Dictionnaire des rimes
Les rimes en : muqueux
Que signifie "muqueux" ?
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- (Anatomie, Médecine) Relatif à la muqueuse, aux mucosités qu'elle produit.
- Aujourd’hui, j’ai couramment tendance à regarder l’organe féminin comme une chose sale ou comme une blessure, pas moins attirante en cela, mais dangereuse par elle-même comme tout ce qui est sanglant, muqueux, contaminé. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 80)
- (En particulier) Qualifie les glandes qui sécrètent des mucosités.
- (En particulier) Qualifie une membrane humectée de mucosités.
- L’auscultation révèle à gauche des râles crépitants nombreux au centre, muqueux en dessous, gros et gargouillants au bas. À droite des râles crépitants fins dans la moitié inférieure. Jusqu’ici les mouvements respiratoires ont été normaux. Je diagnostique avec assurance une bronchite double sans miliaires et sans hépatisation ; l’expectoration abondante est visqueuse et muqueuse. — Le 14, la malade crache toujours plus ; mais le bas du poumon gauche devient mat, et ses râles consonnants avec résonnance de la voix. Le soir un second frisson. Le 15, la bronchorrhée est purulente et les crachats gros et nummulaires. Abondante transpiration. Dès ce moment, la bronchite entre dans une période de résolution apparente et il se fait un temps d’arrêt. Vers le 26, la fièvre se relève plus vive encore, et la colliquation commence avec les sueurs, la diarrhée et le marasme rapide. — (« Société vaudoise de médecine : Séance du 4 novembre 1869 », in Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande, troisième année, Librairie Rouge et Dubois, Éditeurs, Lausanne, 1869)
- L’hydrosalpinx est la dilatation de la trompe de Fallope par un liquide séreux, clair qui comprime l’épithélium muqueux. Il représente une séquelle d’inflammation tubaire. — (Alan Stevens, James S. Lowe, Anatomie pathologique générale et spéciale, De Boeck Supérieur, 1997, page 376)
- (Désuet) Qualifiait la fièvre typhoïde dans sa forme légère.
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "muqueux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
onéreux
- (Vieilli) (Littéraire) Pénible, difficile à supporter.
- Soyez sûre que les domestiques mettent toujours à contribution les bienfaits des maîtres ; qu’ils savent s’approprier de manière ou d’autre une partie de ce qu’on donne par leurs mains, et qu’ils exigent une reconnaissance très onéreuse de tout ce que le maître a fait gratuitement. — (Jean-Jacques Rousseau, Lettres morales [ou Lettres à Sophie], Lettre 6.)
- Qui implique une contrepartie financière, par opposition à gratuit.
- Un marché public étant toujours conclu à titre onéreux, les prestations doivent être effectuées en contrepartie d’un prix. — (DAJ, Le prix dans les marchés publics. Guide et recommandations. La formation et la variation des prix dans les marchés publics. Éléments juridiques et modalités pratiques. Version 1. Mars 2013. page 7.)
- (Par hyperbole) Qui impose des frais importants, qui est dispendieux.
- Condition onéreuse.
- Succession, tutelle onéreuse.
- Charge onéreuse.
- Cela lui est onéreux.
- Il n’a point voulu accepter ce don, ce legs, parce qu’il lui était onéreux.
- Le séjour dans cette ville est onéreux.
-
antivenimeux
- Relatif à l’antivenin.
- Sur la standardisation du sérum antivenimeux polyvalent préparé par l'Institut Haffkine contre les venins des quatre serpents les plus communs dans l'Inde (cobra, bongare bleu, vipère de Russell et échide carénée). — (Institut Pasteur de Tunis, Archives de l'Institut Pasteur de Tunis : Volume 43, 1966)
- pseudomembraneux
-
plantureux
- Qui est large, copieux, abondant, profus.
- Les habitudes des villes ont envahi les campagnes au grand mécontentement des anciens, qui ont la nostalgie des repas plantureux des noces d'autrefois. — (Jean Cuisenier, Les sources régionales de la Savoie: une approche ethnologique, alimentation, habitat, élevage…, Fayard, 1979, page 218)
- On fit halte chemin faisant dans les dunes de Barham, où l'on avait dressé des pavillons et préparé une plantureuse collation; […]. — (Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre: étude historique suivie de ses lettres inédites, Didier, 1877, page 66)
- Qui est riche, fertile.
