Dictionnaire des rimes
Les rimes en : offrande
Que signifie "offrande" ?
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- Don que l’on offre à Dieu, aux saints ou à l’église.
- Offrande agréable à Dieu.
- Faire une offrande.
- Les offrandes et les aumônes.
- Les offrandes votives, ainsi que les boucliers enlevés à l’ennemi dans le cours de la guerre Médique, étaient suspendus en dehors de l’édifice. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Don que l’on offre à une divinité, aux idoles ou à un temple.
- Le patriarche Trâm, âgé de 65 ans, est le maître de cérémonie. Les jeunes préparent différentes offrandes (cochons, poules et chèvres) afin que le patriarche puisse indiquer aux divinités l’organisation de la fête. — (Mai Huong, Célébration de la nouvelle nhà rông chez les Bahnar, lecourrier.vn, 18 avril 2021)
- Il se dit encore, par extension, de tout don que l’on fait à un organisme ou à une personne.
- Veuillez bien accepter, agréer ma modeste offrande.
- Si vous arrivez à me montrer quelque chose de plus bête qu’un proverbe, je vous fais immédiatement offrande d’un demi-kilogramme de cerises anglaises, denrée somptueuse pour la saison. — (Alphonse Allais, Pas pressé, in Œuvres posthumes, novembre 1887, Éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 1990, page 149)
- Il aima ses larges yeux calmes, la noblesse de son front, toute la pureté de ce visage où s’épanouissait cependant une bouche sensuelle, aux lèvres tendues, une bouche en offrande. — (Maurice Leblanc, Voici des ailes, 1898, réédition Éditions François Bourin, collection Libretto, 1999, page 56)
- Mais quelle est donc cette exquise créature qui nous fait l’offrande de sa visite ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Cérémonie qui se pratique aux messes dans lesquelles le prêtre, tourné vers le peuple, présente la paix à baiser et reçoit les offrandes des fidèles.
- Aller à l’offrande.
- Donner à l’offrande.
- Présenter le pain bénit à l’offrande.
- Ma mère était morte trois jours plus tôt, et dans l’église avait lieu la cérémonie si fâcheuse de l’offrande : toute l'assistance longeait le cercueil, et déposait une pièce dans un plateau, tout en baisant un crucifix que tenait le prêtre. J'étais debout à ma place, et regardais. Je pensais à cette file de gens, à ce bruit de sous, à ce voile noir sur une caisse, et je me disais qu'il n'y avait aucun rapport entre tout cela et ma peine, mais qu'il s'agissait d'une formalité inévitable, et que bientôt on me laisserait seul. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 152)
Mots qui riment avec "ande"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "offrande".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ande , andes , ende et endes .
-
sarabande
- (Musique) Danse d’origine espagnole, d’abord endiablée, puis devenue danse lente et noble, au bal et au théâtre, où elle était exécutée en couple, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, en France.
- Inézilla, qui dansa la sarabande à la prière des comédiens, se fit admirer. — (Paul Scarron, Le Roman Comique, Le Club Français du Livre, 1963, page 283)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Pièce instrumentale lente à trois temps, de coupe binaire à reprises, appartenant à une suite.
- (Familier) Désordre, vacarme dû à des jeux bruyants.
- (Familier) Agitation d'une multitude de choses.
- Nous étions dans la région des vagues espagnoles, […]. Le pauvre petit Valdemar roulait, tanguait, et tout ce qu'il contenait d'animé et d'inanimé se livrait à une sarabande désordonnée. Nous aurions pu nous croire dans une baratte américaine. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- Cette sarabande de la nuit précédente m’avait laissé comme un drôle de bruit de remords. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 455)
- islande
-
agende
- (Désuet) Administration municipale.
- (Rare) Formulaire déterminant l’ordre du culte public.
- AGENDE : formulaire déterminant l’ordre du culte public ; ce mot est surtout usité en Allemagne, où les différentes agendes locales ont été en partie remplacées, sous l’influence de Bunsen, avec l’exemple et l’autorité du roi de Prusse, par une agende commune, la même pour toutes, ce qui amena de nombreuses protestations et une controverse passionnée, 1822 à 29. — (Jean-Augustin Bost, Dictionnaire d’histoire ecclésiastique, Librairie Fischbacher, Paris, 1884)
- (Rare) (Religion) Office des morts, chez les Chartreux.
-
tende
- (Boucherie) → voir tende de tranche.
- lalande
-
pende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de pendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de pendre.
