Dictionnaire des rimes
Les rimes en : négritude
Que signifie "négritude" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Courant littéraire et politique, rassemblant des écrivains noirs francophones qui revendiquent l’identité noire et sa culture.
- C’est une attitude et une méthode, encore une fois, un esprit, qui, significativement, fait moins la synthèse que la symbiose de la modernité et de la négrité. Je dis « négrité » et non négritude puisqu’il s’agit de l’esprit nègre plutôt que du vécu nègre. — (Léopold Sédar Senghor, Éthiopiques no 11, 1977)
- Avec à la clé le début de son engagement censé « défendre la négritude » et mettre en garde contre « un deux poids deux mesures » dans l’indemnisation des descendants des victimes de crimes historiques. — (Frédéric Haziza, Vol au-dessus d’un nid de fachos : Dieudonné, Soral, Ayoub et les autres, Librairie Fayard, 2014)
Mots qui riment avec "ude"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "négritude".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ude , udes et ud .
-
turpitude
- Ignominie qui résulte de quelque action honteuse.
- Lucienne. — Quelle turpitude !… Et dire que c’est dans cette chambre !… Elle a plutôt l’air honnête, cette chambre ! Menteuse ! Que c’est dans cette chambre que, tout à l’heure, mon mari avec une autre… — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- Quelles causes profondes, quelles turpitudes amenèrent donc l'annihilation de ce qui est une riante bourgade ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’on ne dénonce que ses propres turpitudes.
- Action honteuse, écrit ou parole ignoble.
- À l’exemple de Juvénal, je ne suis pas descendu dans la sentine des vices pour la remuer, j’ai plutôt passé gaiement en revue les ridicules que les turpitudes. — (Érasme, Éloge de la folie, Traduction par G. Lejeal en 1899)
- Lorsqu’il était à Claquebue, il lui fallait à chaque instant rougir des turpitudes qu’il découvrait dans la famille de son frère. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 91)
- Lorsque je me rends à un rendez-vous clandestin, il me semble que tous les gens que je croise sont au courant de mes turpitudes et me regardent comme si j'allais commettre un crime. — (Pierre Daninos, Enfer conjugal, in Daninoscope, 1963)
- […]: Stendhal a montré, dans Lucien Leuwen, qu'en 1835, la monarchie parlementaire et bourgeoise de Louis-Philippe, pratiquait avec un art consommé toutes les turpitudes imaginables : on achetait l'élection d'un député avec cent mille francs, quelques nominations, quelques bureaux de tabac, […]. — (Yves Chalier, « Prologue » de La République corrompue, Éditions Robert Laffont, 1991)
-
promptitude
- Disposition qui fait qu’on ne met aucun délai à entreprendre ou à exécuter.
- Le chevalier en fit autant avec une justesse et une promptitude qui tenaient de la magie, […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par analogie) — Mais […] la promptitude avec laquelle s’agitaient, à la moindre émotion, sa lèvre et ses épaisses moustaches, annonçaient évidemment que la tempête n’était qu’assoupie et se réveillerait facilement. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Facilité à concevoir, à entendre, en parlant de l’esprit.
- Il lui arrivait même de s'émerveiller de la facilité, de la promptitude avec laquelle il avait illuminé ces arcanes, hier encore ténébreux et rébarbatifs. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 116)
-
plénitude
- État de ce qui est plein. — Note : Il n’est guère d’usage, au propre, que comme terme de médecine.
- Le vidage effectué, les assistants ont pu s'assurer que le réservoir vide ne répandait pas plus d'odeur que dans l'état de plénitude; et que si quelques traces d'odeur apparaissaient, dans le cabinet, en niveau seulement de la cuvette, — […] — elles disparaissent immédiatement et complétement par le remplissage, à nouveau, de ce dernier. — (Annales d'hygiène publique et de médecine légale, Paris : chez J.-B. Baillière et Fils, 1883, page 46)
- La plénitude de l’estomac. — La plénitude des vaisseaux par surabondance du sang, des humeurs.
- Le petit corps robuste fait penser à celui des jeunes chiens qui semblent contenir dans leur plénitude potelée tous les éléments qui leur serviront à grandir. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 200)
- (Sens figuré) Qualité d'une chose qui est absolue, entière, complète.
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- C’est par plénitude de puissance que les rois accordaient certaines grâces, certaines rémissions qui n’étaient point fondées en droit.
- Il a recouvré la plénitude de ses facultés, de ses forces, de sa santé, de sa raison.
- La totalité des sentiments dont le cœur est rempli.
- Je vous parle dans la plénitude de mon cœur.
