Dictionnaire des rimes
Les rimes en : niellure
Que signifie "niellure" ?
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- (Art) Art du nielleur, ancienne technique d'orfèvrerie utilisant un émail noir, le nielle ; résultat de ce travail.
- Tout le monde sait que, dans la damasquinure, des ornements en or ou en argent sont inscrustés sur un métal ordinairement moins brillant qui leur sert de fond ; dans la niellure au contraire, après avoir gravé des dessins d’une finesse quelquefois prodigieuse sur un fond d’argent ou d’or, on faisait pénétrer un mélange de plomb, d’argent et de cuivre en fusion, dans les creux les plus déliés tracés par le burin. — (Toussaint-Bernard Émeric-David, Discours historique sur la gravure en taille-douce et sur la gravure en bois, H. Agasse, 1808, page 43)
- Ce qui avait tué Henri Moillar, dans son appartement de Saint-Cloud, c’était un poignard de style Renaissance, assez finement travaillé à la niellure. — (Alain Demouzon, Mort aux tyrans !, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "niellure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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épluchure
?- Déchet que l’on ôte de quelque chose qu’on épluche. Il s’emploie surtout au pluriel.
- — Oh ! regarde-moi les épluchures que tu fais ! C’est du sabotage ! Tu en enlèves la moitié ! Et nous n’avons que quinze patates ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 180)
- Celui qui méprise le copain qui mange les épluchures que l’on jette dans la coffre de la cantine, le méprise parce que ce copain « ne se respecte plus ». Il pense que ce n’est pas digne d’un politique de bouffer des épluchures. Beaucoup ont mangé des épluchures. Ils n’étaient certes pas conscients, la plupart du temps, de la grandeur qu’il est possible de trouver à cet acte. — (Robert Antelme, L’Espèce humaine, 1947)
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caricature
?- Image satirique dans laquelle l’artiste représente d’une manière grotesque, bouffonne, les personnes qu’il veut tourner en dérision.
- La caricature est une arme très dangereuse. Les Français excellent dans la caricature.
- Yohanân ressemblait à une caricature de prophète : trop maigre, trop barbu, trop hirsute, couvert d'immondes peaux de chameau autour desquelles bruissaient et voltigeaient des mouches attirées par la puanteur. — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Ni les religions et leurs intégristes, ni les idéologies et leurs militants, ni les bien-pensants et leurs préjugés ne doivent pouvoir entraver le droit à la caricature, fût-elle excessive. — (Cabu, cité dans Le Canard enchaîné, 14 janvier 2015)
- (Par extension) Portrait grossier ou peu flatteur d'un personnage, souvent en parlant d’ouvrages littéraires.
- La caricature qu’elles avaient faite de l’étrangère, et le portrait flatteur qui était venu ensuite, avaient également de la ressemblance avec mademoiselle de Risthal. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- (Sens figuré) Personne ridiculement accoutrée.
- Voyez cette femme : quelle caricature !
- (Sens figuré) Représentation outrée.
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n'avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.194)
- Et pour les hacktivistes, l'humour est aussi un outil. « On accepte toutes les caricatures, tous les foutages de gueule, affirme Okhin, parce qu'on sait que nos adversaires ne les acceptent pas du tout. — (Amaelle Guiton, Hackers: Au cœur de la résistance numérique, Au Diable Vauvert, 2013)
- La conséquence est simple : nous devons accepter par avance les caricatures de nous-même, car le caricaturé accepte d'être caricaturable. La raison critique est actrice de ses propres progrès. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, page 58)
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ouverture
?- Action d’ouvrir.
- Ses rues, dans le silence d'un lieu désert, attendent le claquement des volets, l'ouverture des portes, le hennissement des chevaux, l'essor d'une marmaille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Puis, la réserve se transforma en opposition ouverte lorsqu'ils s'aperçurent que chaque ouverture d'école française était accompagnée de la fermeture d'écoles coraniques et de zâouïas. — (Mohamed Seghir Feredj & Chikh Bouamrane, Histoire de Tizi-Ouzou et de sa région: des origines à 1954, Éditions Hammouda, 1999, page 215)
- (Par extension) - L’ouverture d’une dépêche. L’ouverture de la lettre. - L’ouverture d’un testament.
