Dictionnaire des rimes
Les rimes en : narcissisme
Que signifie "narcissisme" ?
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- Admiration de soi, attention exclusive portée à soi-même.
- Si c’est soi-même en tant qu’ego qui devient l’objet de sa propre attirance et de son propre intérêt, c’est ce qu’on dénomme le narcissisme. Vous ne regardez pas si une femme est belle, vous vous regardez dans une glace et vous vous trouvez beau. Ce n’est pas à une femme que vous désirez offrir une robe luxueuse mais pour vous-mêmes que vous recherchez le vêtement qui vous mettra le plus en valeur. — (Arnaud Desjardins, La Paix toujours présente, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 2011, page 143)
- Si le narcissisme, du reste, est aussi, comme l’affirme Bachelard, un « pancalisme », une rêverie sur la beauté du monde, on peut comprendre que l’idéalisation de l’île comme espace de refuge s’accommode très bien de la contemplation de soi. — (René Bouchet, Le nostalgique : l’imaginaire de l’espace dans l’œuvre d’Alexandre Papadiamantis, Presses Paris Sorbonne, 2001, page 329)
- Plutôt que de perdre le cadre conceptuel au sein duquel le narcissisme s’est développé depuis l’enfance, la majorité des individus préfère refuser tout simplement d’admettre la discussion sur le sujet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, Le Livre de poche, 1976, page 71)
- À la vérité, dit Aurelle, dans le mythe de Narcisse, le thème byronien me paraît renversé. Le narcissisme y est post-incestueux. — (André Maurois, Nouveaux Discours du Docteur O’Grady, chapitre XV)
- (Psychanalyse) Investissement du sujet sur lui-même.
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "narcissisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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mélanisme
- (Médecine) Anomalie caractérisée par une couleur accidentellement noire ou plus obscure du pelage des animaux.
- Le mélanisme est une mutation génétique comparable à l’albinisme, qui apporte un surplus de pigments et rend la peau ou la fourrure d’un animal noire. — (Le Monde avec AFP, Un léopard noir photographié pour la première fois en Afrique depuis 1909, Le Monde. Mis en ligne le 14 février 2019)
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humanisme
- Mouvement intellectuel apparu au cours de la Renaissance qui puise de textes antiques des modèles de vie, d’écriture et de pensée, culture des belles-lettres, des humanités.
- Du XVIe au XVIIIe siècle, elle [Raguse] vit fleurir dans ses murs toute une école de poëtes élégants qui développèrent leur génie sous la double influence de l'humanisme et de la renaissance italienne. — (Louis Léger, Rev. historique, tome II, page 229)
- Le mot le plus honni de cette époque, je le rappelle, était le mot humanisme, et quand nous invitâmes Fernand Dumont à donner une conférence au printemps 1971, on dut presque le protéger du chahut des marxistes. — (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 151)
- (Philosophie) Doctrine centrée sur l’intérêt des hommes et de l’humanité, qui valorise l’humain avant tout.
- Débusquer les bases biologiques d’un comportement n’enlève rien à l’humanisme du geste ni au libre arbitre : nous demeurons toujours libres de choisir entre un geste altruiste ou égoïste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
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brahmanisme
- (Hindouisme) Doctrine des brahmanes.
- Le bouddhisme lui prépare le terrain et le féconde, tandis que le brahmanisme ou l’islamisme le sèche et le brûle. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
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chromatisme
- (Optique) Coloration.
- Un chromatisme raté valoriserait des valeurs positives pour le produit mais pourrait en induire d’autres qui ne conviendraient pas à la marque par exemple. — (Muriel Jacquot, Philippe Fagot, Andrée Voilley, La couleur des aliments: De la théorie à la pratique, 2012)
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nazisme
- Doctrine politique du parti national-socialiste allemand, et application de cette politique, ayant connu son apogée sous la direction d'Adolf Hitler de 1933 à 1945.
