Dictionnaire des rimes
Les rimes en : morbilleux
Que signifie "morbilleux" ?
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- (Médecine) Relatif à la rougeole.
- La supposition d'un virus morbilleux et de la contagion de la rougeole conduisit un Anglais célèbre , le docteur Home, à tenter l’inoculation de cette maladie. — (Dictionaire des Sciences médicales, Paris : C.-L.-F. Panckoucke, 1820, vol.49, page 162)
- Il en est d’autres chez lesquels les taches morbilleuses ont continué de pousser durant huit jours, sans que ces sortes de rougeoles anomales offrissent plus de danger que les autres. — (M. Ramel, Mémoire sur la rougeole qui a régné à la Ciotat durant l’été de 1789, dans le Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie, 1790, volume 83, page 26)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "morbilleux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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halitueux
- Qui est chargé de vapeurs, qui s’élève en vapeur comme l’haleine pendant la gelée.
- Chaleur halitueuse.
- (Médecine) Se dit d’une peau moite.
- Peau halitueuse.
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épieu
- (Armement) Arme formée d’un bâton d’environ un mètre et demi de long, muni d’un fer large et pointu. Il servait surtout à la chasse au gros gibier, comme le sanglier.
- […] ; un petit épieu à sanglier, avec une pointe large et en acier brillant, était appuyé au dos de sa chaise. Il s’en servait, lorsqu’il quittait la maison, tantôt comme d’un bâton, tantôt comme d’une arme, selon le hasard qui le forçait d’y avoir recours. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Alors, sire, dit Catherine, vos sujets les huguenots feront comme le sanglier à qui on ne met pas un épieu dans la gorge : ils découdront le trône. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Le cerf est reconnu, chacun prend un épieu ; Chacun donne un coup à la bête. — (Jean de la Fontaine, Fabl. IV, 21.)
- Race d’Abel, voici ta honte: Le fer est vaincu par l’épieu !Race de Caïn, au ciel monte,Et sur la terre jette Dieu ! — (Charles Baudelaire; Abel et Caïn in « Les Fleurs du Mal »)
- (Héraldique) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. Il est parfois confondu, à tort, avec le pieu. À rapprocher de dard, javelot, lance, lance de tournoi et pique.
- Coupé au 1) parti au I de sable aux trois épieux d’argent et au II de gueules à la croix d’argent chargé de cinq mouchetures d’hermine de sable, au 2) d’or au chevron d’azur accompagné de trois hures de sanglier arrachées de sable, défendues du champ, qui est de la commune de Lapugnoy → voir « armoiries avec 3 épieux »
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milieux
- Pluriel de milieu.
- Les troubles tout récents de Russie ont contribué à populariser l’idée de grève générale dans les milieux des professionnels de la politique. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, page 215)
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périgueux
- Pierre noire, fort dure, qu’emploient les verriers, les émailleurs et les potiers.
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pulpeux
- (Botanique) Qui est formé d’une pulpe plus ou moins épaisse.
- Fruit pulpeux.
- Qui a le caractère de la pulpe.
- Matière pulpeuse.
- (Sens figuré) Qualifie une femme aux formes pleines et sensuelles.
- L’envie de s’encanailler sexuellement auprès d'un « wesh wesh » de banlieue était passée pour la pulpeuse Marjorie qui s'orientait davantage vers une vie de « Marie-Chantal » à la disposition d'une moitié politicienne. — (Marek Corbel, Il était une fois 1945, Marseille : IS Édition, 2013, règle n°1)
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furieux
- Qui est en fureur ; qui est en furie.
