Dictionnaire des rimes
Les rimes en : morfile
Que signifie "morfile" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe morfiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe morfiler.
- Oui, Théodore Calvi morfile (mange) sa dernière bouchée, dit le Biffon. Ah ! ses largues doivent joliment chigner des yeux, car il était aimé, le petit gueux !' — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe morfiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe morfiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe morfiler.
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "morfile".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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nouille
- (Art culinaire) Pâte alimentaire (ou simplement pâte) faite avec de la farine de blé et coupée en lanières étroites et minces.
- À l’aide d'une écumoire, récupérer les nouilles udon et les placer au fond du bol. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 septembre 2022, page 16)
- (Populaire) (Péjoratif) Personne malhabile.
- Tu parles d’une pauvre nouille, que c’loufiat! — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- « Je suis le légitime souverain de Fort Fort Lointain— Le seul titre auquel tu pourrais prétendre, c’est celui de roi des nouilles molles. » — (Shrek 2, 2004)
- Faut-il jeter à terre tout ce qui provient de notre culture dès qu’un représentant autoproclamé des « minorités » se sent micro-agressé ? Existe-t-il aujourd’hui une minorité sacrée, qui aurait le droit inattendu de se soustraire à l’humour ? Blâmons surtout les nouilles de Radio-Canada. — (Mathieu Bock-Côté, « Censurer La petite vie? », Le journal de Montréal, 11 novembre 2020)
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douille
- (1225) En ancien français doelle (« partie creuse d’un outil dans laquelle est adapté le manche ») ; (Vers 1250) doile ; (Vers 1393) douille ; du gotique[1] *dulja (« douille »), apparenté à l’ancien haut allemand tulli (« douille où est ajustée la pointe d’une flèche, d'un épieu »), au moyen haut allemand tülle, « id. », à l’allemand[2] Tülle (« bec verseur, tuyau d’écoulement d'un récipient »).
- Du latin ductile (« gouttière, conduite d’eau »), de ductilis (« facile à conduire ») ; An-douille a la même origine et vient du bas-latin in-ductile[2].
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pacotille
- (Histoire, Marine) Les marchandises, qu’il était permis à ceux qui s’embarquaient sur un vaisseau, comme officiers, matelots, gens de l’équipage ou passagers, d’emporter avec eux, afin d’en faire commerce pour leur propre compte.
- Les contrats autres que celui d’affrètement, auxquels peut donner lieu la mise en charge du navire, sont au nombre de deux : le premier est le contrat de pacotille, par lequel une personne donne à une autre embarquée sur un navire une certaine quantité de marchandises pour les vendre ou échanger au lieu de destination du navire, aux meilleures conditions possibles, et pour lui en tenir compte au retour. — (Victor Toussaint, Code-manuel des armateurs et des capitaines de la marine marchande, 1861)
- (Par extension) (XXe siècle) Assortiment de marchandises destinées à l’échange, au commerce en pays lointains.
- Ces arbres, arrivés au lieu de leur destination, seront tirés des caisses […]. Si toute la pacotille n’est pas destinée pour le même lieu, il se contentera de tirer des caisses les individus qu’il se proposera de planter. — (André Thouin, Voyage de La Pérouse autour du monde, page 214, Imprimerie de la République, Paris, 1797)
- (Par extension) Marchandise de qualité inférieure.
- Des marchands ambulans, profitant, dans l’intérèt de leur commerce, de cette affluence extraordinaire et de la disposition des esprits, étalaient leurs pacotilles sur des tables, et criaient pour attirer les chalands. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2, 4, 1833)
- Le spectacle le plus déconcertant se tient sur la table, sur son formica de pacotille si minable que ce qui est étalé dessus s’en trouve d’emblée assimilé à une autre variété de pacotille encore dans l’éclat du neuf, au sortir de l’usine. — (Christiane Lesparre, Des nuits cousues d’or, 2014)
- (Sens figuré) Assemblage de choses sans grande valeur.
