Dictionnaire des rimes
Les rimes en : mouille
Que signifie "mouille" ?
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- Affleurement temporaire d’eau dans une prairie.
- (Hydrologie) Bas-fond d’une rivière.
- (Vulgaire) (Familier) Cyprine, sécrétions vaginales.
- — Eh bien, je vais me ramoner avec la poignée de votre brosse à cheveux et l’inonder d’un tel déluge de mouille que vous ne pourrez vous coiffer aujourd’hui. — Tant mieux. Le jus de moule, ça rend les cheveux satinés. J’économiserai mon huile de macassar, de nos jours c’est hors de prix. — (L’œuvre érotique, de Pierre Louÿs, publié par Jean-Paul Goujon, Éditions Sortilèges, 1994, p. 182)
- (Argot) (Familier) Figure, visage
- Karadoc : Moi, quand on m’en fait trop, on se ramasse l’appareil judiciaire dans la mouille ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre IV, épisode Le Vice de forme)
- (Par extension) (Argot) (Familier) Bouche.
- Arthur : Mais vous allez fermer vos mouilles, oui ? C’est pas vrai ! Je vous demande pas grand-chose ! Vous priez deux minutes et puis c’est marre, on enlève les casques ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, épisode Spangenhelm)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "mouille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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tamil
- Variante de tamoul.
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pendille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de pendiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de pendiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de pendiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de pendiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de pendiller.
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remaquille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de remaquiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de remaquiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de remaquiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de remaquiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de remaquiller.
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monoxyle
- Se dit d’un ouvrage fait d’une seule pièce de bois.
- Cette flotte était composée de navires monoxyles.
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haltérophile
- Personne pratiquant l’haltérophilie.
- Cet haltérophile sait porter jusqu’à 150kg à l’arraché.
- À cet âge-là, dans mon club, je fais aussi la connaissance d’un haltérophile, à peine plus âgé que moi, qui est déjà sélectionné olympique pour les Jeux de Melbourne en 1956, Marcel Paterni. — (Pierre Fulla, Pierre Fulla : Ici à Nagano…, 2017)
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smille
- (Maçonnerie) Marteau à deux pointes avec lequel on pique la pierre. Le grès taillé à la smille s’appelle piqué.
- On essemillait autrefois le moëllon avec un marteau à deux pointes, tels qu'en ont encore les piqueurs de grès. On nommait cet outil une smille. — (Morel, Architecture de Bullet, Éds. Audin, Urbain Canel, 1825)
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babille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe babiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe babiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe babiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe babiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe babiller.
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automobile
- Véhicule terrestre à quatre roues, de une à sept places, muni d’un moteur et d’une réserve d’énergie pour celui-ci, ce qui rend ce véhicule autonome sur plusieurs dizaines à centaines de kilomètres.
- Les automobiles qui montaient ou descendaient la Grand’Rue devenaient de plus en plus énormes et puissantes, passaient en ronflant à des vitesses toujours plus grandes et répandaient des odeurs toujours plus infectes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 9 de l’édition de 1921)
- Le débarquement d’une automobile à quai était une manœuvre peu familière aux employés de la petite station, et le train s’attardait, et Psyché devenait impatiente. — (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, page 137)
- Dans l’intérieur, qui paraissait impraticable, des routes se sont miraculeusement ouvertes, parcourues aussitôt par des automobiles. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La place Kléber, du matin au soir, n’est plus qu’un garage ouvert où se parquent des centaines d’automobiles. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- – Je fréquentais plutôt des gens d'automobile…Était-ce l'allusion à son père et les mots qu'avait employés Bejardy, ce « gens d'automobile », qui sonnait un peu comme « chevalier d'industrie » ou « gentleman rider » ? — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 113)
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fébrile
- (Médecine) Qui a rapport à la fièvre, qui produit la fièvre.
- Chaleur fébrile.
- (Médecine) Ce qui est l’effet de la fièvre.
- Mouvement fébrile.