- Il vit, non loin du grand chemin, une femme éplorée qui appelait le Ciel et la Terre à son secours, et un homme furieux qui la suivait. […]. Cet homme l’accablait de coups et de reproches. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, 1748)
- L'homme emporté et furieux ne connaît personne, il se connaît à peine lui-même. Il n'est capable de rien entendre; la colère lui fait prononcer une multitude de paroles vagues, dont il perd jusqu'au souvenir; […]. — (« Œuvres oratoires de Jacques-Denis Cochin, curé de Saint-Jacques du Haut-Pas », dans la Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens, publiés par l'Abbé Migne, tome 98 (vol. 31 de la 2e série), Paris, chez J.-P. Migne, 1866, p. 587)
- Entendant leur cris, Océana sortie de la maison pour se trouver face à face à une quarantaine de femmes furieuses armées de torches. Elles commencèrent par lui crier de quitter l'île, qu'elle n'était pas à sa place ici. — (Viviane Traversy, Des étoiles dans les yeux, page 98, Éditions Melonic, 2004)
- Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes : […]. — (Bernard Terramorsi, Le fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar: Rites, jeux et passages, page 38, Éditions L'Harmattan, 1994)
- (Par extension) Qui dénote ou qui exprime la fureur.
- J'avais beau plonger des yeux furieux dans ses prunelles sombres, je n'y trouvais ni contact, ni étincelle, rien qu'une veulerie menaçante noyée dans de l'eau morte. — (Max Olivier-Lacamp, Les deux Asies, Grasset, 1967)
- Et pendant ce temps-là voilà la foule qui s'amasse et, comme de juste, prend fait et cause contre moi, pousse des cris furieux et veut qu'on me conduise en prison. — (Anatole France, Rabamor, dans Récits de vieux marins,)
- Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé. — (Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olszański (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
- Qui, dans sa folie, se porte ou peut se porter à des actes de violence.
- Ainsi il n'a rien à faire dans les premières loges de l'Hôpital-Général en 1717 pour le fou non furieux, pas plus que dans les chambres voûtées réservées au fou furieux en 1722-1723. — (Jacques Laplante, Psychothérapies & impératifs sociaux: Les enjeux de la connaissance de soi, page 29; De Boeck Supérieur, 1995)
- Qui est impétueux, véhément, violent.
- Pour lancer contre nous ces furieux prédicateurs, il faut que les chefs du clergé se soient sentis bien atteints. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, préface de la 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, p.I)
- Il la couvrait avidement de caresses, murmurait les mots d'amour les plus doux, et tous deux se perdaient dans une extase furieuse et passionnée. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Vers le soir je remarque que l’étai de foc s’use beaucoup et je me dispose à le réparer lorsqu’un coup de vent arrive si furieux et si sec que l’étai de foc et la bastaque bâbord, cèdent en même temps. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Hans avait une furieuse envie de rire au nez de ce polichinelle grandiloquent, à qui il ne manquait que la redingote, le col à manger de la tarte et l’écharpe mayorale pour personnifier le stupide-fonctionnaire-conscient-de-son-importance. — (Henri Ghils, La mare aux filles, Paris : Éditions du Grand Damier, 1955, chap. 6)
- (Sens figuré) (Familier) Qui est prodigieux, excessif, extraordinaire dans son genre. — Note : Dans cet usage, l’adjectif précède toujours le nom.
- C’est un furieux mangeur, un furieux menteur.
- Il s’est donné un furieux coup, une furieuse entorse.
- Il fait une furieuse dépense.
- (Héraldique) Se dit du taureau élevé sur ses pieds. À rapprocher d’acculé, cabré, effaré, effarouché, effrayé et forcené.
- Du Fenoil — d'azur, au taureau furieux et levé en pied d'or, et un chevron de gueules brochant sur le tout. — (Jacques Paul Migne, Encyclopédie théologique, t.13, p. 662, 1852)
- (Équitation) Qualifie une sorte d'allure de manège.
- Dans les passades, dites furieuses, le cheval est maintenu à la galopade jusqu'au milieu de la ligne droite, d'où il part au galop allongé jusqu'à deux ou trois pas de l'extrémité de cette ligne ; là on le remet à la galopade pour l’exécution de la demi volte ou de la demi pirouette ordinaire. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 245, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
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montueux
- Qui comporte des montagnes, des collines.