- À douze ans, nous avons passé notre certificat, récité par cœur et dans l’ordre toutes les sous-préfectures de France, la date de la mort de Clovis, celle de la naissance de Henri IV, celle du mariage de Louis XIV. Comment croire que cette pacotille composait notre âme véritable ? — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 79-80)
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outil
- Instrument dont les artisans, les jardiniers, etc., se servent pour leur travail.
- […] ; jadis, on croyait que la férule était l’outil le plus nécessaire pour le maître d'école ; aujourd'hui, les peines corporelles ont disparu de notre enseignement public. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.266)
- Il faut se méfier des gens qui vendent des outils mais qui ne s’en servent jamais. — (Marcel Pagnol, La Fille du puisatier, 1940)
- Alors, c'était du neuf, à part un lot d’outils de jardin et quelques meubles en plastique que j'avais récupérés dans une vente de garage. — (Luc Baranger & André Marois, « Servez-vous, c'est gratis », dans Tab’arnaques : nouvelles, Québec Amérique, 2011)
- (Par extension) Instrument pour réaliser une action.
- Technique intéressante par son coût réduit tout en permettant de construire des forteresses solides, la motte castrale va devenir l’outil privilégié de la mise en place de la société médiévale. — (Des paysages à voir et à lire en Bourgogne, Dijon : Educagri, 2009, page 84)
- (Zoologie) Synonyme de corégone oxyrhynque (poisson).
- (Familier) (Populaire) Personne maladroite.
- Va donc, eh! outil! — (Pierre Larousse, Nouveau Larousse illustré: dictionnaire universel encyclopédique, Volume 6, 1898)
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mouille
- Affleurement temporaire d’eau dans une prairie.
- (Hydrologie) Bas-fond d’une rivière.
- (Vulgaire) (Familier) Cyprine, sécrétions vaginales.
- — Eh bien, je vais me ramoner avec la poignée de votre brosse à cheveux et l’inonder d’un tel déluge de mouille que vous ne pourrez vous coiffer aujourd’hui. — Tant mieux. Le jus de moule, ça rend les cheveux satinés. J’économiserai mon huile de macassar, de nos jours c’est hors de prix. — (L’œuvre érotique, de Pierre Louÿs, publié par Jean-Paul Goujon, Éditions Sortilèges, 1994, p. 182)
- (Argot) (Familier) Figure, visage
- Karadoc : Moi, quand on m’en fait trop, on se ramasse l’appareil judiciaire dans la mouille ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre IV, épisode Le Vice de forme)
- (Par extension) (Argot) (Familier) Bouche.
- Arthur : Mais vous allez fermer vos mouilles, oui ? C’est pas vrai ! Je vous demande pas grand-chose ! Vous priez deux minutes et puis c’est marre, on enlève les casques !— (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, épisode Spangenhelm)
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sibylle
- (Antiquité) Nom donné par les Anciens à certaines femmes auxquelles ils attribuaient la connaissance de l’avenir et le don de prophétie.
- La sibylle de Cumes.
- La sibylle Érythrée.
- L’antre de la sibylle.
- Les Romains consultaient les livres des sibylles dans les affaires importantes.
- L’antre de la sibylle était beaucoup plus sombre que l’antichambre, on n’y distinguait pas la couleur du papier. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- …elle n’avait jamais perdu une occasion de donner à son mari de ces bons conseils qui vaudraient de l’or s’ils étaient seulement plus clairs et plus précis, au lieu d’être enveloppés, comme les oracles de la sibylle, d’un vague et d’un mystérieux qui en rendent l’application impossible. — (Charles Dickens, Vie et aventures de Nicolas Nickleby, 1885)
- Je ne veux pas de cet amour-instinct, de ce soit-disant fluide qui vous traverse à votre insu, pareil à celui qui fait vaticiner les sibylles. — (Jeanne Sandelion, Un Seul homme…, Paris, éditions du Tambourin, 1931, page 332)
- (Sens figuré) Femme qui prétend connaître et dévoiler l'avenir.