- Au milieu du fleuve, nos voyageurs aperçoivent une île boisée, plantureuse, bordée de peupliers qui perçaient un épais brouillard ; elle avait la forme allongée d’une barque dont la proue fend le cours de l’eau. — (Edgar Quinet, Merlin l’Enchanteur, tome I, Michel Lévy frères, Paris, 1860, page 49)
- De son côté, Jean Gottman s'exprimera avec plus de circonspection en 1930 : « À l'état naturel, la Palestine ne semble pas être la plantureuse contrée où coulent le lait et le miel, mais elle n'est pas non plus le pays désespérément aride que l'on a souvent tendance à imaginer. — (Pierre Blanc, Proche-Orient: Le pouvoir, la terre et l'eau, Presses de Sciences Po, 2012)
- Bien en chair.
- Elle avait des formes plantureuses qui avaient déjà dû attirer bien des mains curieuses. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 116)
- Un homme passe entre deux rangées de femmes mélangées, belles et laides, jeunes et vieilles, maigres et plantureuses. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 228)
- Une plantureuse matrone se coiffe avec majesté d’un tarbouche à glands d’or, orné sur le devant d’un croissant de cuivre. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- […], je n'avais rien vu d'aussi torride depuis un clip d'Enrique Iglesias sur MCM (groupe Lagardère) dans lequel l’Ibère chaudard se frottait le chorizo sur la partie arrière d'une jeune et plantureuse intellectuelle des pays de l'Est. — (Christophe Conte, Cher Arnaud Lagardère, dans les Billets durs, Ipenama Éditions, 2012)
-
neveux
- Pluriel de neveu.
- Ce n’étaient pas proprement les neveux de l’empereur, mais ses petits-neveux, petits-fils de sa sœur Domitilla, et fils de Flavia Domitilla et de Flavius Clémens. — (Pierre Bergeron, Histoire analytique et critique de la littérature romaine, 1840)
-
majestueux
- Qui a de la majesté.
- Deux pages parurent, portant des flambeaux et éclairant une femme d’une taille imposante, d’un maintien majestueux, et surtout d’une admirable beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- (Par extension) Qui donne l'apparence de la majesté.
- Je lui apportais les bonbons, les gâteaux, les oranges que dans nos représentations les enfants nous donnaient d’un air majestueux en nous disant : « Pour le chien ». — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- En plein Atlantique, […], se dresse un étrange rocher, majestueux et terrible dans son isolement. […]. Rokall dresse son sommet à 21 mètres, hauteur d'une maison de cinq étages, et sa circonférence est d'environ 100 mètres. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les montagnes s'élevant à des hauteurs majestueuses formaient une espèce de cirque, d'immense amphithéâtre naturel autour du bassin qu'était la rade. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il y a le pin d’Italie à écorce rouge avec son majestueux parasol ; il y a un cèdre âgé de deux cents ans, des saules pleureurs, un sapin du Nord, un hêtre qui le dépasse ; puis, en avant de la tourelle principale, les arbustes les plus singuliers, un if taillé qui rappelle quelque ancien jardin français détruit, des magnolias et des hortensias ; enfin, c’est les Invalides des héros de l’horticulture, tour à tour à la mode et oubliés, comme tous les héros. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- C'était une grande pièce de laine, de couleur écrue, un habit majestueux mais lourd et encombrant. La toge était jetée sur l'épaule gauche, drapée sous le bras droit, […]. — (Barry S. Strauss, La mort de César, traduit de l'anglais par Clotilde Meyer, Paris : Albin Michel, 2018)
-
fâcheux
- Qui donne du déplaisir ou de la peine.
- L’observateur rapporte qu'une paysanne ayant vendu des oignons de perce-neige en guise de ciboulette, toutes les personnes qui en mangèrent furent surprises de vomissement, qui n'eurent aucunes suites fâcheuses. — (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Neufchâtel : Samuel Faulche, 1765, vol.12, page 326)
- Fâcheux accident. —Fâcheuse nouvelle. — Rencontre fâcheuse, fâcheuse condition.
- Il est dans un fâcheux état. — Fâcheuse occurrence. —Fâcheuse extrémité.
