vagin de sa ou son partenaire, avant l’éjaculation, pour éviter la fécondation de l’ovule.
- Nous en donnerons encore une autre grave raison : c'est que ces actions solitaires et postcoïtales peuvent inspirer à la femme la passion de l’onanisme solitaire, comme l'expérience nous l'a appris depuis peu. — (Pierre-Jean-Corneille Debreyn, Moechialogie ou traité des péchés contre les sixième et neuvième commandements du Décalogue, Paris : chez Poussielgue-Rusand, 1845, page 401)
- Une de ces formes, qui apparaît finalement de plus en plus au premier plan et qui réalise la transition vers la vie sexuelle mûre, est l’onanisme (masturbation ; autosatisfaction). — (Michel Onfray, Antimanuel de philosophie, 2001)
- Le lendemain matin, Adams et moi prenons notre petit-déjeuner dans les cuisines quand nous assistons à un très étrange manège : quatre marmitons, penchés sur une poêle, se livrent à une séance collective d’onanisme. — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, page 59)
- (Catholicisme) Éjaculation en dehors du vagin, dont la masturbation.
- L’onanisme manuel est ainsi très fréquent chez les mâles sexués et en étant l’initiateur de tous les autres modes, comme il est démontré page 503 de l’Onanisme sous toutes ses formes, les pseudo-hermaphrodites sont prédisposés à toutes les aberrations antisexuelles. — (Pierre Garnier, Anomalies sexuelles apparentes et cachées, Paris : chez Garnier frères, 1889, page 194)
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immobilisme
- Tendance à valoriser le statu quo, aversion au changement.
- 10 mai 1940 – Une sourde inquiétude règne ; on se plaignait cet hiver de l’immobilisme, mais maintenant on voudrait retarder le moment de commencer. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- [À propos du franquisme] pendant quarante années, l’Espagne vit sous la coupe d’un immobilisme tant sur le plan social qu’économique.
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catholicisme
- (Religion) Ensemble des dogmes, institutions et préceptes de l’Église catholique romaine.
- Si leur foi eût été moins superstitieuse et moins puérile, si leurs doctrines eussent été moins imperméables à la raison, ce catholicisme éternel, je verrais dans les hommes que je viens de citer les maîtres les plus dignes de toucher avec des mains pieuses l’âme délicate de la jeunesse. — (Alphonse de Lamartine, Les Confidences)
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n’avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, p. 194)
- La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l’État, […]. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, Fayard, 1937, p.392)
- Catholiques convaincus pour le plupart ou […] devenus, redevenus catholiques à l’âge des rhumatismes, ils confondaient de fort bonne foi catholicisme et cléricalisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p. 79)
- Ils avancent qu'en France on a très violemment critiqué le catholicisme, en particulier au XIXe et au début du XXe siècle, et que ce combat n'était pas de la « christianophobie », mais simplement une volonté de défendre un État laïc, au nom de l'universalisme républicain. — (Michel Prum, Race et corps dans l'aire anglophone, L'Harmattan, 2008, p.15)
- Finalement, les Hommen sont le symptôme d’un catholicisme identitaire (PORTIER, 2012), devenant hégémonique au sein du catholicisme français tout en se percevant de plus en plus « exculturé » au sein de la société française. — (Josselin Tricou, « Entre masque et travestissement : Résistances des catholiques aux mutations de genre en France: le cas des "Hommen" », dans la revue Estudos de Religião, vol. 30, n° 1, jan.-avr. 2016, p. 71)
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obscurantisme
- (Péjoratif) Attitude des penseurs et des prédicateurs à qui l'on reproche de s'opposer au progrès de la raison et des lumières, dans le domaine scientifique, dans les questions de morale, et dans la vie de tous les jours, parce qu'ils prétendent maintenir et imposer coûte que coûte des préjugés et des croyances d'un autre âge.