- La région était montueuse, avec des bois de sapins et des plateaux dénudés. Des fermes nombreuses parsemaient les pentes ; les collines étaient profondément tranchées par des gorges. — (H.G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908 - Traduit en 1910 par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, éd. 1921, page 102)
- J’avais emporté quelques provisions pour déjeuner, et je m’assis auprès d’une de ces sources minces, fréquentes dans les pays montueux, fil grêle et rond d’eau claire et glacée qui sort du roc et coule au bout d’une feuille disposée par un passant pour amener le courant menu jusqu’à sa bouche. — (Guy de Maupassant, Histoire corse dans Contes divers, 1881)
- Nous apercevions de temps en temps une île montueuse, si légère en sa masse, si transparente, qu'on eût dit qu'elle était faite de la pâte sèche des nids de guêpes et qu'elle voguait sur les flots. — (Maurice Bedel, Le laurier d’Apollon, 1936, II, 3)
- Il devint pour tous le peintre des sommets, des vallées, des crêtes. C’étaient sur des arrière-fonds montueux que ses rares portraits de jeunes filles se détachaient, imitant du reste leurs sévères géométries. — (Stefano Massini, Le livre des mots inexistants, Globe, Paris, 2019, page 116)
- Qui a la forme de montagnes, de collines.
- La masse entière des arbres ne formait que de longs escarpements montueux et noirs, au pied desquels on distinguait les sinuosités blanchâtres des allées. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 225)
- Sa face, maigre et allongée, semblait creusée par le coup de pouce d’un sculpteur puissant ; le front montueux, les arcades sourcilières proéminentes, le nez en bec d’aigle, le menton fait d’un large méplat, les joues accusant les pommettes et coupées de plans fuyants, donnaient à la tête un relief d’une vigueur singulière. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. I ; réédition 1879, p. 11)
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sacrebleu
- (Vieilli) Juron familier marquant l’admiration, la colère ou l’étonnement.
- — Pour dire, il faut savoir.— Pour savoir, il faut réfléchir, et tu ne m’en laisses pas le temps ! Sacrebleu ! un peu de silence… et puis, que Léonard lâche la crosse de son revolver : ça me dérange. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le vieux monsieur, perdant patience. — Sacrebleu ! Madame, vous ne voulez tout de même pas passer votre vie à regarder la même petite partie. — (Bernard Shaw, Retour a Mathusalem, pentateuque métabiologique, Éditions Montaigne, 1959, page 241)
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disetteux
- (Vieilli) Qui est dans la disette, qui manque des choses nécessaires. Indigent.
- C’est vers ce temps que des rôdeurs disetteux et batteurs de route vinrent, chassés du Beauvoisis par leurs propres calamités. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- En lʼabsence dʼune réquisition totale, partout où la surveillance des prix est un peu organisée, les grains menacent de disparaître des marchés, dans le Constantinois disetteux, mais aussi dans lʼOranie où la récolte est normale. — (Gilbert Meynier, LʼAlgérie relevée, 1981)
- Dans son article, il précise que pour les trois quarts du territoire, la campagne disetteuse nʼavait — de mémoire dʼhomme — pas eu de précédent dans les annales apicoles. — (Michel Cardinaux, Les hommes et l'abeille, 1995)
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goitreux
- Qui est de la nature du goitre.
- Tumeur goitreuse.
- Qui a un goitre.
- Les habitants de cette vallée sont presque tous goitreux.
- Un chien crevé gisait sur un tas d’ordures ; une femme goitreuse cherchait des poux dans la chevelure d’une petite fille. — (Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, 1932, traduit de l’anglais britannique par Jules Castier, 1932, Plon, édition de 2014, page 148)
- Mais je ne peux pas laisser Nadine souffler seule dans les mirlitons de ces crétins goitreux, qui nous ont invités pour voir si j’ai vraiment les pieds fourchus. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 119)
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rigoureux
- Qui fait preuve de rigueur, qui est d’une sévérité inflexible.
- C’est un homme rigoureux qui n'excuse rien, ne pardonne rien.
