Dictionnaire des rimes
Les rimes en : navigateur
Que signifie "navigateur" ?
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- Celui qui a fait sur mer des voyages de long cours.
- Ainsi, les Bellilois, à l’encontre des autres insulaires morbihannais, sont moins des pêcheurs que des navigateurs. — (Brigitte Dumortier, Belle-Île, Houat, Hoëdic, 1976)
- Marcher au grand air frais fut pour lui une sensation délicieuse, comme la promenade à terre pour le navigateur qui longtemps a été à la mer. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir)
- Marin, homme apte à conduire un vaisseau.
- Quant aux autres navigateurs recherchés, il s'agit principalement de marins d’eau douce qui pratiquent sur la Vire et les autres rivières de cette zone - la Taute, la Douve - le transport de la tangue, prélevée dans cette zone vaseuse d'estuaires formant la baie des Veys, et qui, chargée en bordure des rivages, est acheminée par péniches vers l'intérieur où elle est utilisée comme engrais. — (Roger Lepelley, La Manche: Frégate française 1803-1810, Saint-Vaast-la-Hougue : chez l'auteur, 1989, chap. 2)
- (Par extension) Celui qui est chargé de la conduite d’un avion, d’un aérostat.
- L'installation de bord était sensiblement la même, avec cette différence, toutefois,[…] que de nouveaux instruments de contrôle de vol étaient installés dans l'habitacle du pilote et dans celui du navigateur. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "navigateur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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barreur
- (Marine) Celui qui tient la barre du gouvernail. [1]
- La jeune fille, assise dans le fauteuil du barreur, se laissait aller à la douceur d’être sur l’eau. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 196)
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dormeur
- Qui aime dormir.
- Il est très dormeur en ce moment.
- Qui dort beaucoup.
- La marmotte est un animal dormeur.
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débiteur
- (Finance) Celui qui doit de l’argent, qui a une dette.
- Le notaire certifiant que les testatrices ont voulu faire une disposition en sa faveur, il n'y a de prouvé que sa faute ; et sa responsabilité en est la conséquence. Si les testatrices devaient savoir qu'elles étaient ses créancières, devait-il ignorer qu'il était leur débiteur ? — (François-Antoine Vazeille, Résumé et conférence des commentaires du Code civil, sur les successions, donations et testamens, tome 2, Clermont-Ferrand : chez Thibaud-Landriot & Riom : chez Thibaud fils, 1837, p. 542)
- Des créanciers qui réclament le remboursement de leurs dettes excitent toujours les rancœurs de leurs débiteurs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le créancier peut ainsi exercer l’ensemble des droits de son débiteur, tels l’action en paiement, l’action en résolution, l’exécution forcée, l’intentement d’un appel, une mesure de saisie conservatoire… — (Olivier Poelmans, Droit des obligations au Luxembourg, 2013)
- (Sens figuré) (D'un usage limité) Celui qui débite.
- Un Mémoire (de janvier) le note à Aulas comme « un dangereux homme. Il a été chassé de Sommières ; c'est un débiteur de mauvaises nouvelles » . — (Les prédicants protestants des Cévennes et du Bas-Languedoc: 1684-1700, vol.1, Presses du Languedoc, 2001, p.421)
- (Technique) Mécanisme qui assure le débit régulier d'une matière nécessaire à l'alimentation d'une machine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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erreur
- Fausse opinion ; fausse doctrine.
- La Foi qui sert de fondement à toutes les Religions n'est qu'un principe d’erreurs, d’illusions et d’impostures. — (Jean Meslier, Le Testament, chap. X, édition de Rudolf Charles, t.1, p.66, 1864)
- A l'opposé de George Sand qui s'élevait volontiers au-dessus des contingences et, sévère pour les erreurs des autres, était pleine d’indulgence pour ses propres erreurs, s’absolvait de ses chutes en planant, Musset avait une grande puissance de contrition et, par sa nature, était « mea-culpiste ». — (Maurice Donnay, Musset et l'amour, Éditions Flammarion, 1926, p. 42)
- Tirer quelqu’un d’erreur.
- C’est une erreur que de s’imaginer que… Vous croyez qu’il est franc avec vous : erreur.
- Vous faites erreur.
- Erreur dans la foi, en matière de foi.
- Vivre dans l’erreur.
- Persister dans l’erreur.
- La doctrine de cet homme est pleine d’erreurs.
- On a condamné ses erreurs.
- Combattre l’erreur.
- Laisser quelqu’un dans l’erreur.
- Triompher de l’erreur.
