Dictionnaire des rimes
Les rimes en : musette
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "musette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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liquette
- (Populaire) Chemise.
- Le tango c’est très beauMais on sait pas les pasPour mouiller nos liquettesOn a un plan extra ! Hop là ! — (Richard Gotainer, Le Sampa, 1981)
- Type de lingerie de nuit.
- Sa belle liquette chauffe auprès du feu ; mais la batiste en restera froide par places. Et cela, tout à l’heure, la fera frissonner ; comme un étang où soudain l’on s’écrie à rencontrer, sous l’eau dormante, une eau plus froide, et qui court. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Cet homme rigoureux n’aurait jamais ouvert en pleine nuit et en liquette. — (Michel Anglade, L’énigme du Carré de Sator, Éditions du Mont, Cazouls-les-Béziers, 2014, page 179)
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houppette
- Petite houppe.
- La haine de cette femme. De sa petite vie nourrie de crèmes de beauté et de fonds de teint. De parfums, de houppettes, d’épilations « maillot », de laits autobronzants. — (Tatiana de Rosnay, Moka, 2006, partie IV)
- Lorsqu’arrivait le mois de septembre et que chaque branche de cotonnier brandissait sa houpette blanche, Zariffa et Ahmed Abdou prenaient part à la cueillette, ainsi que tous les habitants du village. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Par analogie) (Désuet) Obturateur utérin utilisé par les femmes pour leur contraception.
- Aussi est-il plus simple, sinon plus certain d’employer un obturateur utérin tel que la houppette, nommée aussi la rosette et l’absorbite. C’est un tampon composé de fils de soie blanche réunis en leur milieu, offrant une grande douceur au toucher, et qui ne se laisse traverser par aucun liquide. — (Jean Marestan, L’Éducation sexuelle, éditions de la « Guerre Sociale », 1910)
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ombrette
- Échassier du Sénégal, son appellation binomiale est Scopus umbretta.
- (Provence) Ombrelle.
- Ah ! vaï, laissez-moi faire, je sais les lourdiges de tête qu'il vous donne ce grand coquin de soleil, quand on n'a pas l'habitude ; vous aviez votre ombrette, au moins ? Il faut toujours avoir l'ombrette... — (A. Daudet, Numa Roumestan, Éd. A. Lemerre, 1890)
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reflète
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de refléter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de refléter.
- La personne toxicodépendante reflète bien cette préoccupation. — (Viviane Châtel, Marc-Henry Soulet, Faire face et s’en sortir, volume 2, 2002, page 189)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de refléter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de refléter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de refléter.
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frisquette
- (Imprimerie) (Vieilli) Châssis que les imprimeurs mettent sur la feuille blanche, afin d’empêcher que les marges et tout ce qui doit demeurer blanc ne soient maculés.
- Abattre la frisquette sur le tympan.
- Découper la frisquette.
- Arts graphiques
- Feuille de papier ou de matière plastique, adhésive ou non, que l'on découpe pour protéger certaines parties d'un dessin quand on y applique de l'encre ou de la peinture, notamment au moyen d'un aérographe. Le terme anglais Frisket tend à remplacer le mot français.
- franquette
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musiquette
- (Familier) Petite musique.
- La radio avait repris son train-train de musiquettes. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- Une horde d’anciens combattants, drapeaux et musiquette en avant, remontaient les Champs-Elysées pour aller donner du feu à leur malheureux pote. — (René Fallet, Le triporteur, Éditions Denoël, Paris, 1951, page 242.)
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épithète
- (Grammaire) Adjectif ou locution adjectivale située avant ou après le nom qu’elle qualifie[1].