- Vous ne relâchez rien de vos droits, vous êtes trop rigoureux.
- C’est un créancier rigoureux.
- Un juge, un magistrat rigoureux.
- Qui est sévère, dur, difficile à supporter, en parlant des choses.
- Il est donc conseillé de pratiquer immédiatement un nettoyage rigoureux de la plaie avec un virucide puissant (eau de Javel diluée au 1/10ème par exemple). — (Pharmacologie clinique, page 45, Éditions INSERM, 1989)
- Un arrêt rigoureux. — Une sentence rigoureuse.
- Faire une rigoureuse pénitence. — Subir un châtiment rigoureux.
- (En particulier) Qui est rude, âpre, dur à supporter, en parlant de la température.
- L'hiver arrivait visiblement, mais il n'était ni prompt, ni rigoureux. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Qui est rigide, austère, qui demande ou qui dénote une exactitude inflexible.
- Et celle-ci, soumise, obéissant aux files rigides et aux quinconces rigoureux, nourrit la proportion immuablement consacrée de 4400 ceps à l'hectare. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Incontestable.
- Preuves rigoureuses.
- (En particulier) Qualifie une diète, un régime sévère, une abstinence presque entière.
- (En particulier) Qualifie une démonstration sans réplique.
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insomnieux
- (Littéraire) Qui a des difficultés de sommeil.
- Ce n’était plus le capitaine qu’elle entendait, mais la voix de ses propres doutes, de ses propres craintes, qu’elle avait eu tant de peine à réduire au cours de la nuit insomnieuse qui venait de s’écouler. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 193)
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lumineux
- Qui a, qui jette de la lumière.
- Cet événement est d’autant plus rare que cette maman tortue est venue pondre, la nuit, sur une plage « assez hostile », ultrafréquentée la journée, cernée par les réverbères et les enseignes lumineuses. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 31 août 2022, page 7)
- Peu à peu la nuit était venue ; mais la lune était si lumineuse que la chambre s’emplissait de clarté bleue. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Une sphère lumineuse, tournant au plafond, scintillait de ses mille petites facettes dont les lueurs éclairaient curieusement les visages. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les citrouilles lumineuses que l’on voit fleurir un peu partout pour la fête de Halloween sont parfois appelées des « Jack O’Lantern ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 12)
- (Sens figuré) (Mélioratif) Brillant, génial.
- Ce sont des erreurs qu’on rencontre dans les meilleurs ouvrages, à côté des vérités les plus lumineuses et les mieux démontrées […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Nos pères ont excellé dans cette scolastique, qui comprend la partie lumineuse des discussions politiques. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 199)
- (Par extension) (Mélioratif) Ingénieux.
- Une idée lumineuse.
- Un principe fécond et lumineux.
- (Physique) Relatif à la luminosité, qui a rapport avec le taux d’événements qu’un détecteur est susceptible d’enregistrer.
- Nous serons probablement fixés début août, lorsque les membres des collaborations Atlas et CMS feront part de ce qu’ils ont trouvé dans les analyses des collisions effectuées cette année avec des faisceaux toujours plus lumineux. — (Laurent Sacco, Le LHC bat des records et le LHCb découvre des tétraquarks !, futura-sciences.com, 13 juillet 2016)
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fougueux
- Qui a de la fougue.
- À cet endroit-là il y a des rivieres fougueuses.
- Et un jour, simplement, avec toute la passion fougueuse de sa race, elle se donna... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Son épouse Lili, fille d'un marchand d'art et d'antiquités, n'est pas davantage fougueuse, elle qui préfère s'adonner, en dilettante, au métier de modèle. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l'intransigeance la plus absolue avec l'opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.159)
- Elle avait même abdiqué la décence qui lui était naturelle et ne craignait pas qu’on la vît à toute heure de jour et de nuit avec ce gros fougueux. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 164)
- Elle […] n'affirme sa supériorité que dans la gymnastique amoureuse. Elle excelle aux tortillements, tour à tour fougueuse et alanguie, […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 199)
- Ce héros, la lance brandie en avant, l’oriflamme sacrée flottant au-dessus de sa tête, entra d'un élan fougueux dans la masse guerrière qui lui prêtait le flanc. — (Ivan Gobry, Charles VIII: Fils de Louis XI 1483-1498, Éditions Flammarion, 2012)
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adieu
- (De nos jours) Terme de civilité et d’amitié dont on se sert en prenant congé de quelqu’un qu’on ne reverra plus pendant une longue période, si ce n’est jamais.