- (Sens figuré) Sentiment de pleine satisfaction physique et morale.
-
foultitude
- (Nom collectif) (Familier) Un grand nombre.
- Il y a l’argot des duchesses, témoin cette phrase écrite dans un billet doux par une très grande dame et très jolie femme de la restauration : « Vous trouverez dans ces potains-là une foultitude de raisons pour que je me libertise. » — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862, tome 4, livre 7, chapitre I)
- C’était là que nous entreposions des voitures, des motos et des bicyclettes abandonnées, volées, retrouvées et pas réclamées, et rangions nos véhicules cassés, la cahute en ciment abritant des foultitudes d’objets illicites, tels revolvers, carabines, couteaux de toutes sortes, pilules, poudres et herbes de toutes autres sortes, publications cochonnes (de toutes autres sortes encore) et des tonnes de biens dérobés à droite et à gauche. — (Michael Malone, Juges et assassins, 1994)
- Ainsi, dans l’après-midi, à l’aide de vieilles photos, et d’une foultitude de souvenirs, ils tissèrent les débuts d’une relation qui allait durer sept ans. — (Jacques Salomé, Je croyais qu’il suffisait de t’aimer, 2013)
-
mansuétude
- Douceur d’âme qui porte à être indulgent, patient, clément.
- Cependant, le caractère vraiment ornemental et architectural des armoiries, qui ne tolérait pas une représentation des objets sous leur forme parfaitement naturelle, se conserva […] jusqu’au milieu du 16e [siècle]. Depuis, les bonnes traditions allèrent s’affaiblissant, jusqu’au 19e qui a été témoin de la décadence complète de cet art vénérable, dont il semble qu’on eût oublié même les principes les plus élémentaires. Les armoiries qui offrirent le spectacle écœurant de lions pleins de mansuétude dont l’attitude chancelante fit supposer qu’ils étaient pris de vin, de sauvages minés par la phtisie ou bien se pavanant en petits-maîtres sauf le costume, d’aigles à l’air de serins de canarie, de casques en forme de melon ou de bonnet de nuit, inondèrent le monde. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- Par une inconcevable mansuétude, Elle avait toléré l’affront des fêtes décadaires, l’outrage de la déesse Raison vautrée sur l’autel à sa place […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le souci de venger un outrage est considéré comme un mobile honorable, qui conduit naturellement les juges à la mansuétude. — (Benoît Garnot, Justice et société en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, 2000)
- Ce qui m’étonne, c’est la mansuétude des Naturels (tibétains) qui n’ont pas massacré ces intrus mal élevés. — (Alexandra David-Néel, Journal de voyage, 2004)
- chambalud
-
similitude
- (Didactique) État de deux choses semblables, similarité.
- La similitude de deux triangles.
- Il y a entre ces deux espèces d’animaux une grande, une exacte similitude de conformation.
- (Littéraire) Comparaison prolongée, analogie.
- Les similitudes sont souvent employées dans l’évangile.
- (Langage courant) Ressemblance.
- Cette similitude harmonique avait une cause géogastronomique : Un déjeuner en compagnie d’un secrétaire de mairie dans une auberge médoquine, la proximité d’un excellent pinard du cru, une belle journée de printemps peuvent en effet enrichir ces fréquences d’une vibration issue du fond des âges, comme qui dirait, une remontée du temps par des voies papillaires dans un double-fond de terroir. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 6)
- (Mathématiques) Transformation composée d'une homothétie et d'une rotation, dans un espace affine.
- gertrude
-
inaptitude
- Défaut d’aptitude à quelque chose.
- Son inaptitude l’exclut de tout emploi.
- Mais cette maladie peut également se consolider en une inaptitude qui devra être médicalement constatée pour constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement lorsqu’aucun reclassement du salarié n’aura été possible. — (Reine Myreille Djotang-Ngnia, L’ancienneté du salarié en droits français et camerounais, 2008)
-
féminitude
- (Néologisme) Attitude, pose revendiquée de femmes, en opposition à la féminité, état ou qualité intrinsèque de la femme.
