Dictionnaire des rimes
Les rimes en : mourut
Que signifie "mourut" ?
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- Troisième personne du singulier du passé simple de mourir.
- Il mourut l’année d’après, léguant à son petit-fils John, mineur, sa pairie qui, du reste, devait s’éteindre en 1768. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "mourut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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anus
- (Anatomie) Orifice du rectum par lequel se termine l’intestin.
- Avoir une fistule à l’anus.
- Lʼanus est un segment de 3 à 4 cm de long réunissant le rectum au périnée. — (Owen Epstein, David P. de Bono, G. David Perkin, Examen clinique: éléments de sémiologie médicale, 1999)
- Son cancer du rectum avait connu une aggravation subite, il avait des pertes de matière maintenant, avait-il annoncé avec une délectation masochiste, il allait falloir lui poser un anus artificiel. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 204)
- (Zoologie) Dépression qu’offre assez souvent, en avant du sommet, la partie dorsale de la face externe d’une valve de coquille bivalve, quand on l’envisage sur les deux valves à la fois.
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abattu
- Affaibli physiquement.
- Il est encore très abattu: cette maladie a été très virulente.
- Affaibli moralement.
- Il est très abattu depuis la mort de sa soeur.
- (Sens figuré) Qui dénote la fatigue, la lassitude.
- Un visage abattu.
- Abaissé.
- Courir à bride abattue, en relâchant toute la bride au cheval.
- (Architecture) Se dit d'un angle dont l'arête a été adoucie.
- (Aviation, Militaire) Détruit en vol par un tir.
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hiatus
- (Linguistique) Succession immédiate de deux voyelles qui appartiennent à des syllabes différentes du même mot (héroïque), ou à la frontière de deux mots (Nous sommes à Avignon).
- Il faut continuer, il est vrai, par : « J’ai z’un coquin de frère… », ou risquer un hiatus terrible ; mais pourquoi aussi la langue a-t-elle repoussé ce z si commode, si liant, si séduisant […] ? — (Gérard de Nerval, « Les Filles du feu », in Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Il faut bien se garder de confondre diphtongue et voyelles en hiatus. Deux phonèmes vocaliques peuvent se suivre dans un mot sans former pour autant une diphtongue si, n’appartenant pas à la même syllabe, ils n’ont aucune chance d’entrer dans la même tenue. — (Gaston Zink, Phonétique historique du français, Presses universitaires de France)
- L’hiatus d’un mot à un autre a été interdit dans notre poésie par Malherbe.
- En français, l’hiatus n’effraye qu’en vers, encore est-il constant dans le corps même des mots. Quoi qu’il en soit, en prose il ne nous fait pas peur. — (Louis de Beaufront, Commentaire sur la grammaire de la Langue Internationale « Esperanto », 1900)
- Les livrets de Scribe, comme celui de La Juive, sont souvent d’une paresse honteuse ; je me demande comment les chanteurs ont accepté d’avoir des hiatus aussi grossiers à prononcer. — (Charles Dantzig, Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, Grasset, 2009, page 450)
- (Concret) Ouverture.
- L’iris est tout strié de fentes de direction radiaire, et l’une de ces fentes, cédant sans doute à l’action traumatique, s’est élargie, forme un hiatus séparé de la pupille par le sphincter, allant jusqu’à l’insertion de l’iris, et laissant passer la lumière au travers du bord du cristallin et au travers de la zonule de Zinn, en dehors de ce bord. — (« Société vaudoise de médecine : Séance du 4 novembre 1869 », in Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande, troisième année, Librairie Rouge et Dubois, Éditeurs, Lausanne, 1869)
- Après une assez longue station sur le seuil, nous entendîmes, à l’intérieur de la maison, des bruits de pas, des grincements de verrou et des tours de clef de bon augure ; un battant s’entre-bâilla avec précaution : dans l’hiatus se modelait une bonne vieille petite tête ridée et grisonnante, sculptée en casse-noisette de Nuremberg, et dont la lueur d’une lampe tenue haut faisait ressortir par de vives lumières et de fortes ombres la laideur fantastiquement bizarre. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, pages 128-129)
- (Abstrait) Écart, manque de continuité entre deux notions, principes, idées...