- L’eau, par exemple, est indifférente à tel ou tel état : aussi, sans aucune sorte d’harmonie par elle-même, elle en acquiert au besoin par le concours des épithètes et des verbes : l’eau turbulente frémit, l’eau paisible coule. — (Antoine de Rivarol, De l’Universalité de la langue française, 1784)
- L’épithète morale et métaphysique a souvent sa magie que des milliers d’adjectifs chatoyants ne produiraient pas. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, tome X, Michel Lévy frères, 1868, page 410)
- Au contraire des romanciers de son groupe, Flaubert n’a pas trop cherché l’épithète rare et n’a pas abusé des adjectifs. — (Albert Thibaudet, Gustave Flaubert, 1821-1880 : sa vie, ses romans, son style, Plon-Nourrit, 1922, page 273)
- Elle honnit le carton-pâte et l’ornement en staff, l’orviétan des charlatans littéraires, le tarabiscotage des épithètes, qui sont trop souvent l’essentiel d’un livre consacré aux splendeurs factices d’un climat africain. — (Pierre Mannoni, Les Français d’Algérie : vie, mœurs, mentalité, 1993)
- Alors que j'aurais juré posséder un vocabulaire étendu, ce sont toujours les mêmes tristes épithètes qui jaillissent sous ma plume. — (Antoine Bello, Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, 2010 ; édition Folio, 2012, page 123)
- (Par extension) Qualification d’une personne en bien ou en mal.
- Ce diable de marquis s’en est donné à cœur joie. Après le soufflet, sont venues les injures et une kyrielle d’épithètes, dont s… est la plus gracieuse. — (Eugène de Mirecourt, Mémoires de Ninon de Lenclos, Charaire, 1878, page 598)
- J’offre cinq cents francs de récompense à celui qui trouvera une épithète injurieuse ou infamante qui n’ait été appliquée à M. Thiers dans le Cri du peuple ou dans la Franchise. — (Aurélien Scholl, Les Scandales du jour, E. Dentu, 1878, page 203)
- Pour l’attaquer, tous les moyens avaient été bons, l’injure publique aussi bien que la calomnie hypocrite, et, pendant six mois, il avait eu le chagrin de se voir bafoué et insulté dans les mêmes journaux qui, quelques mois auparavant, ne citaient jamais son nom sans l’accompagner d’une épithète louangeuse. — (Hector Malot, Un mariage sous le second Empire, E. Flammarion, 1896, page 326)
- Il n’avait pas son pareil pour accoler une épithète vengeresse au nom d’un confrère déloyal. — (Gustave Le Rouge et Gustave Guitton, La Princesse des airs, 1902, 1re partie, chapitre 2)
- Euphorique n'est pas précisément l’épithète que l'on peut impunément accoler aux personnages houellebecquiens. — (Murielle Lucie Clément, Michel Houellebecq revisité: l'écriture houellebecquienne, éd. L'Harmattan, 2007, page 14)
- (Biologie) (Par ellipse) Épithète spécifique.
- L’espèce la plus courante, Centaurium erythraea, doit son épithète, qui signifie « rouge » en grec, à ses fleurs d’un beau rose vif.— (François Couplan, Les plantes et leurs noms : Histoires insolites, Quæ, 2012, page 40)
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arbalète
- Arme de trait, arc (généralement d’acier) monté sur un fût et qui se bande à la main ou à l’aide de divers mécanismes selon sa force.
- Il avait la ceinture pleine de dagues et de poignards, une grande épée au flanc, une arbalète rouillée à sa gauche, et un vaste broc de vin devant lui. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Ce ne fut, dit Hallam, ni la noblesse d’Angleterre, ni ses vassaux qui gagnèrent les batailles de Crécy, de Poitiers et d’Azincourt : […] ; mais ce furent les yeomans qui tiraient l’arbalète d’un bras sûr et nerveux, […]. — (Alexandre de La Fons de Mélicocq, Une cité picarde au Moyen-Age, ou Noyon et le noyonnais aux XIVe et XVe siècles, Noyon : Soulas-Amoudry, 1841, page 13)
- Tantôt il attache un pétard à un poil de ma barbe, tantôt il me décoche de son arbalète un trait de feu dans mon manteau. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cette muraille est à portée d’arbalète des tours 11, 12 et 40 et est commandée par celles-ci. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Il devait se défendre contre les assauts d’une imposante armée d’un seigneur du royaume voisin. Grâce à l’arbalète magique offerte par un génie de tortue, il arriva à la défaire. — (Le Courrier du Vietnam, L’arbalète magique, lecourrier.vn, 25 avril 2020)
- (Par analogie) (Art) Divers instruments en forme d’arc.