- Il est fâcheux que, c’est fâcheux : C’est une chose triste, désagréable.
- Il est fâcheux que vous ne vous soyez pas trouvé avec nous.
- Vous voulez partir, c’est fâcheux.
- Qui occasionne de l'embarras.
- La houille est généralement assez impure et contient des pyrites et des matières argileuses qui agissent d'une manière fâcheuse dans plusieurs opérations industrielles. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 91)
- Anderson, qui écrivait en 1746, assure que la raison pour laquelle on ne trouve pas de souris en Islande, c'est que l'île tout entière n'est qu'un amas de soufre. Il est fâcheux pour Anderson qu'il y ait des souris en Islande comme partout, et même des moutons, des chevaux et des vaches , qui pourtant ne sont guère friands de soufre. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 5)
- Monsieur le sénateur, il vous arrive une histoire fâcheuse... Vous vous êtes permis quelques privautés sur la personne d'un petit marmiton qui stationnait dans une pissotière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 184)
- Notre esprit est toujours comme à la merci d’un téléphoniste farceur […] qui lui branche la communication avec n’importe qui, n’importe quoi, se plaisant aux pires confusions, aux imbroglios les plus fâcheux, les plus déraisonnables. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Qui importune ; dont la présence dérange.
- L'interlude mahorais permit, par une nécessaire campagne de rectification, de triompher de quelques fâcheuses tendances petit-bourgeoises (indiscipline, alcoolisme, donjuanisme) mais c'est seulement en 1984 qu'il fut décidé de faire de Moroni le centre de la lutte révolutionnaire […]. — (Alain Deschamps, Les Comores d'Ahmed Abdallah - Mercenaires, révolutionnaires et cœlacanthe, Karthala, 2005, page 121)
-
luxurieux
- Qui est porté à la luxure, qui peut exciter à la luxure.
- Démétrios, suppliant, tendit la tête… Elle força vivement son regard et prêta ses luxurieuses lèvres… — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Puisque, disait-il, les meilleurs monarques ont été des reines luxurieuses qui laissaient les bureaux tranquilles, j'écarterai de mon esprit par un artifice salutaire toute inspiration éventuelle de gérer les affaires publiques. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Elle lui représenta l’avantage qu’ils trouveraient l’un et l’autre à s’aider mutuellement de leurs mains ; il ne s’agissait, quant à elle, que d’un geste précis, très bref, et par là même qu’il était bref, ne préludant par aucun raffinement luxurieux à leurs légitimes étreintes. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 158)
- « Luxurieux point ne seras. » Hélas ! que de troubles pensées et de désirs, et comment les nommer ? « Faut-il lui parler du dictionnaire de médecine ? Et des dessins que j’ai faits au charbon sur la porte de la grange ? » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 202)
-
harengueux
- (Marine, Pêche) Bateau spécialisé dans la pêche du hareng.
- Nos harengueux repeints en gris, flanqués sur la coque d’un numéro d’immatriculation, deux lettres et deux chiffres, partageaient les bassins avec la deuxième escadre légère, des sous-marins, les torpilleurs de la Dover Patrol. — (Michel Caffier, Corne de brume, 2011)
-
saigneux
- (Vieilli) Tâché de sang.
- je laisse pourtant aux cuisiniers , les andoüilliers saigneux, de cet animal, parce qu'étant secs ils ne valent pas mieux que le sang desseché au tems du rhut [...] — (Daniel Ludovic, Traité du bon choix des médicamens, Éd. A. Boudet, Lyon 1710)
- (Vieilli) Qui saigne.
- Comme un ours montagnard qui sur les rocs se traîne,Saigneux, frappé de mort, ils voudraient dévorer,Étouffer sous leurs brus, et broyer sur l'arène,Tout ce qui gît debout avant que d'expirer. — (Petrus Borel, Rhapsodies)
- Première Érinnye: (...) Allons, mes sœurs, mes sœurs les mouches, tirons les coupables du sommeil par notre chant. Chœur des Érinnyes: Bzz, bzz, bzz, bzz. Nous nous poserons sur ton cœur pourri comme des mouches sur une tartine, cœur pourri, cœur saigneux, cœur délectable. — (Sartre, Mouches, 1943, III, 1, page 88)
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désastreux
- Qui constitue un désastre.
