Dictionnaire des rimes
Les rimes en : morveux
Que signifie "morveux" ?
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- Qui a la morve au nez.
- Les petits voleurs restaient, les uns debout, les autres accotés contre le lit ou la huche, tous morveux et sales, bien portants d’ailleurs, grugeant leurs prunes sans rien dire, mais regardant l’étranger d’un œil sournois et narquois. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- (Hippologie, Médecine vétérinaire) Qui est atteint de la maladie appelée la morve.
- Ne donnez au cheval morveux que du son mouillé ; faites lui faire un exercice modéré, […] . — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- Le maquignon de bas étage […] ne craint pas de vendre un cheval morveux après avoir essayé de cacher le jetage en introduisant une éponge dans un naseau, et avoir pratiqué l’églandage. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Il avait aussi découvert un arrière-grand-oncle du vicaire général de l’archevêché, un sieur de Goulet, ou plus exactement, comme il signait lui-même, un Goulet-Trocard, qui, fournisseur aux armées, avait été condamné aux travaux forcés, en 1812, pour avoir livré, au lieu de bœuf, la viande de chevaux morveux. — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 907)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "morveux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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morbilleux
- (Médecine) Relatif à la rougeole.
- La supposition d'un virus morbilleux et de la contagion de la rougeole conduisit un Anglais célèbre , le docteur Home, à tenter l’inoculation de cette maladie. — (Dictionaire des Sciences médicales, Paris : C.-L.-F. Panckoucke, 1820, vol.49, page 162)
- Il en est d’autres chez lesquels les taches morbilleuses ont continué de pousser durant huit jours, sans que ces sortes de rougeoles anomales offrissent plus de danger que les autres. — (M. Ramel, Mémoire sur la rougeole qui a régné à la Ciotat durant l’été de 1789, dans le Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie, 1790, volume 83, page 26)
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bourbeux
- Qui est plein de bourbe.
- Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Jean Blin n’est point un mauvais sujet, mais il aime à boire en compagnie et il lui est arrivé plus d’une fois d’attendre dans un fossé bourbeux l’aube du lundi. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 127)
- Nous recommençâmes à descendre dans le brouillard et le noir. D’autres chefs nous pressaient ; le terrain était inégal et bourbeux ; les chevaux se faisaient tirer. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 16)
- (Par extension) Sale, comme souillé de bourbe.
- La marquise mit à profit cette lâcheté soudaine et jeta avec adresse, en plein nez du gamin, son éponge humectée d’une eau malodorante et bourbeuse. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 60)
- (Par extension) Difficile, délicat, où on s’empêtre facilement.
- Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain bourbeux, je craindrais qu’on se dispute.
- Il était tombé dans cet amour comme on tombe dans un trou bourbeux. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 232)
- L’impression qui se dégageait de cette prose comme à dessein bourbeuse, et qui tenait moins à son sens général mal appréciable qu’à l’ennui poli et compact qu’elle exprimait éloquemment, était qu’il s’agissait moins de m’aiguiller sur ce sujet précis que de se couvrir, par une allusion de pure forme, contre le risque encouru d’une omission. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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foireux
- (Vieilli) (Populaire) Qui se rapporte à la colique, la diarrhée.
- Ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique. — (Guillaume Apollinaire, Alcools)
- (Vieilli) (Populaire) Qui souffre de la colique, de la diarrhée.
- (Populaire) (Par analogie) Raté, peu efficace, pas clair...
- L’ancien écrou était « foireux » selon le mot du marchand. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 93, page 24, 18 septembre 1917)
- S’agit d’ouvrir l’œil et de ne pas mettre le pied dans un coup foireux because, contrairement à ce qu’on s’imagine, dans mon job ça ne vous porte pas bonheur. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 27)
- Je ne fais un clonage système qu'au moment d'une grosse mise à jour. Je n’ai jamais eu à faire face à une révision foireuse. — (Florian Innocente, Témoignages : les pros ne se précipitent pas sur les mises à jour de macOS, MacGeneration, 26 septembre 2018 → lire en ligne)
- (Par extension) (France) Poltron, peureux, apeuré.
- On était aplatis dans la poussière, foireux, si on s’en sortait, c’est qu’en face c’étaient des manchots.
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nécessiteux
- Qui est dans l’indigence, dans le dénuement, qui est réduit à la nécessité.
- De riche, il est devenu nécessiteux.
- Ce sont des gens nécessiteux.