- (Héraldique) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée en pal, fût vers la pointe.
- D’azur à la barque à l’antique d’argent naviguant sur une rivière du même mouvant de la pointe, au chef de gueules chargé d’une arbalète en pal, accostée de deux dauphins, celui de dextre contourné, le tout d’argent, qui est de Villeneuve-la-Garenne → voir illustration « armoiries avec une arbalète »
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caquette
- (Pêche) Sorte de baquet où les marchandes de poisson mettent le poisson encore vivant.
- (Par extension) (Militaire) (Désuet) Petit tonneau à poudre.
- der Kasten, le bourriquet, pour y mettre les armes, la caquette du poudrier. — (Johann G. von Hoyer, Dictionnaire portatif françois-allemand et allemand-françois contenant tous les termes techniques de l'art militaire, Treuttel, 1812, page 152)
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athlète
- Sportif qui combattait à la lutte ou au pugilat, dans les jeux solennels de l’ancienne Grèce.
- Les combats d’athlètes.
- (Athlétisme) Personne qui pratique l’athlétisme.
- Les règles du sprint en athlétisme stipulent depuis 2002 que, si un athlète quitte les starting blocks en moins de 100 ms (0,1 s) après le coup de feu, il sera sanctionné d'un faux départ. — (Alexandre Dellal, De l'entraînement à la performance en football, De Boeck, 2008, page 374)
- (Par extension) Sportif de haut niveau, qui participe à une compétition.
- Un athlète ne peut arriver en compétition très motivé s’il n’a jamais été mis à l’épreuve. — (Sénèque)
- Une variante particulière du gène DCP, qui code pour l’enzyme de conversion de l’angiotensine, peut faire la différence entre quelqu’un qui peinerait à l’effort physique et un athlète de haut niveau dans des sports d’endurance. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
- Les athlètes français ne seront pas autorisés à porter le badge « Pour un monde meilleur » destiné à montrer leur attachement aux droits de l'Homme lors des JO de Pékin — (Libération, 15 avril 2008)
- Personne très forte, robuste.
- malfaite
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banquette
- (Mobilier) Sorte de banc rembourré, sans dossier.
- Il siégeait, au fond, sur une banquette, et fumait un cigare. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Apparemment conçu pour que personne ne s’y attarde, sauf les chauffeurs-gardes du corps venus déposer et attendre leurs ministres qui assistent au Conseil ou à diverses autres réunions, ce hall ne comporte aucun véritable endroit pour s’asseoir, à l’exception de deux longues banquettes de bois peu invitantes et sur lesquelles traînent invariablement colis et enveloppes en attente d’un messager ou d'un taxi. — (Martine Tremblay, Derrière les portes closes, 2013)
- Les clients […] s’installaient placidement, qui sur des banquettes de velours moelleux, qui dans le creux de fauteuils hospitaliers. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 78)
- Vous vous sentirez des âmes de dandy en montant le superbe escalier Napoléon III qui mène vers le lounge proprement dit, appelé le Salon Rouge en référence à la couleur des banquettes aux formes origamiques. — (Petit Futé Paris 2017)
- (Automobile) Banc ou siège rembourré à dossier dans une automobile.
- Il décollait ses fesses de la banquette, poitrine collée au volant, nez contre le pare-brise, dans la position du jockey à l’entrée de la ligne droite, aveuglé par l’éblouissement de la lumière. — (Tito Topin, 55 de fièvre, Série noire, Gallimard, 1983, pages 157-158)
- Au moment où il s'assied au volant de sa vieille Peugeot garée près de l'Opéra, à Paris, une jeune femme s’engouffre sur la banquette arrière, donne une adresse à Neuilly, qui n'est pas la porte à côté ; il essaie de discuter. — (Carolyn Fitz, Bernard Le Grelle, Les hommes préfèrent les myopes, Paris : LPM (Les Presses du Management), 1999, chapitre 3)
- La sociologie américaine nous vient d'un monde où les jeunes, avant même l'invention de la pilule, avaient le droit de s'envoyer en l’air sur les banquettes arrière des voitures. Ils ne le faisaient cependant qu'en vitesse et avec un appel immodéré à la fellation. — (Emmanuel Todd, Où en sont-elles , Une esquisse de l'histoire des femmes, Éditions du Seuil, 2022, page 193)
- (Vieilli) Place d’impériale sur certaines voitures publiques.