- Dans cette querelle, le Mouvement des femmes s'est engagé, selon Françoise Picq, « dans une double impasse » : naturalisme et féminitude d'un côté (Psychépo), sociologisme et conditionnement culturel de l'autre. — (Frédéric Martel, Le Rose et le noir, Seuil, Paris, 1996)
- Il existe trois états de femme possible. Le terme femme renvoie avant tout à une réalité biologique et anatomique, la féminité correspond à l'accentuation des caractères dans un rapport de différenciation par rapport à l'homme, aussi bien au plan psychologique que du comportement. La féminitude enfin, c'est le passage du stade de la femelle-femme à celui de l'individu-femme, de l'être pensant et agissant. — (Malek Chebel, La Femme marocaine tire son épingle du jeu, 1997)
- Cet antinaturalisme permet de définir la « féminitude » en termes non pas d’« essence » mais de « coalition » d’expériences sociales différentes (notamment selon la classe, la race, la sexualité et la trajectoire de sexuation) mais ayant en commun d’être formées dans « la lutte des classes entre les hommes et les femmes » [...]. — (Pauline Clochec, « Du spectre du matérialisme à la possibilité des matérialismes trans », dans Pauline Clochec et Noémie Grunenwald (dir.), Matérialismes trans, Hystériques et associéEs, 2021, 281 pages, ISBN 978-2-9567194-1-0, page 40)
-
rude
- Âpre au toucher ; brut ; dur.
- Le poil du mouflon, que l’on trouve en Asie, est plutôt rude et ressemble à celui de la chèvre ordinaire avec lequel on le confond souvent. Il est employé pour la confection des tapis et feutres grossiers, …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne pleurait plus, sa voix était caressante, elle appuyait sur sa gorge blanche et délicate la grosse main rude de Javert, et elle le regardait en souriant. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 13 ; 1862)
- Les sables sont les matières que l'on mélange le plus habituellement à la chaux pour former les mortiers ; ils doivent être rudes au toucher et crier quand on les serre dans la main. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 21)
- Âpre au goût ; corsé.
- On but à larges goulées le vin rude qui vous râpait la gorge et chantait aux tempes ; à grandes bâfrées, on s'empifra de viandes. Oui, jamais ne fut plus joyeux réveillon. — (Yvonne Pagniez, Pêcheurs des côtes de France, Fernand Lanore, 1977, page 124)
- Raboteux.
- Les chemins en ce pays-là sont fort rudes.
- (Sens figuré) Pénible ; fatigant.
- Sa jeunesse se dépensait ainsi dans un travail rude et mal payé. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Manier du fer quand il y a de la glace entre les pavés, c'est rude. Ça vous use vite un homme. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 10 ; 1862)
- On a marché depuis le point du jour, on est au soir d’une longue et rude journée ; on a fait le premier relais avec Mirabeau, le second avec Robespierre, le troisième avec Bonaparte; on est éreinté. Chacun demande un lit. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 1, 1 ; 1862)
- Violent ; impétueux.
- – Ah! monsieur le prêtre, vous n’aimez pas les crudités du vrai. Christ les aimait, lui. Il prenait une verge et il époussetait le temple. Son fouet plein d’éclairs était un rude diseur de vérités. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 1, 10 ; 1862)
- La roue du tilbury reçut un choc assez rude. Le courrier cria à cet homme d’arrêter, mais le voyageur n’écouta pas, et continua sa route au grand trot. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 5 ; 1862)
- L’impression de cette première décharge fut glaçante. L’attaque était rude et de nature à faire songer les plus hardis. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 14, 1 ; 1862)
- Tous les actes extérieurs de sa vie, son âpre ambition, sa rude soif de l'or, tout cela n'était qu'un moyen et non un but. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Essuyer une rude tempête.
- Difficile à supporter ; rigoureux.
- Il arriva qu'un hiver fut rude. Jean n’eut pas d’ouvrage. La famille n’eut pas de pain. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Il se rappelait ses anciens compagnons ; comme ils étaient misérables ; ils se levaient dès l’aube et travaillaient jusqu’à la nuit ; à peine leur laissait-on le sommeil ; ils couchaient sur des lits de camp, où l’on ne leur tolérait que des matelas de deux pouces d’épaisseur, dans des salles qui n’étaient chauffées qu’aux mois les plus rudes de l’année. — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 8, 9 ; 1862)
- L'hiver 1953-1954 fut particulièrement rude. Des clochards moururent de froid, ainsi qu'un enfant dans une famille mal logée. — (Bertrand Marchand, Paris, histoire d'une ville XIXe-XXe siècle, Éditions du Seuil, 1993, p.279)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Les temps sont rudes se dit du temps où l’on a beaucoup à souffrir, surtout lorsqu’il y a peu de travail et beaucoup de misère.
- C’est un rude coup pour lui, cet événement est très fâcheux pour lui.
- Une rude épreuve, une situation difficile et pénible.
- Sa vertu fut mise à une rude épreuve, à de rudes épreuves.
- Une rude tentation, une tentation à laquelle il est difficile de ne pas succomber.