- L’ouverture de cette banque, de ce magasin, de ce musée a lieu à telle heure. - Pendant les heures d’ouverture.
- (Sens figuré) Commencement de certaines choses.
- Si les cérémonies d’ouverture des Jeux de Pékin auront lieu dans un an, Myles se prépare de la même façon que pour les Jeux de Tokyo cet été. — (Richard Boutin, Jeux olympiques: le boycottage n’est pas une option, Le Journal de Québec, 5 février 2021)
- L’ouverture de l’assemblée. - L’ouverture de la session parlementaire. - Le discours d’ouverture. - L’ouverture d’un cours.. - L’ouverture d’une tenue maçonnique.
- (Sens figuré) Le premier travail ou première action que l’on fait.
- L’ouverture de la tranchée. - Ouverture des hostilités.
- (Absolument) (Chasse, Pêche) L’ouverture de la pêche, de la chasse.
- Samedi, c’est l’ouverture du brochet.
- J'aimais beaucoup la chasse à cette époque, et, en ma qualité de grand chasseur, c'était chose grave que le choix du pays où devait, chaque année, se faire l'ouverture. — (Alexandre Dumas, « La Rue de Diane à Fontenay-aux-Roses », dans Les Mille et Un Fantômes, 1849)
- (En particulier) (Musique) Symphonie par laquelle commence un opéra.
- L’ouverture de cet opéra est trop longue. - Je suis arrivé après l’ouverture. - L’ouverture de " Don Juan ", de " Guillaume Tell ".
- Œuvre musicale isolée de forme similaire et appelée comme telle.
- L’Ouverture solennelle 1812 de Tchaïkovsky.
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horticulture
?- (Jardinage) Art de cultiver les jardins.
- […], M. Smallways se livrait à l’horticulture, sur ce dernier bout de terrain investi de jour en jour plus étroitement par les accaparements urbains. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 7 de l’édition de 1921)
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encastelure
?- (Médecine vétérinaire) État d’un cheval encastelé.
- Ces maladies sont le javart, la seime, la fourchette échauffée, le crapaud, la bleime, l’oignon, le clou de rue, l’encastelure. — (Charles Le Brun-Renaud, Manuel pratique d'équitation, 1886)
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enclouure
?- (Médecine vétérinaire) Mal d’un cheval encloué.
- Cette enclouure est dangereuse.
- S’il s'agit d’enclouure et que la boiterie du début ait été méconnue, l’exploration de l’onglon, la percussion des rivets dénotant une sensibilité anormale en un point, permettront de croire à l’existence de cette enclouure. — (Gustave Moussu, Raymond Moussu, Traité des maladies du gros bétail, 1928)
- (Sens figuré) (Familier) Empêchement, obstacle, nœud d’une difficulté.
- J’ai découvert l’enclouure.
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gerçure
?- Fente produite à la surface de la peau par le froid ou la sécheresse, à certaines parties du corps, principalement aux lèvres et aux mains.
- Avoir les mains couvertes de gerçures.
- Pommade pour les gerçures.
- L’époux fixe ma lèvre inférieure, à l'endroit d’une gerçure pas réhydratée. — (Rochelle Fack, Les Gages, 2013)
- (Par extension) Fentes qui se font à la terre, dans le bois, dans les ouvrages de maçonnerie, dans l’enduit d’un tableau, etc.
- On voit aussi que la présence de la chaux dans la pâte fait disparaître les gerçures, lorsque, du moins, le biscuit a été assez cuit, car souvent les gerçures proviennent uniquement d’un défaut de cuisson et se présentent même dans les faïences dites ingerçables. — (Dictionnaire des arts et manufacture, de l’agriculture, des mines etc., tome I, L. Comon, Paris, 1853, article Faïence)
- Le tronc de cet arbre est sillonné de longues gerçures.