- (Militaire) Petite élévation ou large degré de pierre, de terre ou de gazon, sur lequel on monte pour tirer par-dessus le parapet d’un bastion ou le revers d’une tranchée.
- Derrière ces abattis, j’élève un parapet avec une banquette & un fossé en avant. Je place, derrière ce parapet, des compagnies de Chasseurs & l’Infanterie des Troupes Légères. — (Lancelot Turpin de Crissé, Commentaires sur les institutions militaires de Végèce, livre 1, chap.10, Paris, Nyon aîné, 1783, page 211)
- (Urbanisme) Petit chemin pour les piétons, élevé de quelques centimètres au-dessus de la voie où passent les voitures.
- La traction-avant file à près de cent sur la route de Malesherbes entre deux rangées d'arbres plantées sur des banquettes transformées en brosse par le gel. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 87)
- Chemin d’une certaine largeur ménagé à l’intérieur d’un aqueduc et d’un égout, et sur lequel on peut marcher, pour le nettoyer ou le réparer.
- (Architecture) Appui d’une fenêtre, lorsqu’il ne s’élève qu’à hauteur de siège et qu’il est surmonté d’un appui de fer.
- (Horticulture) Palissade taillée à hauteur d’appui, entre les arbres d’une contre-allée.
- Je m’asseyais, je m’en souviens, sur de hauts buis taillés en banquettes qui garnissaient le bord des allées. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 49)
- (Louisiane) Trottoir.
- Partie semi-arbustive du schorre formée de plantes ligneuses.
- (Géologie) Bande, lisière géologique étroite immédiatement adjacente à un cours d'eau ou une étendue d'eau.
- La présence des espèces de haut de berge sur les bas de berge (sans augmentation spécifique) observée sur la Jouanne s’expliquent par le fait que la végétalisation des sédiments ou des banquettes minérales exondés est corrélée à la banque de graines et ainsi qu’à la présence des formations végétales alentours qui fructifient abondement avec le stress hydrique généré par l’abaissement.— (Axel Roiné et Nicolas Boileau, La suppression des barrages sur la rivière la Jouanne (Mayenne), Bulletin Scientifique BIOTOPES 53 - n° 33)
- (Cirque) Bordure surélevée délimitant la piste d’un cirque. Désigne traditionnellement l'un ou l'ensemble des éléments constitutifs en bois, structurés en arc de cercle, peints en blanc, recouverts de velours rouge et hauts de 40 centimètres environ.
- Un cirque, c'est une piste circulaire de treize mètres de diamètre, entourée de banquettes. — (Hugues Leroux, Les jeux du cirque et la vie foraine, Chapitre IV : L'Hippodrome, Librairie Plon, Paris, 1889, page 138)
- (Cirque) Discipline acrobatique consistant pour des porteurs au sol à recevoir et à projeter en l’air un voltigeur, à l’aide de leurs mains entrecroisées.
- Un saut de banquette.
- Dispositif aménagé sous eun pont pour le passage de la faune sauvage (loutres, castors…).
- On voit apparaître une diversité de dispositifs. Des écoponts, des écoducs, des tunnels, des ponts aériens, des banquettes sous les ouvrages pour les loutres et castors, des échelles de corde pour les écureuils… — (journal 20 minutes, 25 mai 2022, page 10)
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conquête
- Action de conquérir ; la chose conquise elle-même.
