Dictionnaire des rimes
Les rimes en : nucléoprotéine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "nucléoprotéine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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cantharidine
- (Chimie) Substance vésicante et épispastique sécrétée par de nombreux insectes dont la cantharide officinale (Lytta vesicatoria). Elle se présente sous la forme de cristaux rhomboédriques.
- Cet insecte contient de la cantharidine, produit aphrodisiaque et toxique. — (Louis Girault, Kallawaya, guérisseurs itinérants des Andes: recherches sur les pratiques médicinales et magiques, 1984)
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gonadotrophine
- (Biologie) Hormone glycoprotéique agissant sur les fonctions des gonades (ovaires et testicules).
- Nous nous sommes posé le problème de l’adjonction d’antiseptiques aux solutions hormonales, en particulier de formol, ce qui entraîne un blocage des fonctions aminées de la gonadotrophine. — (René Moricard, Facteurs hormonaux et cytoplasmiques de la division nucléaire: méiose et gonadotrophines, 1940)
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phalline
- (Chimie)(Désuet) Ancien nom de la phallolysine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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diamantine
- Féminin singulier de diamantin.
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ovine
- Féminin singulier de ovin.
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aldine
- Féminin singulier de aldin.
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misogyne
- Personne qui méprise ou qui hait les femmes.
- Plus j'ai réfléchi à une singularité si frappante dans l'histoire de l'espèce humaine, & plus je me suis convaincu que les misogynes & les misanthropes de l'Attique étoient réellement atteints d'une maladie qui avoit beaucoup de rapport avec celle qu'on nommoit la Nympholepsie. — (Corneille de Pauw, Recherches philosophiques sur Les Grecs, tome 1, Berlin : chez Georges Jacques Decker & Fils, 1787, page 131)
- Il y avait de quoi désespérer ou attaquer ces misogynes qui niaient aux femmes le droit d'écrire et de défendre leurs talents selon leur propre tempérament. — (Michel Peyramaure, L'ange de la paix: Le roman d'Olympe de Gouges, éd. Robert Laffont, 2008)
- C'est ainsi que pour Sheila Delany (1987), La Cité des Dames serait l'œuvre d’une misogyne, d’une réactionnaire pudibonde pro censura et d'une exploitante éhontée de la classe laborieuse. Nous voyons ainsi Christinophobes et Christinophiles renouveler l'ancienne querelle des femmes. — (Thérèse Moreau, « Promenade en Féminie : Christine de Pizan, un imaginaire au féminin », dans Nouvelles Questions féministes, no 2, 2003, vol. 22, page 16 [texte intégral])
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encrine
- Échinoderme fixé de la classe des crinoïdes.
- L’encrine était fixée au fond de la mer par une longue tige, composée d’articles en entroques, rappelant l’empilement des vertèbres de la colonne vertébrale. — (Wikipédia - Colline de Sion)
- Cependant elle n’est pas trace au même titre que l’empreinte de l'astérie ou de l’encrine. — (Preuves: cahiers mensuels du Congrès pour la liberté de la culture, Numéros 119 à 130, 1961)
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opine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de opiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de opiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de opiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de opiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de opiner.
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histidine
- Acide aminé dont le groupement latéral comporte un cycle imidazole, à caractère basique.
- L’un des rôles de l’histidine, par exemple, est de fournir des matériaux de formation à la globine, une albumine particulière qui est un des constituants de l’hémoglobine du sang. — (Jean-Pierre Icikovics, Science & vie: témoin du siècle où tout a changé. 1913-1945, 2000)
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brucine
- (Chimie) (Médecine, Pharmacie) Alcaloïde tiré de la noix vomique et utilisable comme régulateur de la pression sanguine.
- la brucine est un poison violent. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), vol. 2, page 997)
- L’acide azotique […] décolore l’indigo et colore en rouge orangé la brucine et la morphine. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
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chopine
- (Métrologie) Ancienne mesure à liquides contenant la moitié de la pinte, soit 0,465 litre.
- CHOPINE, en allemand schoppen, en anglais chopin. Mesure de capacité pour liquides. En Allemagne et en Suisse, la chopine représente constamment le ¼ du mass ou pot ; en France, dans les Antilles françaises et en Écosse, elle forme la moitié de la pinte.Dans divers endroits de l’Allemagne, le ¼ du pot ou la chopine s’appelle souvent noessel ou oessel, quartel ou quaertlein, viertel ou viertelein, ort, seidel, stotz, etc. Voyez ces mots. Nous n’avons compris dans le tableau ci-dessous que la mesure appelée proprement chopine ou schoppen. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Chopine d’étain.