- Se dit aussi, par analogie, des fentes vives qui se trouvent dans le diamant.
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membrure
?- Ensemble des membres d’un individu.
- La forte membrure d’un athlète.
- (Par analogie) (Menuiserie) Pièce de bois épaisse, dans laquelle on enchâsse les panneaux.
- Maître Olivier qui le suivait lisait tout haut le mémoire: Pour avoir fait de neuf une grande cage de bois de grosses solives, membrures et sablières, contenant neuf pieds de long sur huit de lé... — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Marine) (Au pluriel) La totalité des membres ou couples d’un bâtiment.
- On vit aussi quelques épaves, des restes de carènes et des membrures de bâtiments. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Le bateau heurte un premier récif. Agrippé par l'étrave, il gémit dans ses membrures, s'immobilise un instant. Bientôt une lame énorme le renfloue, mais la machine s'arrête, arrêtant les pompes, et la proue enfonce. — (José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, vol. 6, 1936)
- (Reliure) Ensemble des planchettes entre lesquelles le relieur place les cahiers d’un livre, après qu’ils sont cousus, pour pratiquer sur le dos les encoches destinées à recevoir les ficelles.
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blessure
?- Plaie ou fracture produite par un coup ou un choc. — Note : On le dit plus communément des coups qui entament la chair.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Recevoir une blessure. Guérir une blessure. Mourir d’une blessure.
- Ses blessures se sont rouvertes. — Il n’a pas reçu de blessure, il a seulement une contusion.
- (Sens figuré) Atteinte à l’honneur, à la réputation, à l’amour-propre.
- Les blessures faites à l’honneur, à l’amour-propre sont plus sensibles que les autres.
- Rouvrir une blessure, renouveler le souvenir d’une injure, d’une douleur passée.
- J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 12)
- (Sens figuré) Peines morales que font éprouver certaines passions violentes.
- L’envie fait au cœur de ceux qui l’éprouvent de profondes blessures.
- Il lui semblait entendre la voix cruelle, mais elle venait de loin, cette voix, de si loin qu’elle ne pouvait presque plus faire blessure. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 265)
- (Psychologie) Traumatisme survenu dans l’enfance qui façonne la personnalité.
- Cependant, il conclut qu’il est probable que les borderline et les personnalités narcissiques sont complémentaires l’une de l’autre. De fait, j’ignore s’il est vraiment important de les scinder car, même si elles se donnent à voir différemment, la blessure initiale est du même registre. — (Danièle Zucker, Penser la crise : L’émergence du soi, De Boeck Supérieur, collection « Oxalis », Bruxelles, 2012, page 57)
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mature
?- (Anglicisme) Mûr, qui fait preuve de maturité (morale et psychologique).
- Elle est mature pour son âge, bien qu’elle n’ait que 15 ans.
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guipure
?- (Dentelle) Sorte de dentelle de fil ou de soie où il y a de la cartisane.
- Je voudrais bien qu’on fît de la coquetterie Comme de la guipure et de la broderie. — (Molière [Jean-Baptiste Poquelin], L’École des maris, acte II scène 9 - cité par le Littré)
- Devant moi s’étendaient en nappe blanche les terres stériles des Syrtes, piquées des mouchetures de leurs rares fermes isolées, bordée de la délicate guipure des flèches des lagunes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, 1951)
- Et Jasper Hobson, étendant la main vers le sud, montrait l’espace infini qui s’étendait devant ses yeux, vaste plaine blanche, capricieusement découpée comme une guipure. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- …campanules, marguerites, liserons et chèvrefeuilles le couvrent d’une guipure dense et bleue, finement dessinée. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- De ses mains ferventes et pures,Elle a couché l’astre vital,Dans les somptueuses guipures,Du grand linceul occidental. — (Anatole Le Braz, Thrène, 1859/1926)
- […] ce lit dont les rosaces de fonte argentée retenaient dans leur chute des rideaux de guipure blanche, doublés d’un bleu impitoyable. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 25)
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emmanchure
?- (Couture) Chacune des deux ouvertures d’un vêtement, d’une robe, d’une chemise, etc., à laquelle on adapte les manches.
