Dictionnaire des rimes
Les rimes en : nativisme
Que signifie "nativisme" ?
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- (Politique) Courant politique qui s'oppose à l’immigration.
- Selon la définition classique de Higham, le nativisme est une « intense opposition à une minorité interne en raison de ses liens avec l’étranger », autrement dit, « un nationalisme de type défensif ». — (James Cohen. « Chapitre 3. Le nativisme contemporain comme forme de racisme et comme mouvement politique », , À la poursuite des illégaux. Politiques et mouvements anti-immigrés aux Etats-Unis, sous la direction de Cohen James. Terra-HN, 2012, pp. 123-165.)
- Une bonne partie de son succès politique vient de l’exploitation de divisions et de préjugés, qu’il s’agisse de racisme, de nativisme ou de misogynie. — (Pierre Martin, « Comprendre le Trumpisme », dans Le journal de Montréal, 27 octobre 2020)
- Au fond, ce qui distingue le national-populisme des autres courants politiques touche beaucoup moins à ses positions sur le terrain de la démocratie et du règne de la loi qu’à la mise en place d’un « nativisme radical » enraciné dans une approche ethno-pluraliste du protectionnisme culturel, où les cultures et les ethnicités sont considérées comme largement incompatible. — (Pascal Perrineau, « Chapitre premier. La nature du phénomène », Pascal Perrineau éd., Le populisme. Presses Universitaires de France, 2021, pp. 5-48.)
- (Psychologie) Théorie selon laquelle l'espace et le temps sont donnés dans les sensations elles-mêmes et non acquis par expérience.
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "nativisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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fractionnisme
- Action tendant à créer une rupture au sein d'un groupe, d'un parti politique, d'un syndicat.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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communisme
- Mise en commun des moyens de production.
- Voilà comment, dans ce pays, depuis un temps immémorial, les gens vivotaient heureux, pratiquant une espèce de communisme familial. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Idéologie qui prône un système économique et social basé sur l’élimination de la propriété privée au profit de la propriété collective.
- (Spécialement) Système économique et social, théorisé par Karl Marx, caractérisé par la propriété collective des biens et des moyens de production.
- Le communisme, une très bonne affaire pour les malins, une duperie pour ceux qui espèrent en la transformation sociale. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 167)
- Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens. — (Ernesto Che Guevara)[2]
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naturalisme
- (Didactique) Système de ceux qui attribuent tout à la nature comme premier principe.
- Le naturalisme de Lucrèce.
- Doctrine littéraire qui prétend s’inspirer directement et exclusivement de la nature.
- Et surtout, beaucoup d’indulgence, car le spectacle te semblera parfois d’un naturalisme plutôt cru. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- À distance, il est difficile de comprendre pourquoi cette « littérature de pontons » — suivant l’expression d’Huysmans — qu’était le naturalisme passionnait alors les esprits. Sans doute y avait-il là une réaction contre les fadeurs de Feuillet, de Feydeau, de Cherbuliez. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 55)
- Approche des sciences humaines qui part du principe que tout phénomène peut être décrit objectivement, et est donc stable et prédictible.
- Sous sa forme la plus stricte, le naturalisme estime qu'il existe une réalité objective et authentique répondant à un certain nombre de règles. Cette réalité est tenue pour indépendante du chercheur et de l'expérience personnelle qu'en a ce dernier. — (Argument, vol. xxi, n° 1, automne-hiver 2018-2019, page 144)
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indépendantisme
- Option politique visant l’indépendance politique d’un peuple ou d’un territoire par rapport à une entité politique (pays, fédération) à laquelle il est rattaché.
- Ayant tourné la page de l'indépendantisme pur et dur (« Nous préférons parler de souveraineté partagée et de prise de responsabilité »), le Mouvement guadeloupéen et ses compagnons de route ont donc choisi un « homme neuf », de 53 ans lui aussi, ouvert et maire… — (L'Express, 15 mars 2004)
- (Spécialement) (Québec) Option politique visant l’indépendance politique du Québec par rapport à la fédération canadienne.
- Il y a près de dix ans, Pierre Trudeau devenait premier ministre, avec quelques buts bien précis : rendre le Canada bilingue, assurer la participation des francophones à l’administration du pays, bloquer la montée de l’indépendantisme québécois, réorienter certaines grandes options en politique étrangère, en économie… — (L'actualité, janvier 1977)
- Le jour des Patriotes nous offre l’occasion parfaite de rappeler l’historique de l'indépendantisme québécois et des jalons de ce combat pour la démocratie. — (Le Devoir, jeudi 26 mai 2005)
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didactisme
- Caractère didactique de quelque chose, de quelqu’un.