- Événement désastreux. — Mort désastreuse.
- Qui cause des désastres.
- Je suis une maîtresse de maison désastreuse, mais je rattrape le coup en mettant tout en place à la one again. — (Adama Mané, Rêveuse... en sursis, Les Éditions Numeriklivres, 2012)
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oublieux
- Qui a oublié, qui est sujet à oublier.
- Il faut qu’elle nous suive et qu’elle ne se perde pas dans ce grand Paris, qui, dit-on, disperse tant de bons sentiments et rend oublieux les cœurs les plus droits. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 103)
- – Mon Dieu ! que je suis oublieuse, fit-elle… Mon Dieu ! mon Dieu !... j’ai oublié ma prière à saint Joseph ! — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Le Pont, réédition Arcadia, 2002, page page 7)
- Elle se dit qu’il fallait montrer aujourd’hui tout son courage, être comme ces femmes de la ville, ces grandes dames qui savent mépriser les hommes peu fidèles et regarder avec hauteur leur légèreté oublieuse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
- L’écoute thérapeutique, comme le dit Levinas, est hospitalité, prévenante et oublieuse de soi. — (Samanta Borzi, La drogue dans mes veines, mes enfants dans la peau, éditions La Boîte à Pandore, 2014)
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capiteux
- Qui porte à la tête, en parlant des liqueurs fermentées.
- On prépare encore une boisson très-capiteuse et agréable au goût, nommée cidresse, avec les poires, en les brassant avec partie égale de pommes bien mûres. Mais elle passe vîte à l’acescence. — (Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1824, Rouen : Imprimerie de P. Periaux père, 1825, note 1 de la page 70)
- On m’a indiqué le plus ancien cocher de la ville, dans la fumeuse Kneipe où il boit la bière d’octobre, capiteuse et parfumée. — (Jean Ray, La Ruelle ténébreuse, 1932)
- Simon et Fernand apprécièrent surtout la bouteille de "Rabelais", un vin d'Algérie lourd et capiteux, dont les treize degrés, associés à la température extérieure, ne tardèrent pas à rendre les têtes un peu lourdes. — (Bernard Maurin, La fille de là-bas, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 72)
- (Par extension) (Parfumerie) Qui porte à la tête, en parlant d’une odeur.
- Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !… — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
- Les Américaines ont un faible pour la tubéreuse, une fleur blanche solaire et très capiteuse. — (Le parfum de Béatrice Boisserie, février 2016)
- (Par extension) Qui enivre, en parlant d’une personne ou d'une partie de son corps.
- Muserolle.– Dis donc… tu as une portière très capiteuse… elle est rondelette… J’aime ce genre de beauté. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Une « show-girl américaine [...] blonde et capiteuse ». — (Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, L’homme qui valait 500 000 $, Dargaud, 1984, page 3, case 5, 48 p. ISBN 978-2-205-04342-0 ISBN invalide)
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- (Par extension) (Musique) Qui enivre, en parlant d’une musique.
- Le mélomane peu sensible à ces considérations sera toujours sûr de trouver chez Korngold un métier solide, des sonorités capiteuses et des mélodies sensuelles. — (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 279)
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présomptueux
- Qui a une trop grande opinion de soi-même.
- C’est donc de ce jeu extravagant et ridicule auquel je préside, que proviennent ces philosophes présomptueux, auxquels ont succédé ces gens que le vulgaire appelle « moines ». — (Érasme; Éloge de la folie, 1509 ; traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Nous sommes si présomptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre , et même des gens qui viendront quand nous ne serons plus ; et nous sommes si vains, que l'estime de cinq ou six personnes qui nous environnent nous amuse et nous contente. — (Blaise Pascal, Pensées, 1re partie, article 5 : Vanité de l'homme ; effets de l'amour-propre , §. 5, avant 1662, dans Lettres provinciales et Pensées, nouvelle édition, tome 2, Paris : chez Lefèvre, 1821, p. 88)
- […], tu as pris là beaucoup sur toi ; tu es par trop présomptueux de faire sonner de la trompette ou lever la bannière, dans une ville où nous nous trouvons, sans commandement exprès. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Qualifie les choses qui annoncent de la présomption.
- Désirs présomptueux. - Projets présomptueux.