- On partage la manche en deux parties égales ainsi que l’emmanchure ; on attache la couture qui joint la manche au bas de l’emmanchure et à 1 ou 2 centimètres en avant de la couture piquée, laquelle joint le petit côté au devant du corsage. — (Anaïs de Bassanville, Le Trésor de la maison - Guide des femmes économes, 1867)
- Le vent qui soufflait plus âpre et plus rude nous collait nos vêtements sur le corps : il nous frappait heureusement dans le dos, mais comme l’emmanchure de ma veste était décousue, il entrait par ce trou et me glissait le long du bras, ce qui était loin de me réchauffer. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- La jeannette est une petite planche qui permet un repassage minutieux des emmanchures, des manches et des poignets. — (Louise Robitaille, Qui aime repasser?, Cahier Week-end du Journal de Montréal, 15 octobre 2022)
- Les emmanchures d’un habit.
- Cette emmanchure est trop étroite, est trop large.
- Cette robe me gêne aux emmanchures, à l’emmanchure.
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pâture
?- (Élevage) Nourriture des bêtes, des oiseaux, des poissons.
- […] la plus grande partie des richesses domestiques des propriétaires saxons se composait de nombreux troupeaux de porcs, et cela surtout dans le voisinage des forêts, où ces animaux trouvaient aisément leur pâture. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Derrière lui, notre bateau laissait un sillage écumeux au milieu de l’eau jaune, sur laquelle flottaient des débris de toutes sortes, des planches, des bouts de bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés, des bouchons, des herbes ; de temps en temps un oiseau aux grandes ailes s’abattait sur ces épaves, puis aussitôt il se relevait, pour s’envoler avec un cri perçant, sa pâture dans le bec. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Parmi les facteurs locaux, nous citerons d'abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d'immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l'été, leur pâture. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Je vérifiai mon révolver et bouclai mes cantines avec la quasi-certitude que le surlendemain nous servirions de pâture aux corbeaux du Saïs. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 280)
- (Élevage) Lieu où croît la nourriture des animaux qui paissent.
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, volume 2 : Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
- La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). — (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L’Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chapitre 6)
- Des épines il en fallait. Beaucoup. Des kilomètres d’épines pour limiter les pâtures. — (Gilles Clément, Éloge des vagabondes: Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, 2014)
- (Agriculture) Action de faire pâturer.
- Il s'agit de prairies naturelles non retournables, mises en valeur par la fauche ou la pâture. — (Ingénieries : eau - agriculture - territoire, numéro spécial 2000, page 47)
- (Sens figuré) Nourriture.
- Ils étaient partis cependant, et j’avais longtemps attendu ma nourriture, ce qui n’est pas étonnant ; le sacristain goutteux était trop occupé de sa propre pâture pour songer à la mienne. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Ce qui nourrit, ce qui rapporte, ce qui apporte quelque chose.
- Il sonda malicieusement ce caractère propre à se courber aux exigences d’un plan pourvu qu’il y trouvât sa 'pâture. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre septième)
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occlure
?- Fermer, pratiquer une occlusion médicale.
- Cette veine s’est occluse.
- Renfermer, contenir
- Le nickel pur est très poreux pour les gaz, et il peut en occlure de grandes quantités. — (Henri Moissan et Léon Victor René Ouvrard, Le Nickel, p. 10, Gauthier-Villars et fils, Paris, 1896)
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coupure
?- Séparation ou division faite en tranchant dans un corps continu.
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d’Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- J’ai une coupure au doigt.
- Il y a une coupure à cette étoffe, à ce cuir.
- Cette coupure a été faite avec un canif.
- (Sens figuré) (Littérature) Retranchement que l’on fait dans une composition littéraire.