- Le didactisme d’une œuvre.
- Le théâtre d'O'Neill rejoint souvent la pièce à thèse, mais il ne tombe jamais dans le didactisme. — (Arts et littérature, 1936)
- Le mérite du Voyage en Italie serait bien d’abord celui du relâchement de ce didactisme impérieux. — (Jean-Pierre Guillerm, Vieille Rome: Stendhal, Goncourt, Taine, Zola et la Rome baroque, 1998)
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caporalisme
- Régime de caporal, dans lequel la vie civile est asservie aux idées et aux habitudes militaires.
- Ils [les habitants du sud de l’Allemagne] n’ignorent point la différence qu’il y a entre une armée citoyenne et une nation de soldats ; rien de plus contraire que le caporalisme à leurs habitudes et à leurs goûts. — (Victor Cherbuliez, Revue des Deux-Mondes, 1or mars 1870, page 62)
- (Par extension) Autorité tatillonne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Autoritarisme étroit et mesquin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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anglicisme
- (Linguistique) Mot ou locution emprunté à la langue anglaise et utilisé dans une autre langue.
- Il y a lieu également d’éviter les anglicismes, tel l’emploi du verbe « présumer » pour « supposer », « impacter » pour « affecter », « générer » pour « engendrer » ou encore ministre « en charge de » pour « chargé de ». — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Si certains sont réfractaires aux anglicismes, force est de constater que le verbe spoiler est dans toutes les bouches, et décrit une révélation de nature à gâcher le plaisir. Un gros divulgâchis quoi, tabarnak ! — (Mathilde Degorce, Spoiler Alert, Hachette Heroes, 2018, p. 6)
- Eux qui adoraient les anglicismes, les voilà ébranlés par deux petites syllabes de rien du tout, « me » « too ».— (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
- Idiotisme propre à la langue anglaise.
- Il parle bien le français mais ses tournures sont parfois des anglicismes.
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panslavisme
- Doctrine politique, culturelle et sociale qui valorise l’identité commune que partageraient les différents peuples slaves (qu’ils soient russes, polonais, tchèques, slovaques, slovènes, croates, serbes, monténégrins, macédoniens, bosniaques, bulgares, biélorusses, ukrainiens, kachoubes, sorabes ou ruthènes) et qui préconise leur union, en général sous l’égide de la Russie.
- Il resituait l’idéologie de cette société secrète dans la mouvance plus générale du panslavisme et distinguait, dans la Confrérie, un mouvement prorusse et un mouvement pro-ukrainien. — (Julie Grandhaye, Les décembristes, 2020, page 233)
- Le panslavisme a été défini par un idéologue croate Vinko Pribojević au XVe siècle, repris par un missionnaire croate Juraj Križanić (Yuri Krijanich) au XVIIe siècle et surtout développé par le philosophe russe N. I. Danilevski (1822-1885).
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paléomagnétisme
- (Magnétisme) Champ magnétique terrestre passé
- (Par extension) Discipline scientifique d’étude de ses propriétés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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conformisme
- Tendance à se conformer aux idées, aux modes, aux mœurs, au langage du milieu dans lequel on vit, du groupe auquel on appartient.
- L’art qui se soumet à une orthodoxie, fût-elle celle de la plus saine des doctrines, est perdu. Il sombre dans le conformisme. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- L’homme, libre de se soumettre au conformisme ambiant, bombe le torse, étale ses décorations sur sa poitrine, fait le beau et peut ainsi satisfaire l’image idéale de lui qu'il s’est faite en regardant son reflet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 76)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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européanisme
- Caractère, goût de ce qui est européen.
- Je penchais pour vous par européanisme. — (Napoléon Ier)
- L’européanisme, terme qu’il empruntait sans lui donner la signification commune, avait pour lui une acception non politique, strictement culturelle : il s’agissait uniquement de relations individuelles entre écrivains et intellectuels. — (Sébastien Laurent, Daniel Halévy, 2001)
- Mot ou locution emprunté à une langue européenne et utilisé dans une autre langue non européenne, sans être encore bien intégré dans le vocabulaire de celle-ci.
- Les traducteurs d’ouvrages européens se garantissent difficilement des européanismes.
- Européisme, position politique favorable à l’unification de l’Europe.
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olympisme
- Esprit des jeux olympiques, philosophie qui veut que l'effort physique apporte la joie.
