Dictionnaire des rimes
Les rimes en : montvert
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "montvert".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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acquière
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de acquérir.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de acquérir.
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caudataire
?- Officier ou serviteur qui porte la queue du manteau du Pape, d’un cardinal ou d’un prélat.
- N’est-il pas révoltant de voir des chevaliers de cet ordre, au service de prélats, sous le titre de caudataires, porter la queue de leurs soutanes, leur tenir la jatte à laver les mains ? etc. — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
- C'était sur la dernière de ces marches que Julien était assis aux pieds de M. Chélan, à peu près comme un caudataire près de son cardinal, à la chapelle Sixtine, à Rome. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
- (Sens figuré) Homme obséquieux, qui flatte et sert quelquefois bassement ceux dont il peut espérer quelque faveur.
- Beaucoup d’hommes célèbres dans les Sciences, dans les Arts, dans les Lettres, ont à Paris un ou deux caudataires, un capitaine des gardes ou un chambellan qui vivent aux rayons de leur soleil, espèces d’aides-de-camp chargés des missions délicates, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le clerc trahissait honteusement son devoir quand, à l'heure des fascismes triomphants, il acceptait l'injuste parce qu'il était "un fait" ; mieux, se faisait le caudataire des philosophies les plus méprisantes de toute idéalité et le proclamait juste parce qu'il incarnait ce qu'était dans cet instant "la volonté de l'histoire". — (Julien Benda, La trahison des clercs, Grasset, Les cahiers rouges, 1975, Préface de JB à l'édition de 1946, page 114.)
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dataire
?- Officier du pape qui préside à la daterie. Quand le dataire est un cardinal il a le titre de prodataire.
- Des textes isolés et insuffisants nous montrent le dataire, à la fin du XVe S., préposé à la surveillance du registre, mais ne permettent pas d’établir l’origine exacte de ce rôle, ni d’en suivre l'évolution. — (Revue d’histoire ecclésiastique, Volume 12, Numéros 3 à 4, 1911)
- Officier du pape sous les ordres du dataire : dataire per obitum, dataire de matrimoniales, etc.
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plaire
?- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
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décadaire
?- Qui correspond à une période de dix jours, ou qui a lieu tous les dix jours.
- Je reçois mon relevé bancaire décadaire au lieu du mensuel.
- Relatif aux décades du calendrier républicain.
- Par une inconcevable mansuétude, Elle avait toléré l’affront des fêtes décadaires, l’outrage de la déesse Raison vautrée sur l’autel à sa place, […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) (France) (Désuet) Qualificatif donné à une église républicaine établie sous la Révolution.
- Le « Temple de la Raison » fut appelé ensuite « Temple de l’Être suprême », puis « salle décadaire ». — (Pierre Bernadau, Histoire de Bordeaux depuis l’année 1675 jusqu’à 1836, volume 1, 1837.)
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asthénosphère
?- (Géologie) Partie ductile du manteau terrestre, située entre la lithosphère et la mésosphère.
- Les masses volumiques de la lithosphère et de l’asthénosphère sont supposées égales. — (Jacques-Emmanuel Marteau, Karine Marteau-Bazouni, Problèmes de physique avec solutions: CAPES externe 2000-2005, Agrégation de chimie 2000-2005, 2005)
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conseillère
?- Celle qui conseille quelqu’un, qui donne des avis.
- Une jeune femme vient à sa rencontre, avec une allure moderne, sérieuse, style fonctionnaire — une sorte de conseillère d’orientation. — (Didier van Cauwelaert, Le Rattachement, 2010)
- (Sens figuré) La colère est mauvaise conseillère.
- Femme dont le métier est de servir de guide ou d’assister une ou plusieurs autres personnes dans certains domaines.
- Justine Garaudel est conseillère justice à la préfecture de Police de Paris. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 mars 2023, page 3)
- Femme faisant partie d’un conseil institué.