- — Tu as froid, reprit Olivier en se levant pour me quitter, tu as piétiné sous la pluie, tes habits mouillés transpirent les odieuses rigueurs de la vie nécessiteuse et de l’hiver, tu reviens tout imbibé de stoïcisme, de misère et d’orgueil : attendons à demain pour causer plus raisonnablement. » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 189-190)
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farineux
- Qui tient de la nature de la farine, qui en a la texture ou le goût.
- Les pois, les haricots, les fèves, le riz, le maïs, etc., sont des substances farineuses.
- Ces pommes de terre sont très farineuses.
- C'est une caractéristique de l'alimentation de tous les peuples industrialisés que de consommer davantage de fruits, mais c'est une originalité japonaise d'être très friand de châtaignes et de considérer réellement celles-ci comme des fruits, alors que leur statut gustatif demeure ambigu en Europe. La consistance farineuse, en effet, n'est pas considérée comme un défaut au Japon. — (Jean-Robert Pitte, La « civilisation » japonaise du châtaignier, publié dans le Bulletin de l'Association de géographes français, 1984, Volume 61 Numéro 505 pp. 341-346)
- Qui est blanc de farine.
- Du pain farineux par-dessous.
- (Par analogie) Se dit de certaines choses que recouvre ou dont il sort une espèce de poussière blanche semblable à de la farine.
- Les feuilles de cette plante sont farineuses.
- Dartre farineuse.
- Avoir la peau farineuse.
- D'un blanc flou qui rappelle la couleur et la texture de la farine.
- La lune farineuse étalait sa blancheur malade au milieu du silence. — (Yann Moix, Verdun, Grasset, 2022, p. 136.)
- (Peinture) …
- Coloris farineux : Le coloris d’un tableau dont les teintes sont fades, dont les carnations sont trop blanches et les ombres trop grises.
- (Sculpture) …
- Figure farineuse : Figure de cire qui n’est pas sortie nette du moule et qui a aspiré une partie du plâtre, ou dont le plâtre a aspiré la cire.
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huileux
- Qui est de nature d’huile.
- Substance huileuse.
- Baume huileux.
- Qui est comme imbibé ou frotté d’huile.
- Avoir les cheveux gras et huileux.
- Avoir le teint huileux, la peau huileuse.
- Sauce huileuse : (Cuisine) Sauce mal liée et qui est devenue grasse en chauffant.
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sacredieu
- Juron blasphématoire.
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galvaudeux
- (Populaire) Qui est paresseux, vagabond, qui vit d’expédients.
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courlieu
- (Zoologie) (Désuet) Ancien nom vernaculaire du courlis, nom qui survit essentiellement aujourd'hui dans le nom standard d’une des espèces de courlis, le courlis corlieu (Numenius phaeopus).
- Aux deux autres [isles] il y a une telle abondance d’oiseaux de differentes especes, qu’on ne pourroit se l’imaginer, si l’on ne l’avoit veu, comme cormorans, canards de trois sortes, oyes, marmettes, outardes, perroquets de mer, beccacines, vaultours, & autres oiseaux de proye : mauves, alloüetes de mer de deux ou trois especes : herons, goillans, courlieux, pies de mer, plongeons, huats, appoils, corbeaux, grües, & autres sortes, lesquels y font leurs nids. — (Samuel de Champlain, 1632)
- Un rocher si élevé, haut et isolé, disparaissant sous les innombrables oiseaux de mer qui le couvraient : cormorans, goélands, canards, mouettes et pétrels, courlieux, grisards et macreuses voltigeaient autour, s’y posaient, rasaient les vagues à ses pieds, [...] et glapissaient avec des cris aigus. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 159-160, 2012)
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adieu
- (De nos jours) Terme de civilité et d’amitié dont on se sert en prenant congé de quelqu’un qu’on ne reverra plus pendant une longue période, si ce n’est jamais.
- Adieu, je m’en vais. — Je ne veux vous dire que « bonjour » et « adieu ». — Il est allé dire « adieu » à untel.
- Il ne dit jamais « adieu » à ses amis. — Il ne lui a même pas dit « adieu ». — Il y eut bien des larmes répandues quand ils se dirent « adieu ».
- Je ne vous dis pas « adieu ». ou Sans « adieu ».
- La guerre s’était enfin achevée. Pour avoir été séparés, nous serions ensemble plus heureux que jamais. Pourtant ces séparations que la vie nous ménage ne sont que la préparation de l’adieu définitif, auquel il faut arriver. Je n’étais revenu que pour quitter mes parents, cette fois sans retour. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87)
- (Vieilli) ou (Régionalisme) Sert pour dire « Au revoir ».
