Dictionnaire des rimes
Les rimes en : olivâtre
Que signifie "olivâtre" ?
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- Qui se rapproche de la couleur de l’olive. Note d’usage : Surtout usité pour parler de la peau.
- Celle qui parlait était une femme de vingt-quatre ans environ, grande, belle, malgré des cheveux noirs très-crépus et un teint olivâtre. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XX, 1826)
- Enfin, sa blancheur avait je ne sais quelle nuance mate, olivâtre, symptôme d'un vigoureux caractère. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le hâle, la misère, les rudes labeurs du bagne ont bronzé son teint de cette couleur sombre, olivâtre, pour ainsi dire, particulière aux forçats. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- D'où venaient-ils, tous, avec leurs fins visages olivâtres, leurs grands yeux noirs ou bruns, leur souplesse de félins en chasse ? — (Pierre-Henri Simon, Celle qui est née un dimanche, 1952)
- De part et d’autre de l’ile, malgré des reflets gris, j’observe la même eau olivâtre.
- [...] une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la mer et des cieux. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie, 1788)
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "olivâtre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
- gentillatre
-
décroître
- Diminuer peu à peu.
- Assise sur un coin de la table, Marguerite écouta décroître le bruit de ses pas. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 212.)
- Ces stocks qui étaient de moins d’un million de tonnes en 1929, se sont élevés jusqu’à 5 millions de t. en septembre 1935 et 4 millions fin juin 1936 ont progressivement décru jusqu’à 1,5 million de t. fin septembre 1937, diminuant d’environ 175 000 t. par mois. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 365)
- En général le potentiel rédox décroît lorsque le pH augmente. — (Pierre-François Thomas, Précis de physique-chimie, 2006, page 73)
-
beigeâtre
- Vaguement beige.
- Aspect macroscopique : canaux à lumière dilatée, contenant un matériel épais beigeâtre, cernés par un épais liseré opaque. — (Docteur F. Burtin, Histopathologie mammaire bénigne)
- La vigne vierge débordait un peu sur la pancarte brune aux lettres beigeâtres, légèrement écaillées. — (Philippe Delerm, Sundborn ou les jours de lumière, 1996)
-
entrebattre
- Se battre l’un contre l’autre ou les uns contre les autres.
- Je sais que vous vous êtes entrebattus, et que, par deux fois, vous l’avez emporté sur lui. — (Paul-Loup Sulitzer, Fortune, Denoël, 1982, prologue)
-
âtre
- (Rare) Noir foncé et mat.
- La jusquiame y croissait aussi, avec ses couleurs âtres et ses fleurs meurtrières. — (Nodier)
- Et son voile brumeuxLes zigzags du tonnerreEt la sombre colèreDu flot âtre et spumeux. — (Amédée Pommier, Océanides et fantaisies, page 42)
- aumatre
-
rougeâtre
- Qui tire sur le rouge.
- Le front pointu, mal caché par des cheveux plats, rares, et qui tombaient comme des filaments de verre soufflé, couronnait par des rugosités rougeâtres une face grimaude. — (Honoré de Balzac, Massimilla Doni, 1839)
- La vigogne a une toison formée de poils laineux très fins et d’une grande douceur. La couleur est brun rougeâtre ou brun fauve. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Il se gratte le front qu’un prurit tenace ne cesse de taquiner, et où fleurissent des taches rougeâtres. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 257)
- antipsychiatre
-
gastrolâtre
- (Vieilli) (Rare) Gourmand ; goinfre.