- « À Paris, l’hyperdensification a fait long feu », insiste Agnès Evren, conseillère LR de Paris. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 septembre 2022, page 3)
- (Désuet) Épouse d’un conseiller.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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nécessaire
?- (Au singulier) Ce qui est utile et suffisant, qui permet de réaliser une chose. Le degré en-dessous d’indispensable.
- Je vais faire le nécessaire.
- Pour mener à bien cette affaire, j’ai fait le nécessaire.
- (Par extension) Un ensemble d’outils pour une tâche.
- Voici le nécessaire pour effectuer cette réparation.
- (Au singulier) Tout ce qui est essentiel pour les besoins de la vie, par opposition au superflu.
- Tant que l’homme ne fut pas capable de produire plus que le strict nécessaire à sa survivance, les vainqueurs ne pouvaient que mettre en fuite et massacrer les vaincus, et s’emparer des aliments récoltés. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
- Il s’est réduit, borné, restreint au nécessaire, au strict nécessaire.
- Il faut s’occuper du nécessaire avant de songer à l’agréable.
- Sac, bagage contenant les objets nécessaires pour réaliser une chose.
- Un nécessaire de toilette.
- Un nécessaire de couture.
- Choulette, plus rude encore que de coutume, demandait du fil et des aiguilles pour raccommoder lui-même ses habits. Il gémissait d’avoir perdu un humble nécessaire qu’il portait dans sa poche depuis trente ans, et qui lui était cher pour la douceur des souvenirs et la force des conseils qu’il en recevait. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 131)
- L’armoire vitrée devait être son fief avec quelques belles porcelaines jamais utilisées, ses manuels d’école, de chants, les jeux de famille, peut-être son panier de tricot, son nécessaire de couture. — (Louison Dutoit, Le Courage de la terre : 1950-2000, une paysanne raconte, Éditions d’en bas, 2004)
- Le général […] leur fit voir ce que contenait sa cassette et son nécessaire de voyage. […]. Le nécessaire était en vermeil et contenait tout ce qui pouvait être utile pour la toilette et les repas. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange gardien, 1888)
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appendiculaire
?- (Didactique) Relatif à un appendice.
- Les abcès de parois (2,5 %) sont diminués par les précautions lors des manipulations du moignon appendiculaire, de lʼextraction de lʼappendice, une fermeture cutanée lâche au besoin, lʼantibioprophylaxie. — (Pierre Vayre, Alain Vannineuse, Le risque annoncé de la pratique chirurgicale, 2003)
- (Didactique) Situé sur un appendice.
- En botanique, les feuilles, écailles, bractées, sépales, pétales, étamines et carpelles, sont des organes appendiculaires.
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cellérière
?- Féminin singulier de cellérier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cirière
?- (Vieilli) Celle qui travaille en cire, qui fait et vend toutes sortes de cierges et de bougies.
- A l’occasion de cette réflexion, nous ne croyons pas trop déplaire au lecteur en lui donnant ici la liste des principales professions nommées par Restif et figurées par Binet, dans les Contemporaines du commun et dans les Contemporaines par gradation. Plusieurs de ces professions n’existent plus aujourd’hui. […] Cirière — (Jules Assézat dans Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Les Contemporaines, tome 2, Alphonse Lemerre, Paris, 1876, page 272-275)
- Les femmes sont également cirières et employées aux diverses manipulations qui aboutissent à la fabrication de cire à cacheter, boutonnières, employées à la vente des bouchons, émailleuses et ouvrières pour perles fausses ; l’industrie des fleurs artificielles en occupe un très grand nombre. — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 191-192)
- À l’inverse de la veuve Cachet, l’héritage de la veuve Bournier l’obligeait presque à continuer en tant que maîtresse cirière. — (Janine Lanza, « Les veuves dans les corporations parisiennes au xviiie siècle », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2009, page 92-122 [texte intégral])
- (Zoologie) (Par ellipse) Abeille qui fabrique la cire utilisée pour construire les alvéoles.