- Erreurs populaires, Fausses opinions, le plus souvent traditionnelles préjugés des ignorants.
- Les erreurs populaires en astronomie, en histoire.
- Illusion, comme dans cette expression.
- Les erreurs des sens.
- Faute ; méprise.
- Je pouvais être satisfait de mon atterrissage. Après quarante-huit jours de mer, mon erreur de longitude était inférieure à deux milles. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Quelque caillou qu'on lui présentât, il en situait toujours et sans erreur l'emplacement exact : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 70)
- Même fourmillement de fautes innombrables, d’erreurs ou d'inexactitudes phonétiques, dans les mots souletins que porte le dictionnaire du P. Lhande. — (Jean Larrasquet, Le basque de la Basse-Soule orientale, C. Klincksieck, 1939, page 21)
- (Droit) Erreur de personne ou sur la personne : erreur qui consiste à prendre une personne pour une autre ou à lui attribuer des qualités essentielles qu’elle n’a pas.
- « Au temps pour moi », concède ma prof de maths quand quelqu'un relève une erreur au tableau. — (Lily King, La Pluie et le beau temps, traduit de l'anglais (USA) par Bruno Boudard, Presses de la Cité, 2012, chap. 7)
- Il y a erreur dans ce calcul, dans ce relevé de comptes de droits d’auteur.
- (Proverbial) Erreur n’est pas compte.
- (Vieilli) Action d’errer, au sens d'aller de-ci de-là, ou de voyager.
- Au bord du lac ils viennent en cadenceEntrelacer les erreurs de leur danse,Et prolonger d'invisibles concerts. — (P. Fé de Barqueville, La belle au bois dormant, « Le palais d'Obéron », dans La belle au bois dormant, poème suivi d'élégies ; Urbain Canel libraire, Paris, 1825, page 75)
- Les erreurs d’Ulysse.
- (Psychologie) État d'esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et réciproquement.
- Il se prend quelquefois, au pluriel, pour dérèglement dans les mœurs.
- Les folles erreurs de la jeunesse.
- Il est bien revenu de ses erreurs.
- Il est honteux de ses erreurs passées.
- (Sciences) Différence entre la valeur exacte et la valeur mesurée, calculée ou estimée.
- [...] on effectuera les opérations de l’arithmétique avec une erreur comprise entre 1/300 et 1/500 [...]. — (Machine à calculer in Annales des ponts et chaussées. 1. Partie. Mémoires et documents relatifs à l’art des constructions et au service de l’ingénieur ; Lois ; Ordonnances et autres actes concernant l’administration des Ponts et Chaussées - 1ère série, Paris, 1840, 2ème semestre, page 57 → lire en ligne)
- En pratique, suivant la qualité du récepteur employé, on observe une indication de la vitesse horizontale avec une erreur comprise entre 0,7 et 0,1 km/h dans 95 % des observations. — (Paul Correia, Guide pratique du GPS, Editions Eyrolles, 2012, page 41)
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contrecoeur
- Mauvaise orthographe de contrecœur.
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charmeur
- Qui use de charmes ou qui fascine.
- Elle souriait d’un air charmeur.
- Voix charmeuse.
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lenteur
- Manque de rapidité dans le mouvement et dans l’action.
- Leur procession par les rues se déroule avec la lenteur habituelle, sa psalmodie sourde, […].— (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.47)
- Libre à d'autres de rire d'une lenteur apparente, d'une hésitation qui est scrupule, d'une méthode qu'on croit inhabile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p.86)
- Pendant ce temps, la mère, surprise de la lenteur de sa fille à se décider, étonnée de trouver ce jeune marchand si peu pratique, si peu désireux de vendre, s'impatientait. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Les trente dernières secondes avant onze heures lui parurent durer une éternité. La trotteuse du chronographe sautillait sur les points phosphorescents avec une horripilante lenteur. Elle finit tout de même par s'immobiliser au-dessus du chiffre douze , […]. — (Eric Boisset, Arkandias, vol.2 : Arkandias contre-attaque, Magnard Jeunesse, 1998, chap.7)
- (Par analogie) Difficulté, peine, à imaginer, à concevoir.
- Avoir une grande lenteur d’imagination, une grande lenteur d’esprit.
- Manque de tonus, d'action dans une pièce de théâtre, un roman, un film.
- On a blâmé, dans cette pièce, dans ce roman la lenteur de l’action.
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bafouilleur
- Balbutieur, personne qui s’exprime d’une façon confuse, incohérente, embarrassée.