- Pendant les répétitions, il a fait des raccords, ajouté des béquets, et aussi pratiqué des coupures qui ont précisément pour but de lui rendre ce public indulgent et favorable. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., page 26)
- Fragment.
- (En particulier) Fragment détaché d’un journal pour le conserver ou pour le reproduire.
- Il sort d’un vieux portefeuille une coupure de L’Unité reproduisant une lettre d’un lecteur écrivant qu’André Bergeron avait fait, à une question précise, une réponse de Normand. — (Michèle Cotta, Cahiers secrets de la Ve République : 1965-1977, Fayard, 2007)
- (Finance) Fraction du billet de banque type.
- Quelle déconvenue ! mais la petite pastoure, têtue et grêlée, qui, contre la promesse d’une assez forte coupure, avait consenti à me servir de guide, n’en démordait pas et m’affirmait que c’était bien là Barenton. — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, page 83)
- La Première Guerre mondiale est l’événement catalyseur pour la création de monnaie de nécessité : d’août 1914, première émission de coupures, à novembre 1922, dernière émission de jetons. Les institutions consulaires sont, durant cette périodes les principales émettrices : […]. — (Catherine Vuillermot, La Monnaie, personnage historique, Librairie Droz, 2007, page 177)
- Rigole, petit canal pour faciliter l’écoulement ou changer le cours des eaux.
- Saigner une rivière, des étangs, un marais par des coupures.
- (Militaire) Séparations pratiquées dans les lignes ennemies, dans les groupements adverses.
- (Électricité) Coupure de courant, arrêt de l'alimentation en électricité.
- Elle pourrait sans tiquer passer les fêtes à Pont-l’Abbé, dans le Finistère, où le maire, Stéphane Le Doaré, a pris « la lourde, mais nécessaire décision, de ne pas faire d’illuminations de Noël » après avoir vu la facture énergétique exploser « de plus de 223 % » et pris en compte les risques de coupures hivernales pour les particuliers. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 10)
- (Cartographie) Unité de fractionnement d'un découpage[2].
- (Cartographie) Champ d'une carte constituant ou non une unité de découpage[2].
- (Géométrie) Sur un dessin technique, symbole graphique sur un axe, permettant la représentation des certaines données difficilement observables à cause de l’échelle.
- Au besoin, il peut être important d’utiliser une coupure d’axe pour avoir une meilleure représentation des données. — (Les graphiques scientifiques, site alloProf)
- Coupure d’échelle.
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bavochure
?- Défaut de ce qui est bavoché.
- Il y a deux bavochures dans cette estampe.
- Cette impression est pleine de bavochures.
- Çà et là, la silhouette d’un vaisseau engagé dans un canal dépassait les verdures d’un jardin ou les toits d’un village, et le ciel immense, léger de ton, brouillé de nuages colorés en blanc par-dessus, en gris bleuâtre par-dessous, posait sur une ligne de terre et d’eau parfaitement horizontale, où les saillies des maisons et des arbres ne faisaient que de faibles bavochures — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 183)
- Les bavochures ont un grand nombre de causes; quelques-unes même échappent à la perspicacité de l’ouvrier. — (A.-Mathieu Villon, Nouveau manuel complet du dessinateur et de l’imprimeur lithographe, 1891)
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bitture
?- (Marine) (Vieilli) Portion déterminée d’un câble qui doit filer librement avec l’ancre sur laquelle il est étalingué, et qu’on élonge sur le pont en direction des écubiers, quand on se prépare à mouiller.
- Le tour de bitte doit être pris à l’avance en dedans et sur l’avant de la bitture préparée, sauf à filer plus de câble dehors si le cas l’exige, sans décapeler le tour de bitte. — (Jean-Baptiste Philibert Willaumez, Dictionnaire de marine avec huit planches, 1831, p. 80)
- Les deux ancres de bossoir furent bientôt prêtes à être mouillées, les bittures des câbles furent prises et ensuite les travailleurs regardèrent autour d’eux. — (James Fenimore Cooper, traduction de Defauconpret, Le Lac Ontario, Jouvet et Cie, Garnier frères, 1870, p. 252)
- (Familier) (Vieilli) Variante graphique de biture, l'ivresse.