- (Par extension) Nouveau mode de vie en mettant en avant l'amitié, la solidarité, la compréhension et le fair-play.
- (Par extension) Façon de penser ayant pour objectif de rendre les sociétés plus pacifiques en liant le sport à la culture et à l'éducation.
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hétéromorphisme
- Qualité de ce qui est hétéromorphe.
- Il fournit ainsi une sorte de terrain commun neutre où s’abolit l’hétéromorphisme sémantique des systèmes. — (Mots, numéros 68 à 70, 2002)
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cultisme
- (Littérature) Recherche de style, écriture précieuse, à la mode chez certains écrivains espagnols du XVIIe siècle.
- On voit les difficultés rencontrées par le « cultisme » espagnol à s'acclimater en France. — (François Moureau, La plume et le plomb: Espaces de l’imprimé et du manuscrit au siècle des Lumières, 2006)
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mongolisme
- (Histoire) Influence de la culture mongole sur la civilisation russe.
- Aux prisonniers, les Mongols coupèrent les oreilles, et aux femmes les mamelles. Voilà le mongolisme sauvage et belliqueux qui se rua sur l’Allemagne, et qui fleurit encore en Russie. — (Hermann Ewerbeck, L’Allemagne et les Allemands, Paris : chez Garnier frères, 1851, page 169)
- Quant à la culture intellectuelle et morale, c’est un peu de la civilisation européenne, encore à l’état très inférieur, atteinte et viciée par le despotisme asiatique que le mongolisme a fait peser sur la Moscovie pendant deux longs siècles. — (Eugène de Villedieu, La Pologne chrétienne et nouvelle, part. 2, Paris : chez Ch. Douniol & chez Ed. Dentu, 1864, page 92)
- (En particulier) Influence de la langue mongole sur d’autres idiomes.
- Néanmoins la réputation de cette ville est solidement établie sous plus d´un rapport : […]. L’idiome parlé par ses habitants est « la lingua toscana in bocca romana » des Japonais, et, en effet il est le plus pur dialecte et le moins sujet aux mongolismes si fréquents dans les autres dialectes du Japon. Say-kio est une espèce d'Athènes japonaise, […]. — (Léon Metchnikoff, « L’empire des Tennos, part. 1 : Le Pays », dans La Revue de Géographie, 1re année, tome 2 (juillet-décembre 1877), Paris : chez Ernest Thorin, page 91)
- […], le yakoute constitue au contraire un idiome tardif faisant usage de mutations très jeunes. Il aurait été même, primitivement, un idiome non-turc fort saturé de mongolismes, et près de devenir un dialecte mongol. Les éléments turcs y sont ensuite entrés en telle masse que la langue yakoute actuelle porte une physionomie apparemment turque. — (Revue sémitique d'épigraphie et d'histoire ancienne, vol. 18, dirigée par Joseph Halévy, Paris : chez E. Leroux, 1910, page 249)
- (Médecine) (Désuet) Aberration chromosomique provoquée par la présence d’un chromosome surnuméraire (le numéro 21), entraînant un retard intellectuel et des modifications morphologiques particulières.
- Les symptômes communs au mongolisme et au myxœdème sont le gros ventre, la hernie ombilicale, l’abaissement de température. Par contre les anomalies cardiaques rétrécissement de l’artère pulmonaire perforation de la cloison, appartiennent en propre au mongolisme. — (« Pratique journalière : chirurgie infantile », dans les Annales de médecine et chirurgie infantiles, du 15 octobre 1907, tome 11, n° 20, Paris, 1907, page 719)
- L’auteur rattache certains mongolismes à un trouble fonctionnel de plusieurs glandes à sécrétion interne, hypothèse déjà formulée par nous-même […]. — (La Lancette française : Gazette des hôpitaux civils et militaires, volume 93, 1920, page 794)
- Fort des très nombreuses observations que j’ai recueillies (80 à l’heure actuelle), je récuse absolument la syphilis comme facteur de mongolisme. — (Bulletin de la Société de pédiatrie de Paris, volumes 19-20, Paris, 1921, page 194)
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militantisme
- Activisme, prosélytisme, zèle dont une personne fait preuve en vue de rallier des personnes à une cause.
- Vous avez tendance à céder au vertige des idéologies, des militantismes, voire des fanatismes.