- guerande
-
mirande
- Place ou construction d’où l’on a une vue dégagée vers les alentours et destinée à l’observation. [1]
- Pour refouler ces proscrits, qu’on appelait des brigands, les Français élevèrent encore, dans le terminaire d’Escouloubre, une mirande, ou tour d’observation, qu’ils appelèrent le Fort-Royal. — (Histoire des Albigeois - les Albigeois et l’Inquisition, Napoléon Peyrat, 1870)
- Fenêtre cintrée se trouvant au plus haut étage sous le toit.
- […] la maison avec ou sans fenêtres en croisée de pierre, mais avec dernier étage orné de ces ouvertures cintrées constituant la mirande toulousaine. — (Bulletin de la Société archéologique du midi de la France, page 317, ser.3 no.1-2 1931-1937)
- […] et un petit degré de brique « conduira au-dessus au dernier et plus haut estaige que l’on appelle la mirande ; laquelle sera voûtée de massonnerie avec croisées […]. Et au lieu de fenêtres y aura des arceaulx de tous les quatre côtés » (Cité par H. Graillot, Nicolas Bachelier imagier et maçon de toulouse au XVIe siècle, Toulouse, 1914, p.340). Ce type de mirande est celui de l’hôtel Mansencal. — (La Maison de Ville à la Renaissance, 1983, Picard)
-
légende
- Inscription gravée circulairement près des bords et quelquefois sur la tranche d’une pièce de monnaie, d’un jeton, d’une médaille.
- Les anciennes pièces de cinq francs portaient pour légende « Dieu Protège La France ».
- Âme d’une devise, de ce qu’on y peut lire.
- Louis XIV avait pour devise le soleil avec cette légende : « Nec Pluribus Impar ».
- Liste placée sur un plan d’architecture, sur une carte topographique, géographique (mappemonde ou autre), etc., pour expliquer les lettres, les signes, les couleurs par lesquels on indique les différentes parties ou les endroits remarquables.
- Paroles qu’on trouve inscrites dans un tableau, ou dans une estampe, et qui semblent parfois sortir de la bouche des personnages.
- Une légende de Daumier.
- Notice explicative mise au bas ou au-dessous d’un tableau, d’un dessin.
- […], il fit une seconde halte pour lire ces mots : À la Belle-Étoile, écrits en légende sous une peinture qui représentait le simulacre le plus flatteur pour un voyageur affamé : c’était une volaille rôtissant au milieu d’un ciel noir, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- En 1866, M. l'abbé Jeuffrain, nommé récemment curé de Graville-Sainte-Honorine, remarqua dans la chapelle de sainte Honorine une pierre tombale de grande dimension, sans légende, mais chargée de traces d'incrustations héraldiques, au nombre de douze ou quatorze, et présentant les effigies d'un chevalier et de sa femme. — (Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, vol. 5, chez H. Boissel, 1882, page 293)
- Récit populaire, plus ou moins fabuleux, qui s’est transmis par la tradition.
- Selon une légende qui a longtemps eu cours dans le Midi, des Hébreux seraient venus se fixer à Narbonne au temps du roi David, soit au XIe siècle avant l’ère chrétienne. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Féroë aient été considérés comme le domaine du dieu Thor et que les vieux se racontent les légendes des poulpitecs, du Kraken et des sirènes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Un autre capitaine […] se promenait avec une Bible et exploitait le goût des indigènes pour le merveilleux et leur penchant à discuter les légendes bibliques, qui par certains côtés ressemblent à leurs légendes païennes, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Des légendes? dit Natalie, qu’est-ce que c’est, des légendes?— Eh bien, dit Martin Paul, ce sont des fables, des contes; c’est ce qu’on fait semblant de croire vrai, tout en sachant que c’est faux; ce sont des illusions qu’on a quand la nuit est douce, que ça sent bon, que ça chante dans les herbes… » — (Maurice Bedel, La nouvelle Arcadie, 1934)
- Il se fabriquait une étrange réputation, personnage de légende qui voyait à travers le brouillard, savait se rendre invisible aux gabelous, capable de tout ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- « Rien qu’une légende, dis-tu ? Tu ne veux que des faits ? Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l’âme après le corps, ou comme le parfum dans le sillage d’une femme. » — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 290)
- (Par hyperbole) Récit mythique.
- Le biniou de Jozon Thoraval! Il avait sa légende, comme tout biniou qui se respecte; j’en puis faire aujourd’hui l’histoire […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 227)
- Ouvrage contenant le récit de la vie des saints.