- N'aspirons-nous le grand air que pour l’ineffable joie d'engloutir impunément du piqueton jusqu'au gobichonnage majeur, jusqu'à prendre une bitture ? — (Auguste Luchet, Les mœurs d'aujourd'hui : le tabac, le jeu, le canot, le pourboire, la blague, la pose, le chantage, le loyer, la boutique, l'exil, Paris : chez Coulon-Pineau, 1854, p. 47)
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morsure
?- Action de mordre.
- Je faillis poser le pied sur un énorme centipède, à morsure meurtrière; ce n'était partout que mort et désolation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. […]. Ja..... m'avait branché la pince au sexe. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Meurtrissure, blessure faite en mordant.
- Il faut bassiner la morsure avec la même décoction ; & mettre le marc dessus, après avoir bien graté [sic] la plaie la premiere [sic] fois seulement. — (Noël Chomel, Dictionnaire Œconomique, 1767)
- Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s'il n'a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l'examen d'une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
- Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant, comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 204)
- (Par extension) Meurtrissure, atteinte quelconque.
- On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. — (Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, page 161, Sirius, 1932)
- (Sens figuré) — Les morsures de la calomnie.
- (Art) Attaque du support d'impression, en gravure (voir aussi morsure successive), en lithographie, etc.
- […] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […]. — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
- Dans la rue Haute, et tout le long, se jettent perpendiculairement des ruelles et affluents misérables, mais de style ancien, et qui appartienent carrément à l’eau-forte, à la morsure du cuivre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 475)
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salure
?- Caractère de ce qui est salé.
- La salure en est beaucoup plus forte que celle de la mer, et elle produit sur les lèvres l’effet d’une forte solution d’alun. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- En 1601, 1620, 1627, 1677 le parlement de Paris la renouvelait par des arrêts successifs et fixait le prix du langueyage et la responsabilité des langueyeurs ; mais il autorisait, dans le premier de ces arrêts, la vente de la viande ladre après une salure de quarante jours. — (A. Delpech, Ladrerie, dans Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, sous la direction de A. Dechambre, Paris : chez P. Asselin & chez Victor Masson & fils, 1868, 2e série, vol. 1 (Lab-Lar), page 112)
- Des femmes aux pieds blancs, un râteau à la main, ramassent les algues sèches ; le vent, avec la salure de la mer, leur arrive au visage, apportant une roulante harmonie de bruissements et une poussière d’écume. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- La poussière du Vieux-Port, chargée de salures, éparpille un relent lointain de choses épicées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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infrastructure
?- Ensemble des éléments constituant la base nécessaire à l’édification et au fonctionnement d’un système, abstrait ou concret.
- Toute l’infrastructure qui colporte vos messages consomme de l’énergie, elle-même produite par des centrales utilisant des ressources naturelles, rejetant des déchets et émettant des gaz à effet de serre. — (Fabien Trécourt, Cliquer, c’est polluer, Version Femina n° 864, octobre 2018, page 42)
- (Construction) Partie inférieure d’une construction.
- (Chemin de fer) Terrassements ou travaux d’art d’une voie ferrée.
- Concernant les problèmes de la ville, les hygiénistes prônaient des actions ponctuelles tendant à améliorer les conditions de logements, l'état des infrastructures, l'organisation de la voirie, etc. — (Flor Egas, La Ville nouvelle, une utopie de l’État interventionniste, dans Démographie et aménagement du territoire: actes du Xe Colloque national de démographie - Bordeaux, mai 1996, sous la direction de Janine d' Armagnac, Chantal Blayo & Alain Parant, Conférence Universitaire de Démographie et d’Étude des Populations, 1996, p.221)
- (Par ellipse) Infrastructure informatique.
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sinécure
?- Place ou titre qui produit des émoluments et qui n’oblige à aucun travail.
