Dictionnaire des rimes
Les rimes en : nerprun
Que signifie "nerprun" ?
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- (Botanique) Rhamnus, genre d’arbres de la famille des rhamnacées.
- Elle voulut allumer un feu dans l’âtre : elle cassa, ici ou là, des branches vertes de sanvuillot et de nerprun, en fit un petit fagot de femme veuve et tenta de l’allumer avec son petit briquet doré. — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 224)
- N’ayez crainte, le feu ronflait car je savais le bois qu’il fallait choisir. Le frêne et l’acacia pour faire de la flamme, le chêne et le foyard pour faire de la braise, le vieux nerprun et l’épine blanche pour durer. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 31)
- (Botanique) (Spécialement) Rhamnus catharticus, le nerprun purgatif, arbrisseau qui porte un petit fruit noir dont on se sert en médecine et dans la teinture.
- À ses aveux de faussaire, l’égarée en ajouta d’autres, si riches en noms de poisons végétaux tel que le nerprun, la jusquiame, que le notaire, consterné, s’écria naïvement : « Eh ! ma pauvre dame, vous nous en dites bien plus long qu’on ne vous en demande ! » — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; édition Le Livre de Poche, 1968, page 132)
- (Pharmacologie) Substance issue de certaines espèces[1].
- Le sirop de nerprun, obtenu par cuisson du suc et du sucre à parties égales, est rouge pourpre foncé, paraissant noir; il est encore d’une belle couleur rouge, dilué dans 200 parties d’eau. — (Albert Astruc, Traité de pharmacie galénique, volume 2, 1921)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "nerprun".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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dahoméen
- (Géographie) Relatif à l’ancien État du Dahomey (aussi bien le Royaume de Dahomey (XVIIe–fin XIXe siècle) et la colonie du Dahomey (1894–1958) que la République du Dahomey (1958–1975)), devenu aujourd’hui le Bénin.
- Leurs pères avaient implorés les fétiches de Whydah en dansant ce Yanvalou et en leurs jours de détresse, ils s’en souvenaient avec une fidélité qui ressuscitait de la nuit des temps la puissance ténébreuse des vieux dieux dahoméens […] — (Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée, 1944, page 61)
- Culture dahoméenne.
- (Linguistique) (Archaïsme) fon, fon-gbe
-
burin
- (Art) Outil en forme de ciseau d’acier que l’on pousse à la main et qui sert à graver, à couper les métaux.
- L'ancienne taille en fil, qui champlevait péniblement ses blancs dans le poirier, a cédé la place au travail plus net qui creuse dans le bout de buis des lignes où le burin n'a plus à craindre les éclats des fibres lamelleuses. — (Eugène M. O. Dognée, Les arts industriels à l'Exposition universelle de 1867, Paris : chez la Veuve Jules Renouard, 1869, page 442)
- Ce n’est pas sans mélancolie que j’ai revu récemment les outils d’un de mes grands-pères : des burins par dizaines, des perloirs, des traçoirs, des grattoirs, des rifloirs, des outils à « chairrer », c’est-à-dire à donner le grain de la chair et toutes sortes de marteaux à tête ronde, finement emmanchés. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 141.)
- Il y a bien longtemps que les petits marteaux ne sonnent plus clair sur les burins des orfèvres et des ciseleurs dans le Marais et le Faubourg. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 100.)
- Ce gisement de plein air avait été initialement considéré comme aurignacien (Bodechon, 1982 ; Bel, 1991) sur la base d’une industrie lithique associant burins carénés et produits lamellaires, en particulier des lamelles torses à retouche abrupte directe fortement latéralisée (Le Brun-Ricalens et Brou, 2003). — (Pierre Bodu, François Bon, Nicolas Teyssandier & Clément Paris, L’Aurignacien et les faciès à pièces carénées entre Yonne et Yvelines, dans Le Paléolithique supérieur ancien de l'Europe du Nord-Ouest, actes du colloque de Sens (15-18 avril 2009), Paris : Société Préhistorique française, 2013, page 52)
- Outil de maçon ou de mécanicien, à lame plate, que l'on frappe avec un maillet ou un marteau.
- On attaquerait la roche à la masse afin d'épargner les burins, car il n'y avait pas de forge pour les recharger. Cette façon de procéder ménagerait également la dynamite, car il fallait aussi craindre le pouillant qui asphyxie. — (Michel Michellod, « La promesse de Dago conte de Noël) », dans les Échos de Saint-Maurice, 1958, tome 56, page 310)
- Un burin, c’est un ciseau grossier. — (Iouri Olécha, Pas de jour sans une ligne, 1995)
- L’outillage du mineur (burin, coin, pointerolle, pic, masse) devait être entretenu quotidiennement pour conserver son efficacité. — (Marie-Christine Bailly-Maître, Extraction et traitement d’un minerai d’argent au Moyen Âge (XIIe-XIVe siècle), Archéosciences n°34, 2010.)