- L’acquiescence active ou passive d'un vaste nombre d’Allemands au nazisme, la facile soumission de tous, sauf d'une brave et infime minorité, sont des faits d'une profonde signification historique. — (E. L. Woodward, Les origines de la guerre, Oxford University Press, éd. 1944, p. 25)
- Il n’était pas possible d’admettre qu’Hitler eût raison, que le nazisme fût un espoir de l’Europe. Et si Hitler avait tort, il fallait s’obstiner contre lui. — (Jacques Lusseyran, Et la lumière fut, 1953)
- Avec le nazisme, nous le savons bien, c'est toute l'Europe qui avait sombré. — (Simone Veil, discours prononcé à la remise du prix Anetje Fels-Kupferschmidt, Amsterdam, le 26 janvier 2006, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 89)
- Il y a eu plusieurs nazismes politiques que Hitler, quand il le fallait, a admirablement su jouer les uns contre les autres, selon le vieux principe « diviser pour régner ». — (Bernard Reymond, Une église à croix gammée ? Le protestantisme allemand au début du régime nazi (1932-1935), L’Âge d'Homme, 1980, page 96)
- Troisièmement, enfin, il réécrivirent l'histoire du nazisme et des dignitaires nazis, leur faisant subir un processus de « mythologisation », c'est-à-dire que les personnages et les faits historiques disparurent au profit d'une image mythique et le nazisme se « folklorisa », même si, globalement, la politique génocidaire nazie resta condamnée. — (Stephan François, L'occultisme nazi, chapitre 4 : L'« histoire mystérieuse » et l'extrême droite française, Paris : CNRS Éditions, 2020)
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behaviorisme
- Étude objective du comportement, refusant l’introspection (observation intérieure), ramenant les conduites à une chaîne de stimuli et de réponses.
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anabaptisme
- (Christianisme) Doctrine chrétienne qui soutient qu’on ne doit pas baptiser les enfants avant l’âge de raison, ou qu’à cet âge il faut les baptiser de nouveau.
- Dans la recherche récente, on retrouve le concept de « polygenèse » de l’anabaptisme. — (Marc Lienhard, Identité confessionnelle et quête de l’unité, 2007)
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fixisme
- (Géologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni déplacement (par exemple que la stabilité des surfaces terrestres est considérée comme acquise pour toujours), ni transformation ni évolution.
- (Biologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni transformation ni évolution des espèces végétales ou animales.
- Sonia Kebaïli et Atf Azzouna se sont inspirés des travaux de Foucault et d'Astolfi pour proposer une démarche mise à l'épreuve dans la pratique dans 3 classes de lycée. Le choix des lycées s'est fait sur un critère social en allant d'un lycée populaire où le fixisme créationniste était mobilisé au départ par un élève sur cinq à des lycées plus privilégiés où il était nul ou très faible.— (Mathieu {M., Peut-on désassujettir des élèves au créationnisme ?, Le Café pédagogique, le 16 juillet 2016)
- État d'une société où il est impossible de se mouvoir le long de l'échelle sociale.
- Par touches successives, son manuscrit s'apparente à un traité sur la mobilité sociale, il est une ode au mouvement permanent, à la transgression du fixisme social et d'un certain ordre moral. — (Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 138)
- (Sciences humaines et sociales) Immobilisme.
- En 2011, nous avions organisé les élections avant le 5 décembre parce qu’il y avait une sorte de fixisme encore. — (Florence Morice, « Aubin Minaku : en RDC, il ne faut pas “avoir un « fixisme » sur les dates” »8 septembre 2015)
- (Apiculture) Méthode d'élevage des abeilles, où elles sont libres de fixer elles-mêmes leurs rayons.
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beylisme
- Attitude des héros de Stendhal, caractérisée par une conscience de soi, une énergie, une recherche du bonheur.
- Nous savons des jeunes hommes qui, dans le beylisme, trouvent encore de quoi « ennoblir leur type ». — (François Mauriac, Petits essais de psychologie religieuse, L’Artisan du Livre, 1933, page 93)
- Culte de Stendhal, de sa vie, de son œuvre, de sa pensée.
- Gourmont pousse peut-être le beylisme un peu loin, si imiter, lui, à son âge, avec sa valeur, et imiter des amusements de Stendhal, mérite cette appréciation. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, Folio, 2013, page 275)
- (Rare) Passion pour les études consacrées à Stendhal.
- On ne saurait guère être dit stendhalien si l’on n'est pas un peu beyliste, et si l'on n'a pas lu non seulement Stendhal, mais les classiques du beylisme. — (Albert Thibaudet, Réflexions sur la littérature, La Nouvelle Revue française, 1938, page 256)
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arianisme
- (Religion) Doctrine hérétique des débuts du christianisme des sectateurs d’Arius, qui niait la consubstantialité de Jésus-Christ avec Dieu-le-Père.