- Adieu, je m’en vais. — Je ne veux vous dire que « bonjour » et « adieu ». — Il est allé dire « adieu » à untel.
- Il ne dit jamais « adieu » à ses amis. — Il ne lui a même pas dit « adieu ». — Il y eut bien des larmes répandues quand ils se dirent « adieu ».
- Je ne vous dis pas « adieu ». ou Sans « adieu ».
- La guerre s’était enfin achevée. Pour avoir été séparés, nous serions ensemble plus heureux que jamais. Pourtant ces séparations que la vie nous ménage ne sont que la préparation de l’adieu définitif, auquel il faut arriver. Je n’étais revenu que pour quitter mes parents, cette fois sans retour. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87)
- (Vieilli) ou (Régionalisme) Sert pour dire « Au revoir ».
- — Mon cher, vous me donnez des renseignements, et je les écoute comme un rapport sur la position occupée par l’ennemi. Du reste, adieu, au revoir. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- — Alors, adieu, à bientôt, n’est-ce pas ? tâchant par l’amabilité du regard et la contrainte du sourire de l’empêcher de penser qu’elle ne lui disait pas, comme elle eût toujours fait jusqu’ici :— À demain à Chatou, à après-demain chez moi. » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- « J'attendrai un messager pour vous faire savoir s’il faut me mettre en route pour la France. Adieu, mon cousin. Nous nous reverrons au souper. » — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- Adieu, à demain !
- (Familier) (Aquitaine) (Occitanie) (Savoie) (Suisse) Se dit pour saluer une ou des connaissances de façon amicale.
- A Genève, à Lausanne, à Neuchâtel, à Chambéry et dans le midi de la France on dit adieu à une personne que l’on aborde et qu’on est dans l’usage de tutoyer. — (Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, tome premier, Jullien, Genève 1852, pages 7-8)
- Soldignac, entrant. — Adieu ! — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- (Sens figuré) (Familier) Se dit d’une personne qui est dans un péril évident ou d’une chose qui court un grand risque.
- Si la fièvre vient à redoubler, adieu le malade. — Si vous touchez à ce plateau, adieu mes porcelaines. — Adieu mon argent.
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creux
- Qui présente une cavité, un trou intérieur.
- Ce pilier n’est pas massif, il est creux en dedans.
- Dent creuse.
- Qui est cave, concave.
- Avoir les joues creuses.
- Cette assiette n’est pas assez creuse.
- Certaines exigeaient une mort rapide sans effusion de sang, d'autres au contraire voulaient que la victime égorgèe ensanglantât abondamment l'autel creux. — (Jean-Louis Brunaux, Les religions gauloises, CNRS Éditions, 2020, pages 235-236)
- (Canada) Qui est profond.
- Un fossé très creux, creux de deux mètres, de trois mètres.
- Enfoncé.
- Des yeux creux, des yeux très enfoncés dans la tête.
- Qui donne une impression de vide, qui ne contient rien de sérieux ni de solide.
- Son supérieur direct — une espèce de m’as-tu-vu arrogant, obsédé par les dernières lubies en matière de management et par le jargon creux qui allait avec — avait pondu une série d’instructions sans queue ni tête qui avaient eu pour conséquence fortuite de priver Lilian de toute responsabilité. — (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
- Année creuse : Année où il s’est passé peu de choses.
- Heures creuses : Heures où il y a peu d’achalandage, par opposition à l’heure de pointe.