- (Par extension) Gravure effectuée en utilisant la technique du burin.
- Livre du XIXe siècle illustré de burins.
- (Chirurgie) Instrument à extrémité biseautée tranchante, pour entailler l’os.
- (Héraldique) Meuble représentant l’outil de sculpteur du même nom dans les armoiries. À rapprocher de ciseau à bois et ciseau de sculpteur.
- D’argent à la fasce ondée d’azur accompagnée en chef d’un R de gueules à la jambe barrée d’un S et en pointe d’un maillet et d’un burin du même passés en sautoir, qui est de la commune de Riviera du Tessin en Suisse → voir illustration « armoiries avec un burin »
-
cabotin
- Relatif à Choisey, commune française située dans le département du Jura.
-
chien
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
-
archidiocésain
- Qui dépend d’un archevêché, qui appartient à un archevêché.
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besoin
- Privation de quelque chose qui est nécessaire.
- On lui a donné de l’argent, il en avait bien besoin.
- Avez-vous besoin de quelque chose ?
- Je n’ai plus besoin de rien.
- Chacun connaît ses besoins.
- Confier, exposer à quelqu’un ses besoins.
- Subvenir, pourvoir à ses besoins, aux besoins de sa famille.
- Cela me fait besoin, bien besoin.
- Indigence ; dénuement.
- Que répondre d'autre à cette femme qui avait été choyée, entourée... Qui n'avait certainement jamais su ce qu’étaient le besoin, les boulots permettant de gagner trois francs six sous puis la délinquance, la descente aux enfers... En dix ans, Clara avait tout connu ou presque. — (Carole Duplessy-Rousée, Le Silence d'Amarine, éd. Pygmalion, 2014, chap. 3)
- Il l’a assisté dans le besoin, dans son besoin.
- (Désuet) Manque de nourriture.
- Être épuisé de fatigue et de besoin.
- Mouvement instinctif, du sentiment qui porte à rechercher ou à faire quelque chose.
- Roland avait, depuis le berceau, ce que nos grands-mères appelaient le diable au corps, ce que nous appellerions nous la bougeotte névrotique, un besoin viscéral de se frotter à tous les interdits, […]. — ('Francis Renaud, Justice pour le juge Renaud : Victime du gang des lyonnais ?, Éditions du Rocher, 2011, chap. 8)
- Le tabac devient un besoin pour quelques personnes, [mais] à quoi bon augmenter le nombre des besoins ? La nature ne nous en avait donné que trois ou quatre. La civilisation, qui a commencé par nous faciliter la satisfaction de ces trois ou quatre besoins, y a ajouté une trentaine d'autres besoins..., et la sottise, une centaine. De ces besoins viennent la dépendance, les tyrannies, la nécessité du travail incessant, la pauvreté du plus grand nombre". — (Alphonse Karr, Menus propos, 1859)
- Les besoins du corps et de l’âme.
- Les besoins de la nature.
- C’est un besoin naturel.
- Se créer des besoins factices.
- Prévenir tous les besoins d’une personne.
- Le besoin d’aimer, de connaître.
- (Familier) Besoins du corps qui résultent de la digestion
- Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, pour parer au risque de m'humidifier le saroual par vent tourbillonnant et parce qu'en terre d'Islam, ce besoin est à satisfaire discrètement. — (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, page 76)
- Un besoin naturel. — Faire ses besoins.
- Ici, dans mon intérieur, on tient a chier nanti. On voudrait libérer Mandela en grand tralala. Quoi de plus naturel qu'un gros besoin mené à bien aux accords du Boléro de Ravel et dans les effluves d'un déodorant à la vanille ? — (Patrice Delbourg, Villa Quolibet, Le Cherche-Midi, 2015)
- Nécessité.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.359)
- Je n’ai pas besoin de vous dire que cela doit rester secret entre nous, signifie il est impératif que cela reste entre nous.
- Qu’est-il besoin de… Qu’est-il nécessaire de…
- Avoir besoin de, avoir besoin que, se dit de Ce qui est ou de Ce que l’on croit nécessaire, utile, convenable.
- Cet homme a besoin de repos, a un extrême besoin de se reposer.
- Avoir besoin de dormir, de manger, de marcher, etc.
- Vous pouvez vous retirer, je n’ai plus besoin de vous.
