Dictionnaire des rimes
Les rimes en : noyade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "noyade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
- feuillade
- caussade
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galéjade
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
- Tout autant qu'un type de récit ou une posture, et beaucoup plus qu'un simple mensonge ou seulement une « blague », la galéjade est pour certains une manière d'être plaisante en société, un style de conversation fondé sur la surenchère, une sorte de « convention de bonne compagnie », voire un moyen pour tester les réactions d'un interlocuteur :
- Tout ce qui vient du sud demeure toutefois suspect d'affabulation, et devient aussitôt « histoire marseillaise ». Pourtant il est bien moins aisé de mentir en Provence que partout ailleurs. En fait, nous ne pratiquons que la galéjade. C'est un mot intraduisible en langue d’oïl et qui nous a fait du tort, faute d'être compris. Il s'agit en fait d'une convention de bonne compagnie, un jeu subtil qui consiste à rapporter un événement à la limite de la crédibilité. (Rien d'ailleurs ne l'empêche d'être vrai, et c'est précisément ce qui fait l'intérêt du jeu.) Celui qui vous écoute fera de toute façon semblant de vous croire. Ce qui lui permettra de renchérir avec une autre histoire encore plus incroyable dont, par simple courtoisie, vous feindrez à votre tour d'admettre la véracité. Dans cette joute, personne n'est dupe. On ne s'affronte que pour le plaisir. Quand nous galéjons entre nous bien entendu, car avec les « étrangers » la galéjade est une manière d'examen de passage qui nous permet de mesurer le degré de crédulité d'un partenaire de hasard avec lequel nous ne nous sommes jamais affrontés. — (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », pages 73-74)
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passade
- (Vieilli) Passage, transport.
- Il ne reste plus qu'une dernière cérémonie à accomplir : « la passade » du lit. Mariette a choisi le sien, il s’agit de le transporter de chez le menuisier chez elle. — (Joseph de Pesquidoux, Chez nous - Travaux et jeux rustiques, 1921)
- Caprice, liaison passagère.
- En Belgique, on a la femme légitime avec quantité d’enfants ; puis la maîtresse, petite fille rangée chez qui on déjeune et qui a aussi des enfants, puis les passades. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Or, quelquefois elle trouvait que Robert avait eu si bon goût dans ses soupçons qu'elle finissait même par cesser de le taquiner pour qu'il se tranquillisât et consentît à aller faire une course pour lui laisser le temps d'entrer en conversation avec l'inconnu, souvent de prendre rendez-vous, quelquefois même d'expédier une passade. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1921)
- Jusqu’à vingt-cinq ans, pendant tout le temps qu’il avait été sain et très beau, il n’avait eu que des passades, où tout de suite il lâchait prise, découragé par un mot ou un geste, craignant tout de suite de ne plus plaire ou qu’on ne lui plût pas assez longtemps, tenté par l’amusement momentané d’une sortie bouffonne qui serait suivi, au-delà de la porte, par un enivrement d’amertume. De sorte qu’il n’avait aucune expérience du cœur des femmes ni du sien, et encore moins des corps. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet, 1931)
- — Ah ! Vraiment ? As-tu déjà été infidèle ? Dis ?(Signes d’assentiment de Maurice)— Plusieurs fois ?— Oh ! Des passades… Moins que rien… — (François Mauriac, Le Feu sur la terre, 1951)
- (Manège) Course d’un cheval qu’on fait passer et repasser plusieurs fois sur une même longueur de terrain.
- La passade consiste à mener un cheval au galop sur une ligne droite et à exécuter une demi-volte ou une demi-pirouette ordinaire à chaque extrémité de cette ligne, de manière à la parcourir plusieurs fois de suite, en passant et repassant. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l’homme de cheval, Lebègue & Cie / Dumaine, Bruzelles / Paris, 1865, page 245)
- (Natation) Action de passer sur un autre nageur.
- Il lui donna une passade.
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cantonade
- (Théâtre) Intérieur des coulisses.
- Il y a aussi une cantonade dans les cintres mais on ne l’interpelle que lorsqu’on s’adresse au Seigneur : « Dieu ? » — (Raymond Devos, Il n’y a pas de quoi rire, Cherche Midi, 2016)
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espade
- Palette de bois avec laquelle on battait la filasse.
- Advise que mon verdun ne soit plus long que ton espade. — (François Rabelais, Le Tiers Livre des Faits et Dicts Héroïques du bon Pantagruel)
- laprade
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embrassade
- Action de deux personnes qui s’embrassent.