- (Métrologie) (Canada) Mesure de volume valant ⅛ de gallon impérial, soit environ 0,568 litre. Mesure souvent utilisée pour la vente de denrées agricoles (fraises, bleuets, etc.).
- (Par métonymie) (Œnologie) Quantité de vin ou de tout autre liquide contenu dans une chopine, demi.
- Madame Garnier boit, tous les dimanches, de ce vin qui sent l’homme qu’elle a aimé : les souliers du mort sont aussi sur une planche, comme deux chopines vides. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- … l’île verte, fréquentée seulement par quelques invalides qui, dans les beaux jours, y jouent aux boules et vident une chopine. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- Pour l’heure ils se contentaient de vider consciencieusement les chopines que Rouges et Blancs leur offraient à tire-larigo. — (Louis Pergaud, « Deux Électeurs sérieux », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- — Tiens! clama Bob. V’là Beau-Sourire ! Tu prends quéque chose ?— Oui, du vin : une chopine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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patine
- Vert-de-gris se formant sur les objets en cuivre ou en bronze.
- La patine des statues et des médailles antiques.
- Teinte que le temps ou l’action humaine donne aux objets anciens, statues, peintures, ivoires, etc.
- Ici, cependant, la merde est un objet de culte. La patine n'est pas autre chose qu'une cochonnerie que le temps accumule sur les immeubles, sur les objets, sur les meubles, etc. — (Salvador Dalí, Oui: La révolution paranoïaque-critique, tome 1, Éditions Denoël/Gonthier, 1979, page 76)
- La patine de l’ancien se vend bien, elle contribue au « chic » français et notre patrimoine n’est-il pas, aux côtés de nos beaux paysages, notre atout majeur… — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- De telles figures offrent généralement une patine totale, certaines sont dépatinées. — (Méthodes d’approche de la préhistoire saharienne, 1996, page 79)
- Belle teinte, couleur agréable.
- Sur son église [Marcouville], moitié neuve, moitié restaurée, le soleil déclinant étendait sa patine aussi belle que celle des siècles. — (Marcel Proust, Sodome, 1922)
- (Géologie) Altérations physiques et chimiques de la surface d’une roche par l’action des éléments climatiques.
- La couleur d’un même type de roche est très variable selon la patine qu’elle prend au cours des âges géologiques.
- Technique de coloration et décoloration du cuir par l'application de teintures et de solvants, utilisée en botterie et maroquinerie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) Changement dû au temps.
- Simplement, le droit et les habitudes réagissent toujours avec un temps de retard, ce qui leur donne parfois cette patine vieillotte qu’on appelle « archaïsme ». — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 122)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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colline
- Petite élévation de terrain dont les pentes sont douces et arrondies.
- Nous reçûmes l’ordre de côtoyer en le remontant le ruisseau de la Tourbe, qui arrose la plus triste vallée du monde, entre des collines basses, sans arbres et sans buissons. — (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822, traduction française de Jacques Porchat, Hachette, Paris, 1889, page 52)
- […] cette bande qui s’étend sur les villages de Brotte, Ailloncourt, Éhuns, Citers, etc., est représentée par des collines ou des croupes mollement ondulées de 300 mètres d’altitude moyenne […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 13)
- Nous finîmes par arriver à un lac immense entouré de collines et de tori pittoresques. On venait y faire de petites excursions en bateau ou en pédalo. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 49)
- (Vosges) (Toponymie) Vallée.
- Du Chitelet, revenons sur nos pas jusqu’au Rothenbach, pour rentrer à La Bresse. Le lendemain sera employé à gravir, entre les collines de Chajoux et des Feignes-sous-Vologne, la croupe rocheuse où s’étagent les chaumes du Haut-Rouan et de Champy, celle-ci presque ronde. — (Pierre Boyé, Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes, 2019, ISBN 978-2-9568226-0-8)
- (Burundi) Division administrative de troisième niveau au Burundi (comprise dans une commune).
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant le relief du même nom dans les armoiries. Ce meuble est rarement utilisé car difficile à distinguer des autres reliefs. À rapprocher de mont, montagne et rocher.
