Dictionnaire des rimes
Les rimes en : neste
Mots qui riment avec "este"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "neste".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : este , estes et est .
-
preste
- Qui est prompt, leste, agile.
- C’est un homme preste et habile.
- Il a la main preste.
- En bambou qu’il était l’embarcadère, je m’en souviens bien. Il avait son histoire, on le refaisait chaque mois, je l’appris, à cause des mollusques agiles et prestes qui venaient par milliers le bouffer au fur et è mesure. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 187)
- Parfois, au-delà du halo de la lanterne, dans la demi-obscurité, Angelo voyait fuir des formes pâles, prestes comme les bêtes qui sautent dans les fourrés des bois. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 201)
- Le facteur, d’ordinaire si preste,Pour voir ça, ne distribuait plusLes lettres que personne, au reste,N’aurait lues… — (Georges Brassens, « Brave Margot », in Le Vent, 1953)
- (Sens figuré) Qui est rapide en parlant des choses qui dépendent de l’esprit.
- Une réponse preste.
- Il est preste à la réplique.
- igest
- limonest
-
geste
- Action et mouvement du corps et particulièrement des bras et des mains, action et mouvement employés à signifier quelque chose.
- Un edelweiss séché glissa d’une des enveloppes de rhodoïd et M. Abel le replaça avec des gestes précautionneux sur la photo aux vilaines couleurs qui lui servait de support : sur un vague fond de mosquée, trois militaires en calot et treillis se tenaient par l’épaule. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 16 heures)
- Pour rendre un discours agréable, Avec le ton de voix le geste est désirable. — (Tristan, Panthée, II, 3)
- Sa surprise à ce mot a paru manifeste ; Son teint en a changé, sa parole et son geste. — (Pierre Corneille, Suiv. I, 9)
- J’approuvais tout pourtant de la mine et du geste. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. III)
- D’un geste menaçant, d’un œil brûlant de rage, Dans le sein l’un de l’autre ils cherchent un passage. — (Jean Racine, Théb. V, 3)
- Je vois d’Ochosias et le port et le geste. — (Jean Racine, Athal. V, 6)
- C’est en vain qu’un docteur qui prêche l’Évangile, Mêle chrétiennement l’agréable à l’utile, S’il ne joint un beau geste à l’art de bien parler […] — (Le P. Sanlecque, Poëme sur les mauvais gestes des prédicateurs)
- Je ne fais jamais entendre mes volontés chez moi que de l’œil et du geste. — (Denis Diderot, Règne de Claude et Néron, I, 57)
- Dans certains sermons burlesques un homme prêche tandis que l’autre fait des gestes. — (Voltaire, Instit. phil. 125)
- Il parcourt ses appartements d’un pas rapide ; ses gestes courts et véhéments dénotent un trouble cruel : il quitte, reprend et quitte encore un travail pressé pour se précipiter à ses fenêtres et contempler les progrès de l’incendie. — (Sophie de Ségur, Historique de Nap. VIII, 6)
- (Danse) Mouvements de la tête, du torse, et surtout des bras, comme les pas sont les mouvements des pieds.
- Les gestes jouent un très grand rôle dans la danse d’imitation ou danse théâtrale ; ils n’en jouent presque aucun dans la danse ordinaire ; il faut y tenir la tête droite, sans roideur, le torse bien vertical sur ses points d’appui : quant aux bras, les laisser tomber de la manière la plus naturelle, excepté quand il faut donner ou lâcher la main, ou faire quelque mouvement particulier indiqué par la figure.
- Simple mouvement du bras, ou du corps, de la tête.
- […] Et tandis qu’à l’ardeur de leurs expressionsJe réponds d’un geste de tête,Je leur donne tout bas cent malédictions. — (Molière, Amphitryon III, 1)
- Prêt à faire sur vous éclater la vengeanceD’un geste confident de notre intelligence. — (Jean Racine, Brit. III, 7)
- Tremblez qu’en ces remparts Une parole, un geste, un seul de vos regards, Ne trahisse un secret que mon Dieu vous confie. — (Voltaire, Sémir. I, 3)
- Un geste de cette main qui avait gagné tant de batailles et tué tant de royalistes persuadait plus que les périodes de Cicéron. — (Voltaire, Dict. phil. : Cromwell)
- Le vigilant commis qui, m’ayant aperçu, me fit avec l’aune de la boutique un geste plus expressif qu’attirant. — (Jean-Jacques Rousseau, Confess. II)
- À l’abord du Français, le jeune HelvétienPar un geste amical l’invite à prendre place. — (Masson, Helvét. III)
- La statue équestre de Marc-Aurèle, d’une majesté si douce, si paisible, dont le geste est un geste clément, fait plaisir à rencontrer sur le Capitole. — (Ampère, Historique rom. à Rome, Introduction, p. LVII)
- (Sens figuré) Action, généralement spontanée, et d’ailleurs bonne ou mauvaise, qui frappe l’esprit, qui attire l’attention.