- Si cette définition répond au discours des syndicalistes jusqu’en 1914, elle doit être enrichie des transformations que connaît ensuite le militantisme syndical. — (Marie-Danielle Demélas, Militantisme et histoire, 2000)
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panafricanisme
- Mouvement politique et culturel qui considère l'Afrique, les Africains et les descendants d'Africains hors d'Afrique comme un seul ensemble visant à régénérer et unifier l'Afrique ainsi qu'à encourager un sentiment de solidarité entre les populations africaines.
- Dans le premier cas, il revêtira la forme d’un micro-nationalisme, dans le second, celui d’un macro-nationalisme, qui prend le nom de panafricanisme. — (Doudou Thiam, La politique étrangère des États africains, 1963)
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esclavagisme
- (Histoire) Système social fondé sur l'esclavage.
- Finalement, la fin de l’esclavagisme et du travail forcé avait laissé la place à un autre système, celui du travail obligé. Et ce dernier était encore plus profitable à l’homme blanc que le précédent. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Doctrine favorable à l'esclavage.
- Cependant, le maintien du statut colonial et du pouvoir des grands planteurs fait que la liberté et la citoyenneté vont être « colorées » par le colonialisme et l’héritage de l’esclavagisme. — (Vergès, Abolir l’esclavage: Une utopie coloniale, les ambiguïtés d’une politique humanitaire, 2001)
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futurisme
- (Littéraire) Mouvement littéraire et artistique qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
- Le futurisme est certainement l’un des mouvements d’avant-garde qui a le plus choqué. Il prône en effet l’amour de la vitesse, de la violence, de la machine, le mépris de la femme, la guerre « comme seule hygiène du monde ».
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hippocratisme
- (Médecine) Doctrine qui s’attache à l’imitation d’Hippocrate, donnant à cette imitation le sens particulier de suivre la nature, c’est-à-dire d’étudier les efforts spontanés qu’elle fait et les crises qu’elle produit.
- Il représente une fois de plus un essai de rationalisation de l’hippocratisme au regard des connaissances et des nouvelles méthodes de recherche. — (Sylvain Villaret, Naturisme et éducation corporelle (XIXe - milieu du XXe siècles), 2006)
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absolutisme
- (Politique) (Sens propre) Régime politique fondé sur le pouvoir absolu du dirigeant, hors de toute limite institutionnelle.
- A l'absolutisme prétendu divin, qui, nécessairement interprété par les hommes, n’a jamais produit que l’oppression mortelle, l'écrasement de l’esprit, le massacre des corps - […] - opposons l’heureuse liberté de la diversité humaine, avec ce que nous pouvons concevoir et faire de justice faillible dans des conflits d'égoïsme universel. — (Georges Clemenceau; Article du 14 juin 1899, paru dans Justice militaire en 1901)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p.27)
- Nationalisme et Socialisme en tant que nouveaux credo du pouvoir, furent expérimentés et se révélèrent insuffisants, car tous deux, comme le réformisme avant eux, sombrèrent sur l'écueil de l’absolutisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.73)
- (Par extension) Manière d’être intransigeant dans sa pensée ou sa façon d’agir.
- C’est le contact avec l’absolutisme de Bradley qui va permettre ce changement de perspective. — (Francois Houang, De L’humanisme a L’absolutisme, Vrin, 1964, page 66)
- (Philosophie) Métaphysique de l’absolu.
- L’absolutisme philosophique de Platon est en lui-même une révolution. — (Jean-Cassien Billier, Aglaé Maryioli, Histoire de la philosophie du droit, Armand Colin, 2001)
- (Religion) Intolérance issue de la règle divine.
- Ils avaient à défendre la plus belle des causes, celle de la liberté de conscience contre l’absolutisme religieux, mais ils la trahirent […] — (Charles Chenevière, Farel, Froment, Viret, réformateurs religieux au XVIe siècle, Ch. Gruaz, 1835, page 264)
- (Sciences humaines) Forme inconditionnelle de comportement social.
- Enrégimentés sous un chef suprême […] les templiers de la doctrine […] se distinguent […] sans aucun catéchisme écrit, ni verbal, par une certaine allure sacerdotale de l’esprit et de la physionomie, par un certain absolutisme conventionnel dans leurs théories, du reste très souples et très élastiques […] — (Évariste Bavoux, Philosophie politique ou de l'Ordre moral dans les sociétés, Delloye, 1840)
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organisme
- (Biologie) (Nom collectif) Ensemble des organes d’un être vivant.