- Entre l'intention qui nous anime et celle que nos gestes laissent supposer, il y a toujours un hiatus que rien ne peut combler. — (Nicolas Grimaldi, Traité des solitudes, éd. PUF, 2003 (ISBN 2-13-053793-6), page 60)
- Le hiatus est de plus en plus grand entre les concepts concluant que le monde va mal et les réalisations pratiques pour qu'il aille mieux. — (Olivier Le Naire, Pierre Rabhi semeur d'espoir, éd. Actes Sud, 2013 (ISBN 978-2-330-02357-7), page 60)
- Elles constituent une évolution, pas une révolution, un hiatus entre objectifs et outils. — (René Souchon, cité dans Réforme de la PAC : l’enjeu d’une régionalisation, Localtis.info)
- Hiatus entre la théorie et les faits. — (Le petit Larousse)
- D’où j’étais assis, je ne détectais pas de hiatus dans le récit d’Asa. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Spécialement) Espace de temps séparant deux événements.
- L'auteur de Pourquoi Boulogne fait son grand retour sur la scène littéraire, après un hiatus qui aura duré près de huit ans. — (Impact Campus, Université Laval, volume 6, n° 3, décembre 2021, page 66)
- Couvrant la période 1271-1306, les cinq livres des Mémoires de Nijô forment deux série de tableaux séparées par un hiatus de plusieurs années. — (Dame Nijō, Splendeurs et misères d’une favorite, traduit par Alain Rocher, édition Picquier, 2004, introduction, page 10)
- Le 27 février sera diffusé sur la [chaîne] Fox le quatorzième épisode de la saison 8 de Dr House, dernier épisode avant un hiatus de quelques semaines et la reprise de la diffusion en avril. — (Dr House, saison 8, épisode 14 : trois vidéos en VOST, site house-fr.com)
- La littérature « musicologique » (au sens large) abonde en ouvrages sur la musique dite « classique », comme sur celle qualifiée de « populaire » — la « haute musique » et le « prêt-à-l’écoute ». Mais entre les deux, il y a hiatus. — (Herman Sabbe, La Musique et l’Occident : démocratie et capitalisme (post-)industriel : incidences sur l’investissement esthétique et économique en musique, Éditions Mardaga, Sprimont, 1998, page 5)
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discourut
- Troisième personne du singulier du passé simple de discourir.
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discontinu
- Qui ne se répète pas d’une façon continue ou régulière.
- Ce moteur fait des bruits discontinus.
- Qui présente des solutions de continuité.
- Une deuxième bande moins importante et discontinue commence un peu à l’W. de Fontaine-les-Luxeuil pour se terminer à la vallée de la Saône, vers Ormoy. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 13)
- (En particulier) (Mathématiques) Qualifie une fonction ou une application qui présente au moins une discontinuité.
- (En particulier) (Musique) Qualifie une voix qui procède par intervalles au lieu de procéder par un chant uniforme.
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invaincue
- Féminin singulier de invaincu.
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mus
- (Linguistique) Code ISO 639-2 et ISO 639-3 du creek.
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nauplius
- (Carcinologie) Crustacé au stade larvaire.
- La larve nauplius naît avec trois paires d’appendices et subit une métamorphose en plusieurs étapes avant d’atteindre la maturité — (Jules Bouharmont, Peter H Raven, Georges B Johnson, Pierre L Masson, Kenneth A Mason, Jonathan B Losos, Susan R Singer, Biologie, De Boeck Supérieur, 2019, page 685)
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lotus
- (Botanique) Plante aquatique de la famille des nélumbonacées, qui pousse notamment en Inde et en Égypte, et qu’on trouve figurée sur plusieurs monuments égyptiens (lotus sacré).
- La fleur du lotus est un des attributs d’Isis.
- (Yoga) Posture fondamentale du yoga. Pour l’atteindre, il s’agit d’être assis en tailleur (assis jambes repliées croisées), et de ramener chaque pied dans le creux de l’aine du côté opposé.