- Certes , voilà bien de quoi humilier les gens de table de Paris, qui se donnent les noms ambitieux de gourmands, de gastronomes, de gastrolâtres, etc. — (Pierre Louis de Rigaud comte de Vaudreuil, Tableau des mœurs françaises aux temps de la chevalerie : tiré du roman de Sire Roland et de la belle Ermeline, Paris : chez Adrien Egron, 1825, volume 3, page 284, note bas de page)
- Supposons que le malheur conjugal soit tombé sur un gastrolâtre ! Il demande naturellement des consolations à son goût. Son plaisir, réfugié en d'autres qualités sensibles de son être, prend d'autres habitudes. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage, ou, Méditations de philosophie éclectique: sur le bonheur et le malheur conjugal : méditation XXVIII, 1829, Paris : chez Charpentier, 1838, page 368)
- Au surplus, qu'on examine sans prévention l'effet social que produirait nécessairement l'épicurisme phalanstérien : l'homme habitué à ne marcher que sur des tapis moelleux, […], peut-il être doué du moindre courage? Le gastrolâtre n'est-il pas naturellement enclin à l'égoïsme? L'homme adonné aux voluptés érotiques n'est-il pas étranger aux élans de la piété? — (Louis Rousseau, Exposition critique des théories phalanstériennes, dans Croisade du XIXe siècle, Paris : chez Debécourt, 1841, page 472)
- On notera ainsi avec bonne humeur « débrouillamini » (action de débrouiller un embrouillamini), « bonenfantise » (qualité d’une personne bon enfant), « gastrolâtre » (personne qui ne vit que pour les plaisirs de la table), « métromanie » (manie de composer des vers), « merdoie » (d’une couleur jaune verdâtre), « bisbrouille » (fâcherie, petite brouille), « ignivome » (qui vomit du feu). — (Alain Rey, l’amoureux des mots, Le Devoir.com, 6 janvier 2014)
- La digestion, en employant les forces humaines, constitue un combat intérieur qui, chez les gastrolâtres, équivaut aux plus hautes jouissances de l’amour. On sent un si vaste déploiement de la capacité vitale, que le cerveau s’annule au profit du second cerveau, placé dans le diaphragme, et l’ivresse arrive par l’inertie même de toutes les facultés. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre IV, page 19 de l'édition Garnier)
- Adorateur du ventre, celui dont le dieu est le ventre.
- beugnatre
-
palâtre
- (Serrurerie) Variante de palastre.
- L’étoquiau sert à relier le palâtre à la cloison d’une serrure, et à maintenir l’écartement du palâtre et du foncet.
-
contrebattre
- (Militaire) Battre une position d’où l’on est battu par l’artillerie ennemie ; tirer contre cette artillerie.
- Au bout d’un mois de cette propagande enragée, que pas plus au Soviet qu’au Gouvernement nul ne songeait à contrebattre autrement qu’avec les vaines armes de l’éloquence, les résultats « encourageants » qu’avaient prévus Lénine se faisaient déjà sentir. — (Louis Dumur, Les fourriers de Lénine, Albin Michel, 1932, page 158)
- Pendant ce temps les arbalétriers, dont la présence eût été indispensable pour contrebattre les archers mamelouks, étaient restés au nord du canal qui, à peine guéable pour la cavalerie, restait infranchissable pour les piétons. — (René Grousset, L’Epopée des croisades, Perrin, 1995, 2017, page 340)
-
embatre
- (Désuet) Cercler une roue avec une bande de fer.
- Les moufles consistent en plusieurs roues attachées ensemble. On dit embatre des roues, pour dire, les ferrer. — (Antoine Furetière, Dictionnaire universel, Arnoult & Reinier Leers, 1690, article Roue)
-
matre
- (Famille) Mère.
-
phoniatre
- Médecin spécialisé en phoniatrie, l’étude des pathologies de la voix.
- Il avait lu quelque part que, signe des temps, au cours des dernières décennies les voies des femmes s'étaient faites de plus en plus graves. « Le grave, c'est le pouvoir », avait commenté la phoniatre interviewée. — (Bernard Minier, La chasse, XO Éditions, 2021, page 306)
-
psychiatre
- (Médecine) Médecin spécialiste de la psychiatrie.
- Je l'ai déjà indiqué; un cyclothymique est soigné d'habitude par son médecin habituel; plus rarement il va consulter un médecin neurologique, et ce n'est qu'exceptionnellement qu'il s'adresse à un psychiatre. — (Armand Marie, Traité international de psychologie pathologique, Alcan, 1911, volume 2, page 721)
- Il serait donc vain de nier l'existence et les progrès des maladies mentales au XIXe siècle. Les psychiatres classificateurs de l'époque n'ont pas travaillé à enfermer des innocents. A partir des années 1800, la société est massivement pathogène. Et c'est normal. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 82)
- Seulement, exiger de son nouveau partenaire et/ou de ses enfants de bouleverser très rapidement leur quotidien est risqué, estime le psychiatre Christophe Fauré. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 33)
-
noirâtre
- Qui tire sur le noir.