- Ramassée sur elle-même, la joue dans la main, devant le foyer éteint, comme une curieuse qui consulte une sibylle, tandis qu’elle repassait ces années de solitude, elle revit la figure du marquis de Ré. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Sens figuré) (Familier) Femme vieille et laide, connue pour la méchanceté de ses propos.
- …et, quand on l’eut jetée dans sa cellule, elle se trouva en présence d’une vieille sibylle qui grommelait un chant saxon, comme pour battre la mesure de la danse tournoyante que traçait son fuseau. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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primipile
- (Antiquité romaine) Premier centurion qui commandait la première compagnie de chaque cohorte.
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dépouille
- Peau qui, au moment de la mue, se détache du corps des serpents et de certains insectes.
- La dépouille d’un serpent.
- La dépouille d’un ver à soie.
- Les Ophidiens ou serpents sortent de leur peau comme d’un fourreau ; les Batraciens se débarrassent de leurs vieilles dépouilles au moyen de mouvements rapides et saccadés. — (Albert Granger, Histoire naturelle de la France, 4e partie, « Reptiles, batraciens », Émile Deyrolle, Paris, 1890, pages 4-5)
- Peau de bête féroce.
- La dépouille d’un tigre.
- Hercule se revêtit de la dépouille du lion de Némée.
- Près de là, le marché aux fourrures étalait des dépouilles d’animaux sans nombre, venues soit de la haute Sibérie, soit des bords de la mer Caspienne. - L’ours blanc, le renard bleu, l’hermine, étaient les moindres curiosités de cette incomparable exhibition. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- (Sens figuré) Linge qu’on a quitté.
- Elle avait d’abord lavé la dépouille des hommes et les torchons de cuisine : il lui restait le linge fin des petits et son idée était qu’il fût très propre. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Littéraire) Corps d’un défunt.
- Ils me disent que ce bûcher est destiné à consumer ma dépouille mortelle et à m’ouvrir un chemin douloureux, mais court, vers un monde meilleur. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ce sont d’abord les saints ayant foi en la révélation qui, prochainement et du jour au lendemain, disparaîtront tous de ce monde pour être transportés au ciel, sans laisser ici-bas aucune dépouille mortelle. — (Une station sur les côtes d'Amérique, II. New-York et la société américaine, dans La revue des deux mondes, 1862, page 197)
- Tu ne pensais qu’à cette chair de ta chair qui allait être ensevelie et qui était au moment de pourrir ; tandis que moi, l’incrédule, j’éprouvais devant ce qui restait de Marie, tout ce que signifie le mot « dépouille ». J’avais le sentiment irrésistible d’un départ, d’une absence. Elle n’était plus là ; ce n’était plus elle. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 81-82)
- C’était la mascotte de l’équipe. Elle l’a fait taxidermiser quand il est mort à l’âge de vingt-trois ans. En frôlant la cheminée, je pus constater à quel point la dépouille confinait au cauchemardesque. — (Serge Brussolo, Agence 13 : Le chat aux yeux jaunes, volume 3, Fleuve Noir, 2011)
- (Sens figuré) (Littéraire) Succession d’une personne, et particulièrement des dignités, des emplois qui deviennent vacants par sa mort.
- C’était un homme qui occupait beaucoup de places : les ambitieux auront là une riche dépouille à se partager.
- Toute chose dont on s’empare ou que l’on acquiert au détriment, au préjudice d’autrui.
- Il voulait me déposséder et s’enrichir de mes dépouilles.
- Ses biens furent confisqués, et les dénonciateurs eurent une part de sa dépouille.
- C’est un plagiaire impudent, qui s’enrichit, qui se pare des dépouilles d’autrui.
- (En particulier) Tout ce qu’on enlève à l’ennemi.