- Avant la conquête française, la Kabylie ne connaissait pas d'autre mode de répression que la vengeance privée et les Kabyles n'étaient pas de mauvaises gens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.256)
- Depuis sa conquête par César et jusqu'à la fin du Ve siècle, la Gaule n'a été qu'une terre romaine, entièrement latinisée et son histoire se confond avec celle de Rome. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Je tirai sur la manette des gaz; le moteur répondit avec une docilité touchante, et nous voici partis à la conquête du ciel. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- À l'état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.16)
- En mai 1925, Amundsen était parti en avion à la conquête du Pôle Nord, et la plus grande inquiétude régnait sur son sort. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Avant que le califat omeyyade de Damas n'eût cédé la place aux Abbassides de Bagdad, en 750, les conquêtes arabes avaient unifié politiquement une grande partie du monde, de l'Espagne à l'Inde. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Sens figuré) — D'abord réservées aux scientifiques, les Pyrénées ont ensuite accueilli un tourisme prudent en attendant les pyrénéistes, ivres de conquêtes. — (André Lasserre, Petite histoire de la Bigorre, Éditions Cairn, 2015)
- Alors, vous, monsieur Antoine, que pensez-vous de la conquête de l'espace ? Antoine, la bouche pleine de croissant : — Conquête de l'espace... quézaco ? — Comment ça quézaco ? Vous n'ignorez tout de même pas que des hommes se sont baladés en jeep sur la lune ! — (Pierre Dudan, Antoine et Robert: Saint-Exupéry, Brasillach, Éditions Antagnes, 1981, p. 38)
- (Spécialement) (Histoire) (Canada) Prise de possession, par les armes (1759-1760) puis par traité (1763), du territoire de la Nouvelle-France par l'Empire britannique. → voir Conquête
- Doit-on parler d'une « conquête » pour décrire les événements de 1754-1760 ou encore de 1763?Dans la perspective des Canadiens, le terme conquête n'est pas trop fort. Les Français ne l'aiment pas. Je ne sais pas quel mot ils préfèrent, d'ailleurs. Je pense qu'ils n'aiment tout simplement pas le souvenir du traité de Paris de 1763. — (Denis Vaugeois et Stéphane Savard, Entretiens, Boréal, Montréal, 2019, page 133)
- (En particulier) Action de séduire, en parlant de l’amour, de la sympathie, voire, comme dans le sens 1, la personne séduite elle-même.
- […] ; mais vous avez certainement fait sa conquête, car ce n'est probablement pas pour moi qu'il passe sous nos fenêtres deux fois par jour depuis que vous êtes ici... Certes, il vous aime. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Certes Casanova n'est pas impie, n'est pas un démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. […]. Enfin il se contente de conquêtes faciles. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n°1, p.114)
- Décidément, on s’y perdait avec les conquêtes de ce Don Juan de l’opérette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 174)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s’écrouler […]. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
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désendette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désendetter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désendetter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désendetter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désendetter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désendetter.
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pommette
- Ornement de bois ou de métal, fait en forme de petites pommes ou boules.
- Pommette de bois, de cuivre, d’argent. - Ces chenêts sont ornés de vases terminés par des pommettes.
- (Anatomie) Partie la plus saillante de la joue au-dessous de l’œil, en tirant vers l’angle extérieur.
- Le vieillard appartenait aux modèles affectionnés par les mâles pinceaux de Schnetz ; c’était un visage brun dont les rides nombreuses paraissaient rudes au toucher, un nez droit, des pommettes saillantes et veinées de rouge comme une vieille feuille de vigne, de contours anguleux, tous les caractères de la force, même là où la force avait disparu ; ses mains calleuses, quoiqu'elles ne travaillassent plus, conservaient un poil blanc et rare ; son attitude d’homme vraiment libre faisait pressentir qu’en Italie il serait peut-être devenu brigand par amour pour sa précieuse liberté. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- […] ; une rougeur fébrile colora les pommettes de ses joues, ses yeux presque éteints s’éclairèrent et brillèrent d’un vif éclat. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Une jeune fille a été frappée d'un coup de baïonnette à la mâchoire gauche et l'arme est ressortie par la pommette droite. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!… — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
- Sous leurs yeux, à la hauteur des pommettes, ils avaient tous la marque caractéristique de peinture goudronnée qu’on applique à la fois pour couper l’éclat du soleil et pour se donner une allure plus guerrière. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 68)
- (Art) Plaque arrondie qui termine la crosse d’un pistolet.