- Le délire fébrile, le vomissement, la diarrhée, etc. fébriles.
- (Médecine) Qui est accompagné de la fièvre.
- Les infections fungiques sont démontrées chez environ 5 % des patients présentant une neutropénie fébrile ; cette fréquence a tendance à augmenter dans de nombreux centres, au cours des dernières années. — (Jean-François Morère, Martine Piccart & Jean-Marc Nabholtz, Thérapeutique du cancer, Springer, 2001, p. 256)
- (Sens figuré) Excessif, désordonné, ardent ou agité.
- Une ardeur fébrile.
- Parole fébrile.
- Une éloquence fébrile.
- Je vous ai vu hier, vous étiez fébrile.
- Ils faisaient preuve d’une activité fébrile et désordonnée, gambadant, se bousculant, se donnant en spectacle, se livrant à mille facéties. — (Pierre Boulle, La Planète des singes, Julliard, 1994, page 133)
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asile
- (Histoire) Privilège d’inviolabilité accordé à certaines personnes et à certains lieux chez les anciens.
- Les athlètes se rendant aux jeux jouissaient chez les grecs du droit d’asile.
- Certains temples servaient d’asile à tous les suppliants.
- (Par extension) Refuge où l’on se met à l’abri des poursuites de la justice, d’une persécution, d’un danger, etc.
- Trouver un asile dans la maison d’un ami.
- Les églises servaient quelquefois d’asile aux criminels.
- Vous souffrez ; vous avez faim et soif ; soyez le bienvenu. Et ne me remerciez pas, ne me dites pas que je vous reçois chez moi. Personne n’est ici chez soi, excepté celui qui a besoin d’un asile. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- (Sens figuré) Séjour, habitation.
- Cet endroit désolé semblait être l’asile naturel de la misère et du désespoir. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
- Asile agréable, délicieux, champêtre.
- Tout, dans cet asile, respire l’innocence et la paix.
- L’asile de la vertu, des plaisirs, de la volupté.
- (En particulier) Maison où une personne qui n’a pas de quoi subsister trouve une retraite dans sa mauvaise fortune.
- Il ne savait où donner de la tête, il a trouvé un asile chez un de ses amis.
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aréostyle
- (Antiquité) Ordonnance d’architecture suivant laquelle l’entrecolonnement est au moins de quatre diamètres ou huit modules.
- Le pycnostyle et le systyle, à moins qu’il ne s’agît de monuments à proportions colossales, étaient si resserrés, qu’ils ne permettaient pas à deux personnes de passer à la fois ; le diastyle et surtout l’aréostyle offraient, au contraire, un tel écartement, que l’architrave, fléchissant sous son propre poids, était en danger de se rompre, ce qui forçait à renoncer à l’emploi de la pierre pour le faire dès lors en bois. — (Article Entre-colonnement dans l’Encyclopédie du dix-neuvième siècle, tome XI, Paris, 1858)
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guenille
- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
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fille
- Femme depuis sa naissance jusqu’à son mariage.
- Nous autres jeunes filles françaises, nous sommes livrées par nos familles comme des marchandises, à trois mois, quelquefois fin courant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Dès minuit, le père Canquoëlle pouvait ourdir toutes les trames, recevoir des espions et des ministres, des femmes et des filles, sans que qui que ce soit au monde s’en aperçût. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Spécialement) Jeune fille encore vierge.
- Que cherche Colombe ? Depuis qu’elle n’est plus fille, tient-elle à devenir la femme de tout le monde ? J'ai honte de mon amie. — (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 116)
- Enfant de genre féminin considérée par rapport à ses parents.
- […] il vint des Vieux Marais habiter à Manise comme brigadier, avec sa fille, une belle bachelle de dix-sept ans tout au plus. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand il a des filles, un père de famille ne doit pas plus laisser introduire un jeune homme chez lui sans le connaître, que laisser traîner des livres ou des journaux sans les avoir lus. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Dans chaque dechra on trouve une à deux familles maraboutiques. Les mrabtin font remonter leur généalogie au prophète Mohamed par l'intermédiaire de sa fille Fatima et de son gendre Ali. — (Aīssa Ouitis, Les contradictions sociales et leur expression symbolique dans le Sétifois, Société nationale d'édition et de diffusion, 1977, page 94)
- (Par extension) Femme célibataire.