- Si, lors de la distribution des dépouilles, les vainqueurs ont appliqué aux vaincus la brutale formule du væ victis, cela ne veut pas dire que dans leur camp même le principe égalitaire ait été respecté. — (Victor Margueritte, Avortement de la S.D.N. (1920-1936), Flammarion, 1936, page 78)
- (Art, Métallurgie) Pente, inclinaison prévue sur les parties latérales d’un modèle afin d’assurer un parfait démoulage en vue de son extraction lors de la réalisation du moule.
- (Métallurgie) (Par extension) En usinage, espace laissé par un outil de découpe pour permettre l’élimination des copeaux de matière. → voir angle de dépouille.
- Nous établirons donc l'outil avec une dépouille ≥ de 30° au sommet, ce qui assurera une dépouille admissible de de 4°30 par rapport à la fraise aux points ou celle-ci possède le plus fort engagement. — (Produire, usinage et outillage modernes, Revue technique des industries mécaniques et électromécaniques, Volume 5, 1922)
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ouille
- Interjection exprimant la douleur.
- Ouille, je me suis fait mal !
- − Non, madame, les grandes douleurs sont muettes.− Eh bien moi quand je me brûle je ne suis pas muette, j'en pousse des « ouille !! » — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, 1944)
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épouille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de épouiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de épouiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de épouiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de épouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de épouiller.
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francophile
- Qui aime la France, sa culture, son histoire et/ou son peuple.
- Toilette du bataillon. Le barbier passe pour particulièrement francophile. Tout le monde va se raser chez lui. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- […] dans une rue proche de la Madeleine, où je la rencontrai en compagnie d’un diplomate balkanique, « grand francophile » à chapeau melon et élégance étriquée. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 90.)
- Enfin, en dépit de la prédominance du répertoire allemand, les fonctionnaires d’outre-Rhin ainsi que les militaires de la garnison stationnée à Strasbourg ne compensent guère l’absence de la bourgeoisie alsacienne francophile. — (Myriam Geyer, La vie musicale à Strasbourg sous l'empire allemand, 1871-1918, Ecole nationale des Chartes/Société savante d’Alsace, 1999, p. 131)
- Cette comparaison entre francophilie tchèque et polonophilie française nous paraît judicieuse et le caractère démagogique des manifestations francophiles sera souvent dénoncé. — (Stéphane Reznikow, Francophilie et identité tchèque, 1848-1914, Editions Champion, 2002, p. 235)
- albertville
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hydrocotyle
- (Botanique) Genre de plantes de la famille des Apiacées, dont plusieurs espèces croissent dans les lieux humides ou marécageux.
- Hydrocotyle vulgaris. — (Flore forestière française, 1989)
- L’hydrocotyle, le gotu kola, Centella asiatica de son nom latin, est de la famille des apiacées (ex-ombellifères). — (Bernard Chemouny, Soigner le stress par l’homéopathie et la phytothérapie, 2012)
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hémophile
- Qui est atteint d’hémophilie.
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persil
- (Botanique) Plante potagère aromatique de la famille des apiacées qui ressemble au cerfeuil et qui sert à divers usages pour la cuisine.
- Hachez du persil et des cornichons pour accompagner votre steak frites.
- En Charente-Maritime, deux spécialités locales subliment ce coquillage : la mouclade, avec une sauce au vin blanc, du pineau, du persil, de l’ail et, selon les recettes, du curry et du jaune d’œuf ; et l’éclade - ou églade -, où les moules sont disposées en spirale sur une planche en bois avant d’être recouvertes d’aiguilles de pin auxquelles on met le feu, ce qui donne un goût fumé à ce plat typique de l’île d’Oléron et des alentours de Royan. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 70)
- Le persil, un persil fraîchement cueilli et haché menu, faisait de ce mets comme un paysage succulent, aromatique et fumant. — (Alphonse Allais, Pas de bile ! : Pauvre Césarine !, Flammarion, 1893, page 73)
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pampille
- Frange de passementerie comprenant un macaron d'où tombent des pendeloques.