- Ce trait est un peu rude, se dit d’un propos ou d’un procédé difficile à supporter, à accepter.
- (Familier) Difficile à croire.
- Cela me paraît rude.
- Bah ! Tant pis ! Ce n’est pas ma faute. C'est l’affaireDu bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds.Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ?C’est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.— (Victor Hugo, La Légende des siècles, Les Pauvres gens, X ; 1859)
- Choquant, grossier, désagréable.
- Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l’éclairait. Il était hideux. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Tout à coup, la voix rude de la Thénardier la rappela à la réalité : – Comment, péronnelle, tu n’es pas partie ! — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 3, 4 ; 1862)
- Un auteur qui a le style rude.
- Ces vers-là sont rudes.
- Ce peintre a le pinceau rude, il peint sans grâce.
- Ce coiffeur a la main rude, il ne rase pas légèrement.
- Ce cavalier a la main très rude, il mène durement son cheval.
- Des mœurs rudes, des mœurs d’une simplicité grossière.
- Fâcheux, dur, sévère.
- Il lui était resté juste assez d’âpreté pour assaisonner sa bonté ; c’était un esprit rude et un cœur doux. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 3, 4 ; 1862)
- Un maître qui est rude envers ses domestiques.
- Dire des paroles rudes à quelqu’un.
- Il a reçu un traitement très rude.
- Il est rude en affaires, se dit d’un homme qui traite avec dureté ceux qui ont affaire à lui.
- Rigide, austère.
- La règle de ces religieux, de cet ordre est très rude.
- (Familier) Redoutable.
- Vous avez là un rude adversaire.
- C’est un rude dialecticien.
- C’est un rude jouteur, c’est un homme avec lequel il ne fait pas bon se mesurer.
- veslud
-
amplitude
- Étendue considérable.
- Amplitude de la nature.
- (Physique) Grandeur linéaire ou angulaire servant à mesurer un phénomène.
- L’amplitude ou marnage est un caractère essentiel des marées qui varie dans le temps (pendant les mortes-eaux le marnage est plus faible que pendant les vives-eaux) et dans l’espace (côtes microtidales avec un marnage moyen inférieur à 2 m, côtes mésotidales avec un marnage moyen compris entre 2 et 4 m, côtes macrotidales avec un marnage moyen supérieur à 4 m). — (Roland Paskoff, Les littoraux : Impact des aménagements sur leur évolution, 2010)
- La table I donne, en fonction de la durée totale de la montée ou la baissée […], le nombre de centièmes de l'amplitude dont la mer a monté ou baissé depuis l'instant de référence. — (Annuaire des marées pour l'an 1973, t. I - Ports de France, Service hydrographique de la Marine, 1971)
- (Botanique, Écologie) Plage d’acidité du sol acceptée par une plante.
- [H]umus : mull légèrement carbonaté à hémimoder (optimum : eumull et mésomull) ; sols à richesse minérale variable (optimum sur sols riches) ; pH basique à moyennement acide ; […] caractère indicateur : neutrocline à large amplitude […]. — (Carpinus betulus / Charme in Gérard Dumé, Christian Gauberville, Dominique Mansion, Jean-Claude Rameau, Jacques Bardat, Éric Bruno, René Keller, Alain Lecointe et Jean Timbal, Flore forestière française — Plaines et collines, Institut pour le développement forestier, 2018, ISBN 978-2-916525-47-1)
- begude
- tallud
-
dénude
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dénuder.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dénuder.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dénuder.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dénuder.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dénuder.
-
planitude
- État d’une surface plane.
- Un miroir dont la parfaite planitude ne saurait être assurée. — (Hervé Faye, Académie des Sciences, Comptes rendus, tome LXXV, page 565)
-
postlude
- (Musique) Conclusion écrite ou improvisée d’une œuvre musicale. → voir coda
- Voici un enregistrement très réussi de Prélude, fugue et postlude d’Arthur Honegger.
- Le postlude qui conclut est quant à lui très aride, dans les harmoniques suraigus des deux violons, avec la résonance du piano dans son registre grave et les imitations de fer-blanc, comme au départ. — (Christian Leblé, « Alfred Schnittke », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, p. 438)
- (Programmation) Libération de l'accès à une ressource critique.
- Pour ce faire, la section critique est précédée par un prélude et est suivie par un postlude qui assurent cette propriété d'exclusion mutuelle. — (Alain Cazes, Joëlle Delacroix, Architecture des machines et des systèmes informatiques – 5e éd., Dunod, 24 juin 2015)
-
élude
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de éluder.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de éluder.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de éluder.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de éluder.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de éluder.