- Sans oublier deux bafouilleurs d’exception, Pierre Repp et Darry Cowl, inégalables dans le yaourt et le bégaiement. — (Bernard Gourbin, L’esprit des années 60, 2006)
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banqueteur
- Celui qui banquette, qui fait bonne chère.
- En analysant en parallèle des représentations de banquets masculins et mixtes, elle souligne l’homologie de la position de la femme et du jeune homme par rapport au banqueteur adulte. — (Femmes et images - Numéro 19, 2004)
- Et je me suis dit, quittant les lieux, que je préférais cent fois mes amis banqueteurs et jouisseurs à ces spécimens irréprochables, d'une humanité aseptisée, aimant se mortifier et se croyant absolument vertueux, alors qu'ils font l'expérience d'une existence au formol, s'extasiant pour un bol de crudité et chantant les charmes de la vie non-denrée. — (Mathieu Bock-Côté, Une époque puritaine, Le Journal de Montréal, 11 mars 2023, page 47)
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beur
- (France) Personne d’origine maghrébine.
- L’amitié entre un Français et un beur a été symbolisée par le film Tchao Pantin de Claude Berri, adapté du roman d’Alain Page. — (Yvan Gastaut, L’immigration et l’opinion en France sous la Ve République, 2000)
- Ils avaient reçu un nom collectif qui signifiait tout à la fois leur origine, leur couleur de peau et leur façon de parler : les Beurs. Par dérision on leur attribuait un je parle la France. Ils étaient nombreux, on ne les connaissait pas. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 155.)
- Et s’il est de bon ton pour un jeune Beur de sortir avec une Céfran hâtivement qualifiée de Gauloise, il tolère mal que sa sœur en fasse autant avec un Souchien, comme ils disent élégamment : […]. Mais si la Beurette susdite sort avec un kahlouche, alors là, pas de quartier ! Touche pas à ma sœur, tu vas la salir. Et toi, tu vas me faire le plaisir de porter un voile, désormais, […]. — (Jean-Paul Brighelli, « Les Lumières contre le racisme », dans Liberté, égalité, laïcité, Paris : Hugo Doc, 2015)
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vigueur
- Force ; plénitude ; énergie ; fougue.
- […], l’acheteur, le plus souvent, est séduit par le poil lustré, onctueux et cette ardeur factice qui fait cabrioler, se cabrer, ou croupionner les chevaux, comme s’ils étaient doués d’une vigueur hors ligne […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Quelle qu’ait été l’importance pratique de la surexcitation populaire, il est indéniable que le gouvernement des États-Unis a agi avec vigueur, avec science et intelligence en face de cette invasion tout à fait inattendue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 215 de l’édition de 1921)
- Le pape Innocent III (1193-1216) devait rompre avec cette tradition de tolérance et se faire l'inspirateur d'une politique hostile, qu'il mena avec une vigueur exceptionnelle. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Mais à lui-même aussi, cette mort serrait le cœur qui, d'un coup, anéantissait un homme en pleine vigueur, dans la fleur de l'âge, sans l'avertir par les prodromes les plus légers, un homme sobre comme il l'était, et cela à quelque temps de la retraite. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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nielleur
- (Art) Graveur de nielles.
- [...]et fait penser automatiquement, par association, à un maître graveur, habile dans la réalisation des mises en perspective ou à un nielleur. — (Maria Pia Mannini, Cristina Gnoni Mavarelli, Filippo et Filippino Lippi, Éd. Silvana, 2009)
- Les nielleurs florentins.
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pesanteur
- (Physique) Principe d’attraction d’un corps par l’astre sur lequel il est posé.
- Qualité de ce qui a du poids.
- Grégoire affirme que le Créateur de l'univers a créé le monde sensible comme situé entre deux termes extrêmes contraires l'un à l'autre, je veux dire entre la pesanteur et l’impondérabilité, qui s'opposent absolument l'un à l'autre. — (Jean Scot Érigène, De la division de la nature, page 119, Presses universitaires de France, 1995)
- Le baromètre fait connaître la pesanteur de l’air.
- L’accélération de la pesanteur.
- Caractère de ce qui a un grand poids.
- Et partant lors qu'on tend le piege, faut sçauoir ou presumer la pesanteur de la beste, à laquelle on tend & auoir d'auantage obserué, si elle est grande ou petite pour jugër de sa pesanteur, laquelle ne peut marcher sur le piege que d'vn pied à la fois. Et partãt c'est la moitié presque de la pesanteur de la beste. — (Nouvelle Invention de Chasse pour prendre et oster les loups de la France, par Lovis Grvav, Paris : chez Pierre Chevalier, 1613, livre 2, p. 26)
- Il fit lever ses trois filles et ses quatre fils, sans nous introduire dans sa maison, et ceux-ci nous apportèrent dans de vieux pots de terre, un peu de lait de chèvre, avec du pain de maïs d'une pesanteur spécifique effrayante. — (Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie pendant l'année 1841, 1843)
- (Sens figuré) Il lui a fait sentir la pesanteur de son bras, Il lui a donné un coup violent.