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Maman s’imaginait que toute la ville connaissait mon aventure. Personne ne voudrait plus m’épouser. Elle avait cette idée fixe que je resterais fille. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 46)
- (Vieilli) (Par ellipse) Fille d’honneur ; demoiselle d’honneur.
- elle [Louise de Savoie] mena toutes ſes filles — (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- (Vieilli) Servante ; employée.
- En sabots, les manches relevées sur leurs bras blancs, les filles balayaient le devant des boutiques. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 158)
- (Par ellipse) (Familier) Fille de joie ; prostituée.
- La place Pigalle, passé deux heures du matin, est le refuge des noctambules professionnels. Des musiciens, des nègres, des filles, des invertis se donnent rendez-vous dans les bars et voient souvent l’aube se lever sans que la chance leur ait souri. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le long des boutiques éclairées, des ombres se succédaient sans hâte. Il y avait des nègres, quelques Chinois, des blancs. Tous reluquaient les filles. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- Il arrive aussi, mais cet usage tend à disparaitre au début de la IIIe République, que les filles racolent en arpentant à tour de rôle le trottoir situé devant la maison. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
- (Poétique) (Littéraire) (Soutenu) Descendante issue de telle ou telle lignée, ou native de tel ou tel pays.
- La fille des césars.
- Une fille du peuple.
- (Christianisme) Nom que l’on donne aux religieuses de certaines communautés.
- Les filles de saint Vincent de Paul.
- Les filles du Carmel, de la Charité.
- (Sens figuré) (Vieilli) Établissement qui est de la fondation et de la dépendance d’un autre.
- Ces abbayes sont filles de Cîteaux.
- C’est une fille, une des filles de Cluny.
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mordille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe mordiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe mordiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe mordiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe mordiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe mordiller.
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résille
- Sorte de filet, de réseau, qui enveloppe les cheveux.
- Une épaisse chevelure châtain, dont les boucles étaient retenues par une légère résille d’argent, ondoyait sur ses épaules. — (Clark Ashton Smith, L’Enchanteresse de Sylaire, traduit par Dominique Mols, dans Fées, sorcières et diablesses, 2002, Librio, page 28)
- En Espagne, les femmes portent la résille.
- Filet, réseau.
- La fine résille de traboules s’étend sous les maisons, compliquée comme un système d’égouts et à peu de chose près aussi sale et puante. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 167)
- Deux cents ans dʼabandon avaient peint ses façades de cette couleur blonde que mûrissait le soleil. On savait, par les grands marronniers noirs qui le masquaient de leur résille, quʼil sʼagissait dʼune maison à secrets. — (Pierre Magnan, Le tombeau dʼHélios. Paris : Gallimard, coll. « Folio policier » n° 198, 2001)
- Au-dessous de lui, s’étendait une vallée comblée par des cheminées et des toits fumants qui couvraient d’une résille bleuâtre ce sommet de ville. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- C’était l’automne, par où s’accomplissaient cinq mois de sécheresse. Et bien que le matin fût tout jeune encore, la poussière des roues, des pieds, des sabots, des pattes sans nombre, flottait déjà en trames fines, voiles mobiles et légers, tourbillons ténus où le soleil jouait comme il le fait ailleurs, à son réveil, avec la résille des brumes. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Sens figuré) (Poétique) Réseau constitué des plombs d’un vitrail.
- Les vitraux poussiéreux qui grelottent dans leur résille de plomb. — (Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan, 1926)
- (Antiquité) Parures de perles tubulaires funéraires.