- D’ordinaire, chaque famille accomplit ce rituel au sein de son foyer mais le matériel est cette fois réuni dans la salle de classe, près d’un tableau de la déité à quatre bras, assise en lotus, en train de jouer de la vînâ. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- (Mythologie) (Botanique) Fruit délicieux, du pays des Lotophages, qui faisait oublier la patrie aux étrangers qui en goûtaient. → voir lotos.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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conçu
- Participe passé masculin singulier de concevoir.
- Ils y avaient conçu leur nid, fécondé leur couche, défriché un brûlot hostile, décaillassé d’impossibles parcelles, dressé des terrasses, inventé des règles de survie… — (Jean Siccardi, La Source de Saint Germain, 2010)
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éperdu
- Qui a l’esprit troublé par la crainte ou par quelque autre passion.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Elle sut qu’on attaquait son mari, elle courut aussitôt tout éperdue pour le secourir.
- Tout éperdu d’amour.
- (Sens figuré) Avec affolement.
- Éperdue, d'un violent coup d'ailes, elle s'enleva de terre, lui passa sur la tête, lui donna un coup de patte et se trouva perchée sur un bâton de l'échelle qui montait au “foineau”,[…]. — (Jules Renard, Un roman, part. 1 : Œuf de poule, dans Les cloportes: Chroniques, tome 2 : 1885-1893, Éditions F. Bernouard, 1926, p. 101)
- Les journaux s’engagent dans une course éperdue à l’audience. — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 176)
- Ces courses éperdues sont exténuantes et me mettent dans un état de stress permanent, que seules mes soirées de relâchement absolu me permettent de contenir. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- D’un air qui marque la violence de la passion.
- Amour éperdu.
- Un coup d’œil éperdu.
- André, éperdu, fit une grande exclamation et regarda Henriette d'un air effaré. — (George Sand, André, 1869)
- Dans les petits bijoux méconnus apparus sur les réseaux à l’annonce de la mort de Juliette Gréco, cette étonnante interprétation du poème d’Aragon, « La rose et le réséda ». Parvenir à érotiser ainsi cette chanson de la Résistance et du sacrifice, seule Gréco pouvait sans doute s’y atteler. « Pour qu’à la saison nouvelle mûrisse un raisin muscat », chuchote-t-elle, avec dans le « muscat » une invite à la Déshabillez-moi, qui ne laisse d’autre choix que de mordre dans la grappe, à bouche éperdue. — (Daniel Schneidermann, “Gréco est arrivée”, « Le Matinaute », 24 septembre 2020)
- Invétéré, impénitent.
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vendu
- Qui a fait l’objet d’une vente.
- L'image de marque de l’agence immobilière en sortira grandie, parce que le bien visité sera plus beau, mais aussi parce que son panneau publicitaire comportera plus rapidement l’indication « vendu ». — (Pierre Jammar, L'évaluation des biens immobiliers : Comment estimer la valeur d'un bien immobilier en Belgique, Éditions EdiPro, 2014)
- Se dit d’un homme livré à quelqu’un ou à un parti par intérêt.
- Cet homme est vendu au pouvoir.
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débattue
- (Suisse) Engourdissement douloureux dû au froid intense.
- La débattue, au sens propre, c'est cette sensation douloureuse que l'on ressent dans le corps quand, après l'engourdissement dû à un grand froid, le sang se remet à circuler normalement. — (Arthur Honegger, trad. de Gilbert Musy, La débattue, Éd. D'en bas, Lausanne 1982)
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concourut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe concourir.
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canut
- (Lyonnais) (Soierie) Ouvrier tisserand de soie travaillant sur un métier à tisser, au XIXe siècle.