- Il y avait quelque chose d’enivrant dans ces embrassades fréquentes, données et reçues, qu’on aurait pris tous les passans pour des voyageurs qui revenaient d’une terre étrangère, et qui revoyaient la patrie. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Pour comprendre le bonheur que nous éprouvions à embrasser notre vache et à être embrassés par elle, il faut se rappeler que ni Mattia ni moi, nous n’étions gâtés par les embrassades : notre sort n’était pas celui des enfants choyés, qui ont à se défendre contre les caresses de leurs mères ; et tous deux cependant nous aurions bien aimé à nous faire caresser. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Tout d’abord, rappeler à l’entrée de chaque bureau de vote, à l’aide d’un écriteau, quelles sont les « mesures barrières » à adopter pour ne pas répandre le virus : « saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades, se laver les mains très régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude », etc. — (« Les municipales à l’heure du coronavirus », dans Le Monde, 10 mars 2020 [texte intégral])
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trottade
- Petite trotte, promenade, faite à cheval ou en voiture.
- Sʼil acceptait de demeurer sous la galerie à regarder tomber les fortes averses, dès que celles-ci diminuaient dʼintensité, il annonçait : « Je vais faire une petite trottade... » — (Maurice Denuzière, Louisiane, tome 1, 1977)
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gambade
- Saut vif et sans règle qui dénote de la gaieté, de l’entrain.
- Après avoir fait gambades sur gambades, exécuté des voltiges hardies autour de sœur Rose très émue, fait niches sur niches et mille agaceries aux militaires qui jouaient à la drogue et dont les pinces en bois posées sur le nez des perdants me faisaient toujours rire, j'étais, on le pense, très animé, très emporté. — (P.-J. Stahl, Les quatre peurs de notre général : Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Paris : Bibliothèque d’Éducation et de Récréation (éditions J. Hetzel & Cie), sans date (vers 1881), page 11)
- Et, en dessous, une ligne qui aurait voulu être horizontale, mais qui délirait en hauteur, s'élevait comme une gambade. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Puis arriva une troupe de jeunes chrétiennes très peu vêtues, qui dansèrent et firent toutes sortes de gambades. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 108)
- J’ai graissé la patte au bergerPour lui faire jouer une aubadeLors, ma mie, sans croire au dangerFaisons mille et une gambades. — (Georges Brassens, Il suffit de passer le pont, in Le Vent, 1953)
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tansad
- Selle du passager d’une moto (distincte de celle du conducteur).
- Ainsi avais-je, dans cet état d’esprit, sauté sur le tansad de la moto d’un photographe apatride, prénommé Paul, pour partir humer les cadavres sous les décombres d’un immeuble de la rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement, à Paris. — (Philippe Labro, Un début à Paris, Folio, p. 64)
- C'est un garçon précieux, car il possède une motocyclette avec laquelle il compte remonter demain vers Compiègne. Je lui demande de m'emmener jusqu'à Paris sur le tansad de sa machine. — (Jacques Benoist-Méchin, La moisson de quarante, première partie, 6 juillet ; Éditions Albin Michel, Paris, 1941, p. 129)
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ratonade
- (Peu usité) Variante orthographique de ratonnade.
- Constantine : 20 août 1955. La ratonade gigantesque fit des centaines de morts, tous algériens, abattus au fusil-mitrailleur par les Européens déchaînés et haineux protégés discrètement par les autorités coloniales de la ville... — (Rachid Boudjedra, L'Insolation, Paris [Denoël, 1972], LP, 1994, page 166-167.)
- toxoide
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froide
- Féminin singulier de froid.
- On voit comment la guillotine est ici enveloppée, désensanglantée, aseptisée par la froide évocation des exigences techniques, horaires, juridiques, pratiques. — (Simone Bernard-Griffiths, Jean Sgard, Mélodrames et romans noirs 1750-1890, 2000, page 395)
- On doit mentionner également une source froide, la source Sainte-Marguerite qui, thermométrée le 3 septembre par une température atmosphérique de 19° 5, marquait 13 °. — (Notice sur les eaux du Mont-Dore, etc., 1859, page 53)
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troubade
- (Argot) Fantassin.
- Pleine de dédain pour le fantassin, et mettant son orgueil à ne pas frayer avec l’infanterie, il lui semblait déroger en acceptant le mêlé d’un troubade. — (E. de Goncourt, Élisa, 1877, p. 122)
- Nous autres les troubades nous regardions manœuvrer les mathurins. — (Paul Vibert, « La Mort », dans le recueil Pour lire en automobile, 1981, Slatkine Genève-Paris, réimpression de l’édition de Paris-Nancy de 1901, page 94.)
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plantades
- Pluriel de plantade.
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ferrade
- (Languedoc-Roussillon) Action de marquer au fer rouge les taureaux ou les chevaux, spécialement en Camargue et en Petite Camargue.