- (Médecine) (Familier) Malaise qui fait sentir comme un poids dans quelque partie du corps.
- Avoir une grande pesanteur de tête.
- Une pesanteur d’estomac.
- Il sent une grande pesanteur dans le bras.
- Il sent de la pesanteur par tout le corps, par tous les membres.
- Lenteur, défaut d’activité et de célérité.
- Cet homme, que j’ai vu si agile, est aujourd’hui d’une incroyable pesanteur.
- La pesanteur de sa marche.
- Ce cheval a trop de pesanteur pour être employé comme cheval de selle.
- (Sens figuré) Lenteur, défaut de pénétration, de vivacité, de légèreté, de grâce, en parlant de l’esprit.
- Avoir une grande pesanteur d’esprit, de la pesanteur dans l’esprit.
- La pesanteur de son esprit l’empêche de saisir promptement ce qu’on lui dit.
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clameur
- Grand cri, cris confus de plusieurs personnes réunies.
- Le bruit dans l’intérieur du château, bruit occasionné par les apprêts de la défense, devint plus considérable, et se changea en tumulte et en clameurs de plus en plus assourdissantes. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- La clameur fut si forte et si unanimement vocifératrice, qu'il fallut, malgré le froid, ouvrir les portières, car on ne s'entendait plus. — (Octave Mirbeau, Paysage d'hiver, dans La vache tachetée, 1918)
- La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. — (Léo Ferré, Préface à Poètes..vos papiers!, 1956)
- Quelle clameur justifiée une telle décision eût soulevée dans une démocratie où l'on avait le sentiment fondé que les classes riches étaient ménagées par le fisc! — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Sens figuré) — Tous deux durent revenir trois fois dans la clameur des cuivres et s'incliner devant la rampe, face au public dont les bravos, du haut en bas de la salle, crépitaient sans faiblir. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) Injure, outrage.
- Et voilà notre poissarde qui s'échauffe, emplit l'air de ses clameurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Indignation.
- Seule la clameur mondiale peut empêcher un génocide. — (Le Monde avec AFP, De rares images des Awa, tribu isolée et menacée en Amazonie, Le Monde. Mis en ligne le 23 juillet 2019)
- La clameur publique, L’indignation publique, manifestée de quelque manière que ce soit.
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atténuateur
- (Bactériologie) Séquence de l’ADN sur laquelle porte l’atténuation.
- (Électronique) Appareil permettant d'atténuer un signal électrique afin de diminuer son amplitude.
- Un atténuateur est souvent utilisé dans le domaine de la sonorisation afin d'adapter les niveaux.
- Tant que vous y êtes, faites venir quelqu’un pour réparer le poste tactique et voyez si on ne pourrait pas mettre en place un atténuateur de puissance quelconque pour éviter les surcharges. — (John Scalzi, Redshirts - Au mépris du danger, 2012)
- Ce qui atténue, ce qui rend quelque chose moins fort.
- Nos enquêtes montrent en effet que les cadres de proximité jouent un rôle d'amplificateur ou au contraire d’atténuateur des prescriptions portées par les dispositifs. — (Marie-Anne DUJARIER, Le management désincarné, Enquête sur les nouveaux cadres du travail, La Découverte, 2015.)
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chasseur
- Qui chasse ; de la chasse.
- Il est à observer qu’un peuple chasseur doit se répandre sur un vaste continent, beaucoup plus vite qu’un peuple cultivateur. — (Jonathan Carver, Voyage dans les parties intérieures de l’Amérique septentrionale, pendant les années 1766, 1767 & 1768, traduction anonyme, page 141, Yverdon, 1784)
- Car la région que nous traversons est assez giboyeuse, et les grands nemrods de la m’halla, […], qui ont emmené des meutes de lévriers et des faucons chasseurs, font des hécatombes de lièvres, de perdrix, de poules de Carthage, de renards et de chacals. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Je découvrais dans ces jeux Concha telle que je ne l’avais guère imaginée, non plus poursuivie mais poursuivante, non plus chassée mais chasseresse après une proie consentante bien qu’étourdie, et comme béate des attentions qu’on lui prodiguait. — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Sa fille m’a dit qu’il aime mieux tirer sur les chasseurs que sur les oiseaux !– Je comprends ça, dit l’oncle sur un ton grave, je comprends ça : c’est plus facile. Parce qu’un chasseur c’est plus gros, et puis ça ne vole pas. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 121)
- Qualifie une arme ou un système d’armes destiné à donner la chasse à une cible pour la détruire.