- — Mon cher, vous me donnez des renseignements, et je les écoute comme un rapport sur la position occupée par l’ennemi. Du reste, adieu, au revoir. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- — Alors, adieu, à bientôt, n’est-ce pas ? tâchant par l’amabilité du regard et la contrainte du sourire de l’empêcher de penser qu’elle ne lui disait pas, comme elle eût toujours fait jusqu’ici :— À demain à Chatou, à après-demain chez moi. » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- « J'attendrai un messager pour vous faire savoir s’il faut me mettre en route pour la France. Adieu, mon cousin. Nous nous reverrons au souper. » — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- Adieu, à demain !
- (Familier) (Aquitaine) (Occitanie) (Savoie) (Suisse) Se dit pour saluer une ou des connaissances de façon amicale.
- A Genève, à Lausanne, à Neuchâtel, à Chambéry et dans le midi de la France on dit adieu à une personne que l’on aborde et qu’on est dans l’usage de tutoyer. — (Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, tome premier, Jullien, Genève 1852, pages 7-8)
- Soldignac, entrant. — Adieu ! — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- (Sens figuré) (Familier) Se dit d’une personne qui est dans un péril évident ou d’une chose qui court un grand risque.
- Si la fièvre vient à redoubler, adieu le malade. — Si vous touchez à ce plateau, adieu mes porcelaines. — Adieu mon argent.
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gypseux
- Qui est de la nature du gypse.
- Pierre gypseuse.
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précieux
- Qui est de grand prix.
- Les peuples préhistoriques ont eu des conventions monétaires, de coquillages, pierres, pépites ou lingots de métaux précieux, de valeur intrinsèque relative constante, pour acheter des objets moins portatifs dont le possesseur était titulaire. C'était des constitutions financières démocratiques de l'âge d'or. — (Géo, Démocratie Européenne, Saint-Nazaire : Imprimerie ouvrière, 1924, non paginé : 3e page)
- Une étoffe précieuse.
- Des meubles précieux.
- Cet ouvrage, que la matière et le travail rendent également précieux.
- (Sens figuré) Qualifie les choses dont on peut tirer une grande utilité, un grand profit.
- Il ne disait pas encore , comme Franklin, que « le temps, c'est de l'argent », mais ce principe s'appliquait déjà en un sens spirituel : le temps est infiniment précieux parce que toute heure de travail perdue était une heure de moins au service de la gloire de Dieu. — (Max Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, chapitre II (Éthique du métier), § 2, traduction Flammarion, 2000)
- A cette occasion, il me revient à l'esprit certain passage de Marcel Schwob, cet admirable artiste qu'il est toujours précieux de relire […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les moments sont précieux, pour faire réussir ce dont il s’agit, il n’y a point de temps à perdre.
- Se dit de tout ce qui nous est cher et dont nous faisons un cas particulier.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Avec la pénurie de gel hydroalcoolique liée à l'épidémie du coronavirus, l'alcool est devenue une denrée précieuse. — (Coralie Cathelinais, « Pernod Ricard offre 70.000 litres d'alcool pour fabriquer du gel hydroalcoolique », bfmtv.com, 18 mars 2020 ; consulté le 18 mars 2020)
- Je garde cette lettre comme un gage précieux de son amitié.
- Sa vie est précieuse à l’état, à sa famille.
- Conservez cette tête précieuse.
- (Religion) Les écritures disent dans le même sens :
- La mort des saints est précieuse devant Dieu.
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érysipélateux
- relatif à l’érysipèle ou l’érésipèle
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glaiseux
- Qui est de la nature de la glaise.
- Mais la terre jaunâtre et glaiseuse du Perche, désignée dans le pays sous le nom de gruette ou de bournais, exige périodiquement des marnages, en raison de son acidité. — (Jean Vassort, Une Société provinciale face à son devenir: le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles, 1995, page 29)
- Après le repas, Papa nous a conduits jusqu’à la forêt de Kigwena pour voir les babouins. Nous avons marché presque une heure sur un petit sentier glaiseux sans rien repérer, excepté quelques touracos verts. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, page 34)
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bruineux
- Qui tient de la bruine.
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muqueux
- (Anatomie, Médecine) Relatif à la muqueuse, aux mucosités qu'elle produit.
- Aujourd’hui, j’ai couramment tendance à regarder l’organe féminin comme une chose sale ou comme une blessure, pas moins attirante en cela, mais dangereuse par elle-même comme tout ce qui est sanglant, muqueux, contaminé. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 80)
- (En particulier) Qualifie les glandes qui sécrètent des mucosités.