- L’obscurantisme est un péché, non pas peut-être envers l’esprit saint, mais envers l’esprit humain, c’est-à-dire un péché dont, loin d'accorder jamais le pardon, on doit garder toujours et partout une rancune implacable à celui qui s’en est rendu coupable, pour lui en témoigner son mépris en toute occasion, tout le temps qu’il vit, et même jusqu’après la mort. — (Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, Supp. au Livre 2, ch. 43, 1859, trad. Burdeau, 1912)
- On sait qu'au programme de l'école primaire, la Révolution tient une place capitale. On s'attache surtout à persuader aux enfants que la période qui précéda cette époque mémorable fut un temps de barbarie, d'obscurantisme et de souffrance où le peuple se composait de faibles agneaux dévorés par les bêtes féroces de la noblesse et du clergé.Il serait donc logique que les faits marquants de la Révolution demeurassent gravés dans la mémoire de ceux à qui on les fit apprendre avec tant de parti pris. — (Adolphe Retté, Au pays des lys noirs, 1913)
- Va-t-il me falloir enregistrer que Castelsarrasin, centre d’un obscurantisme homicide, évolue à rebours de la civilisation ? Non ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’inverse, l’idéologie si moderne du libéralisme ne parvient à s’imposer qu’en s’appuyant ici et là sur des obscurantismes d’un autre temps. Ethnicisme, racisme biologique ou social, retour de la charité publique : […]. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- Cette loi livrait les trois degrés de l’enseignement à l’Église et coiffait la France du trirègne de l’obscurantisme. — (Anatole France, L’Église et la République, Paris : Edouard Pelletan, 1904 - éd. J.-J. Pauvert, 1964, p.60)
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communisme
- Mise en commun des moyens de production.
- Voilà comment, dans ce pays, depuis un temps immémorial, les gens vivotaient heureux, pratiquant une espèce de communisme familial. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Idéologie qui prône un système économique et social basé sur l’élimination de la propriété privée au profit de la propriété collective.
- (Spécialement) Système économique et social, théorisé par Karl Marx, caractérisé par la propriété collective des biens et des moyens de production.
- Le communisme, une très bonne affaire pour les malins, une duperie pour ceux qui espèrent en la transformation sociale. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 167)
- Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens. — (Ernesto Che Guevara)[2]
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anachronisme
- Faute contre la chronologie.
- Et puis on découvrit — ce dont on aurait pu se douter à l’avance — que le rétablissement de la royauté, à la Henri V, c’est-à-dire avec son cortège d’idées désuètes et de principes périmés, était un anachronisme que la France de 1873 ne supporterait pas un instant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) Toute erreur qui consiste à attribuer des usages, des idées, etc., aux hommes d’une époque où ces idées, ces usages n’étaient pas encore connus ou en pratique.
- La Gaule était divisée en une multitude de petits états indépendants, […]. Chacun alors songeait à soi, à sa tribu ; et nous dirions volontiers, si nous ne craignions pas de commettre un anachronisme, que l’amour de la patrie était de l’intérêt de clocher. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 29)
- Il existe beaucoup d’autres noëls, il en est un originaire des environs de Gérardmer, où il est dit que les rois Mages se voyant menacés par le berger Robin, tirèrent… leurs pistolets ! — Pas mal comme anachronisme ! — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Il s’agit de l’anachronisme. Ce péché contre l’intelligence du passé consiste, à partir de nos certitudes du présent, à plaquer sur les personnages d’autrefois un jugement rétrospectif d’autant plus péremptoire qu’il est irresponsable. — (Collectif, Déboulonnage des statues : « L’anachronisme est un péché contre l’intelligence du passé », Le Monde. Mis en ligne le 24 juin 2020)
- (Par extension) Usage propre à une époque révolue.
- Comment se fait-il, citoyen Proudhon, que vous, l’éclaireur avancé de la Révolution et de l’avenir, vous vous soyez rendu coupable de cet anachronisme : Vive l'empereur ! — (Jean-Claude Colfavru, Ne criez pas Vive l’empereur, dans Les Veillées du Peuple, n° 2, mars 1850, page 85)
- Ce qui est digne d'une période révolue.
- Quoi qu’il en soit, l’Empire chérifien, sous sa forme actuelle, est un anachronisme condamné à disparaître. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 13)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.