- Certaines résilles, apparues entre les VIIe et Ve siècles a.C., renforcent la signification en adjoignant à hauteur de l’abdomen les figures des quatre "Fils d’Horus". — (Jean-Claude Goyon, Les voies d’Osiris en Rê : Collections du musée des beaux-arts et du museum d’histoire naturelle de Lyon, Lyon, EMCC, collection « Des objets qui racontent l’histoire », 2002, page 50)
- (Beaux-arts) Ensemble de l’armature en plomb servant à maintenir ensemble les verres d’un vitrail.
- Lors d’une restauration des vitraux de la cathédrale de Sens en 1942, on a conservé les plombs anciens en «dépiquant» les verres et on s’est aperçu que cette résille toute ténue constituait par elle-même une œuvre d'art de grande valeur. — (Les Dossiers de l’archéologie, Éditions Archéologia, 1978)
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ramille
- (Au singulier) Ensemble des petites branches d’un arbre.
- La ramille d’un buisson touffu.
- Ramification du rameau, petite branche, brindille.
- Beaucoup de plantes et d’arbres inconnus dont pourtant j’aurais voulu savoir le nom. De chacun d’eux je cueille une ramille pour me les faire nommer, au déjeuner. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 154)
- Malgré les soleillées qui précisaient les dessins délicats des ramilles s’enchevêtrant, la forêt de la Côte, dominant le village, restait maussade et grise. — (Louis Pergaud, « Le Retour », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La poche droite contient des ramilles de ce calcaire rosâtre que ses parents nomment, Dieu sait pourquoi, lithotamnium, quand il est si simple de l’appeler corail. « Mais ce n’est pas du corail, Bel-Gazou. » Pas du corail ? Et qu’en savent-ils, ces malheureux ? — (Colette, La noisette creuse, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, page 157)
- Je sentis sous ma paume, à travers le tapis de ramilles de pin, quelque chose de dur qui n’était pas une pierre. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 10)
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méthyle
- (Chimie organique) Groupement de carbone et d’hydrogène de structure (CH3–) dérivé de la structure du méthane et lié de façon covalente à une autre molécule, et entrant dans la composition d'une foule de composés organiques.
- C’est ainsi que le méthylarsonite de sodium réagit sous cette seconde forme, avec l’iodure de méthyle, pour donner le diméthylarsinate de sodium. — (Sous la direction de Victor Grignard, Traité de chimie organique, volume 14, page 448, Masson, 1974)
- Le chlorure de méthyle est un gaz qui, liquéfié, sert de frigorifique et d’anesthésique.
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torpille
- (Zoologie) Espèce de poisson voisin des raies, au corps arrondi et ayant un appareil électrique qui a la propriété de donner une commotion électrique à celui qui le touche.
- Mais pour ces deux femmes initiées aux mystères de son amour, sa contenance, le son de sa voix, l’expression de ses regards, eurent un peu de la puissance attribuée à la torpille. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- juill
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codicille
- (Droit) Disposition ajoutée à un testament, pour le compléter ou le modifier.
- Il s’allongea de nouveau, s’ingéniant à rédiger des clauses testamentaires en faveur d’Edna, pour la plupart, […] et à stipuler divers menus legs, avec des codicilles de plus en plus fantasques et extravagants. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 150 de l’édition de 1921)
- – […] Tout le monde dit qu'il laisse 25.000 francs aux Petites-Sœurs.– Mère Toupain, bien que vous disiez tout le temps que le Bon Dieu n'est pas dupe, qu'est-ce que vous pariez que le Gabely-Mossé l'a roulé, vot' Bon Dieu.À la fin de son testament, de la main de Gabely-Mossé en effet, on lisait un codicille qui, subordonnant le don susdit à la réussite d'une opération malheureuse, le supprimait : « En fait de 25.000 francs, zut pour les Petites-Sœurs ! Le Seigneur l'Évêque se sera dérangé pour rien. » — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, pages 330-331)
- Alors cerné de près par les enterrements,J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,De me payer un codicille. — (Georges Brassens, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, 1966)
- — Marcel, légataire universel, avec la maison et son contenu, par préciput ! Je n'ai droit qu'à ma réserve. Et qu'est-ce que vous dites du codicille ? Ne cherchez pas mes bijoux : j'en ai disposé.— ll ne reste sûrement que des bricoles, fait une voix. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 39)
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défaufile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe défaufiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe défaufiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe défaufiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe défaufiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe défaufiler.