- Des compositions d’un autre genre, appartenant de même à la littérature théologique, se sont continuées en latin, et en même temps ont commencé à être écrites en français; telles sont les légendes, traduites en général d’après un original latin, […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Ce saint-là n’est pas dans la légende.
- Note : Cette acception qui en ferait un synonyme de synaxaire n’est guère attestée que dans l’expression « légende dorée ».
- (Par extension) Histoire fausse ; mensonge ; racontar ; idée reçue.
- Mais Estivareilles est surtout connu pour posséder plusieurs « menhirs christianisés », et il nous faut combattre une légende, celle de l’origine préhistorique de ces pierres levées. — (Histoire des communes de l'Allier, tome 2 : Arrondissement de Montluçon, ouvrage dirigé par André Leguai, Éditions Horvath, 1986, page 270)
- (Sens figuré) Personne célèbre, talentueuse ou héroïque qui a atteint un certain succès, une certaine notoriété dans un domaine, un milieu.
- Je suis une légende vivante. Cette chanteuse s’est hissée au rang des légendes de la pop. Ce footballeur est une légende.
- [S'adressant à Arthur.] Des chefs de guerre, il y en a de toutes sortes. Des bons, des mauvais, des pleines cagettes, il y en a. Mais une fois de temps en temps, il en sort un. Exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, il y en a presque jamais. Mais tu sais ce qu’ils ont tous en commun ? Tu sais ce que c’est, leur pouvoir secret ? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles. — (Pierre Mondy, Kaamelott, Livre VI, 6 : Nuptiæ, écrit par Alexandre Astier.)
- (Cartographie) Tableau descriptif, non nécessairement complet, des conventions cartographiques permettant la lecture de la carte[1].
- (Cartographie) Mention dans le champ de la carte explicitant ou complétant un signe conventionnel ou fournissant un renseignement particulier[1].
- esnandes
-
entende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe entendre.
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer)
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe entendre.
- Le seul bruit qu’on y entende, c’est le sabot d’un âne ou d’un mulet qui arrache une étincelle aux cailloux luisants du pavé ou le fron-fron monotone d’une guitare qui bourdonne au fond d’une cour intérieure. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
-
houppelande
- (Habillement) Pardessus, long manteau.
- Le chevalier de la paix attrapa sur le col de sa houppelande je ne sais quel insecte, qu'il écrasa sur son ongle à la lueur d'un réverbère. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Nous étions en hiver, et Mongenod n’avait point de manteau, car quelques larges gouttes de neige fondue et tombées des toits, le long desquels il avait dû marché, jaspaient le collet de sa houppelande. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- Deux ceintures d'or de broderie qui sont assises sur l'espaulle senestre de deux houppelandes. — (De Laborde, Émaux)
- Cependant il est un agent de la Compagnie, qui ne doit pas quitter son poste, c’est Popof, – Popof, notre chef de train, un vrai Russe, l’air militaire avec sa houppelande plissée et sa casquette moscovite, très chevelu et très barbu. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Mais du moins des provisions et une grande houppelande lui furent-elles laissées pour son confort. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Un jour, il me trouva dans une allée du parc, assis sur un banc de pierre ; je me rappelle que je lisais le traité de Clarke sur l’Existence de Dieu. Selon mon habitude, j’étais enveloppé dans une épaisse houppelande. « Oh ! le cher petit trésor, dit-il en s’approchant. Mon Dieu, qu’il est donc joli là, si bien empaqueté ! Oh ! ne le dérangez pas. Voilà comme il sera toujours... Il étudiera, étudiera sans cesse ; mais, quand le soin des pauvres âmes le réclamera, il étudiera encore. Bien fourré dans sa houppelande, il dira à ceux qui viendront le trouver : « Oh ! Laissez-moi, laissez-moi. » Il s’aperçut que le trait avait porté juste. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 140)
- Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin / La chèvre de monsieur Seguin, 1887, (réimp.1895) Charpentier et Fasquelle, pages 37-50)
- — Je crois que neuf heures viennent de tinter à la cathédrale. Ma bonne sœur, voici le moment de partir… — Vous avez raison. Je monte chercher nos houppelandes… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- (Sens figuré)
- 30 décembre 42 – Oh ! passer vingt-quatre heures seulement loin d’ici, vingt-quatre heures seulement déposer cette horrible houppelande qu’est l’occupation, cette non moins lourde houppelande qu’est mon passé. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 252)
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revende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe revendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe revendre.
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décommande
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de décommander.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de décommander.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de décommander.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de décommander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de décommander.