- Rien de plus difficile à déloger d’une sinécure, que des fainéants sans valeur personnelle. — (André Gide, Retouches à mon « Retour de l’U.R.S.S. », 1937)
- J’ai de traitement, de mes sinécures, de l’Académie et de mon libraire, environ trente mille francs par an, fortune énorme pour un garçon. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’est une fonction peu laborieuse en temps de paix, puisqu’il ne reste alors de la milice que les cadres et les états-majors, conservés comme une source de sinécures pour l’aristocratie. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- […] d’écœurants petits snobs, riches pour la plupart, en tout cas oisifs, ou lotis de quelque sinécure dans quelque ministère — ce qui est tout comme. — (Romain Rolland, Jean-Christophe, Foire sur la place, II, 1908, page 742)
- Arsène ne tarda pas à s’apercevoir que son poste de secrétaire ressemblait furieusement à une sinécure. En deux mois, il n’eut que quatre lettres insignifiantes à recopier et ne fut appelé qu’une fois dans le bureau de son patron, ce qui ne lui permit qu’une fois de contempler officiellement le coffre-fort. — (Maurice Leblanc, Le coffre-fort de Mme Imbert dans Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, 1906 (lire sur wikisource)
- (Par extension) Emploi fortement rémunéré pour très peu de travail.
- (Sens figuré) Chose ou expérience agréable et/ou ne demandant pas d'effort. Note d’usage : utilisé dans une forme négative pour indiquer que c’est désagréable ou demande de grands efforts.
- La grossesse n’avait pas été une sinécure et, maintenant qu’Agnès entamait les dernières semaines, c’était pire que tout. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 227)
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tavelure
?- Bigarrure d’une peau tavelée.
- Elle cacha sa figure dans ses deux mains. Je n’en avais jamais remarqué, comme ce jour-là, les grosses veines, les tavelures. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 111)
- – Rien que la jupe moelleuse, les tavelures qui parsèment le dos de ses mains et, sur son annulaire, au niveau de l’articulation ce petit creux… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 226-227)
- La peau de ce chien présente une curieuse tavelure.
- (Agriculture) Une des maladies cryptogamiques, provenant de divers champignons, notamment sur pommiers, pruniers, poiriers et oliviers et qui altèrent aussi bien les feuilles que les fruits.
- Le pommier. La tavelure tache de noir les feuilles et les fruits au printemps, et se conserve dans les feuilles mortes en hiver. — (Delahaye Thierry, Vin Pascal, Le pommier, 95 p., Actes Sud, Le nom de l'arbre, 1997, page 56)
- (Astronautique, Physique) Ensemble de petites taches qui apparaissent sur une image, dues soit à l’observation, à l’aide d’un faisceau cohérent, d’une surface présentant des irrégularités à l’échelle de la longueur d’onde, soit à la propagation d’un rayonnement dans une atmosphère présentant des variations aléatoires d’indice de réfraction ; par extension, chacune de ces petites taches.
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rayure
?- Entaille, trace, éraflure faite sur une surface polie par un objet contondant.
- Les rayures d’une glace.
- Rainure hélicoïdale ménagée dans l’âme du canon d’une arme à feu, afin d’augmenter la stabilité du projectile en lui imposant un mouvement de rotation (canon rayé).
- Rayures en spirale.
- Impulsion parasite de courte durée qui traverse le signal vidéo à peu près au niveau du noir de référence sur l’oscilloscope de contrôle.
- Bande d’une certaine largeur contrastant par rapport au fond.