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ronceux
- Plein de ronces.
- En un champ désert et ronceux, bordant la route de Grenoble aux limites du Perron des Communiers, c’étaient quelques basses masures. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- Se dit de l’acajou, lorsque, débité, il contient certaines dispositions veinées qui se trouvent non à la racine de l’arbre, mais à la fourche des branches principales.
- Il brisa, en effet, avec un pal de fer un précieux secrétaire d’acajou ronceux venu de Paris, qu’il frottait souvent avec le pan de son habit, quand il croyait y apercevoir quelque tache. — (Stendhal [Henri Beyle], Le Rouge et le Noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 201)
- Les portes du buffet supérieur étaient vitrées, celles du corps inférieur pleines, et de bel acajou ronceux. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; édition Le Livre de Poche, 1968, page 118)
- Arrivée au troisième étage, qui passait pour être le second, Manon s’arrêta, fit mouvoir les ressorts d’une antique serrure, et ouvrit une porte peinte en couleur d’acajou ronceux grossièrement imité. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, premier épisode, 1848)
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belliqueux
- Qui aime la guerre, qui cherche à la provoquer, à l’encourager.
- A ce belliqueux appel, les âmes tressaillirent, les drapeaux saluèrent, les soldats présentèrent les armes par un mouvement unanime et régulier …. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Si j'avais hésité, si je n'avais pas tenu le langage martial que j'ai tenu, si je n'avais pas eu l'attitude belliqueuse que j'ai eue, […], je me serais considéré comme un de ces Français dégénérés, pour lesquels la patrie n'est qu'un mot, dont souvent même ils se raillent. — (Émile de Girardin, en préface de Le dossier de la Guerre de 1870 - 23 septembre 1877)
- Par la suite, en Europe, des féodaux belliqueux s'entre-déchirèrent pendant un millénaire, tandis que les musulmans arabes et turcs dominaient la méditerranée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 163)
- Qui manifeste un goût pour la querelle; agressif, batailleur.
- Le parti socialiste allemand tira une force particulière de l'idée catastrophique que ses propagandistes répandaient partout et qui fut prise très au sérieux tant que les persécutions bismarckiennes maintinrent un esprit belliqueux dans les groupes. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 307)
- À la suractivité ordinaire des rues de New York s’ajouta une fièvre belliqueuse. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l’édition de 1921)
- Une fois amené à l'état d'excitation belliqueuse, le crapaud réagit combativement en présence de tout objet qui se meut. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- "Je m’inquiète qu'un professeur puisse […] bénéficier de sa liberté d’expression sans que l’université ne prenne acte de la nature des propos et se demande si cette conviction profonde, répétée et tellement belliqueuse du professeur ne risque pas de transparaître dans son enseignement", a déclaré M. Blanchet lors d’un point de presse. — (La Presse canadienne, Amir Attaran applaudi par un néo-démocrate, critiqué par les autres partis, radio-canada.ca, 23 mars 2021)
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pétreux
- (Anatomie) Qui est formé par l’apophyse pierreuse du temporal.
- Pneumatisation normale des massifs pétreux et des mastoïdes. — (Jean-Michel Ménager, Résultat d’examen, Clinique Émilie de Vialar, Lyon, 2013)
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hypernerveux
- Qui est d’une grande nervosité.
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outrageux
- Qui fait outrage.
- Paroles outrageuses.
- Il est outrageux en paroles.
- On l’a traité d’une manière outrageuse.
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chatouilleux
- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
-
queue
- (Anatomie) Appendice postérieur, plus ou moins développé, qui termine la colonne vertébrale d’un très grand nombre de vertébrés.
- C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
- (Cuisine) Plat, mets avec cet organe.
- Servir une queue de mouton. Potage de queue de bœuf. Queue de bœuf en hochepot.
- (Anatomie) Grandes plumes qui sortent du croupion des oiseaux et qui leur servent pour se diriger dans l’air.
- La queue des hirondelles est fourchée. Une queue de paon.
- (Anatomie) Partie qui s’étend du ventre jusqu’à l’extrémité opposée à la tête, chez les poissons, les cétacés, les serpents et quelques insectes.
- Queue de saumon. Une baleine peut renverser une barque d’un coup de queue.
- (Par extension) Partie mobile d'un animalcule, qui sert à sa locomotion.