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roupille
- (Populaire) (régionalisme provençal) (rare au singulier) chose de peu de valeur, usée ou en mauvais état, guenille, rougne.
- Il est encore revenu des puces avec un sac de roupilles !
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outille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe outiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe outiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe outiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe outiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe outiller.
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ratatouille
- (Vieilli) Ragout.
- Je demandai du poulet à dîner, et l’on me donna à manger cet agréable mélange de pommes de terre, de mouton et de pain qui se nommait, se nomme et sans doute se nommera toujours la Ratatouille. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- On aurait pu lui servir la ratatouille la mieux accommodée, son estomac se barrait, ses dents molles refusaient de mâcher. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877)
- Elles bouffent des patates et des fayots, des fayots et des patates… et c’est à peu près tout. Si seulement c’était cuisiné potablement. Ah ouat ! On leur sert des ratatouilles à faire refouler et vomir un cochon ! — (Émile Pouget, La Charité, c’est le meurtre !, dans Le Père peinard, 4 juillet 1897)
- Depuis que son garçon était parti, celui-ci déjeunait dans un bouillon proche du bureau, ou emportait sa ratatouille dans une petite gamelle et mangeait parmi la poussière des cartons […] — (Marcel Martinet, La Maison à l’abri, 1919)
- Pauvre sergent, pauvre huissier, vivant de ratatouilles et ne sachant même pas repriser une chaussette. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 154)
- Chaque fois que Lucile les recevait chez elle, elle les laissait concocter une ratatouille de leur invention, pour la fabrication de laquelle ils étaient autorisés à utiliser n’importe quel produit de sa cuisine, et qu’elle s’était engagée, quoi qu’il arrive, à goûter. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Cuisine) Plat typique niçois, contenant plusieurs légumes cuits et assaisonnés, généralement composé de tomates, courgettes, aubergines, poivrons et oignons.
- (Sens figuré) Mélange hétéroclite.
- Un éditeur […] lui proposa de rafistoler les manuscrits d’un grand faiseur feuilletonnesque […] Henri se mit à la besogne, remania l’infâme et crasseuse foutaise du romancier célèbre, pimenta cette ratatouille sans goût. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 32)
- Une vie se compose d’une sacrée ratatouille d’ingrédients. — (Alexandre Arnoux, Rhône mon fleuve, 1944)
- (Populaire) Raclée.
- Un jour, je serai plus fort que lui −et alors, quelle ratatouille je lui foutrai ! — (Marcel Pagnol, Fanny, 1932)
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portefeuille
- Enveloppe, étui de carton, d’étoffe, de cuir, servant à renfermer des papiers, des dessins, etc.
- En parlant, il poussa avec colère la vaste table qui remplissait presque la chambre, et que surchargeaient des papiers et des portefeuilles sans nombre. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il plaça dans un portefeuille les parchemins qu'il avait mis de côté et le glissa sous son pourpoint. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Puis, avec un gros soupir, il replia les originaux, les serra dans la poche de côté de son veston et, très soigneusement, les remplaça dans le portefeuille par les copies qu’il avait faites. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 152 de l’édition de 1921)
- Il prit le portefeuille à serrure et l’ouvrit avec une petite clef qu’il gardait toujours sur lui. Là dormaient quelques feuilles noircies. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Je me baissai pour ramasser le portefeuille et les cartes de visite qui s’étaient envolées dans le ruisseau. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- (Par métonymie) Collection de dessins ou d’estampes.
- Le portefeuille d’un peintre.
- Le portefeuille d’un amateur.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.