- De gueules, au clocher-porche d’argent à dextre et au cep de vigne tigé et feuillé sur son échalas d’or, fruité de pourpre à senestre; au chef bastillé d’or chargé d’une colline isolée de sinople, qui est de la commune de Mirepoix du Gers → voir illustration « armoiries avec une colline »
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holoprotéine
- (Biochimie) Protéine constituée uniquement d'acides aminés.
- La molécule de nucléoprotéine contient, plus ou moins lâchement associée, une holoprotéine, et, fait important qui semble admis, la teneur en aminoacides des protéines virales est héréditaire. — (Association des ingénieurs issus de la Faculté des sciences agronomiques de l’État à Gembloux: Annales de Gembloux, volume 64, 1958)
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embobine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de embobiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de embobiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de embobiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de embobiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de embobiner.
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bismuthine
- (Minéralogie) Synonyme de bismuthinite.
- La bismuthine est accompagnée d’agrégats de bismuth à l’état natif. — (Jörn Brinckmann, Isidore Bapfeguhita, La géologie et la minéralisation primaire de l’or de la Chaîne Kibarienne, nord-ouest du Burundi, Afrique orientale, 2001)
- (Chimie) (Indénombrable) Composé chimique inorganique de formule brute BiH3.
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balsamine
- (Botanique) Genre (Impatiens) de plantes angiospermes sauvages ou ornementales, dont les capsules, quand on en froisse l’extrémité, lancent les graines qu’elles renferment.
- Voyons ! entre nous, quand on voit un Minard, une cruche dorée, aller complimenter le roi, se pavaner aux Tuileries ; un Popinot en train de devenir ministre… ; et vous, un homme rompu au travail administratif, qui a vu dix gouvernements, repiquant ses balsamines… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- balsamine. Impatience. — Les anciens faisaient entrer cette plante dans la composition d’un certain baume (balsamum) dont elle a emprunté son nom. Les botanistes l’appellent aussi noli me tangere : ne me touchez pas. La capsule de la balsamine, à l’approche de sa maturité, ne peut subir le moindre contact sans lancer aussitôt, et comme avec impatience, les graines qu’elle renferme. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d’oiseau, 1858, pages 18)
- Des balsamines, jaune paille, fleur de pêcher, gris de lin, blanc lavé de rose, emplissaient une autre vasque. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- Ainsi de la balsamine, nommée Impatiens noli me tangere, à cause de la phrase adressée par le Christ à Marie-Madeleine après sa résurrection. — (Michel Bernardot, Sentiers botaniques, 2011)
- Une maladie de peau donnait à une partie de ses joues et à son nez recourbé, les tons rose vif de la balsamine. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 68)
- Balsamine double.
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pèlerine
- (Religion) Celle qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion, un pèlerinage.
- […] la pèlerine qui s’avance pieds nus dans les montagnes de Jérusalem porte ainsi les présents sacrés qu’elle doit offrir au saint tombeau. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez, Degorge-Cadot, Paris, 1872 (1re édition 1826), page 131)
- C’était une de ces pèlerines d’amour, comme on en trouve dans les anciennes histoires, qui avait suivi une étoile pour venir rendre la santé et la force à un vieux roi très puissant, couvert de gloire. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- (Habillement) (Désuet) Large collet rajouté sur le manteau de pèlerin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) (Plus courant) Grand collet rabattu, qui couvre la poitrine et les épaules.
- Il a le plumet au shako, le vaste manteau à pèlerine des nuits de pluie et de grands froids. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- Très à son aise, il fit compliment à madame Martin des pèlerines de son carrick carmélite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Elle le vit en long manteau gris à pèlerine, correct et calme, devant les omnibus des hôtels. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 241)
- La glace de l’armoire lui renvoya sa silhouette mince et noire, sa robe à petite pèlerine, le cercle de dentelle du col, ses mains croisées frileusement, blanches, sur l’étroite poitrine sombre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 23)
- Elle était vêtue d’un manteau à pèlerine qui l’enveloppait, et coiffée d’une toque d’où pendait un voile à grosses fleurs brodées. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Aussitôt l’intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
- Elle me montra sa tapisserie qui se décollait, les lames de son plancher qui se soulevaient. La pèlerine de laine à pendeloques qui emmaillotait ses épaules. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 159)
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asparagine
- Acide aminé polaire et non-chargé dont le groupement latéral est un carboxamine (-CH2-CO-NH2).