- Pampille à pendeloques de métal dans la toilette espagnole.
- (Par extension) Petite pendeloque.
- Sur ma lancée, un instinct infaillible me conduisit aussitôt à faire dégouliner la lumière des torchères et des lampes à pampilles sur les trésors du Mobilier national. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, pages 175-176)
- Montse, qui n’est jamais entrée dans un palace pour milliardaires et n’y serait jamais entrée s’il n’y avait eu la guerre [...] reste bouche bée devant le luxe qu’elle y découvre : les lustres à pampilles de luxe, les grands miroirs de luxe ... — (Lydie Salvayre, Pas pleurer, 2014)
- Un beau jour et sans crier gare, l’un des immenses lustres en verre bleu de Venise à pampilles et pendeloques, accroché à la croisée du transept, s’est effondré, répandant sur le sol son lot d’éclats et de débris comme les minutes de sable du temps. — (Emmanuel de Waresquiel, Voyage autour de mon enfance, Tallandier, 2022, page 83)
- (Presque toujours utilisé au pluriel) Excroissance de peau située parfois sous le menton des chèvres.
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bredouille
- (Jeux) Une des marques du jeu de trictrac.
- Je marque six points et tu perds ta bredouille : bon coup pour moi !
- (Pêche) Succès nul (aucune prise) lors d’une partie de pêche.
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souquenille
- (Désuet) (Habillement) Long vêtement fait de grosse toile, que prenaient les cochers et les palefreniers pour s’en couvrir quand ils pansaient les chevaux.
- Quitterons-nous nos souquenilles, monsieur ? — (Molière, L'Avare, III, 2)
- Voulez-vous gager que je l'épouse avec la casaque sur le corps, avec une souquenille si vous me fâchez ? — (Marivaux, Les Jeux de l'amour et du hasard, III, 7)
- L’épicière le contemplait d’un œil sépulcral que recouvrait parfois sa paupière longue comme une souquenille. — (Kléber Haedens, L’été finit sous les tilleuls, Le Livre de Poche, 1966, page 108)
- Mauvais vêtement, guenille, loque.
- M'ayant revêtu d'une vieille souquenille, ils me mirent dehors par les épaules. — (Lesage, Gil Blas, I, 13)
- Presque tous étaient vêtus de longues souquenilles sordides en lambeaux. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Après deux mois passés à suer dans d’infâmes souquenilles kaki, quelle volupté de revêtir enfin un dolman de toile immaculée ! — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 202)
- La composition de sa souquenille défiait toute investigation : les manches et les pans étaient si graisseux, si luisants qu'on aurait dit du cuir de bottes ; par derrières ballottaient quatre basques d'où le coton s'échappait par touffes. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Au balcon armorié sont suspendues des souquenilles et derrière une descente de lit infâme se cache une mégère en camisole qui raccommode une chaussette ; çà et là, entre une casserole et un vieux pot une tête de peu apparaît dans une fenêtre. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 73)
- Vêtement du clown paillasse.
- Le matador était un vieux coquin vêtu d’une souquenille usée, chaussé de bas jaunes, trop à jour, ayant l’air d’un Jeannot d’opéra-comique, ou d’un queue-rouge de saltimbanque. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Florissac, en jeune pitre, un papillon balancé à un fil de fer lui dansant devant le nez, le feutre posé à la Jeannot, la souquenille de paillasse au dos, ressemblait à l'Antinoüs dans une toile à matelas. — (Goncourt, Ch. Demailly, 1860)
- Lévite.
- Je revois encore un pieux pèlerin, vêtu de la souquenille des juifs polonais : il déchiffrait les inscriptions hébraïques. — (Vogüé, Morts, 1899)
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dépontille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dépontiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dépontiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dépontiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dépontiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dépontiller.
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saxatile
- (Biologie) Qui se trouve, qui croît parmi des pierres.