- Les canuts n’ayant pas de vinAux Charpennes courent soudain. — (Complainte historique sur le triste événement arrivé dans la ville de Lyon au mois d’août 1786, occasionné par une révolte faite par les ouvriers en soye et garçons chapeliers, manuscrit, août-septembre 1786, Bibliothèque municipale de Lyon)
- Un canut travaille tout le jour dans le mauvais air, gagne vingt sous, et meurt de faim. […]. Un canut est libre direz-vous ? Libre de quoi, s'il vous plait ? Libre de se promener, s'il a le temps ; de boire, manger ? s'il a de quoi de vivre ? pas toujours ; de se tuer ? davantage, si on ne l'empêche pourtant : c'est un esclave lié, garrotté par la misère, la faim, le froid, la loi, les gendarmes, tous maîtres qui ont la main rude et d'entrailles peu, sans compter le fabricant, qui par métier les a de bronze. — (R. T. (anonyme), « Variétés : Boutade », dans la Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres et arts, rédigée à Genève. 1832 - tome 1 : Littérature, Genève : Imprimerie de la Bibliothèque universelle & Paris : chez Rossance père, page 420)
- Je suis entré chez un canut pour demander mon chemin ; l’homme dormait sur son métier — pauvre figure jaunâtre, maigre, avec une barbiche noire, des yeux battus. — Beaucoup de ces ouvriers doivent travailler debout ou courbés, ce qui est malsain. Ils ne font pas d’économies, et les chômages sont terribles. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Le bruit des métiers semblait être la respiration de maisons vivantes, les grandes maisons de canuts, avec rien d’autre que les fenêtres et cette respiration. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 73)
- Mais, tenez, il y bien plus grave. Vous pensez amadouer le correspondant de quartier d’un grand quotidien, au détour d’un zinc, en vous disant que deux grands blancs l’apprivoiseront et que le communiqué que vous souhaitez voir publier le lendemain est sur les bons rails — ouf, merci Robert ! — et vous voilà embarqué dans une discussion où les canuts débaroulent en armes de la colline, où Laurent Mourguet rive son clou à Érasme en personne et où vous vous demandez si votre interlocuteur ne serait pas, si ça se trouve, le prochain lauréat du prix de l’Association des Écrivains lyonnais. — (Robert Luc, Contes du gros caillou, Éditions Lyonnaises d’arts et d’histoire, 2000, page 3)
- (Par extension) Personne très pauvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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accru
- (Horticulture) Rejeton produit par la racine.
- Le ravin de l’oued, pas celui titubant sous le lupanar où lui l’accru, rejeton informe des racines, il n’écrira pas l’histoire à coups de migrations successives, de pousse initiatique. — (Abdelkader Djemaï, Saison de pierres, 1986)
- II est des arbres qui se multiplient beaucoup plus facilement par des accrus que d’autres : ainsi le peuplier grisard, l’orme, le prunier en fournissent beaucoup plus que le chêne, que le frêne, que le poirier. — (Tessier, Thouin & Bosc, Encyclopédie méthodique, Tome 7, 1821)
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institue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe instituer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe instituer.
- Dieu, dit le sermonneur, fait après le déluge une alliance avec Noé et tous les animaux, et pour confirmer cette alliance, il institue l’arc-en-ciel. — (abbé Moise, Réponses critiques à plusieurs difficultés proposées par les nouveaux incrédules sur divers endroits des livres saints, 1826)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe instituer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe instituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe instituer.
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foutu
- (Familier) Hors d’usage, cassé.
- Cette montre est foutue.
- Tordu, mais pas foutu.
- (Familier) Dont l'avenir est compromis.
- Le téléphone avait sonné plusieurs fois, des cons qu'elle n’avait pu s’empêcher d’envoyer aux pelotes, quelle importance puisque de toute façon, sans le moineau, l’émission était foutue. — (Janine Boissard, Loup, y es-tu?, Éditions Robert Laffont, 2009, chapitre 57)
- On abordait ce qu'il est convenu d'appeler le petit jour ; l'heure des insomniaques, des vrais. L'heure à laquelle on se dit que, si on ne s'est pas encore endormi, c'est foutu... — (Pascal Lesur, Les morts ont la vie dure, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 225)
- (Familier) (Péjoratif) Fait, agencé, vêtu.
- Puis une vague cousine de province, voile noir, mais foutue comme quatre sous. Genre pedzouille. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 110)
- (Familier) Utilisé pour donner une valeur péjorative et emphatique au substantif qu’il accompagne.