- En sont dotées les espèces principalement herbivores et omnivores dont l’alimentation renferme de l’asparagine. — (Société de chimie biologique (France): Travaux des Membres, volumes 24 à 26, 1942)
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lignine
- (Botanique, Chimie) Substance caractéristique du bois et polymère en réseau constituant la paroi pecto-cellulosique de certains tissus végétaux et qui les rend imperméables, résistants et inextensibles. Il en existe plusieurs types en fonction du végétal (plante annuelle, arbre résineux, feuillu).
- [Le métabolisme phénolique] génère également les précurseurs de biopolymères, en particulier ceux de la lignine qui jouent un rôle fondamental dans la formation du système vasculaire.— (La cuticule des mousses : ancêtre de la lignine des plantes vasculaires ?, CNRS le 8 mars 2017)
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combine
- (Familier) Astuce, souvent déloyale, employée pour parvenir à quelque fin.
- On croit mourir pour la patrie, et on crève pour des combines de mercantis, prompts à engraisser, à travers tous les charniers, leurs dividendes. — (Victor Margueritte, Debout les vivants!, 1932)
- Ici c'est l'rendez-vous d'toutes les combines, croyez-moi. Ça vous saute pas aux yeux du premier coup, mais il suffit d'observer et on entrave en un rien de temps. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chapitre 18)
- (Québec) (Populaire) Diminutif du sous-vêtement combinaison (sens 7). Note: Pour un seul sous-vêtement, il est commun de dire une paire de combines, alors qu'une paire de combinaisons n'est jamais une expression utilisée.
- Ça m'prend une paire de combines pour aller faire du skidoo à'soir.
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crétine
- (Médecine) Celle qui est affectée de crétinisme ou, par extension, de myxœdème congénital.
- Franchement quelle crétine celle-la.
- (Familier) (Péjoratif) Idiote.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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aubergine
- (Botanique) Plante herbacée de la famille des solanacées qui porte des fruits blancs semblables à des œufs, ou de forme allongée comme les concombres, et de couleur violette, jaune ou rougeâtre (Solanum melongena).
- La domestication a eu lieu dans une région située entre l’Inde, le Myanmar et la Chine où on trouve toujours des types primitifs ou adventices d’aubergines.— (Ressources végétales de l’Afrique tropicale 2 : Légumes, 2004, page 549)
- (Botanique) Fruit de cette plante, de couleur magenta-pourpre à violet, très sombre, de la famille des solanacées, utilisé comme légume, notamment dans la cuisine méditerranéenne, et servant à réaliser des plats tels que la moussaka ou la ratatouille.
- Et le Progrès vint, qui l’obligea à mettre dans son étalage des artichauts et des aubergines de France, des pommes étrangères, […] des bananes, des noix aux formes insolites, des « grappes fruits » et des mangues… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
- À la clarté irrégulière des flammes, la plaie se dévoila. Cernée de croûtes, de tumeurs et de crevasses enflammées, elle avait la couleur et la matière d’une aubergine pourrie. À travers la peau corrodée, éclatée, perçaient les arêtes de l’os rompu. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- En Europe, au Moyen Âge, on donnait à l’aubergine le nom de malum insanum, ou « pomme de la folie », car, disait-on, elle était dangereuse pour la santé mentale. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 317)
- (Par analogie) (France) (Argot) Auxiliaire féminine de police, chargée du contrôle du stationnement, appelée ainsi à l’origine en raison de la couleur de son uniforme, proche de celle du fruit.
- Les aubergines c'est quand même mieux dans ton assiette, roulées avec de la mozza et du jambon, que dans la rue à te coller une prune sur le pare-brise. — (Yannig Samot, Mmmozza - 30 recettes à base de mozzarella, Hachette, 2013)
- On m'appelle Aubergine A cause de la jolie couleur de mon petit tailleur On m'appelle Aubergine Je suis l'ange mauve du trottoir avec mes accessoires — (Sidonie, Aubergine, 1974)
- (Centrafrique) Plante herbacée de la famille des solanacées cultivée en Afrique tropicale et en Amérique du Sud pour son fruit immature consommé comme légume (Solanum aethiopicum).
- (Algérie) Œil au beurre noir[2].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.