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blende
- Minerai de zinc, composé essentiellement de sulfure de zinc et renfermant souvent du plomb et du cadmium.
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quémande
- (Désuet) Celle qui mendie, qui gueuse.
- Plus que pauvre et quémande on voit la poésie — (Mathurin Régnier, Satires IV)
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viande
- (Cuisine) (Vieilli) Toute nourriture, carnée ou non.
- C’est viande céleste manger à désjeuner des raisins avecq la fouace fraiche — (Rabelais, Gargantua, chapitre 23)
- En effet, au bout de quelques minutes, la porte s’ouvrit à double battant, et Capestang effaré vit entrer un officier en grande tenue, l’épée au poing, qui cria : « Les viandes de Sa Majesté ! » — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Cuisine) Chair d’un animal utilisée pour la nourriture, y compris celle des coquillages, des crustacés, et des poissons ; par opposition aux nourritures végétales et aux œufs.
- Cependant ils remarquent une broche bien garnie, souper réservé à quatre officiers. — « Mais il y a des viandes pour huit ; ne pouvez-vous prier ces messieurs de partager ce repas avec deux voyageurs mourant de fatigue et de faim ? » — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- D’un geste auguste, il jetait le chat aux pieds de mam’zelle Geneviève […] et aussitôt, se mettait à le dépecer, gardant la viande pour les mendiants, faisant sécher, au bout d’un bâton, la peau qu’elle vendait aux Auvergnats. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- […] au premier symptôme, l’apparition d’un léger œdème prétibial, il fallait cesser toute absorption de viande de conserve et se nourrir exclusivement de légumes conservés ou secs et de viande fraîche. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Cuisine) (Courant) Chair animale utilisée pour la nourriture, à l’exclusion du poisson et des fruits de mer.
- C’étaient des restes de bœuf bouilli achetés chez un rôtisseur tant soit peu regrattier, et fricassés au beurre avec des oignons coupés en tranches minces, jusqu’à ce que le beurre fût absorbé par la viande et par les oignons, de manière que ce mets de portier présentât l’aspect d’une friture. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- En effet, plusieurs témoins associent étroitement l’interdiction de consommer de la viande et le refus du sacrifice sanglant. — (Marcel Detienne, « II. Le bœuf aux aromates », Les Jardins d'Adonis. La mythologie des aromates en Grèce, sous la direction de Detienne Marcel. Gallimard, 1972, pages 69-114)
- Les viandes, poissons et œufs vous apportent des protéines rassasiantes, mais aussi du fer et des vitamines (à consommer 1 à 2 fois par jour). — (Laurence Plumey, Comment maigrir heureux quand on n'aime ni le sport ni les légumes, Éditions Eyrolles, 2016, page 64)
- (Familier) (Péjoratif) Partie charnue du corps humain.
- Tout l’été, les touristes exposent leur viande sur les plages.
- Pour eux, les femmes étaient des pièces de viande, dans lesquelles ils mordaient à pleines dents et qu’ils recrachaient aussi sec si la bidoche n’était pas à leur goût. — (Antoine Bello, Ada, Gallimard, Collection Blanche, 2016, 191)
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propagande
- (Religion) La congrégation De propaganda fide, établie à Rome pour les affaires qui regardent la propagation de la foi.
- La propagande envoya six missionnaires en Chine.
- (Par extension) (Politique) Organisme ayant pour but de propager certaines opinions publiques ou sociales.
- La propagande avait envoyé de nombreux agents dans ce pays.
- Mais attester la résurrection de la langue d'oc par des productions littéraires auxquelles elle servira d'organe, ce n'était pas assez, pensa-t-on, pour réaliser le grand dessein: on s'organisa en société de propagande occitannophile — (Le Félibrige : rapport présenté à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron sur les "Fêtes latines" de Montpellier, J.-P. Durand (de Gros), Joseph-Pierre Durand, XIX°, imprimerie de Vve E. Carrère, Rodez)
- (Par extension) (Péjoratif) Propagation intensive d’une opinion, d’une doctrine. Note : Ce terme est aujourd’hui péjoratif mais ne l’était pas à l’origine : à l’origine il désignait la propagation d’une doctrine religieuse, partisane, alors que dans le nouveau sens la notion de propagation s’efface parfois pour signifier seulement le sens partisan, trompeur ou faussé. Pour parler de propagande au sens original, en évitant l'aspect péjoratif, on parle de communication (terme institutionnel), de publicité (aspect marchand), de diffusion des idées (en sciences), des médias qui font l’opinion (en politique). On parle également, au sens figuré, d’évangélisation.