- Je ne puis vous prêter le livre que vous me demandez, j’en ai besoin.
- Ce jeune homme a besoin, aurait besoin, grand besoin d’être surveillé.
- Il n’a pas besoin qu’on lui dise deux fois la même chose.
- Ce plancher s’affaisse, il a besoin d’une poutre neuve.
- Ces plantes ont besoin d’eau, ont besoin d’être arrosées.
- Avoir besoin de, suivi d’un infinitif, signifie aussi être dans l’obligation, dans la nécessité de…
- J’ai besoin d’aller à tel endroit.
- J’ai besoin d’être de retour à la fin du mois.
- Tu n'avais donc pas besoin de modifier cette chose.
- Ce qui peut être utile ou nécessaire à un projet, à une entreprise, à un but.
- Il est expliqué plus bas que le scandale n’est qu’un mot, qu’on fait naître la chose selon les besoins et les circonstances et que le plus scandaleux n’est point que tel banquier couche, un beau jour à la Santé, mais que tant d’autres dorment paisibles dans leurs draps. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 173)
- Les besoins de la cause.
- (Finance) Personne à laquelle on présente une lettre de change, une créance, quand le tiré est absent ou ne paye pas. Recommandataire
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doucin
- (Botanique) Cultivar sauvage du pommier domestique utilisé comme porte-greffe.
- Un sociétaire présenta deux pommes « Jeanne d’Arc », produites par un arbre provenant de greffe sur doucin. — (Michel Besnier, Cherbourg, 1986)
- Mélange d’eau douce et d’eau de mer.
- (Zoologie) Oursin aussi nommé châtaigne de mer.
- (Œnologie) Mauvais goût altérant le vin.
- (Aunis) Terres douces (argilo-calcaires), appelées ainsi par contraste avec les terrains pierreux. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Les doucins tirent leur nom de la douceur au toucher qui les opposent aux rendzines caillouteuses. — (Alain Ratour, Géographie humaine et aménagement en Haute-Saintonge, 1979)
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appalachien
- (Géographie) Relatif à la chaîne de montagnes des Appalaches, à sa région, à ses habitants.
- Un grand tapis appalachien recouvrait le plancher en pin à lattes larges sont les nœuds étaient gros comme des poings, et sur la droite une cheminée de pierre au foyer noirci par les soirées d’hiver grimpait le long du mur. — (Marc Levy, Un sentiment plus fort que la peur, chapitre 10)
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césarien
- Pour le terme de chirurgie, comme l’explique Littré[1] : « le latin Caesar, Caeso fut un surnom donné à des enfants que l’on tirait du sein de leur mère par une incision, dite plus tard césarienne, de caedere, couper, inciser. »
- Pour le gentilé québécois, voir Césaire.
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augustinien
- Qui suit ou se rapporte à la philosophie de saint Augustin.
- Loin de paraître comme inconciliables avec la piété, les commentaires nouveaux pouvaient sembler à certains mystiques parisiens un compromis heureux entre le néoplatonisme augustinien, l’abélardisme aristotélicien et l’esprit positif des savants ou des astrologues. — (Matthieu-Maxime Gorce, L' essor de la pensée au moyen âge : Albert le Grand - Thomas d'Aquin, Paris : Letouzey et Ané, 1933, Slatkine Reprint, 1978, p. 55)
- Leszek Kolakowski a bien montré comment la publication de l’Augustinus a offert à l’Église l’occasion de se désaugustiniser : en dénonçant les cinq propositions de l’Augustinus, elle désavouait la théologie augustinienne et adoptait pratiquement la doctrine des jésuites. — (Barbara de Negroni, Grâce et liberté : de la théologie à la morale, in Cahiers philosophiques, 2010/2, n° 122)
- Relatif aux religieux de l'ordre des augustins.
- Alphabet augustinien, histoire, par ordre alphabétique, de l'ordre des augustins.
- Relatif à Aougny, commune française située dans le département de la Marne.
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empreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe empreindre.
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francien
- (Linguistique) L’une des langues de la langue d’oïl parlée en Île-de-France et au sud de celle-ci, composant l’ancien français.
- […] ; c'est là un trait dialectal : le francien, comme le normand, dit oi ([…]). — (Gaston Paris, « Hugues de Berzé », dans Romania : recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes, publié par Paul Meyer & Gaston Paris, tome 18, Paris : Société des amis de la Romania, 1889, p. 570 (note 1))
- Dans ce contexte, il faut se souvenir que le français considéré actuellement comme la norme en France n’était à cette époque rien d’autre qu’un de ces nombreux dialectes, le francien, parlé dans la région de l’Île-de-France (cf. Jauch 2016: 89). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 55)
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capésien
- (Éducation) Candidat ou titulaire du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré.