- L’œuf pondu par une ascidie composée s’organise rapidement, […]. Comme chez la hermelle et le taret, il se change en larve de toutes pièces ; cette larve à corps ovalaire est munie d’une longue queue qui lui donne quelque ressemblance avec un têtard. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- (Par analogie) Choses qui ont quelque rapport (de ressemblance ou de position) avec cet appendice :
- La queue d’une poêle.
- Se dit des cheveux à l’arrière de la tête, lorsqu’ils sont attachés ensemble près du crâne. (En particulier) Longue tresse que portent les hommes en Extrême-Orient.
- Une perruque à queue.
- Dans la plus triste des chambres éclairées par ces vitres sales, on trouvait, devant un ancien bureau de Boule, un grand homme sec, portant par principe politique, de la poudre et une queue ; car il avouait souvent et avec plaisir que les cheveux courts et sans poudre étaient bien plus commodes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Billard) Canne, flèche ou tige avec laquelle le joueur pousse les billes.
- Comme on passait au billard, elle se trouva à côté de Leuwen et séparée du reste de la société ; les hommes étaient occupés à choisir des queues, elle se trouva seule à côté de Lucien. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Vulgaire) Pénis, sexe de l'homme.
- Le plus beau con de la famille, c'est le sien ; et je mouille pour elle quand elle ôte sa chemise, moi qui ne suis pas gousse, moi qui aime la queue. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- L’une des héroïnes des Mille et une nuits fait même l’éloge de la queue, en lui donnant toutes sortes de sobriquets : le Bélier, le Forgeron, le Père au turban, le Père des délices. Chez les Tunisiens, on parle aussi du Timide, du Pleureur, du Remuant, de l’Inspecteur, du Frotteur, du Guérisseur de l’envie, du Borgne et du Chauve. — (Le Devoir, 4 août 2006)
- Avais-je couché avec le travesti latino ? M'avait-il/elle sucé la queue pendant que j'étais dans le coaltar ? En étais-je réellement arrivé là : capable de n'importe quoi, totalement irrécupérable ? — (Dan Fante, Régime sec, 13e Note Editions, 2009)
- Mutatis mutandis, Hélène fut à M&mnoux ce que Judith Toumignon était à Clochemerle, sans atteindre la chaudasserie extrême de la Jacqueline de La Terre de Zola, qui se fait sauter du soir au matin par tout ce qui porte une queue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Éditions Publibook, 2018, page 157)
- (Musique) Le trait qui part du corps d’une note et monte ou descend, perpendiculairement aux lignes de la portée.
- (Typographie) Ce qui dépasse par en bas du corps de certaines lettres ("g", "j", "p", "q", "y").
- (Architecture) Extrémité d’une pierre longue, entrant dans la construction d’un mur ou d’une voûte.
- (Astronomie) Longue traînée lumineuse qui accompagne la tête d’une comète.
- Cette comète avait la queue tournée vers l’orient.
- (Aviation) Partie arrière du fuselage, et plus particulièrement l’empennage.
- Sur le bord du fleuve, […], il rencontra un autre aéroplane qui lui parut à peine endommagé. […]. Il reposait là, abandonné, et l’eau clapotait sur l’extrémité de sa longue queue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 332 de l’édition de 1921)
- Un arbre, par-ci par-là, rompait la monotonie des arbustes alignés, mais quelque chose qui n'était pas un arbre se dressait vers le ciel : la queue d'un avion. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Chancellerie) Languette.
- Lettre scellée sur simple queue, celle dont le sceau est sur la partie du parchemin coupée en forme de queue.
- Lettre scellée sur double queue, celle dont le sceau est sur une bande de parchemin qui passe au travers de la lettre.
-
malheureux
- Qui porte malheur ; qui annonce ou qui cause du malheur.
- Il est né sous une malheureuse étoile.
- Il croit que le vendredi est un jour malheureux pour lui.
- Avoir la main malheureuse, ne pouvoir rien faire sans porter malheur.
- Il a la main malheureuse, tous les mariages dont il s’est mêlé ont mal tourné.
- Ce joueur a la main malheureuse, on perd presque toujours après qu’il a donné les cartes ou qu’il les a coupées.
- Qui est funeste, désastreux.