- Et ce Daniel Buren qui veut installer des colonnes à rayures dans la cour de l’Élysée. Qu'il aille s'amuser ailleurs, je ne sais pas moi, au Conseil d’État, ça leur fera les pieds à ces fainéants ! — (Laurent Gerra et Pascal Fioretto, Lettres cachées de François M. à Anne: Les aventures de tonton, éd. J'ai Lu, 2017)
- « Pourquoi les mouches détestent-elles les rayures ? Et qu’ont-elles de si terrible pour avoir poussé les zèbres à changer de robe ? » Deux énigmes au lieu d’une. — (Nathaniel Herzberg, Le mythe des rayures des zèbres en prend un coup, sur Le Temps (www.letemps.ch), vendredi 12 février 2016)
- L’âne de Somalie serait à l’origine de toutes les formes domestiques ; il est reconnaissable grâce aux rayures transversales sur ses pattes. — (Djillali Hadjouis, Le crâne des Vertébrés quadrupèdes et bipèdes, 2021, page 26)
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confiture
?- Mélange gélifié de sucre, de pulpe ou de purée d'une ou plusieurs espèces de fruits.
- Après ce premier exploit, les époux se partagèrent une grosse poire de Saint-Germain, et mangèrent un peu de confiture d'orange. — (Brillat-Savarin, La physiologie du goût)
- Fouquet commanda qu'on portât les bassins de confiture et les fontaines de liqueurs dans le salon attenant à la galerie. — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne)
- … sur la partie haute, on voyait de la volaille, du daim, […], accompagnés de pains massifs, de galettes et de différentes confitures faites de fruits et de miel. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- … elle lui met dans la bouche une cuillerée de confitures, en symbole des douces pensées qu’il faut apporter en passant le seuil nuptial. — (Pierre Louÿs, Lesbos aujourd’hui, 1901, dans Archipel, 1932)
- La préparation des confitures nous réjouissait. C'était un rite immuable. Notre mère se servait d'un grand chaudron en cuivre rouge et d’une écumoire à trous pour clarifier le jus et surveiller sa consistance. Elle mettait au fur et à mesure l'écume dans une assiette et laissait cuire jusqu'à la perle. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 162)
- Le premier livre français sur les confitures est celui de Michel de Notre-Dame – plus connu pour ses prophéties ou « centuries » sous le nom de Nostradamus –, qui parut en 1555. — (Jean Vitaux, « Le sucre », La mondialisation à table. sous la direction de Jean Viteaux. Presses Universitaires de France, 2009, pp. 133-140.)
- (Par analogie) (Péjoratif) (Peinture) Couleur qui manque de naturel, de réalisme.
- Sur les murs nus, on avait peint des chameaux et des palmiers, noyés dans une confiture rose et violette — (Camus - L'exil et le royaume)
- (Par analogie) (Péjoratif) Galimatias.
- Le contraste de ces confitures philosophiques et de ces sépulcrales abominations formait un plat hybride, peu comestible, mais d’un goût étrange, qui plaisait à ces jolies dames, vêtues si drôlement, avec des bagues aux orteils, la ceinture au-dessus du sein, la hanche dans un fourreau de parapluie et la tête sous une gigantesque feuille de chicorée. — (Paul Féval, La Vampire, E. Dentu, 1891, pages 5-13)
- (Par analogie) (Argot) Substance hallucinogène.
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enflure
?- État de ce qui est enflé.
- Bassia tomba gravement malade et n'était pas tout à fait rétablie à la fin de l'automne 1931 lorsqu'elle découvrit une enflure sur son épaule, due à un rhabdomyosarcome – un cancer qui se propageait dans les muscles du haut de son bras. — (Alexander Waugh, Les Wittgenstein: Une famille en guerre, traduit de l'anglais par Marie d'Origny, éd. Perrin, 2011, chap. 49)
- Une enflure qui vient d’un coup reçu, de la morsure d’une bête venimeuse.
- Une enflure générale.
- (Sens figuré) L’enflure du style, Le vice d’un style enflé.
- (Sens figuré) L’enflure du cœur, L’orgueil et la vanité.
- (Populaire) (Injurieux) Personne méprisable ou importune ; arnaqueur.
- Ce type m’a arnaqué, c’est une enflure .
- La douleur des autres doit toujours être plus émouvante que la mienne n'est-ce pas ? Sans quoi je serais une enflure égocentrique. Mais existe-t-il une échelle de souffrance ? — (Iskender Bilir, L'Écho du plafond, Mon Petit Éditeur, 2014 , p. 79)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.