- Galilée ne voulait rien entendre. Sans choisir ses adversaires et sans les craindre, il faisait dans les conversations et dans les cercles nombreux une propagande incessante et parfois efficace. — (Les fondateurs de l'astronomie moderne : Copernic, Tycho Brahé, Képler, Galilée, Newton (7e éd.), Joseph Bertrand, J. Hetzel & Cie, Paris, XIX°, Médiathèque de Sèvres, 2015-302406)
- Dans le courant de l'année 1833 et au commencement de 1834, le système de propagande révolutionnaire organisé dans toute la France, avait pris un caractère d'union et de force qui causait de vives inquiétudes au gouvernement. — (Fastes de la cour des pairs. Procès d'avril. Première partie, contenant plusieurs portraits lithographiés, E. Perrin, Paris, 1835)
- le clergé comprenait que les hommes accueillent volontiers la propagande des idées sérieuses sous les formes d'un art créé pour plaire ! — (Encyclopédie populaire (belge), A. Jamar, Bruxelles, 1849-1852)
- La bourgeoisie de Bourg, austère dans ses mœurs, instruite, confondant dans une alliance indissoluble son attachement à la foi orthodoxe et à l'autorité de son souverain , ne laissait aucune chance à toute idée, à toute tentative de propagande hérétique ; les artisans , les laboureurs se modelaient sur son exemple— (Lettres d'un Savoisien à un Français, Fragments d'un ouvrage inédit ayant pour titre "De la liberté et de l'avenir de la République Française", Aimé Burdet, Annecy, 1849)
- En outre la réclame commerciale et industrielle, voire même la propagande politique, se sont emparées de l'image et de ses dérivés, les considérant comme des moyens puissants autant qu'avantageux, […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895)
- Il n'y a que des éloges à donner à la sagesse du clergé, qui, au lieu de se livrer à une propagande trop hâtive, s'est appliqué avant tout à dissiper, dans ses rapports familiers avec les marabouts, les préjugés séculaires qui existent chez les musulmans, relativement à la prétendue idolâtrie des chrétiens. — (Bulletin des lois civiles ecclésiastiques : journal encyclopédique du droit et de la jurisprudence en matière religieuse et du contentieux des cultes, bureau du Bulletin, Paris, 1849, Gilbert de Champeaux)
- On parle de propagande ; quelle propagande fait-on dans la campagne et dans les faubourgs ? Celle de la virginité. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- Le syndicalisme se trouve engagé, en France, dans une propagande antimilitariste qui montre clairement l'immense distance qui le sépare du socialisme parlementaire sur cette question de l'État. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908, p.150)
- Or, cette année-là, comme les élections étaient fixées au 1er mai, il y eut dès le 1er avril, une propagande active et des menées sourdes de part et d’autre pour conquérir les douteux. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] l'État entreprend d'autre part une propagande dont le succès aurait inévitablement pour résultat de vider cette contrée garonnaise de ses derniers progéniteurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Après chaque procès suivi d'exécutions, après chaque calamité publique réduite à coups d'impitoyables sacrifices et de mensonges de propagande, il lui faut des apothéoses. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
- À une époque où le mot « propagande » n'était pas chargé de la connotation négative qu'on lui connaît aujourd'hui, Bernays considérait les relations publiques comme des messages à propager pour influencer les publics. Par son influence de plus en plus grande, la propagande était « l'organe exécutif d'un gouvernement invisible ». — (Luc Panneton, Marcher entre les mots, Lingatech éditeur, Montréal, 2016, p, 19)
- la propagande visant à réduire le « communisme réel » au goulag reste plus prégnante que jamais.— (Dominique Vidal, « Idée reçue : « Le communisme on a vu ce que ça a donné » », Le Monde diplomatique, Paris, 2018)
- C’est le fil rouge de la propagande russe depuis le début de la guerre froide en 1949, explique Milton Leitenberg, spécialiste américain des armes de destruction massive, dans une étude sur l’histoire de cette forme de désinformation, publié en 2021. Cette obsession a débuté en 1950 lorsque Moscou a suggéré que les États-Unis envoyaient des doryphores porteurs d’un nouveau virus pour empoisonner les récoltes de pommes de terre en Allemagne de l’Est. — (Guerre en Ukraine : quand la Chine et QAnon épousent la campagne de désinformation russe, 11 mars 2022)
- irlande
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.