- Il a fait là un choix bien malheureux.
- Cette affaire a eu des suites malheureuses.
- Il a la malheureuse habitude de jouer.
- Faire une fin malheureuse, finir sa vie d’une manière triste ou déshonorante.
- Qui n’est pas heureux ; qui est frappé par le malheur.
- Cuba n’était pas encore colonisée et servait de refuge aux malheureux Indiens que le désespoir chassait d’Hispaniola ; les forêts en étaient remplies, et plus d'une fois ils attaquèrent les naufragés. — (Washington Irving, Voyages et découvertes des compagnons de Colomb, Paris : librairie Hachette & Cie, 3e éd., 1893)
- Je ne connais personne de plus malheureux que lui.
- Qui est misérable, digne de pitié.
- Il est dans une situation malheureuse.
- Sa condition est des plus malheureuses.
- Il n'y a que trois sortes de personnes : les uns qui servent Dieu l'ayant trouvé, les autres qui s'emploient à le chercher ne l'ayant pas trouvé, les autres qui vivent sans le chercher ni l'avoir trouvé. Les premiers sont raisonnables et heureux, les derniers sont fous et malheureux, ceux du milieu sont malheureux et raisonnables. — (Blaise Pascal, Pensées, Fragment 192 de l'éd. Sellier, 149 de l'éd. Le Guern.)
- Qui est médiocre, de peu d’importance, négligeable.
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée […]. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- À ton âge, je buvais un julep le dimanche matin et deux ou trois malheureux cocktails en semaine. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 41)
- Un procès qu’il a eu pour un malheureux arpent de terre l’a ruiné totalement. — Pour une malheureuse économie qu’il a voulu faire, il lui en a coûté bien davantage.
- (Par extension) Médiocre, malhabile.
- Un malheureux auteur.
- Mémoire malheureuse, qui retient difficilement, qui a des défaillances.
-
miteux
- Qui a l’apparence misérable.
- — Tâche à présent, si qu'tu écris des articles sur ici, d'pas oublier d'marquer dans ton canard qu'un bal au jour d'aujourd'hui n'est plus miteux comme autrefois. Y a d'la lumière. C'est propre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Je crains que cette théorie n’apparaisse insuffisante et, pour tout dire, miteuse aux observateurs sérieux. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 277)
- Il admirait en moi l’œuvre admirable de la terre pour se persuader que tout est bon, même notre fin miteuse. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 27)
- Il a une cravate noire, aussi miteuse que le reste de ses vêtements. Le genre de gars qui, malgré sa misère, tient encore à conserver une image de classe. — (Patrick Senécal, Aliss, Éditions Alire, Québec, page 16)
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pouilleux
- Qui a des poux.
- Un enfant pouilleux.
- Une tête pouilleuse.
- (Sens figuré) (Familier) (Péjoratif) Sale ; misérable.
- A les lire, il n’y avait de peuple plus barbare, plus détestable que les Serbes. Pouilleux, voleurs, régicides, ces Serbes abhorrés étaient encore des massacreurs. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedis de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Il appartient à cette sous-humanité qui a réussi sans pour autant se défaire de son origine pouilleuse. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 51)
- (Vieilli) Qualifie un sol ou une terre peu fertile.
- Néanmoins, si elle a quelques terres pouilleuses et stériles, elle a aussi d’excellentes prairies et des fonds de première qualité. — (Améric-Jean-Marie Gautier, Statistique du département de la Charente-Inférieure, page 288, 1839)
- (Régionalisme) Qui est planté de menthe pouliot (Mentha pulegium L., 1753) ou de serpolet (Thymus serpyllum L., 1753).
-
sacrebleu
- (Vieilli) Juron familier marquant l’admiration, la colère ou l’étonnement.
- — Pour dire, il faut savoir.— Pour savoir, il faut réfléchir, et tu ne m’en laisses pas le temps ! Sacrebleu ! un peu de silence… et puis, que Léonard lâche la crosse de son revolver : ça me dérange. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le vieux monsieur, perdant patience. — Sacrebleu ! Madame, vous ne voulez tout de même pas passer votre vie à regarder la même petite partie. — (Bernard Shaw, Retour a Mathusalem, pentateuque métabiologique, Éditions Montaigne, 1959, page 241)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.