- (Botanique) Synonyme de azerole (fruit).
- (Botanique) Petite pomme amère.
- (Bourgogne) Mâche (salade).
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massette
- (Botanique) Roseau de la famille des typhacées, des milieux humides dont l’inflorescence est en forme d’épi cylindrique, allongé et dense, situé au bout d’une longue tige.
- Le sol s’affaisse en s’asséchant. Pour l’affermir, il faut d’abord brûler les choins, massettes, roseaux, et, pour cela, tenir le marais le plus à sec possible. — (François Rozier, Cours complet d’agriculture ou Dictionnaire universel d’agriculture, t. 11, 1805, page 480)
- Les sentiers bordés de ronces, les massettes de roseaux, les lacets de souliers en pâte de réglisse, les chats –bref tout ce que j’aime encore aujourd’hui me redevint cher. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 122)
- (Héraldique) Voir roseau à massette.
- Gros marteau, (plus léger et avec un manche plus court que la masse), de tailleur de pierre, de cantonnier, de maçon.
- Les casseurs travaillent tantôt assis en utilisant une massette à manche court, tantôt debout avec une massette au manche long et flexible dont l’élasticité permet d’imprimer à la petite massette une force vive très grande. — (J. Bourde, Les Travaux publics, tome II (Routes et chemins, travaux maritimes, rivières et canaux), Librairie J.-B. Baillière et Fils, Paris, 1929)
- J’ai sur ma table de travail un précieux presse-papiers. C’est un cube allongé, en fer, percé en son centre d’un trou ovale. Sur chacune des faces extrêmes, un entonnoir assez profond est creusé dans le métal refoulé. C’est la massette du grand-père André, qui frappa pendant cinquante ans la dure tête des ciseaux d’acier. — (Marcel Pagnol, La Gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 19)
- (Industrie minière) Marteau équipant les machines casse-pierres.
- (Travail du cuir) Couteau grattoir utilisé en maroquinerie pour la préparation des peaux.
- (Histoire) Massue légère et cannelée utilisée dans les tournois de chevalerie.
- (Provence) Baguette de tambourin.
- (Héraldique) Meuble représentant l’outil de frappe du même nom dans les armoiries. Similaire à la masse dont elle ne se distingue que par un rapport de proportionnalité entre le manche et le fer plus faible (le manche de la masse est plus long que celui de la massette). Mais il est difficile de choisir entre les deux tant les représentations sont proches. À rapprocher de maillet, marteau et masse.
- Coupé d’azur, à un aqueduc à huit arches d’or maçonné de sable, et de gueules, à une massette de carrier d’or emmanchée d’argent, mise en pal la tête en bas, adextrée d’un fer de moulin d’or et sénestrée d’une tête en rencontre de bélier d’argent accornée d’or, qui est de la commune de Le Syndicat des Vosges → voir illustration « armoiries avec une massette »
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toilette
- (Désuet) À l'origine, petite nappe en toile qui une fois étendue sur une table servait à y poser ce que l'on utilisait pour la parure.
- Une toilette en dentelle.
- (Par extension) Flacons, boites, ustensiles, etc, servant à se parer, se maquiller.
- C'est en ce sens que Visconti a pris le mot niello, dans sa description de la toilette en argent, d'une dame romaine, appelée Projetta. — (Duchesne, Essaisur les nielles, in Revue encyclopédique, 1826, volume 32, page 98)
- (Par extension) Meuble garni de ce qui sert pour se laver, se coiffer, se parer.
- Leur chambre […] n’était meublée que de vieilles choses ternes, avec […] dans un coin, un paravent qui cachait la toilette et le bidet. — (Georges Simenon, La Fuite de Monsieur Monde, La Jeune Parque, 1945, chapitre 5)
- Le miroir d’une toilette.