- Faites un geste pour l’environnement.
- mestes
-
agreste
- Qui a rapport aux champs, à la campagne.
- Malgré la silencieuse immobilité des aubépines, cette intermittente odeur était comme le murmure de leur vie intense dont l’autel vibrait ainsi qu’une haie agreste visitée par de vivantes antennes. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 186)
- Narcisse, comme dans toutes les bonnes maisons, était délégué par monsieur le curé pour aller au-devant de Monseigneur et le saluer de la part de son maître, propriétaire de ce manoir agreste que l’on appelle humblement le presbytère. — (Rodolphe Girard, Marie Calumet, Montréal, 1904, ch. IX)
- Alors que l'immense métropole a poussé des tentacules au-delà du Middlesex, vers le Hertford, elle a laissé à Bushtree son illusion champêtre et même un agreste parfum de solitude. — (Jean Ray, Harry Dickson, X-4, 1934)
- (Sens figuré) Qui est rude, qui manque de civilité.
- Si le commerce adoucit les mœurs agrestes, il déprave les mœurs simples et pures; […]. — (Jean-Paul Marat, Les chaînes de l'esclavage, 1774)
- Car enfin, M. Yves Florenne en était encore à fignoler des romans paysans, des « drames de la terre », des histoires de mauvais œil, quand, l’œil autrement mauvais qu’un agreste héros de jettatura, Hitler énonçait […] — (Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950, page 53)
- Humeur agreste.
- Manières agrestes.
- (Sens figuré) Qui à un goût âpre.
-
priest
- (Religion) Prêtre.
- Pope.
- Orthodox priest.
- gerderest
-
crest
- Arête, crête.
- (Héraldique) Cimier.
- (Familier) Blason, armoiries.
- generest
- vendrest
-
déleste
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de délester.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de délester.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de délester.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de délester.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de délester.
-
genest
- Deuxième personne du pluriel de l’impératif présent de genesen.
- Deuxième personne du pluriel du présent de l’indicatif de genesen.
- Deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif de genesen.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de genesen.
-
bupreste
- (Entomologie) Insecte coléoptère de la famille des buprestidés, au corps long et à reflets métalliques.
- J’y suis resté de longues heures, fumant mon bruyant narguileh et regardant les buprestes d’or qui couraient dans les herbes. — (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
- Ainsi le brun se retrouve avec tous ses éléments colorants, du rouge le plus vif au noir de velours, dans les taupins, les altises, les pyrochres, les coccinelles, et dans les papillons, les sphinx, les bombyx, les noctuelles, les sésies ; le gris végétal dans les couleurs jaunes, vertes, bleues, métalliques et brillantes des capricornes, des pucerons, des tettigones, des buprestes, des chrysomèles, des punaises, des orchestes, des stencores qui font leur séjour sur ces arbustes. — (J.-A. Agnès, Harmonies de la nature ou Recherches philosophiques sur le principe de la vie, tome II, Aristide le Bien, Imprimeur, Saint-Servan, 1861)
- La larve du bupreste du tilleul creuse aussi de nombreuses galeries dans l’écorce de l’arbre. Les vieux tilleuls sont les abris favoris des buprestes, ces coléoptères aux magnifiques reflets verts. — (Nathalie Tordjman, Le Tilleul, Actes Sud, collection Le nom de l’arbre, 1995, page 88)
-
inceste
- Relation sexuelle illicite entre les personnes qui sont parentes ou alliées au degré prohibé par les lois civiles ou religieuses.
- Le châtiment est déjà dans ton inceste, Dieu t’afflige de la stérilité du mulet ! — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
- Il semble pourtant plus logique de mettre dans le même groupe des déviations de but la coprophilie, le sadisme et le frotteurisme, et dans le groupe des déviations d’objet l’homosexualité et l’inceste, comme le fait Clifford Allen. — (Jeanne Calo, La création de la femme chez Michelet, Éditions Nizet, 1975, page 359)
- Violence sexuelle et morale gravement déstructurante infligée à une personne, généralement un enfant, par un membre de sa famille plus âgé et détenant sur elle une forme d’autorité lui imposant le silence.