- C’est une tête creuse : Se dit d’une personne qui a peu d’idées ou peu de bon sens.
- (Vieilli) Viande creuse : Mets qui ne nourrit point, qui n’est pas solide.
- (En particulier) Futile ou dépourvu de sens, en parlant des ouvrages d’esprit où l’on ne peut puiser une instruction solide.
- L'éloge des nouvelles liaisons nodales, qu'entonnent imperturbablement Deleuze et Guattari, mettait des mots-clés à disposition de l’innovationnisme d'une industrie de la consultation agissant à l'échelle mondiale, mots qui tournent depuis autour de notions creuses comme « créativité », « invention », « excellence » et « incentive ». — (Peter Sloterdijk, Après nous le déluge : Les Temps modernes comme expérience antigénéalogique, traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, Éditions Payot & Rivages, 2016)
- Le programme d'Ensemble pour les élections législatives "est un clafoutis de phrases creuses, du genre : 'il faut mieux considérer les enseignants', 'nous devons penser à l'hôpital'", a taclé Jean-Luc Mélenchon. — (Législatives, nucléaire, réponse à Michel Sardou... Le "8h30 franceinfo" de Jean-Luc Mélenchon, France info, 3 juin 2022)
- (Mathématiques) Qualifie une matrice dont la plupart des éléments sont nuls.
- Qualifie une mer agitée.
- Mer creuse : mer agitée, où se forment des lames considérables.
- Une eau courait, fraîche et creuse, sur les mousses de velours (Victor Hugo, Les Contemplations, Livre I, Aurore, XIX,Vieille chanson du jeune temps, 1856)
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pierreux
- Qui est plein de pierres.
- L'argille convient pour améliorer les terres sablonneuses , graveleuses ou pierreuses ; on s'en sert beaucoup dans la Province de Stafford. Soixante-quinze charges suffiront à un arpent, & fertiliseront la terre quarante ans : […]. — (Mémoire sur l'agriculture envoyé à la très-louable Société d'agriculture de Berne, avec l'extrait des six premiers livres du Corps complet d'œconomie rustique de feu M. Thomas Hale, Avignon, 1760, page 165)
- Des landes, des rocs stériles, çà et là une bande de pâturage aromatique et dru, quelques champs pierreux, partout des oliviers : on se croirait dans notre Provence. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Certaines zones même, plus ou moins pierreuses, entièrement recouvertes par Thymus serpyllum et Festuca duriuscula offrent un aspect de « causse » assez caractéristique. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 104)
- Je m'engage sur la pente. Zinder est là-bas, au centre d'une vaste crique à l'apparence de golfe desséché que bornent, à l'Est et à l'Ouest, des coteaux pierreux en forme de promontoire. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 14)
- Qui est de la nature de la pierre.
- Concrétion pierreuse.
- Qui a l'aspect de la pierre.
- Et elles sont bêtes : l’esprit inextensible comme leur figure pierreuse, comme leur corps chétif ; enfin, au lieu d’énergie, de l’entêtement dans le nuisible, ou dans l’inutile. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Se dit des fruits dont la chair renferme certaines parties dures, semblables à de petits grains de pierre.
- Un fruit pierreux.
- Une poire pierreuse.
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moelleux
- Qui est rempli de moelle.
- Un os moelleux.
- Un bois moelleux.
- (Sens figuré) Qui joint la douceur à la force et qui flatte agréablement le goût, qui n’a rien d’aigre ni de dur, qui a du corps et qui est souple, doux à la main.
- Cette hospitalité que j'ai sollicitée, je l'accepte à une condition, dit Laura, c'est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu'on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
- Nous nous affalons côte à côte dans le grand canapé blanc, moelleux comme un marshmallow géant ; mon corps s'enfonce confortablement dans les coussins tandis que Damen attrape la télécommande et se blottit contre moi. — (Alyson Noël, Éternels, tome 5 : Une étoile dans la nuit, traduit de l'anglais (États-Unis) par Maud Desurvire, 2012, chap. 2)
- Voix moelleuse. — Étoffe moelleuse. — Un lit moelleux. - Des tapis, des coussins moelleux.