- Car si les Goths, les Francs et les Burgondes embrassèrent le christianisme, ils le firent d’une manière superficielle et ils se laissèrent facilement gagner aux hérésies, en particulier à l’arianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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monogénisme
- (Anthropologie) Système d’après lequel on admet que toutes les races humaines dérivent d’un seul couple, ou du moins d’une seule origine.
- Blumenbach est le champion du monogénisme contre certains de ses contemporains, en particulier l’anatomiste Samuel Thomas Sömmerring et l’historien et essayiste Christoph Meiners.
- Quoiqu’il en soit, ces points -polygénisme ou monogénisme ; fécondité des métissages ou métissages eugénésiques – faisaient débat au sein de la société d’anthropologie. — (Jean-Marc Bernardini, Le darwinisme social en France (1859-1918): Fascination et rejet d’une idéologie, 1997)
- (Linguistique) Théorie selon laquelle toutes les langues humaines dériveraient d’une langue commune, la langue originelle.
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électoralisme
- (Politique) (Péjoratif) Comportement démagogique consistant à chercher à obtenir le suffrage des électeurs par tous les moyens.
- Dans la Résistance intérieure, les éléments ex-vichyssois, les champions de l’électoralisme, les réactionnaires n'avaient qu'une minime influence. Dans l'appareil « gaulliste », au contraire, les hommes de la droite, et même d'anciens cagoulards, avaient des places éminentes. — (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, p. 104)
- La thèse de l’électoralisme et du clientélisme utilisée pour expliquer la crise des finances publiques a beaucoup d’adeptes, au Canada, chez les disciples de l’école dite du public choice. — (André Bernard, Problèmes politiques : Canada et Québec, PUQ, 1994)
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absolutisme
- (Politique) (Sens propre) Régime politique fondé sur le pouvoir absolu du dirigeant, hors de toute limite institutionnelle.
- A l'absolutisme prétendu divin, qui, nécessairement interprété par les hommes, n’a jamais produit que l’oppression mortelle, l'écrasement de l’esprit, le massacre des corps - […] - opposons l’heureuse liberté de la diversité humaine, avec ce que nous pouvons concevoir et faire de justice faillible dans des conflits d'égoïsme universel. — (Georges Clemenceau; Article du 14 juin 1899, paru dans Justice militaire en 1901)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p.27)
- Nationalisme et Socialisme en tant que nouveaux credo du pouvoir, furent expérimentés et se révélèrent insuffisants, car tous deux, comme le réformisme avant eux, sombrèrent sur l'écueil de l’absolutisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.73)
- (Par extension) Manière d’être intransigeant dans sa pensée ou sa façon d’agir.
- C’est le contact avec l’absolutisme de Bradley qui va permettre ce changement de perspective. — (Francois Houang, De L’humanisme a L’absolutisme, Vrin, 1964, page 66)
- (Philosophie) Métaphysique de l’absolu.
- L’absolutisme philosophique de Platon est en lui-même une révolution. — (Jean-Cassien Billier, Aglaé Maryioli, Histoire de la philosophie du droit, Armand Colin, 2001)
- (Religion) Intolérance issue de la règle divine.
- Ils avaient à défendre la plus belle des causes, celle de la liberté de conscience contre l’absolutisme religieux, mais ils la trahirent […] — (Charles Chenevière, Farel, Froment, Viret, réformateurs religieux au XVIe siècle, Ch. Gruaz, 1835, page 264)
- (Sciences humaines) Forme inconditionnelle de comportement social.
- Enrégimentés sous un chef suprême […] les templiers de la doctrine […] se distinguent […] sans aucun catéchisme écrit, ni verbal, par une certaine allure sacerdotale de l’esprit et de la physionomie, par un certain absolutisme conventionnel dans leurs théories, du reste très souples et très élastiques […] — (Évariste Bavoux, Philosophie politique ou de l'Ordre moral dans les sociétés, Delloye, 1840)
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lyrisme
- Qualité, ensemble de qualités constituant le caractère d’un style, soit dans les sentiments et les idées, soit dans le mouvement et la couleur.
- Il y a trop de lyrisme dans sa prose.
- Je te ferai bonne mesure de lyrisme funèbre, et l’orthographe sera mieux mise qu’une duchesse. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
- Certaine exaltation d’esprit analogue à l’enthousiasme des poètes lyriques.
- Un lyrisme intime bouillonna dans cette âme pleine des belles illusions de la jeunesse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Tonalité qui met en avant l’expression des sentiments personnels.