- Action de se laver.
- Après avoir fait une toilette soignée, c’est-à-dire une toilette de propreté, la seule que nous pussions nous permettre puisque nous n’avions pas d’autres vêtements que ceux que nous portions sur notre dos, nous prîmes nos instruments, Mattia son violon, moi ma harpe, et nous nous mîmes en route pour nous rendre chez M. Espinassous. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Tout en procédant à sa toilette, elle parle toute seule, bavarde, gaie, animée, à cause qu’on est encore au printemps de la journée. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Pour fabriquer le savon proprement dit utilisé dans la toilette et en blanchisserie, on traite une huile ou une graisse par la soude ou la potasse. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, page 157)
- Après une toilette sommaire et difficultueuse, je monte sur le pont. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 12)
- Déjà, autour du cadavre, les voisins s’affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d’eau rougie, ses vêtements maculés. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
- Ensemble des vêtements et accessoires d’une femme.
- Si je n’ai jamais vu de femme plus hideuse, jamais, jamais je ne vis de plus coquette personne. Une toilette, un bijou aperçu à travers des vitrines éblouissantes, la faisaient tomber en pâmoison. — (Octave Mirbeau, La Tête coupée)
- Quelque matinale que fût cette heure, plusieurs femmes, qui toutes avaient voulu se montrer en toilette, revenaient du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Sous une toilette criarde, ton corps mouvant laisse derrière lui flotter un sillage embaumé. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
- L’adoption des toilettes portées dans les villes, c’est déjà le prodrome de cette tentation qui finit par aboutir à la désertion des campagnes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Zaheira, à la dérobée, la regardait. Elle la trouvait belle et savante dans sa toilette et ses gestes calculés dans leur spontanéité même. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Belgique) (Canada) (Suisse) Appareil sanitaire servant à recueillir et à évacuer les besoins naturels.
- Sur place, Mme Stevens a senti le besoin de soulager et s’est rendue à la toilette extérieure, à une cinquantaine de mètres de la yourte. — (Radio-Canada, Un ours attaque une femme par le trou d’une toilette extérieure, site radio-canada.ca, 21 février 2021)
- (Belgique) (Canada) (Suisse) (Construction) (souvent pluriel) Pièce où se trouvent des installations sanitaires pour faire ses besoins naturels.
- Il entra dans un bistrot, commanda un café, descendit à la toilette. — (Georges Simenon, La Fuite de Monsieur Monde, La Jeune Parque, 1945, chapitre 2)
- En moi-même, j’étais tourmenté par deux besoins pressants : visiter derechef une “toilette” suisse et lire longuement un journal local. — (Henri Calet, Rêver en suisse, Éditions de Flore, Paris, 1948)
- Morceau de toile dont les marchands d’étoffes, les tailleurs, les libraires, etc., enveloppent les marchandises pour les livrer.
- Il portait sous son bras une toilette verte qu’il posa sur une chaise ; puis, défaisant les quatre oreilles de la toilette, il découvrit un tas de petits livres jaunes. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, 1881 ; réédition Le Livre de Poche, page 9)
- Dans son sac d’orateur, il a de la fantaisie et du solide, de même qu’il porte, dans sa « toilette » de serge, des mules de marquise et des socques de maçon. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Son plaisir à elle, quand le travail ne pressait pas, c’était, sur le pas de la porte, d’entendre une voisine lui raconter, le panier ou la « toilette » au bras, de belles misères, et de pleurer de compagnie. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 63)
- Le Planteur de Caïffa, coiffé d’une magnifique casquette marron, passait à jour fixe. Sa voiturette ressemblait à un grand coffre monté sur trois roues. Elle renfermait une foule d’articles d’alimentation et de ménage. Son café était excellent. À la manière des colporteurs, il emplissait une toilette de quelques-uns de ses produits et montait les proposer dans les étages. Ma mère était une cliente fidèle. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, pages 22-23)
- (Par analogie) (Cuisine) Crépine ; péritoine de porc dont on entoure les pâtés, pieds de porc, etc., avant de les cuire au four.