-
incomplétude
- Caractère, état de ce qui est incomplet, de ce à quoi il manque quelque chose.
- Le premier théorème d’incomplétude de Gödel énonce que, sous des hypothèses raisonnables, aucune théorie arithmétique cohérente n’est complète.
- …le théorème dit d’incomplétude de Gödel qui énonce le fait qu’il existe des énoncés vrais mais indémontrables.— (Frédéric MOUNIER – Françoise Nyssen, éditrice bienveillante - Journal La Croix, page 6, 11-12 octobre 2014)
- L’amour est une maladie d’incomplétude. — (Jean-Paul Enthoven, Aurore, Livre de Poche, page 149)
- Selon la préfecture, huit candidatures “se sont vu délivrer un récépissé de refus d'enregistrement pour cause d’incomplétude du dossier déposé”, dans les communes de moins de 1.000 habitants. — (Adrien Vergnolle, article « La préfecture a fait le tri dans les candidatures en Dordogne », Sudouest.fr, 7 mars 2014, consulté le 8 mars 2014.)
-
lassitude
- Sensation de fatigue causée par une mauvaise disposition de santé.
- J’avais les membres roidis et ressentais une si pénible lassitude, que je restai longtemps sans pouvoir trouver le sommeil. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
- (Sens figuré) Il a renoncé à cette correspondance par pure lassitude d’avoir toujours les mêmes choses à dire.
- État de celui qui est las, de celle qui est lasse, au propre et au figuré.
- La douceur alanguie du printemps ne faisait que rendre plus lourde la lassitude de Zaheira. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Sens figuré) Une restauration n'est possible qu'aux brefs instants de lassitude quand les idées, les hommes et les faits s'accordent une trêve, quand l'essoufflement rompt l'assaut des générations montantes. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- Je l’écoutais à peine. J’avais cédé de guerre lasse. Elle avait l’ardeur de ses 16 ans et moi la lassitude de mes sept décennies. — (Yvette Grémillon, « Ce sac à main », dans Boffo Ténouga et autres nouvelles, éditions Publishroom, 2016)
-
exactitude
- Qualité de celui qui est exact.
- La collection des vice-présidents des États-Unis, qu’il avait décrite avec tant d’exactitude, formait une image persistante. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- Mais, à part une série d’ouvrages géographiques, historiques, ethnographiques, parmi lesquels il y a des œuvres magistrales, et quelques bijoux littéraires sans prétention à l’exactitude scientifique, beaucoup de ces livres révèlent une connaissance insuffisante du sujet et n’ont souvent servi qu’à propager une foule de notions erronées […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc: étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 8)
- Qualité de ce qui est conforme ; conformité.
- L’industrie moderne est caractérisée par un souci toujours plus grand de l’exactitude ; au fur et à mesure que l’outillage devient plus scientifique, on exige que le produit présente moins de défauts cachés et que sa qualité réponde ainsi parfaitement, durant l'usage, aux apparences. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 356)
- Caractère de ce qui est exact.
- Parce que l’astronomie parvenait à calculer les tables de la lune, on a cru que le but de toute science était de prévoir avec exactitude l’avenir; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La grève prolétarienne, 1908, page 190)
- L’exactitude d’une mesure, d’un calcul, d’une horloge, d’une balance. — L’exactitude de l’esprit, des définitions.
- Il faut avoir de l’exactitude dans les affaires.
-
transsude
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe transsuder.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe transsuder.
- La main transsude la vie, et partout où elle se pose, elle laisse des traces d’un pouvoir magique ; aussi est-elle de moitié dans tous les plaisirs de l’amour. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XVII))
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe transsuder.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe transsuder.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe transsuder.
-
négritude
- Courant littéraire et politique, rassemblant des écrivains noirs francophones qui revendiquent l’identité noire et sa culture.
- C’est une attitude et une méthode, encore une fois, un esprit, qui, significativement, fait moins la synthèse que la symbiose de la modernité et de la négrité. Je dis « négrité » et non négritude puisqu’il s’agit de l’esprit nègre plutôt que du vécu nègre. — (Léopold Sédar Senghor, Éthiopiques n° 11, 1977)
- Avec à la clé le début de son engagement censé « défendre la négritude » et mettre en garde contre « un deux poids deux mesures » dans l’indemnisation des descendants des victimes de crimes historiques. — (Frédéric Haziza, Vol au-dessus d’un nid de fachos : Dieudonné, Soral, Ayoub et les autres, Librairie Fayard, 2014)
- rictrude
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.