- Au-dessus de la porte, Lucien lut en lettres d’or sur un marbre noirâtre : Hôtel de Pontlevé. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Cerclée d’une triple enceinte de murailles noirâtres à créneaux, cette ville est bâtie près du cap Apchéron, sur les extrêmes ramifications de la chaîne du Caucase. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- On a remarqué que chez les saturnins la peau prend une teinte noirâtre quand elle est badigeonnée avec une solution de sulfure de potassium à 5 pour 100, […]. — (Charles-Albert Vibert, Précis de toxicologie clinique et médico-légale, Paris, Baillière, 1907, page 257)
- Il s’appliquait à retourner une terre noirâtre dans laquelle son chien, un jeune setter anglais, enfouissait déjà un os avant de recommencer à tournailler autour de son maître. — (Serge Montigny, Meurtres pour dames, Librairie des Champs-Élysées, 1978, chapitre I)
-
abattre
- (Génériquement) Mettre à bas ; jeter à terre ; faire tomber.
- On vient d’abattre à Lyon un platane géant. Cet arbre cubait près de 12 mètres et le tronc seul pesait 19540 kilogr. — (Bulletin de la Société royale forestière de Belgique, volume 15, page 224, 1908)
- Pour les autres, il creusait des fossés, fagottait, écorçait des arbres ou les abattait. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- (Par analogie) Démolir, casser une maison, un mur, un plancher, etc.
- (Par extension) (Marine) Coucher un navire sur son flanc pour travailler à la carène ou à quelque autre partie qui est ordinairement submergée.
- (Par extension) (Médecine vétérinaire) Coucher un animal sur le flanc quand il doit subir quelque opération.
- Ce cheval est fougueux, on est contraint de l’abattre pour le ferrer.
- (Par extension) (Cartes à jouer) Mettre une ou plusieurs de ses cartes sur la table pour les montrer.
- Abattre son jeu, ses cartes, son dernier atout.
- (Par extension) (Charbonnage) Récolter le charbon au moyen d’un outil.
- Dans le cas de couche présentant des intercalations de schiste, prendre soin d’abattre le charbon puis le schiste. — (Jean-Louis Tornatore, Le charbon et ses hommes, Université de Metz, page 426)
- (Sens figuré) Expédier en peu de temps beaucoup de travail.
- Il a abattu un boulot énorme.
- Tout le travail que vous aurez abattu dans la journée n’aura servi à rien.
- Il avait beaucoup de mal à remuer les outils à cause de ses douleurs, mais il réussissait tout de même à abattre sa besogne. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 106)
- Le gouvernement en a plein les bras avec cette pandémie qui n’en finit plus. François Legault, Christian Dubé, Horacio Arruda abattent un boulot colossal sans compter les heures. — (Rémi Nadeau, La semaine gâchée de François Legault, Le Journal de Québec, 17 avril 2021)
- La lutte que nous menons présentement est loin d’être vaine, et la communauté scientifique abat un travail considérable. — (Luc Laliberté, Immunité collective impossible aux États-Unis?, journaldemontreal.com, 3 mai 2021)
- (Sens figuré) (Familier) Boire (une quantité réputée importante).
- Ils ont abattu dix bouteilles de vin et quatre de champagne ce soir-là.
- Tuer un animal.
- Ce chien était enragé : il a fallu l’abattre.
- Assassiner par arme à feu.
- Il a été abattu de sang froid.
- (Par extension) (Militaire) Détruire un avion en vol.
- Ce pilote a abattu trois chasseurs ennemis.
- (Sens figuré) Affaiblir physiquement et moralement.
- Une fièvre continue abat bien un homme.
- La moindre affliction l’abat.
- (Pronominal) Tomber brusquement.
- Et tout d’un coup, comme une masse, je m’abattis sur le colporteur que je bâillonnai et ligotai en un clin d’œil... — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- A peine nos tentes sont-elles dressées, qu’une averse diluvienne s’abat sur le camp. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 131)
- Pareil à une bête tapie dans les hauteurs, le lourd rideau s’abattait, puis remontait au cintre, tandis que les duettistes venaient saluer. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L’Humanité, 7 septembre 2011)
- En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. L'apparition surprenante en nombre prodigieux de cet insecte fit craindre à certains l'annonce d'un fléau. — (Vincent Albouy, Des insectes en ville, Éditions Quae, 2017, page 33)
- (Pronominal) S’apaiser, en parlant du vent.