- (En particulier) Qualifie une membrane humectée de mucosités.
- L’auscultation révèle à gauche des râles crépitants nombreux au centre, muqueux en dessous, gros et gargouillants au bas. À droite des râles crépitants fins dans la moitié inférieure. Jusqu’ici les mouvements respiratoires ont été normaux. Je diagnostique avec assurance une bronchite double sans miliaires et sans hépatisation ; l’expectoration abondante est visqueuse et muqueuse. — Le 14, la malade crache toujours plus ; mais le bas du poumon gauche devient mat, et ses râles consonnants avec résonnance de la voix. Le soir un second frisson. Le 15, la bronchorrhée est purulente et les crachats gros et nummulaires. Abondante transpiration. Dès ce moment, la bronchite entre dans une période de résolution apparente et il se fait un temps d’arrêt. Vers le 26, la fièvre se relève plus vive encore, et la colliquation commence avec les sueurs, la diarrhée et le marasme rapide. — (« Société vaudoise de médecine : Séance du 4 novembre 1869 », in Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande, troisième année, Librairie Rouge et Dubois, Éditeurs, Lausanne, 1869)
- L’hydrosalpinx est la dilatation de la trompe de Fallope par un liquide séreux, clair qui comprime l’épithélium muqueux. Il représente une séquelle d’inflammation tubaire. — (Alan Stevens, James S. Lowe, Anatomie pathologique générale et spéciale, De Boeck Supérieur, 1997, page 376)
- (Désuet) Qualifiait la fièvre typhoïde dans sa forme légère.
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essieux
- Pluriel de essieu.
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cheveu
- (Anatomie) Filament organique synthétisé par l’épiderme du crâne humain.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d’un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Sais-je où s’en iront tes cheveuxCrépus comme mer qui moutonneSais-je où s’en iront tes cheveuxEt tes mains feuilles de l’automneQue jonchent aussi nos aveux. — (Guillaume Apollinaire, Marie, dans Alcools, 1913)
- Les cheveux humains viennent surtout de la Chine et du Japon où on peut se les procurer assez facilement. […]. Leur emploi, assez restreint, est limité à la fabrication des filtres, presses, des articles de maroquinerie et de voyage et à des articles de luxe. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Ses petits cheveux filasse, frisottants, hérissés autour du front, lui donnait un aspect farouche de méduse domestique. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Chevelure.
- Les jeunes filles relèvent leurs cheveux à la mode la plus nouvelle, avec des bouffantes sur le devant de la tête. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Par un mystérieux tour de force, il avait réussi à se raser et à lisser ses cheveux dorés. Son visage était tout à fait séraphique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 262 de l’édition de 1921)
- Des dames viennent me voir parfois, accompagnées de demoiselles et de petites filles. Les unes enlèvent leur chapeau, et leurs cheveux nus apparaissent, mais leur visage perd sa bonté et son calme, car une tête sans chapeau frappe brutalement vos yeux comme une lampe sans abat-jour. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 21)
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Elle se poudra rapidement, passa un peigne dans ses cheveux, donna un coup d’œil prompt dans l’armoire à glace. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 10-11)
- […] autour d’elle sans cesse il tournait, occupé à la parer, à la parfumer, à la friser et il poudrait ses cheveux et il les teignait tour à tour de toutes les couleurs et il les disposait en guiches, en coques, en macarons, ornant le chignon tantôt de nœuds de rubans, tantôt de fleurs artificielles. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 58)
- (Sens figuré) (Familier) Difficulté.
- « Si c’est vraiment si beau, d’où vous venez, retournez-y. À moins qu’il y ait un cheveu. Eh ! bien, c’est précisément ce cheveu que nous voulons pas. Demi-tour. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 298)
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enfeu
- (Architecture, Funéraire, Religion) Niche dans un édifice religieux abritant un tombeau, un sarcophage ou une scène funéraire.
- Aucun texte ne précise si les gisants arrivèrent d’Italie avant que la décoration de l’enfeu ne soit commencée. — (Revue du Nord, Volume 63, 1981)
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lanugineux
- Qui est de la nature de la laine
- (Botanique) Qui est couvert d’une espèce de duvet semblable à la laine ou au coton, en parlant de certaines parties de certaines plantes, feuilles, fruits ou tiges.
- La pêche est un fruit lanugineux.