- Pour un taureau qui manque, la ferrade ne chôme pas. — (Alphonse Daudet, Journal officiel 3 août 1874, p. 5513, 2e colonne)
- Le moment de la ferrade est enfin venu… il ne s’agit plus d’écarter le taureau à la landaise, ou de le raser à la provençale ; il faut le renverser… l’animal terrassé beugle en sentant la brûlure du fer chaud qui le marque. — (Alphonse Daudet, Journal officiel 3 août 1874, p. 5513, 1re colonne)
- Par extension, le mot désigne également les festivités données à cette occasion.
- Nos méridionaux se contentent de leurs ferrades… en somme les ferrades sont de véritables courses de taureaux, moins la pompe, le clinquant, le brio des fêtes espagnoles. — (Alphonse Daudet, Journal Officiel 3 août 1874, page 5513, 1re colonne)
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hamadryade
- (Mythologie) Nymphe des bois qui naissait et mourait avec l’arbre dont la garde lui était confiée, et qui ne pouvait jamais le quitter.
- Je suis un petit faune ivre de sève verte.Évohé ! Évohé ! Les chênes sont humains !Pour découvrir en eux l’hamadryade offerte,À tous j’écarterai l’écorce avec mes mains. — (Lucie Delarue-Mardrus, « Seule en Forêt », in La Figure de proue, Eugène Fasquelle, 1908, page 96)
- (Sens figuré)
- Mais, — si ce n’est pas proposer un problème trop ardu à ta science arithmétique, — compte, ô hamadryade des bois sacrés du Moulin de la Galette, ce qu’a pu thésauriser d’or et de pierreries un faiseur de ballades qui emprunta un louis, la semaine dernière, à un amateur des belles-lettres, et qui, sur cette somme, préleva (sans parler de la nécessité du luxe quotidien, déjeuners à vingt sous, dîners à deux francs et bouquets de violettes à dix centimes), de quoi assoupir la rage acharnée de mille et un créanciers, pareils à Kerberos, c’est-à-dire de plus de trois mille gueules jappantes et dévorantes ? — (Catulle Mendès, La Première Maîtresse : roman contemporain, G. Charpentier et Cie, Éditeurs, Paris, 1888)
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roide
- (En particulier) Ce qui manque ou paraît manquer de souplesse, de grâce.
- Il était si roide et si compassé à cheval, qu’il s’y fatiguait vite, et j’allais trop vite aussi pour lui. — (George Sand, Histoire de ma vie, réédition Le Livre de Poche, 2004, page 446)
- Elle prend du tabac, se tient roide comme un pieu, se pose en femme considérable, et ressemble parfaitement à une momie à laquelle le galvanisme aurait rendu la vie pour un instant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- La peste soit des Nains et de leur nuque roide ! dit Legolas. — (J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau)
- À son image, j’essayais de rester droit et roide sur ma chaise et de me garder digne de la belle en détournant mon regard de son sein généreux […] — (Guy Goffette, Presqu’elles, Gallimard, 2009, page 108)
- Qui est inflexible, opiniâtre, dur.
- Des sentences brèves et roides prescrivent une vertu inflexible. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Qui a une pente difficile à monter ou à descendre.
- Il nous fit monter par un escalier fort roide à une toute petite chambre éclairée par une microscopique fenêtre sur le bord de laquelle végétaient de pauvres plantes. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 70)
- […] la roide pente de la rue bousculait un peu sa gravité. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, 1922)
- Nous nous trouvâmes bientôt au pied du Sacré-Cœur et de roides escaliers que de vagues réverbères éclairent parcimonieusement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui a un mouvement rapide et violent, une trajectoire très tendue.
- Je glissai mon journal dans la boîte, sonnai roide et m’allai cacher dans l’embrasure d’une porte voisine. — (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, réédition Le Livre de Poche, 1967, page 218)
- Qui est difficile à admettre, dur à accepter.
- — Si tu ne dis pas de bêtises, toi, tu te rattrapes sur les grossièretés ; sais-tu que c’est roide de me demander si je parle pour le compte de Virrieux ? — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
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mouclades
- Pluriel de mouclade.
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dorcades
- Pluriel de dorcade.
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estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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lichenoide
- Lichénoïde, qui a l’aspect du lichen.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- peyrade
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dead
- Mort, sans vie. Qui était en vie mais ne l’est plus.
- Dead Men tell no Tales
- Les Morts ne parlent pas
- Qui est détesté au point d’être ignoré.
- He is dead to me.
- Pour moi il n’existe plus.
- (Électronique) Qui ne fonctionne plus ; qui n’est pas en marche.
- (Sport) Au cricket, se dit de la balle lorsqu’elle n'est pas en jeu, qu’il n’y a aucune possibilité de marquer de point et qu’aucun batteur ne peut être retiré.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.