- Ma belle-mère m'avait appris, dans un moment d’égarement, qu'il avait été en prison pendant vingt ans pour inceste sur ses propres filles en Normandie et interdit de séjour depuis lors dans sa région. — (Rayane Mahdy, Itinéraire d’un enfant déraciné, Éditions Publibook, 2007, page 70)
- L’enquête AIVI-IPSOS sur l’inceste a montré qu’en moyenne, les victimes d’inceste attendent 16 ans avant de révéler leur agression, et que dans la majorité des cas, ce sont les victimes qui prennent l’initiative de la révélation (dans 74% des cas). — (Muriel Salmona, Le Livre noir des violences sexuelles, chap. 7 « La prise en charge et le traitement : Comment désamorcer la mémoire traumatique », Dunod, 2013 (1re édition), page 305)
-
empeste
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de empester.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de empester.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de empester.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de empester.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de empester.
- huest
-
reste
- Ce qui demeure d’un tout, d’une plus grande quantité ; ce qui subsiste d’une chose passée, tant au sens physique qu’au sens moral.
- Eu effet, quand les grandes choses humaines s’en vont, elles laissent des miettes, des frusteaux, dirait Rabelais, et la Noblesse française nous montre en ce siècle beaucoup trop de restes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les restes de ces bois immenses sont encore visibles aux environs du beau château de Wentworth, du parc de Warncliffe et autour de Rotherham. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- A gauche, sur une hauteur boisée dominant la vaste plaine qui s'étend du côté de Dole, les ruines de la tour de Vadans donnent un reste de poésie guerrière à tout cet horizon. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 13)
- Nanou avait appris à « faire chabrol ». Il était revenu triomphant et à table, proposait à Papa, entre hommes, de mettre du vin dans le reste de leur soupe respective. — (Odile Marcel, Une éducation française, Presses Universitaires de France, 2015)
- J’emploierai le reste de ma vie à vous prouver ma reconnaissance. — J’ai fait ce matin une grande partie de ma tâche, ce soir je ferai le reste.
- Autre partie d'un tout.
- L’arrivée du steamer est une fête pour les marchands danois exilés dans cette localité, qu'aucun fil télégraphique ne relie au reste du monde ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Ce n'est pas parce qu'on s’habille en L.A. Gear et qu'on s’injecte de la silicone qu'on est plus porté sur le crime que le reste de la population. — (Kyra Davis, Sexe, meurtres et cappuccino, Harlequin, 2007)
- Vu l’air du temps, particulièrement orageux ces jours-ci entre l’Iran et le reste du monde, mieux vaut ne pas être un Occidental aux mains des Gardiens de la révolution islamique. — (Antonio Fischetti, « Chercheurs français détenus en Iran : vrais espions ou monnaie d’échange ? », le 19 janvier 2020, sur le site de Charlie Hebdo (https:/charliehebdo.fr))
- (En particulier) (Au pluriel) Ce qui ne fut pas mangé dans un repas.
- Mais lui, qu’il mange au moins, qu’il paie mes efforts, intraitable déjà, les restes me font horreur, comme une peine perdue, du gâchis d’énergie, et puis traîner dans le frigo un passé de nourriture qu’il faudra regoûter, resservir, maquiller, j’en ai mal au cœur d’avance. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, pages 421-422)
- Elles mangent des sandwichs, des wraps et des chips, rient avec leurs collègues et amis, qui sont parfois au bout du fil. Et visiblement désopilants. Des écureuils et des pigeons attendent qu'on leur donne les restes. — (Justin Cartwright, Au paradis par la voie des eaux, traduit de l'anglais par France Camus-Pichon, Éditions Jacqueline Chambon (Actes Sud), 2017, chapitre 8)
- (En particulier) (Familier) Le solde d'une transaction monétaire.
- Voilà une pièce de vingt francs, payez-vous et rendez-moi le reste.
- (En particulier) Ce qui reste d’une personne après sa mort; son cadavre, ses ossements, ses cendres.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Ce qui est encore à faire, à dire après avoir commencé.
- Petite quantité ou légère trace qui existe encore ou qui persiste.
- J’ai encore un reste d’espoir. — Elle a gardé pour lui, malgré son abandon, un reste de tendresse.
- (Mathématiques) Nombre ou grandeur constituant l’un des résultats d’une division et qui est la partie non divisée du dividende ayant une valeur absolue inférieure à celle du diviseur.
- Ce que quelqu’un a abandonné ou refusé.