- Le vent s’abat, s’est abattu, est abattu.
- (Pronominal) (Spécialement) Tomber ou se laisser tomber (sur quelqu’un ou quelque chose) en provoquant un dommage.
- Au début de mars 1870, c’est-à-dire quatre mois avant la guerre entre la France et la Prusse, parmi la foule des étrangers qui s’abattirent sur Paris, aucun n’attira plus soudainement l’attention que la comtesse de Cagliostro. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Malgré les mouvements brusques, imprévisibles souvent du bateau, il restait debout à son poste, bien d’aplomb sur ses courtes jambes et il ne tressaillait même pas quand des paquets de mer s’abattaient sur ses vastes épaules. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VIII)
- Cette année-là, une épidémie s’étant abattue sur les phasianidés, Mme Lefur dut s’estimer heureuse de pouvoir remplacer par une oie sa dinde noëlesque. — (revue Lectures pour tous, Hachette et Cie, 1908, page 254)
- (Marine) Éloigner la proue d’un bateau du lit du vent, en faisant une abattée volontaire.
- Ce voilier vient d’abattre de trente degrés.
- lanchatre
- nouatre
-
amphithéâtre
- (Antiquité) Édifice de forme ronde ou ovale, où les anciens donnaient des jeux et dont le pourtour était formé de plusieurs rangs de gradins.
- Un amphithéâtre aux gradins récemment déblayés, un forum silencieux, des voies désertes, tout un squelette de grande cité défunte, toute la gloire triomphante des Césars vaincue par le temps et résorbée par les entrailles jalouses de cette terre d’Afrique qui dévore lentement, mais sûrement, toutes les civilisations étrangères ou hostiles à son âme… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Dans un théâtre, lieu élevé par degrés vis-à-vis de la scène, au-dessus du parterre et au-dessous des loges ou à l’étage supérieur.
- L’amphithéâtre était plein de monde. Un billet d’amphithéâtre.
- Salle garnie de gradins où un professeur fait ses cours ou donne ses leçons.
- L’amphithéâtre de l’école de Médecine. Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
- (Par analogie) Endroit d’aspect circulaire ou semi-circulaire dont les pentes s’élèvent en gradins.
- Cet arbre était situé au centre d’un amphithéâtre boisé, à un demi-mille du château détruit de Torquilstone. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les montagnes s’élevant à des hauteurs majestueuses formaient une espèce de cirque, d’immense amphithéâtre naturel autour du bassin qu’était la rade […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
-
marâtre
- (Vieilli) Belle-mère, épouse du père par rapport aux enfants qu’il a eus d’un précédent mariage.
- J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre. — (Jean Racine, Phèdre, 1677)
- Françoise de Plaix, la femme qu'il épousa, lui donna trois autres enfants : deux filles, Madeleine et Claude ; un fils , Nicolas. — Vous savez que , si rien au monde ne vaut une mère, rien n'est pire qu'une marâtre, — si ce n'est une belle-mère. — Donc Françoise de Plaix, comme une vraie marâtre qu'elle était, aimait peu les enfants de l'autre lit, et tâchait de favoriser les siens de tout ce qu'elle pouvait tirer de son côté et du leur. — (Théophile Gautier, « Paul Scarron », (1844, dans La Revue des deux Mondes), chap. 10 de Les grotesques part. 2 , Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, page 342)
- En devenant sa belle-mère, j’avais espoir de gagner son cœur ; malgré mes avances, je n’ai point réussi. C’est ma faute, sans doute, ou plutôt c’est la faute de notre situation respective. Si je n’ai pas pu être une mère pour elle, comme je le désirais, je ne serai jamais une marâtre. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Péjoratif) Mauvaise belle-mère.