- Préparer également une pâte faite de farine et d’eau pour le lutage des couvercles et découper les surfaces carrées de 20 cm sur 20 cm dans la toilette de porc. — (Albin Marty, Fourmiguetto : Souvenirs, contes et recettes du Languedoc, 2003, page 44)
- Toilette marseillaise : Sorte de vanity case en osier, destiné à transporter les produits.
- Beaux habits, habits du dimanche.
- Ma mère me contemple avec plus de pitié que de colère.« Tu n’es pas fait pour porter la toilette, mon pauvre garçon ! »Elle en parle comme d’une infirmité et elle a l’air d’un médecin qui abandonne un malade. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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percerette
- Foret, vrille.
- débecquette
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proprette
- Féminin singulier de propret.
- Lorenzo. – Proprette comme une Flamande ! — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 1, 1834)
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collerette
- (Habillement) Petit collet de lingerie.
- Le soin excessif de sa toilette, des bottines de velours, une collerette de dentelles, le châle mis droit, tout attestait la sollicitude de Modeste pour sa mère. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Cependant, en les regardant avec attention, je remarquai dans les collerettes de leurs chemises une différence assez frivole. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Elle entrouvre sa colleretteEt le couche contre son sein. — (Georges Brassens, Brave Margot, in Le Vent, 1953)
- Col porté par certains prêtres avec une soutane ou un clergyman.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Composant en forme de col terminant une pièce mécanique, un tube et permettant son assemblage avec une autre pièce.
- (Botanique) Ensemble des bractées d'une inflorescence.
- L’involucre, cette collerette de bractées finement découpées qui entourent l’inflorescence chez certaines espèces, chez les ombellifères en particulier, ne constitue jamais, comme chez la nigelle de Damas, l’attrait principal de la plante. — (Pierre Gascar, Un jardin de curé, Éditions Stock, 2015)
- (Zoologie) Ombrelle d’une méduse.
- Sous mes yeux, une méduse heurtait la vitre de l’aquarium, fronçait mollement sa collerette, s’effilochait dans les ténèbres. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 94.)
- (Médecine vétérinaire) Collerette vétérinaire, dispositif en plastique, de forme tronconique, placé autour du cou de l’animal pour qu’il cicatrise correctement, l’empêchant ainsi de toucher la partie soignée.
-
grenouillette
- (Botanique) (Extrêmement rare) Espèce de plante des plans d’eau, à feuille flottante, nommée hydrocharis des grenouilles ou morène.
- L’Hydrocharis, que l'on appelle aussi Morène ou Grenouillette, parce que l'on a cru pendant longtemps que cette plante servait de nourriture aux grenouilles, appartient à la même famille que la valisnérie. C'est une plante très-commune en France. — (Jules Trousset, Grande Encyclopédie illustrée d’économie domestique et rurale, grande cuisine, cuisine bourgeoise, petite cuisine des ménages, Paris : chez Arthème Fayard, éditeur 1875, Paris : chez Fayard frères, s.d., vol. 1, p. 237)
- (Botanique) Espèce de renoncule qui pousse dans les marais.
- […] le glaïeul, laissant fléchir ses glaives avec un abandon royal, étendait sur l’eupatoire et la grenouillette au pied mouillé, les fleurs de lis en lambeaux, violettes et jaunes, de son sceptre lacustre. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 135)
- (Médecine) Tumeur qui se forme sous la langue par l’accumulation de la salive dans ses conduits excréteurs.
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prête
- (Tonnellerie) Lien fait en osier et destiné à réunir les deux extrémités d'un cercle d'un tonneau.
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pesette
- Petite balance de précision pour les monnaies, les bijoux, etc.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Autre nom de la vesce, plantes herbacées grimpantes fourragères.
- Elle y fait semer chaque année du blé, du mil, du tournesol, du chenevis, des pesettes, généralement de tous les grains que les oiseaux aiment & l’on n’en moissonne rien. — (Jean-Jacques Rousseau, Collection complète des œuvres de J. J. Rousseau, s.n., 1782, page 117.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.