- Par une fâcheuse coïncidence, l’un de nous, mon excellent ami Th. Delacour, s’est écarté à la recherche de l’Euphorbe saxatile, l’une des curiosités végétales de ces hauteurs. — (Jean-Henri Fabre, Sur le Ventoux. L'Ammophile hérissée. Extrait des Souvenirs entomologiques. Première série, Delagrave, Paris, 1879. Éditions du Mercure de France, 1997, p. 19.)
- Poisson saxatile.
- Plante saxatile.
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rouille
- Matière friable, composée d’hydroxyde de fer, qui se forme sur les métaux ferreux par oxydation au contact de l’eau et de l’air.
- La rouille mange, ronge le fer.
- Le fait de se transformer en rouille, pour un objet en fer ou en acier. Le processus de transformation.
- (Par analogie) Oxyde de cuivre et oxyde de quelques autres métaux.
- La rouille du cuivre se nomme Vert-de-gris.
- La rouille de plomb.
- Les parties d’une glace où le tain est altéré, terni par l’humidité.
- Il y a des taches de rouille à cette glace.
- (Sens figuré) Les causes d’altération, de dégradation, de vétusté.
- La rouille des vieux préjugés.
- Ses ouvrages, quoique empreints de la rouille du temps, méritent d’être étudiés.
- Couleur évoquant celle de la rouille.
- C’était un vieil homme fluet à la barbe de rouille qui errait dans une maison immense mais délabrée. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 49)
- (Sauces) Sauce froide provençale qui accompagne la soupe de poisson ou la bouillabaisse.
- Pour préparer la rouille, pilez de l’ail avec un piment rouge, rajoutez du jaune d’œuf, montez à l’huile d'olive puis ajoutez un peu de soupe de poissons.
- (Phytopathologie) Maladie cryptogamique des végétaux supérieurs, dont il existe de nombreuses variantes.
- La rouille et le charbon ou nielle ne se montrent guère que dans les années pluvieuses et sur les récoltes ensemencées trop tard ; l’ergot du seigle est très-rare. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Auneuil, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais : chez Achille Desjardins, 1831, page 80)
- Les maladies de la vigne sont : la rouille, l’ortiage et la gale. Lorsqu'une vigne est atteinte de la rouille, les feuilles paraissent fatiguées, penchantes et d'un vert froid. — (Maurice Leprince & Raoul Lecoq, Le vignoble orléanais, Éditeur : J. Loddé, 1918, p. 54)
- Les stades urédospores et téliospores de cette rouille se déroulent sur blé, tandis que le stade écidien se rencontre sur Berberis (épine vinette). — (Philippe Lepoivre, Phytopathologie, De Boeck & Larcier, 2003, page 127)
- En conditions climatiques favorables, la rouille peut s'y maintenir indéfiniment sous sa forme II, et la forme écidienne rester très rare. — (Charles-Marie Messiaen, Dominique Blancard, Francis Rouxel & Robert Lafon, Les maladies des plantes maraîchères, INRA, 1991, page 42)
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guenille
- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
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babil
- Bavardage enfantin où le plaisir passe avant la volonté d’être compris.
- Abondance de paroles inutiles.
- […] il excitait par ses questions le babil de son guide. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pour faire honneur à son hôte, le maître du logis avait convié quelques amis intimes, capitalistes ou commerçants, plusieurs femmes aimables, jolies, dont le gracieux babil et les manières franches étaient en harmonie avec la cordialité germanique. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni babil. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
- Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. IV, Paris, 1832 ; p. 102)
- Écoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 180 de l’édition Houssiaux de 1855)
- … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
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immobile
- Qui ne se meut pas.
- On a cru longtemps que la terre était immobile.
- Demeurer immobile comme une statue.
- (Sens figuré) Inébranlable.
- à cette nouvelle, loin de s’affliger, il est resté calme et immobile.
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désenfile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désenfiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désenfiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désenfiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désenfiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désenfiler.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.