- (En particulier) (Peinture) Qualifie un pinceau dont les touches sont larges, grasses et bien fondues, et ces touches elles-mêmes.
- (Par extension) Qualifie des contours souples et gracieux.
- Puis, ces formes trop arrondies, trop moelleuses, arriveront à diminuer la force des aspects, leur virilité. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 180)
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irrespectueux
- Qui manque au respect, ou qui blesse le respect.
- Le mot de Renan à propos de Louis-Philippe : « Il faut pardonner aux rois leur médiocrité ; ils ne se sont pas choisis » n’est pas nécessairement irrespectueux. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 353)
- Il se montra fort irrespectueux envers son supérieur.
- Contenance irrespectueuse.
- Propos irrespectueux.
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glaiseux
- Qui est de la nature de la glaise.
- Mais la terre jaunâtre et glaiseuse du Perche, désignée dans le pays sous le nom de gruette ou de bournais, exige périodiquement des marnages, en raison de son acidité. — (Jean Vassort, Une Société provinciale face à son devenir: le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles, 1995, page 29)
- Après le repas, Papa nous a conduits jusqu’à la forêt de Kigwena pour voir les babouins. Nous avons marché presque une heure sur un petit sentier glaiseux sans rien repérer, excepté quelques touracos verts. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, page 34)
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injurieux
- Qui offense ; qui outrage.
- Oui, je le soutiens, la superstition est plus injurieuse à Dieu que l’athéisme, […]. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Les apostrophes injurieuses, les interpellations violentes des réactionnaires, interrompirent cent fois les discours des orateurs des gauches. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- (Vieilli) (Plus rare) Qui provoque des dommages ou du dégât.
- C'est au moins l'opinion de plusieurs naturalistes distingués que cette substance n'est pas vénéneuse, qu'elle n'est pas même ostensiblement délétère et injurieuse à ceux qui s'exposent à son influence immédiate. — (J.-B. Meilleur, Le venin de crapaud, dans Le Naturaliste canadien, vol.2, n°8, juillet 1870, page 239)
- Mais pourquoi Malherbe traite-t-il d’injurieux ami ce pauvre monsieur Duperrier déjà si éprouvé par la perte de sa fille ? Injurieux ami ! convenez que le terme est dur. J’expliquai à cette poétique personne que cet « injurieux ami » qui la choquait si fort était une apposition, etc. etc. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, maison d'édition Calmann-Lévy, p. 240 → lire en ligne)
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neigeux
- Qui est chargé ou couvert de neige.
- Le paysage était d'une indicible grandeur. De tous côtés surgissaient des montagnes plongeant à pic dans la mer, tandis que leurs cimes neigeuses se perdaient dans les nuages; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
- Il s’émerveille des beautés de la nature; des vergers riches d'arbres fruitiers, des vignes étagées sur les pentes situées au midi, des forêts verdoyantes qui drapent les pentes, douces d'abord puis abruptes, des vallées dominées par les massifs rocheux couronnés, encore à cette saison, par les sommets neigeux. — (François Peyrot, Les Vaudois, vol. 1: Les Colporteurs de L’Évangile, L'Âge d'Homme, 1988, page 9)
- (Par extension) Abondant en neige.
- On mesure environ 200 jours de pluie annuels. La période neigeuse, rarement importante, peut s'étendre de novembre à avril. — (Petit Futé Bruxelles 2015, page 10)
- Fraîche en été, chaude en hiver, elle fumait dans les temps neigeux et par les grands froids, alors que partout ailleurs une glace épaisse emplissait les pièces d'eau du pays. C’était là que la bonne fée prenait ses bains et faisait ses ablutions. — (A. Madelaine, Au bon vieux temps: récits, contes et légendes de l’ancien Bocage normand, Delesques, 1907, page 315)
- Ainsi , une automne belle est suivie d'un hiver neigeux avec beaucoup de vents, ou du moins d’un printemps pluvieux. — (Pierre Étienne Morin, Mémoires composés au sujet d'une correspondance météorologique : Premier mémoire, Paris : chez Treuttel & Wurtz, chez Bachelier & chez Carrillan-Goeury & Nevers : chez Bonnot, 1827, page 29)
- Qui a l’aspect de la neige.