- Il fallait encore gagner du temps mais, cette fois, je perdis pied : – Hein, dis donc, hé ! au fait, le moine maudit, qu'est-ce qu'il glandait, ce nase, ce radis noir, ce foutu ratichon ? — (Frédéric-H. Fajardie, « Panne sèche », dans Chrysalide des villes, Paris : Manitoba-les Belles lettres, 1999)
- J’ai expliqué au consul que j’avais tout fait, toute ma vie, à mes risques et périls, rien de nouveau, donc : allez, qu’il me donne ce foutu passeport ! — (Jorge Semprún, Exercices de survie, 2012, page 89)
- Tu n'es qu'un chichiteux, lui dit sa mère, un emmerdeur, précisent les autres membres de sa famille et ses amis, une foutue buse, déplore sa compagne. — (Sylvie Germain, Brèves de solitude, Éditions Albin Michel, 2021)
- (Familier) (Péjoratif) Capable.
- Il est foutu de tout casser.
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zut
- Crase[1] de zest et flûte ;
- Formé[1] d’un z de liaison et de ut/hut attesté en 1791 : Allons, allons, hut! pas de ça — (Le Véritable P. Duchesne f., Grand compliment), qu'il aille à Charenton, et hut. — (Martainville, Une Demi-heure de cabaret, 1804), Sais-tu la musique ? eh bien ut. Ut, zut serait une corruption du latin ut, formule de souhait dans l'argot des typographes : Ut […] C'est le premier mot du souhait que se faisoient en buvant les anciens imprimeurs […] : Ut tibi prosit meri potio (« Que grand bien vous fasse ce bon vin pur »). Par abréviation l'on se contenta ensuite du mot ut. — (Gattel, 1797)
- Littré[2] mentionne un plus ancien zot qui est dans diablezot.
- Il serait purement onomatopéique[3], comme pft, pfuit ; voir zou.
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nimbus
- (Météorologie) Nom donné à une couche épaisse et longue de nuages d’un gris plus ou moins foncé, d’où tombe de la pluie ou de la neige.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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insu
- À l’insu de quelqu'un, et, dans les locutions analogues, à mon insu, à votre insu… C’est-à-dire la chose n'étant pas sue de quelqu'un, de moi, de vous, etc.
- Mais c’était à l’insu de leurs parents cruels ; La défense est un charme. — (Jean de la Fontaine, Filles de Minée.)
- Sinon contre mon gré, du moins à mon insu. — (Jean-Jacques Rousseau, Conf. IX.)
- En mai 1785, il sollicite, au nom des habitants d’Orfeuil — mais à leur insu — un secours de 12.000 livres, sur les revenus de la province, pour la construction de l’église ou de la chapelle projetée, et pour le logement du desservant. — (Revue historique ardennaise , volume 9-10, dir. Paul Laurent, Paris : Éditions A. Picard et fils, 1902, page 34)
- Savez-vous ce que c’est que l’insu ? Les psychanalystes en font le fruit des manœuvres insidieuses d’un inconscient caché. Quelle vaine théorie, en vérité. L’insu est la marque la plus éclatante de la force de notre volonté consciente qui, lorsque notre émotion s’y oppose, use de toutes les tours pour parvenir à ses fins. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 165)
- Le code malveillant peut arriver dans des spams ou dans des messages d’hameçonnage, ou dans des courriels envoyés automatiquement par les ordinateurs de correspondants connus qui ont été infectés à leur insu. — (Perspectives des communications de l'OCDE 2011, page 209)
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lippue
- Féminin singulier de lippu.
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crochue
- Féminin singulier de crochu.
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contrebattue
- Participe passé féminin singulier du verbe contrebattre.
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menu
- Qui est délié, qui a peu de volume, peu de grosseur.
- C’était un jeune chat, menu et décharné, qui frottait sa tête contre les jambes de Bert, en ronronnant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 335 de l’édition de 1921)
- Le lendemain de cette soirée où Léonora Galigaï vint consulter Lorenzo, le nain se promenait à pas menus dans sa boutique du rez-de-chaussée. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
- (Sens figuré) Qui est de peu d’importance.
- Il s’allongea de nouveau, s’ingéniant […] à stipuler divers menus legs, avec des codicilles de plus en plus fantasques et extravagants…. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 150 de l’édition de 1921)
- Très curieux de son naturel, il était toujours informé avant quiconque des menus potins du pays et n'avait pas son pareil pour les répandre et les amplifier. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […], et il est très adroit aux menus travaux du campement : montage des tentes, pansage des bêtes, construction d'un four, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 103)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.