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climatisme
- (Médecine) Traitement des maladies infectieuses, principalement et historiquement, la tuberculose, par les bienfaits du climat (air pur, ensoleillement).
- Le climatisme et le thermalisme.
- Tout ce qui concerne l’organisation, l’aménagement et l’exploitation des stations climatiques.
- La législation de 1919 convenait spécialement bien aux stations thermales, la qualité des eaux et leurs propriétés médicales étant des éléments suffisamment mesurables pour justifier une procédure minutieuse de reconnaissance et un régime juridique d’exception. La notion de climatisme est déjà plus floue, et il serait difficile de trouver dans les textes une définition précise des avantages climatiques. — (L.-M. Jocard, Le Tourisme et l’action de l’État, 1966, page 52)
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masochisme
- Pratique sexuelle utilisant la douleur, la domination ou l'humiliation, reçue d'autrui ou de soi-même, dans la recherche du plaisir.
- Le masochisme est vu par Freud comme un sadisme retourné sur soi dans la première théorie puis comme une dérivation interne de la pulsion de mort dans la deuxième topique.
- Attitude d'une personne qui recherche la souffrance, l'humiliation ou qui s'y complaît.
- Vous avez accepté avec un masochisme naturel à des intellectuels l’idée d’une dictature de l’esprit. — (Simone de Beauvoir, Les Mandarins, 1954, p. 297)
- Dans l’art et la manie de se coiffer réside une part de masochisme. — (Colette, Belles Saisons, 1954, p. 82)
- C’est comme si ce président qui déteste par-dessus tout perdre s’infligeait à lui-même une enfilade de défaites assurées par pur masochisme. — (Pierre Martin, « La sombre comédie d’un président qui s’accroche désespérément au pouvoir », Le journal de Québec, 22 novembre 2020)
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hispanisme
- (Linguistique) Locution propre à la langue espagnole, ou mot espagnol emprunté par une autre langue tel quel ou sous une forme adaptée.
- La mode des hispanismes, qui était venue, dans les années 1620-1630, équilibrer tant soit peu les anciens « italianismes », est la dernière grande vague d'emprunts à l'étranger, avant les anglicismes de la fin du XVIIIe siècle. — (Mille ans de langue française, Perrin, 2007)
- Étude de la culture de l'Espagne et de l'espace hispanique.
- Caractère propre à cette culture.
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évangélisme
- (Christianisme) (Désuet) Synonyme de luthéranisme.
- (Christianisme) Courant dominant du protestantisme.
- C’est ainsi qu’en France, le mouvement précurseur du protestantisme était déjà appelé évangélisme ou biblianisme et Érasme a cherché, lui aussi, à caractériser la foi des « évangéliques » car l’appellation désignait les protestants en général. — (Guillermo Uribe, Les transformations du christianisme en Amérique latine - Des origines à nos jours, 2009)
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chamanisme
- (Religion) Système symbolique de médiation entre les humains et les esprits de la nature.
- Ake Hultkrantz présente le chamanisme comme un complexe culturel religio-magique et conclut : puisque le monde surnaturel est le monde de la religion, le chamanisme joue donc un rôle religieux et il n’est pas interdit de supposer que toutes les expériences extatiques à l’origine de renouveaux religieux remontent aux chamans des temps anciens.
- — C’est qui, Pollock ? Excusez mon inculture.— Jackson Pollock était un peintre américain de l’après-guerre. Un expressionniste abstrait, un des chefs de file du mouvement, même. Il était très influencé par le chamanisme. Il est mort en 1956. » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 339)
- Le chamanisme, a constaté M. Liogier, a également l’avantage de se présenter comme « une médecine holistique soignant l’esprit et le corps en même temps », et favorisant donc toutes « les pratiques spontanéistes pour se retrouver, s’exprimer, lever ses blocages ».— (Frédéric Joignot, Le boum du tourisme chamanique, Le Monde, 8 mars 2020)
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gaullisme
- (Politique) Doctrine politique de l’homme politique français Charles de Gaulle et de ses héritiers.
- Le gaullisme social.
- De tous ces travaux, se dégage une conclusion : on ne peut ramener le gaullisme à autre chose qu’à lui-même. — (François G. Dreyfus, De Gaulle et le gaullisme: essai d'interprétation, 1982)
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grégarisme
- Comportement grégaire.