- Il n’a eu que mon reste, que mes restes.
- Je ne veux pas de vos restes.
-
leste
- Qui a de la facilité, de la légèreté dans ses mouvements.
- Il marche d’un pas leste.
- Avec ce vêtement chaud et léger, on se sent très leste.
- Dressé sur l’échelle légère et tremblante, en saule de marais, il cueillait sans relâche, leste comme un écureuil, promptement quoique sans se hâter. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 35)
- Cette leste voiture était conduite par un homme en apparence soucieux et maladif. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ce vieillard est encore fort leste.
- Qui est adroit, prompt à trouver des expédients pour terminer une affaire.
- C’est un homme leste en affaires.
- (Péjoratif) Rusé, peu scrupuleux sur les principes, les égards et les convenances.
- C’est un homme leste dans ses procédés, dans ses propos.
- Cette femme est fort leste dans ses actions et dans ses discours.
- (Par extension) Qui manque de respect, de courtoisie ou qui dénote un mépris des convenances.
- Quoi qu'il en soit, M. Arnault. m'ôtant mes entrées, c'est un procédé de gentleman de m'en prévenir. — Ce que je trouve infiniment plus leste, c'est de me les avoir données, — sans me consulter. — (Auguste Villemot, La vie à Paris: chroniques du Figaro, tome 1, Paris : Éditions Hetzel/Michel Lévy frères, 1858, page 125)
- Voilà de la part d’un jeune homme s’adressant à un vieillard une réponse bien leste.
- (Spécialement) Très libre ; inconvenant.
- Quant aux discours, ils étaient d’assez bon ton, sans éclat de voix, sans accent provincial, quelquefois un peu lestes, souvent hardis et ironiques. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Je suis éphébophile et non pédéraste, Madame, précisait l'Ambassadeur à la reine Isabelle avec qui il était sur le pied de la confidence, de ce ton leste que seul vous octroie le commerce d'une longue amitié. — (Pierre Combescot, La sainte famille, Grasset, 1996)
-
best
- Meilleur. Superlatif de good (« bien »).
-
funeste
- Qui cause le malheur, la perte ou la destruction, la désolation.
- Votre amour à ce prix n’est qu’un présent funesteQui porte à votre amant sa perte manifeste. — (Pierre Corneille, Cinna, acte I, scène 2, Fulvie)
- Entre un mauvais et un bon Économiste, voici toute la différence : l’un s’en tient à l’effet visible ; l’autre tient compte et de l’effet qu’on voit et de ceux qu’il faut prévoir.Mais cette différence est énorme, car il arrive presque toujours que, lorsque la conséquence immédiate est favorable, les conséquences ultérieures sont funestes, et vice versa. — (Frédéric Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, Introduction, 1850)
- Tout ce qui a été dit, […], sur les conséquences funestes des lois successorales imposées par le code Napoléon s'applique exactement à cette autre portion du pays gascon …. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le travail lui-même est nuisible et funeste non seulement dans les conditions présentes, mais en général, dans la mesure où son but est le simple accroissement de la richesse. — (Karl Marx, Manuscrits de 1844, p.62, 1844)
- Avec lui aussi disparaît l’inventeur de cette politique desséchante et funeste de l’opportunisme, qu'il appelait la politique de la sagesse et de la raison, qu'il considérait comme la politique des résultats et qui allait devenir, avec les Jules Ferry, les Rouvier, les Constans, les Méline, une politique de stagnation, d'impuissance, d'opposition à tout progrès démocratique et à toute réforme sociale […]. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, p.218)
- (Vieilli) Qui cause la mort.
- Il a encore cette acception dans la locution porter, recevoir le coup funeste.
- budapest
- ceyreste
-
veste
- (Habillement) Sorte de vêtement court et sans basques.
- Les femmes, très coquettes, revêtent en général le costume traditionnel ; la petite veste très serrée moulant le torse et les bras, passe dans la ceinture d’une culotte flottante. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Elle revint habillée d’un tailleur noir, hyper-sexy, la veste bâillant sur une poitrine à damner un intégriste. — (Jacob Cohen, L’espionne et le journaliste, 2008, page 18)
- Entourés de vestons-cravates, Girard et moi détonnions dans nos vestes de denim fatiguées, arborées comme par défi à la barbe de cet obscur aréopage de diplomates culturels à la solennité empesée. — (Louis Hamelin, Écrire : L'humain isolé, Éditions Trois-Pistoles, 2006, page 69)
- (Québec) (Habillement) Chemise à manches longues (ou cardigan) et souvent à fermeture éclair habituellement portée l’hiver.