- Puis Mouley Abdelaziz paraît, vêtu de blanc neigeux, immobile comme une idole sur un superbe coursier noir caparaçonné de vert et d'or, […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 108)
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bilieux
- (Médecine) Qui abonde en bile ; qui a rapport à la bile ou qui en résulte.
- […] ; il n'est de sottises que ces niais ne débitassent, de grossièretés enveloppées de fadeurs qu'ils n'osassent laisser tomber, et l'arrogance mielleuse de ces bas de plafond ne contribuait pas peu à entretenir ma bilieuse tristesse. — (Octave Uzanne, Paul Avril & Adolphe Alphonse Géry-Bichard, Les surprises du cœur, E. Rouveyre, 1881, page 78)
- Tempérament bilieux.
- Une personne bilieuse.
- Affection bilieuse.
- Qui a la couleur de la bile.
- Complexion bilieuse.
- Les teints bilieux qui jettent tant d’éclat aux lumières faisaient horreur. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- […] cette mère tragique, ces yeux de jais, cette figure bilieuse, ravinée, où des restes de beauté résistaient encore à l’amaigrissement et aux rides. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 14)
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compendieux
- (Vieilli) Abrégé, dit en peu de mots.
- Dans les analyses compendieuses que nous donnons, beaucoup de renseignements précieux, par exemple les listes de témoins, sont forcément omis. — (Charles Petit-Dutaillis, Étude sur la vie et le règne de Louis VIII, 1894, page 449)
- Même ses courriels compendieux pour signaler qu’un papier était corrigé sonnaient comme un pas de Fred Astaire : « Et hop ! » — (Hélène Bekmezian, La mort de Richard Herlin, correcteur au « Monde », Le Monde. Mis en ligne le 12 juillet 2019)
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lieue
- (Métrologie) Unité de distance de l’ancien régime, d’environ quatre kilomètres.
- Nous avions fait neuf lieues de pays, qui, sans exagération, en valent bien douze ou quatorze de France ; c’était une bonne journée. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Topographiquement parlant, nous avons peu d’observations à faire sur cette chaussée à peu près rectilinéaire de six grandes lieues qui nous reste à parcourir de Thonon à Genève. — (J.-L. Manget, Guide du voyageur autour du lac de Genève et au bassin du Rhône supérieur, Ch. Gruaz, 1859, page 93)
- Dans cet agréable véhicule privé de toute espèce de ressorts, nous faisions quatre lieues d’Espagne à l’heure, c’est-à-dire cinq lieues de France, une lieue de plus que les malles-postes les mieux servies sur la plus belle route. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Tolède est très-certainement une admirable vieille ville, située à une douzaine de lieues de Madrid, des lieues d’Espagne bien entendu, qui sont plus longues qu’un feuilleton de douze colonnes ou qu’un jour sans argent, les deux plus longues choses que nous connaissions. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Je calculai que douze heures me séparaient déjà du moment du départ, que douze lieues me séparaient des Trembles ; je me dis que tout était fini, irrévocablement fini, et j’entrai dans la maison de Mme Ceyssac comme on franchit le seuil d’une prison. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 60)
- Peste ! monsieur l’amiral est donc nécromant, pour savoir ainsi ce qui se fait à trente ou quarante lieues de distance ! — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Nonante lieues en quatre étapes et une demie. Tu calcules ? Vingt lieues par jour ! Diâle, on routait dur en ce temps-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Grande distance.
- On cueillait depuis une quinzaine de jours, au long des routes vicinales, aux orées des « longs champs », autour des villages, sur des lieues et des lieues de terroir, par toutes les vallées. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.