- Les feuilles de la guimauve sont lanugineuses.
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insoucieux
- Qui ne se soucie pas d’une chose.
- Indolente, insoucieuse des premières notions de la propreté, insoucieuse d’ailleurs de la mort tout autant, elle accepte le mal que lui envoie le Grand-Être et ne se défend point. — (Aurélien Scholl, Les Nouveaux mystères de Paris, tome II : Un mariage à Cayenne, Librairie internationale, Paris, 1867, page 224)
- J’étais insoucieux de tous les équipages,Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, 1871)
- Car, insoucieux en effet du temps, ivre de vin et de discussions métaphysiques, le Mousse avait visité une à une toutes les fermes du plateau, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle était l’un des plus riches partis de la ville, et fort insoucieuse d’un père qu’elle avait à peine entrevu. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- C’est toujours un moment grave que celui où un jeune esprit jusque-là insoucieux de politique découvre soudain que l’injustice et l’intérêt mal entendu passent et repassent devant lui dans les rues d’une ville avec des effets de cape et d’uniforme, ou s’attablent au café sous l’aspect de bons bourgeois qui ne prennent pas parti. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 141)
- (Absolument) Qui ne se fait aucun souci.
- Où l’insoucieux financierEntretient des nymphes jolies,Qui, pour s’en faire mieux payer,Lui font par jour cent perfidies; [...] — (Claude-Joseph Dorat, Épitre : A M. le Maréchal de Brissac, alors gouverneur de Paris, in Poésies de Dorat, tome III, Genève, 1778, page 55)
- Son faux-col engloutit son oreille. Ses yeuxDans un rêve sans fin flottent insoucieux,Et le printemps en fleur sur ses pantoufles brille. — (Paul Verlaine, Monsieur Prudhomme, in Poèmes saturniens, Alphonse Lemerre, Paris, 1866)
- Et toi, Musette, reine insoucieuse et folle,Qui n’a cherché tes yeux, qui n’a redit ton nom ? — (Théodore de Banville, A la jeunesse - Prologue pour la vie de bohème, in Les Exilés, G. Charpentier, Paris, 1878, page 277)
- (Péjoratif) (Vieilli) Qui fait preuve d’une insouciance coupable.
- Car un Gouvernement insoucieux ou n’ayant que de mauvais desseins, loin de penser à l’instruction des sujets, écartera plutôt ce qui pourroit les rendre attentifs à la manière dont on les conduit, à l’idée d'une Patrie ; les distraira par des spectacles & des plaisirs ; vuadta les rendre enfin semblables à lui-même. — (Jean Meerman van Dalem et Vuren, Discours présenté à l'Académie de Châlons-sur-Marne en 1787, S. et J. Luchtmans, Leyde, 1789, page 18)
- Puis on crie, on intrigue, on calomnie le commerce, on entoure & on circonvient les ministres ; & les ministres inexperts, insoucieux, partiaux, négligent toute information, & jugent & écrivent, & lancent des arrêts, & blessent à tort & à travers, soufflés par des partis intéressés & ennemis... — (Anonyme, Le Breton cultivateur et commerçant, ou Essai sur le reculement des barrières, juillet 1789, page 144)
- Qui traduit, manifeste l’insouciance d’une personne.
- Peu en revinrent : partis en riant et en devisant sur leurs dames, ils étourdirent de leur jactance et de leurs insoucieux propos les guerriers hongrois, qui ne trouvaient guère à plaisanter là, car il y allait de leur vie et de leur indépendance nationale,[...]. — (Théodose Burette, Histoire de France, tome premier, Chamerot, Paris, 1842, page 355)
- Clémence tressaillit légèrement et changea d’autorité l’expression de sa physionomie. Elle prit un beau petit air insoucieux et répéta en se dirigeant vers la charmille : -Psttt! psttt!... — (Paul Féval, Le Jeu de la mort, tome premier, H. Boisgard, Paris, 1858, page 230)
- Et, brusquement, sa gaieté coquette, son insoucieuse légèreté revinrent, au milieu d’un invincible rire. — (Émile Zola, La Débâcle, G. Charpentier et E. Fasquelle, Paris, 1892, page 561)
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douteux
- Qui est l'objet d'un doute, faute d'éléments suffisants d'information.
- La validité des faits et des arguments rapportés dans de nombreux sites Web « amateurs » se révèle souvent douteuse ou carrément nulle. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
- Un succès douteux. — Une affaire douteuse. — Son droit est fort douteux.
- Qualifie les personnes sur qui l’on ne peut pas trop compter, dont on n’est pas sûr.