- D’aucuns pensent que ce capésien n’a pas une formation universitaire sérieuse préalable à l’enseignement.
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faquin
- En 1534, Rabelais l’utilise au sens de « portefaix », de l’ancien français facque, ou fasque, lui-même du néerlandais fak (« poche »). L’italien moderne facchino a conservé le sens de « portefaix », inusité en français moderne.
- Guiraud le fait venir d’un radical fasc-, apparenté au latin fascis (« faix, charge »). — (Le Grand Robert de la Langue Française, 2e éd.)
- De l’italien facchino attesté en 1442[1] ou de l’espagnol faquín attesté en 1445[1], eux-mêmes issus de l’arabe فقيه, faqih (« juriste spécialisé dans le fiqh, la jurisprudence islamique »)[2].
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bottin
- Annuaire des professionnels.
- Jusque vers 1980 dans toutes les postes de France trônait un énorme meuble métallique sur lequel étaient fixés les bottins, où les professions étaient classées par catégorie, puis par ville.
- Annuaire téléphonique (par confusion avec le véritable bottin des professions).
- Je vais chercher son numéro dans le bottin.
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buccin
- Genre de mollusques à coquille univalve en forme de cornet et tournée en spirale.
- On trouve des buccins dans la mer, dans les rivières et dans la terre.
- Les corneilles cherchent des buccins à marée basse, en choisissant d’habitude les plus gros. — (David McFarland, Le comportement animal: psychobiologie, éthologie et évolution, 2001)
- (Antiquité, Musique) Instrument à vent, de la famille des cuivres, utilisé dans l’armée de la Rome antique.
- Une rumeur emplit le château, un vacarme de gens qui couraient, de meubles qu’on traînait, d’argenteries s’écroulant ; et, du haut des tours, des buccins sonnaient, pour avertir les esclaves dispersés. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
- Rien qu’en pensant à lui, j’ai le frisson de la grandeur ; j’entends ces trompettes romaines, ces buccins dont parle Quincey et qui annoncent les personnages souverains. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 247)
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amibien
- (Biologie) Relatif aux amibes.
- Forts des attaches qu’ils conservaient avec la mère entreprise, ils participaient aux voyages organisés et célébraient avec leurs cadets les fêtes amibiennes de la basse Égypte ou les agapes dysentériques du Paraguay. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 85)
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contrevins
- Première personne du singulier du passé simple de contrevenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple de contrevenir.
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fortin
- (Militaire) Petit fort.
- […] et d’ailleurs rien ne serait plus facile que de protéger ces passages par quelques fortins préparés à l’avance. — (Anonyme, La Neutralité de la Suisse, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- À midi, on dépassait le fort abandonné de Tapalquem, premier anneau de cette chaîne de fortins tendue sur la lisière du sud contre les indigènes pillards. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Agadem, qu'il ne faut pas confondre avec Agadès, capitale de l'Aïr, est un ancien fortin abandonné, du type classique à cour intérieure, avec bâtiments donnant sur le puits et arcades en forme de cloître ; le fort est en ruine, […]. — (Roger Frison-Roche, Mission Ténéré, Paris : éd. Arthaud, 1960)
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cyprin
- (Ichtyologie) Genre de poissons d'eau douce ayant pour type la carpe.
- La maison vibrait du cri plaisant qu'il poussait […] quand il nourrissait l'insinuant cyprin du bassin [...]. — (Georges Perec, la Disparition, 1989)
- (Ichtyologie) Carassin.
- Il y avait encore des rougets de roche, à la chair exquise, du rouge enluminé des cyprins. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Les spécimens de petite taille seront avides de plancton et de larves d’insectes tandis que les palettes, pouvant mesurer jusqu’à 30 et même 35 cm, raffoleront de petites perchaudes et autres cyprins ainsi que de crustacés comme des gammares, aussi appelés crevettes d’eau de façon erronée. — (Patrick Campeau, La reine du printemps Le Journal de Montréal, 27 mars 2021)
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arminien
- (Protestantisme) Relatif à l’arminianisme.
- Une alliance du dogme arminien avec le mysticisme anabaptiste et le sentiment calviniste. — (Henri Brunel, Étude sur l’histoire du christianisme, Marc Aurel frères, 1842, page 285)
- Le contact avec la pensée arminienne, par l’intermédiaire de Jean Le Clerc, fut pour Toland un élément important dans son évolution intellectuelle vers un christianisme raisonnable, qui le conduisit dès 1696 à proposer sa définition d’un christianisme sans mystères. — (Paul Brennan, Entrelacs franco-irlandais, Presses universitaires de Caen, 2013, page 114)
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humain
- Relatif à l’espèce humaine.