- Dans le monde actuel se trouvent l’amphioxus, l’animal vertébré dont l’organisme est le plus imparfait, et les lamproies, qui occupent le dernier rang parmi les poissons. — (Émile Blanchard, Revue des Deux Mondes, 1ier octobre 1874, page 612)
- L’alimentation a pour but de faire pénétrer dans l’organisme animal les matériaux nécessaires à la nutrition. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Cela calait l'estomac aux petites heures du matin et la vigueur des currys absorbés contribuait agréablement à remettre d'aplomb un individu dont les gins tonics de la veille avaient compromis l'équilibre d'un organisme fatigué. — (Bertrand C. Bellaigue, Le Reportage : toute une vie, ailleurs, PubliBook, 2007, page 189)
- (Biologie) (Par métonymie) Être vivant organisé, unicellulaire ou pluricellulaire.
- Les anciens avaient justement montré le rôle de l’organisme vivant comme cause génératrice des maladies, les éléments extérieurs en étant les causes provocatrices. — (Joseph Grasset, Traité élémentaire de physiopathologie clinique, tome 2, Éditions Coulet, 1911, p. 13)
- Les phytosanitaires, quant à eux, n'exercent pas seulement leur action toxique sur les espèces ciblées, mais également sur les autres organismes vivants. Le révélateur du problème fut vraisemblablement le cas du DDT, […]. — (Dictionnaire de la pensée écologique, sous la direction de Dominique Bourg & Alain Papaux, Presses Universitaires de France, 2015)
- Inspirée par le fonctionnement des cellules nerveuses des organismes vivants, la logique neuromorphique propose une alternative à la logique booléenne. — (Hervé Fanet, Micro et nano-électronique: Bases, Composants, Circuits, collection Technologie électronique, Paris : Éditions Dunod, 2006, p. 367)
- (Société) Organisation de personnes ayant un but commun, pour effectuer une action à but social ou lucratif, groupement.
- La corporation étant un organisme chrétien, les juifs en étaient ipso facto écartés ; l’exercice des professions étant interdit en dehors des corporations légalement reconnues, ils furent contraints, à leur corps défendant, de renoncer au travail manuel. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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cénobitisme
- Forme de vie monastique communautaire.
- On peut dire que le monachisme occidental signe le déclin de l’érémitisme et l’anachorèse orientaux parce qu’il a sélectionné et développé le cénobitisme pacômien qui évoluait dans un sens bien différent. — (Gaëlle Jeanmart, Généalogie de la docilité dans l’Antiquité et le Haut Moyen Âge, 2007)
- Mais le droit de vivre à part, même avec ses inconvénients et ses abus, veut être constaté et ménagé. Le cénobitisme est un problème humain. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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pangermanisme
- (Politique) Doctrine politique suivant laquelle tous les peuples germaniques doivent être groupés.
- Trouver, dans les situations politiques d'il y a mille ou deux mille ans, des raisons majeures pour convoiter et pour annexer, ce serait imiter les pires procédés de nos adversaires. Ce que nous leur avons le plus souvent reproché, c’est d'avoir mis au service de leurs passions nationales les faits et les hommes d’autrefois. Établir la vérité sur les âges disparus n’a jamais été la préoccupation dominante de leurs recherches : ils ont surtout demandé à ces âges des précédents à leur politique, des précurseurs à leurs grands hommes. Le pangermanisme n’a pas consisté seulement à étendre dans l’espace la grandeur du nom allemand, mais encore à la reculer dans le temps, à incorporer à leur patrimoine des terres d’aujourd’hui et des êtres de jadis. Voyez par exemple leurs atlas historiques, ces atlas qui chaque année forment dans leurs gymnases des milliers d’adolescents; prenez dans ces atlas les cartes de l'Europe à toutes les époques : ces cartes, d’ailleurs bien faites, rappelleront à la jeunesse allemande que la France de l’Est faisait jadis partie du Saint Empire Germanique, et elles le rappelleront de telle manière, que l'écolier sera convaincu de ce principe: ce qui a été une fois allemand doit redevenir allemand pour toujours. Ne commettons pas cette folie, n’empoisonnons pas nos âmes, comme ils le font pour les leurs, à l’aide de souvenirs historiques travestis et déformés. Respectons les faits et les hommes disparus au point de ne les étudier que pour eux mêmes. Rendons-les à la vérité, et ne les soumettons ni à nos caprices ni à nos espérances.— (Camille Jullian, Le Rhin gaulois : le Rhin français, Attinger, frères (Paris), 1915, p.35)
- Il s’est inspiré de l’historien allemand Treitschke, maître du pangermanisme moderne et violent adversaire de la France […] — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.