- Trois des membres du comité sont pour moi, trois contre, et les quatre autres douteux.
- Qui est équivoque, ambigu, qui provoque le doute.
- Une réponse douteuse.
- Qualifie un jour faible, le degré de lumière qui forme le passage du jour à la nuit ou de la nuit au jour.
- Jour douteux. — Lumière, clarté douteuse.
- (Poésie) Qui est longue ou brève dans le vers, suivant la place qu’elle y occupe.
- Voyelle douteuse, syllabe douteuse. — Le « I » final est douteux dans les mots latins mihi, tibi, etc.
- (Par euphémisme) Moralement mauvais.
- Rien dans ses agissements, ses relations, n'était douteux. Plusieurs heures durant, vingt limiers du Bureau Central avaient travaillé d'arrache-pied sur cette matière, cherchant la faille par où pourrait s'insinuer le soupçon. Pour aboutir à délivrer vingt certificats de bonne vie et mœurs... — (Léo Malet, Johnny Metal et le dé de jade, Paris : G. Ventillard, 1947 & Paris : Fleuve Noir, 1984, chap. 17)
- (Par euphémisme) Qui n'est pas conforme au bon goût ou à la bienséance.
- Oui, le timide n’a jamais osé danser, du coup, il a eu le temps d’affûter son sens de la répartie pendant que ses petits camarades galochaient des nanas au look douteux et au maquillage ringard. — (Pandora Reggiani, L'histoire d'amour dont vous êtes le héros , Michalon Éditeur, 2014, page 18)
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ombreux
- Où il y a de l’ombre.
- Son nom, ses cris, son babillage se perdent l'été dans l’immensité des avenues ombreuses et des pelouses ; ils égayent, l'hiver, les corridors et les pièces sonores du château. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 35)
- La forêt de Hêtre-Sapin à humus abondant sous sa forme la plus « climacique », abrite dans les endroits ombreux une flore assez pauvre à Aspérule odorante, Luzule blanche, Scille fausse Jacinthe, Fougères et Mousses. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 160)
- Pendant qu'on décharge mes bêtes, je me précipite vers la grotte fraîche et ombreuse où jaillit la source et j'en prends possession pour le reste de la journée. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 256)
- Dans cette région ombreuse se succèdent de petites montagnes aux épaisses forêts de conifères, dont le vert profond contraste avec celui, pâle, des vaporeux bambous du fond des vallées, où grondent des torrents et s’échelonnent des rizières en terrasses. — (Philippe Pons, Japon : le shinto, au service de l’Etat, Le Monde le 4 novembre 2016)
- Qui donne ou fait de l’ombre.
- Les forêts ombreuses.
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dédaigneux
- Qui a ou qui marque du dédain.
- Ceux-ci, d’ailleurs, un peu hautains et dédaigneux, affectaient souvent de regarder comme indignes d’eux les amusements habituels des gosses. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il tira une chaise, s'installa à califourchon et son regard fit le tour de la chambre avec une lippe dédaigneuse et apitoyée. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Joseph détourna la tête, mais il saisit du coin de l’œil le regard dédaigneux dont on le couvrit en passant, et le sang lui monta aux joues. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 175)
- L’homme revint vers la porte, semblant pressé de refouler ces intrus trop curieux, et dédaigneux de ses richesses : des adonis marmoréens, des chandeliers, des meubles. — (Serge Montigny, Meurtres pour dames, Librairie des Champs-Élysées, 1978, chapitre V)
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acrimonieux
- Qui a de l’acrimonie, de l’aigreur.
- Il appartient à un genre d’hommes qui ont la mémoire des chiffres, qui mettent la main sur leur cœur quand ils mentent et qui ont soif l’après-midi, ce qui est un signe de mauvais estomac et de caractère acrimonieux. — (Colette, Sido, page 13, 1930, Fayard)
- […] alors que des passages improvisés de cette allocution prennent un ton acrimonieux et que bien d’autres interventions confirment un solide ressentiment. — (Fondation Copernic, Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre, février 2009)
- Ce que ne montre pas la sculpture c’est la relation acrimonieuse entre les deux hommes : Tycho le Danois riche, dodu, arrogant avec ses vêtements extravagants et son nez métallique ; Kepler l’Allemand pusillanime, renfermé, mystique. — (Dan Falk , François d' Appolonia, et al., Tout l'univers sur un Tee-shirt : À la recherche d'une "Théorie du tout", septembre 2005, p.56)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.