- Aucune forme humaine ne surgit entre les halliers, aucun bruit humain ne m’arrive. Partout le silence et partout la solitude ! — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Lorsque l’on ne peut faire autrement que d’affronter le mauvais temps, les forces humaines se décuplent et l’esprit devient plus clairvoyant. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- – « Tu es si humain ! » lui disait parfois ma mère, avec un accent d’indéfinissable suspicion.Elle ajoutait, pour ne le point trop blesser :– « Oui, tu comprends, tu étends la main pour savoir s’il pleut. » — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 68)
- La justice, en tant qu’elle veut l’inviolabilité de la personne humaine par le seul fait qu’elle est humaine, ne saurait considérer l’homme que dans l’abstrait. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, édition 1946)
- Elle se passa les doigts sur les paupières, les yeux reprirent une expression humaine comme si elle revenait d’une pâmoison. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l'art littéraire chinois, dans Choix d'études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- Qui est sensible à la pitié, secourable, bienfaisant.
- Cet homme est très humain et fort sensible aux misères d’autrui.
- Je ne connais pas de cœur plus humain.
- Avoir, montrer des sentiments humains.
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épreint
- Participe passé de épreindre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter) A l'égard des choses étouffées, comme le sang n'en est pas épreint, et qu'on lient que le sang est l'aliment des démons qui se nourrissent de ce qu'il exhale, notre religion nous les défend — (Justin martyr, Contre Celse Livre 8)
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généticien
- (Biologie) Scientifique qui étudie les gènes, spécialiste de la génétique.
- Et, les consultants viennent parfois rencontrer le généticien comme celui qui va tout expliquer, tout résoudre de façon magique, un peu comme un Dieu, une position bien difficile pour ce médecin. — (Françoise Daune, Patrick Ben Soussan, Corps en souffrance, psychismes en présence, 2017)
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foin
- Herbe fauchée et séchée qui sert principalement à la nourriture des chevaux et des bestiaux.
- Ici je ne vis que des hommes fort occupés de chevaux, de foin, et des autres genres de ravitaillement ; tout cela exactement fait, et sous la pression de cette continuelle peur. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Durant l’hiver, les bœufs et les moutons doivent se nourrir de foin, herbe séchée qui a poussé au printemps dans les prairies humides et ensoleillées. — (Brigitte Coppin, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Le moment est propice pour capter les couleurs de la campagne, plutôt jolie dans ce coin de pays : une botte de foin, une vieille grange, une vache. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- Nous étions donc tous là ce samedi avec nos 17 enfants qui s’épivardaient dans les bottes de foin […]. — (Le Devoir, 4 mai 2007)
- Sur mes pantalons de cadre, devenus pantalons de berger, il y a maintenant du sang, du fumier, du placenta, de la laine, de la boue, du foin, de l’eau sale, des écorchures de canif émoussé, des traces de marqueur de bétail bleu, du pus, du piétin. — (Lefebure, Mathyas, D'où viens-tu, berger?, Montréal, 2006)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L'Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chap. 6)
- Herbe sèche avant qu’elle soit fauchée. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Une pièce de foin. — Couper le foin. — Les foins sont beaux. — On coupe les foins. — La saison des foins.
- (Par analogie) Ensemble des fleurons tubulaires du capitule (fond) immature de l’artichaut.
- Prenez des artichauts que vous appropriez dessus et dessous faites-les cuire dans l'eau assez pour pouvoir enlever le foin mettez-les sur une tourtière avec huile, gousses d'ail, sel, poivre.— (Alexandre Dumas, Denis-Joseph Vuillemot, Petit dictionnaire de cuisine, 1882, page 57)
- (Au pluriel) (Familier) Fenaison.
- Depuis quand ce commerce-là durait-il ? Depuis les foins assurément, cela c’était indubitable, mais qui sait si auparavant déjà, il n’y avait pas quelque chose. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Québec) (Populaire) Argent.
- Je voudrais bien faire comme lui, mais pour ça, il faut avoir du foin. — Elle peut bien te payer ça, elle ne manque pas de foin.
- […] si nos experts économistes de la Commission Séguin (et de nombreux autres experts) ont raison, le Québec s'est fait avoir pour 50 millions de dollars par semaine depuis presque 10 ans. Pour ceux qui savent compter, tout cela commence à faire pas mal de foin. — (Le Devoir, 14 novembre 2006)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.