- Cette impression de « vide » social induit alors en partie deux formes de réaction : d’un côté, ce sont les crispations autour de ce qui fondait traditionnellement le modèle familial (le mariage), des appartenances religieuses, des identifications ethniques ou des grégarismes nationalistes. — (Joseph Morsel et al.; « L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… », 2007)
- (Biogéographie, Écologie, Phytosociologie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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adamisme
- (Histoire, Religion) Nom donné à la doctrine des adamites, secte chrétienne des premiers siècles qui proscrivait le mariage et prescrivait la chasteté la plus absolue, pour ne pas perpétuer, dans la descendance, le péché originel. Pour sa doctrine, la nudité était symbole d'innocence.
- L'adamisme est une conception lourde de conséquences : ce n'est pas un tableau idyllique des peuples vivant en paix parce que nous "sommes tous des frères", loin de là. — (Léon Poliakov, Centre culturel international de Cerisy-la-Salle, Ni juif ni grec, 1978)
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byzantinisme
- Disposition à discuter avec une subtilité byzantine.
- (Politique) Mode de gouvernement de l’Empire byzantin ou de fonctionnement semblable.
- Elle désirait sincèrement sonder la volupté du peuple, puis la raffiner par l’intervention prudente d’influences supérieures, car elle voulait la soumettre en temps voulu à Sa Majesté, non point comme un cadeau du byzantinisme, mais comme le témoignage que les peuples, emportés dans le tourbillon de la démocratie, s’étaient enfin ressaisis. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 290)
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mysticisme
- (Religion) Doctrine qui affirme la possibilité d’une union directe de l’âme avec Dieu, cette union constituant une forme supérieure d’existence et de connaissance.
- […] il avait abordé le côté psychologique du mysticisme allemand au moyen âge, en s'efforçant de résoudre au moyen des ressources de la psychologie physiologique moderne, l'un des problèmes les plus intrigants de cette histoire. — (« Nécrologie de A. Jundt », dans la Revue de l'histoire des religions, dirigée par Jean Réville, 11e année, tome 21, Paris : chez Ernest Leroux, 1890, p. 107)
- Elle était la femelle primitive, la guerrière énamourée, obscène, explosible, avec tout l'apport des cérébralités vicieuses superposées par couches brûlantes depuis des siècles que sévit l'imbécile mysticisme ennemi de l'acte brutal et simple. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Il y a entre le ritualisme occidental et le mysticisme oriental une différence d'essence, une incompatibilité radicale que vingt siècles d'échanges et de compénétrations n'ont pas entamés. — (Jacques-Henry Bauchy, Histoire de la Forêt d'Orléans, 1985)
- Disposition d’une âme qui tend à cette union, qui s’y détermine par une série d’états, qui a le sentiment d’y être parvenue.
- La puissance de la religion ici consiste en ce qu’elle est une occupation, une mécanique régulière qui tue les heures, comme la puissance du clergé consiste en ce qu’il est un corps de fonctionnaires. — Le mysticisme est pour quelques âmes malades et choisies, une sur trente tout au plus. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Il se manifesta chez lui un revirement complet correspondant à une crise de mysticisme ou de xénophobie. Il se rapprocha subitement des chorfa et des oulama et passa le plus clair de son temps à lire et commenter les saintes écritures en leur compagnie. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 204)
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athéisme
- Absence de croyance en un ou plusieurs dieux ou divinités, la doctrine de celui qui ne croit en aucun dieu ou aucune divinité.
- Oui, je le soutiens, la superstition est plus injurieuse à Dieu que l’athéisme, […]. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Affichant non sans panache un athéisme militant, il appelle à en finir avec une certaine tolérance envers les religions monothéistes, intrinsèquement intolérantes et pétries de haine. — (Basile de Koch, Histoire universelle de la Pensée: de Cro-Magnon à Steevy, 2005)
- Mais des difficultés surgissent dès qu’on cherche à appliquer cette définition simple aux multiples variantes de l’athéisme. Il existe un athéisme pour ainsi dire spontané. L’homme, en révolte contre les lois divines, refuse Dieu. — (Henri Arvon, L’Athéisme, page 5, 1967, PUF)
- Bon nombre de musulmans entretiennent un rapport très lâche au religieux, mais l'athéisme reste un impensé et un tabou complet. L'islam ne reconnaît toujours pas le droit à l'athéisme, ni le droit de changer de religion. — (Abdennour Bidar, Pour une réforme de l'islam, Télérama n°3393, janvier 2015)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.