- Un destroyer chasseur de sous-marins, un avion chasseur de sous-marins, un char chasseur de char…
- Qualifie une personne ou un objet destiné à rechercher une personne ou un objet.
- Un satellite chasseur d’exoplanètes.
- (Cuisine) Qualifie un plat ou une sauce à base de champignons et de vin.
- Ce lapin chasseur est vraiment délicieux.
- Un civet de sanglier chasseur.
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communicateur
- (Technique) Qui met en communication, qui communique.
- La voilà déjà [Mme Guyon], dans son opinion, communicatrice des grâces. — (BOSSUET, Relat. sur le quiétisme, II, 8)
- Un fil communicateur.
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baragouineur
- (Familier) Personne qui baragouine.
- La paraphrase en fait un baragouineur, incapable de formuler clairement des banalités. — (Pratiques, Numéros 93 à 96, 1997)
- À qui diantre en veut ce baragouineur d’italien ?— (Alfred de Musset, Fantasio dans la bibliothèque Wikisource , Charpentier, 1888)
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déboucheur
- (Plomberie) outil pour déboucher les tuyaux
- (Plomberie) produit chimique pour déboucher les tuyaux
- Le déboucheur contenant de l’acide sulfurique réagit violemment avec l’eau en dégageant une chaleur intense ; il est donc efficace pour dissoudre un bouchon de graisse alimentaire obstruant le siphon. — (Pierre Pirson, Henri Bordet, Dominique Castin, Philippe Snauwaert, René Van Elsuwe, Chimie 3e/4e : Sciences de base et Sciences générales, Bruxelles : De Boeck, 2009, page 116)
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racoleur
- (Vieilli) Celui qui faisait profession d’engager des hommes pour le service militaire.
- Dans ce petit cabaret, je trouvai trois braves dont les chapeaux étaient galonnés d’or, l’uniforme blanc, les revers roses, les moustaches cirées de noir, les cheveux tout poudrés à frimas, et qui parlaient aussi vite que des vendeurs d’orviétan. Ces trois braves étaient d’honnêtes racoleurs. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Personne qui racole.
- — On a toujours fait pour le bien ! leur psychologie du racoleur leur ayant depuis longtemps appris que celui-ci interprétait toujours le « bon côté » et le « bien » comme étant sa façon de voir à lui et d’agir. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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carotteur
- Celui qui carotte.
- Allons, adieu, carotteur. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
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ambleur
- Qui va l’amble.
- Cheval ambleur.
- Il se représentait la florissante Katrina avec toute sa progéniture, installée sur le haut d’un chariot avec toute sa camelote ménagère, et lui-même à cheval sur une jument ambleuse avec un poulain à ses trousses. — (Washington Irving, « La Légende du val ensommeillé », in Gene Baro, Couleurs locales. Treize nouvelles régionales américaines, traduction de Hélène Terré, collection « Vent d’ouest » no13, Seghers, 1965, page 42)
- (Chasse) Qualifie un cerf dont la trace du pied de derrière dépasse celle du pied de devant.
- Cerf ambleur.
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castrateur
- Qui castre, qui châtre.
- De nos jours, les transsexuels sont des individus ayant eu recours à la chirurgie castratrice pour ressembler à l'autre sexe qu'ils auraient voulu être anatomiquement et pensent être déjà mentalement. — (Alex Raffy, La théorie psychanalytique et l'enfant: Développement et temporalité, Éditions L'Harmattan, 2010)
- (Psychologie) Qui va engendrer un complexe de castration.
- (Sens figuré) Qualifie une personne trop autoritaire soumettant une autre personne à sa volonté.
- Autoritaire, castratrice et manipulatrice, elle avait encastré, son fils dans un schéma de soumission. — (Odette Verhooste, L'âme en charpie, Publibook, 2004)
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annotateur
- Celui qui fait des annotations sur un texte.
- — Ou est l’Ariane ? où est l’Astrée ? s’écriait en gémissant Godeau l’annotateur. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XX, 1826)
- Dans le commentaire du Notre-Père, l’annotateur retranscrit les demandes de la prière dans leur énonciation à la première personne du pluriel. — (Société de l’histoire du protestantisme français (France), Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français : Volume 150, 2004)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.