- Maintenant, Julie voulait vivre pour préserver son enfant du joug effroyable sous lequel une marâtre pouvait étouffer la vie de cette chère créature. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- S’il arrive de temps à autre que des enfants aient à se plaindre des traitements d’un parâtre ou d’une marâtre, ou seulement de certaines préférences, il n’en est pas moins vrai, […], les secondes noces, au lieu d’être un mal pour eux, leurs sont incontestablement avantageuses. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Quand je lui ai demandé si nous allions bientôt rentrer à la maison, elle m’a dit : « Ce n’est pas ta maison. »– Tout à fait ce que la méchante marâtre aurait pu répondre à la pauvre Cendrillon. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 130)
- (Afrique) Dans une situation de polygamie, coépouse de la mère.
- En terme de parenté, il est dit qu’un homme ne peut pas épouser la fille de sa sœur, ni la sœur d’une marâtre (coépouse de sa mère). — (Marc Pilon, Ménages et familles en Afrique sub-saharienne: du village à la capitale, entre permanence et changement : L'exemple de la société Moba-Gurma du Togo, Presses universitaires du septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2002, page 159)
- « Quand j'avais douze ans, un jeune est venu voir mes parents et a dit qu'il voulait m’épouser. J’étais d’accord et ma mère aussi, mais ma marâtre [coépouse de sa mère], qui avait une fille aussi, a convaincu mon père qu’il fallait marier ce jeune à sa [propre] fille, et me donner un autre mari. » — (Joëlle Kerl-Kochanski, Violences faites aux femmes : une anthropologue au Tchad, Évidence éditions, La Rochelle, 2018)
- Un destin à faire pâlir de jalousie toutes les coépouses de ma mère ! Il suffisait de se rappeler les lueurs de convoitise de mes marâtres et de mes demi-sœurs à la vue de la voiture flambant neuve que mon fiancé m’avait offerte un soir comme premier cadeau de mariage. — (Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, éditions Emmanuelle Collas, Paris, 2020, pages 63-64)
- Mauvaise mère.
- Ce n’est pas une mère, c’est une marâtre.
- La nature a été une véritable marâtre envers cet homme.
- Et moi, jeté au dernier rang par une providence marâtre, moi à qui elle a donné un cœur noble et pas mille francs de rente, […] moi, refuser un plaisir qui s’offre ! — (Stendhal, Le Rouge et le noir, 1830)
- astrolatre
-
emplâtre
- (Médecine) Médicament solide et glutineux, qui se ramollit par la chaleur et qu'on applique sur telle ou telle partie du corps, après l’avoir étendu sur de la toile.
- Le traitement par l’obturation canulaire et l'application de l’emplâtre vinrent à bout assez rapidement de la sténose spasmodique, qui, se joignant à la sténose vraie, se produisait quand on décanulait cette enfant. — (Annales des maladies de l’oreille, du larynx du nez et du pharynx, vol. 36, part. 2, éd. G. Masson, 1910, page 58)
- […] la « petite », fendue au genou, pelée au coude, saignait tranquillement sous des emplâtres de toiles d’araignée et de poivre moulu, liés d’herbes rubanées… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 9)
- (Par analogie) Maçonnerie appliquée à un mur pour le consolider.
- Quantité de jours, de fenêtres ont été bouchés pour empêcher l’écroulement ; sur la droite, de haut en bas, on a plaqué un énorme emplâtre de maçonnerie, cela est piteux. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Sens figuré) (Familier) Personne qui n’a aucune vigueur d’esprit, qui est incapable d’agir comme il convient, qui ne fait qu’apporter de l’embarras dans les affaires dont elle se mêle.
- C’est un pauvre emplâtre. Quel emplâtre que cet homme-là !
- (Argot) Coup porté en se battant.
- Et l’inconnue pleuraComme on pleure au théâtreEn voyant des pantinsSe foutre des emplâtres. — (Léo Ferré, L’Inconnue de Londres)
- (Horticulture) Englumen utilisé pour accélérer la cicatrisation des arbres.
- (Désuet) Pièce que l'on colle sur une chambre à air pour boucher un trou, rustine.
-
ébattre
- Donner du mouvement en pleine liberté pour se détendre, se divertir.
- Je t'ai revue, ô douce ville, après dix ansD'absence, et j'ai revu tes bruissants ombrages,Où j’ébattais ma vie avec ceux de mon âge,Libre du noir souci que je porte à présent. — (Poètes d'aujourd'hui, Mercure de France, 1929)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.