- (Sens figuré) (Populaire) Échec, déconvenue.
- Moi, j’assistais à tout cela en parfait spectateur, car la moindre entame de discussion avec une fille se terminait immanquablement et très rapidement par un snobage, un camouflet, une éconduite, en termes plus crus un vent, une veste ou un râteau. — (Adrien Sarrault, Buisson d’Amarante, éditions Daphnis et Chloé, 2013, page 48)
- (Soierie) Une des trois ou quatre enveloppes successives du cocon du ver à soie.
- Le seul déchet consiste dans les « vestes » ou couches supérieures formées d’un fil de contexture irrégulière que l’on enlève au moment du dévidage. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Ces vestes ne sont ni uniformes, ni complètes, en général ; elles sont plus épaisses à la partie inférieure du cocon, tandis qu’elles sont plus minces et d’un tissu plus lâche à l’extrémité opposée, celle où se trouve le ruban d’attache et qui correspond à la tête de la chrysalide. — (Henri Coupin, La Nature. 2e semestre 1895, pages 59-60)
-
peste
- Maladie épidémique, contagieuse et mortelle due à un bacille et transmise par la puce du rat.
- On sait que le microbe de la peste est un cocco-bacille appartenant au genre Pasteurella, dont les différentes espèces produisent les septicémies hémorragiques des animaux. C’est en effet le cas de la peste, puisque, de ses deux formes, la pneumonie pesteuse est primitivement une septicémie des marmottes, tandis que la peste bubonique est primitivement une septicémie des rats. — (Jules Guiart, « La peste reviendra-t-elle ? », dans la Revue d'Hygiène, volume 59, no 4, avril 1937, page 241)
- Il est convaincu que la peste est un fléau endémique et non contagieux et que les seules mesures pour s’en préserver sont des mesures d’hygiène. — (Anne-Marie Mercier-Faivre et Chantal Thomas, L’invention de la catastrophe au XVIIIe siècle : du châtiment divin au désastre naturel, Droz, 2008, page 328)
- Appellation ayant sans doute servi à désigner plusieurs maladies distinctes ayant des traits communs tels que la contagion durant l'Antiquité et le Moyen-Âge.
- Hippocrate sauva Athènes de la peste en brûlant dans les rues des bois aromatiques et en faisant suspendre partout des paquets de fleurs parfumées. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924)
- Dans les deux dernières décennies du IIe siècle, le siècle d'or s'obscurcit, entre épidémies de « peste » (la variole?), assassinats d'empereurs à l'esprit parfois dérangé, agitation de peuples barbares, successions impériales contestables et contestées et guerres civiles. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, p. 609)
- Tandis que la guerre et la peste font éclater les cadres féodaux, ceux de la guilde et de la corporation deviennent, eux aussi, trop étroits. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 234)
- Chose pernicieuse et funeste qui corrompt les cœurs ou les esprits.
- Ainsi l’éloquence, dans la bouche d’un Orateur vertueux, rend les hommes justes, & dans celle du méchant rend les autres comme lui. L’un fait le bonheur des peuples, l’autre est la peste des nations. — (J. Beauvais, L’art de bien parler et de bien écrire en français, Paris : chez Valade, 1773, page 33)
- L’air de Paris était une soupe de microbes. Juliette devait posséder un organisme bien sain pour avoir extrait de ces pestes un soleil capable de la dorer ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 175)
- Personne dont le rôle est funeste ou dont la fréquentation est pernicieuse. Note d’usage : Dans ce sens, le mot est essentiellement utilisé pour désigner une femme, mais est parfois aussi utilisé pour désigner un homme.
- Une peste de psychologue, que mes parents m’avaient emmené voir sur le conseil d’une prof complètement tarée, avait parlé de « nonchaloir oriental » pour expliquer ces accès de paresse. — (Bernard Du Boucheron, Long-courrier, Éditions Gallimard, 2013)
- Si j’étais une peste de cet acabit, je vous assure que j’épargnerais les somnifrères des environs. Or, je ne suis pas une peste de cet acabit, mais que pourrais-je vous dire excepté la même chose ? — (Orson Scott Card, La Porte perdue : Les mages de Westil, volume 1, L’Atalante, 2014)
- (Vieilli) Se dit quelquefois par une sorte d’imprécation.
- Quand je sortais de ces rêves embrouillés, c’était pour m’éveiller tout en nage, comme si j’avais pris un bain indien; la peste soit des édredons islandais ! — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 51)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.