- Nous les appellerons Abeilles nourrices ou petites abeilles, par opposition à celles dont l’abdomen peut se dilater et-qui méritent le nom de cirières. (…) Dans une de ces épreuves, nous peignîmes de couleurs différentes celles de l’une et de l’autre classe pour observer leur conduite, et nous ne les vîmes point changer de rôle. Dans un autre essai, nous donnâmes aux Abeilles d’une ruche du couvain et du pollen ; nous vîmes aussitôt les petites Abeilles s’occuper de la nourriture des larves, tandis que celles de la classe cirière n’en prirent aucun soin. Lorsque les ruches sont approvisionnées en alvéoles vides, les Abeilles cirières dégorgent leur miel dans ces magasins et ne font point de cire ; mais si elles n'ont point d'alvéoles pour l'y déposer, ou si la reine né trouve pas des cellules faites pour y pondre ses œufs, les cirières retiennent dans leur estomac le miel qu’elles ont amassé, et au bout de vingt-quatre heures la cire leur suinte entre les anneaux du ventre. Alors commence le travail des alvéoles.(…) On ne voit les cirières se montrer aux portes de la ruche avec de gros ventres que lorsque la campagne fournit une abondante récolte de miel ; et elles ne se servent du contenu de leur estomac pour élaborer de la cire que lorsque la ruche n'est pas remplie de gâteaux. Dans le cas contraire, elles dégorgent leur récolte dans les magasins. — (F. Huber, Origine de la cire, La Science élémentaire, lectures pour toutes les écoles, C. Delagrave (Paris), 1882)
- Les cirières, pour y construire, dans les deux heures qui suivent, un gâteau d’alvéoles gros comme deux mains jointes où, en toute éventualité, la reine puisse se cacher et même y pondre tout de suite des œufs qui seront l’espoir de la collectivité. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 283)
- La boulette qui résulte de cette opération passe ensuite de cirière en cirière avant de parvenir aux abeilles chargées de la construction des alvéoles. — (Les Cirières travaillent sans relache… sur Le blog de Ong-Mat, 10 juillet 2010)
- (Par extension) (Art plastique) Artiste qui travaille la cire.
- Toutefois, cette configuration rationnelle, valorisant l’ordonnance est contrecarrée par d’imperceptibles débordements qui démontrent l’affectivité de la cirière en pleine production d’images. — (Sylvie Ollivier, La cirière de l’image / Irene F. Whittome, Galerie Samuel Lallouz, Montréal. Du 6 juin au 22 août 1992, p. 21)
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fière
?- Féminin singulier de fier.
- Les sections de la fière cité de Marseille ont bien mérité de la patrie, législateurs; elles ont désagonisé l’esprit public, septembrisé par une faction liberticide; et s’armant de la pique redoutable, elles ont terrassé les insolens conspirateurs qui étaient dans leur sein. — (C. Lourde, Histoire de la révolution à Marseille et en Provence, tome III, Marseille, 1839)
- Cette dernière est fière de voir émerger plus d’artistes qui osent remettre en cause l’hétéronormativité : « On est tous différents, mais je suis contente que l’expression se fasse ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 20 janvier 2023, page 11)
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arbitraire
?- Qui est produit par la seule volonté de l’homme, sans avoir de règle ni de fondement naturel.
- Or, ce qui manque à l’éclectisme, c’est justement une base scientifique et positive; et ses prétendus dogmes ne sont pas moins arbitraires et cérébrins que les dogmes des églises. — (J.-B.-François Bourbon del Monte, L’Homme et les animaux : Essai de psychologie positive, G. Baillière, 1877, page X)
- Il se souvint tout à coup d’une vieille chronique où il avait, pour flétrir, stigmatiser, juvénaliser les comportements bourgeois, […] projeté le feu rouge des catachrèses les plus imprévues, des synecdoches les plus arbitraires, des antonomases les plus follement tirées par les cheveux, […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 81-82)
- La distinction que l’on fait entre un astéroïde et une planète est purement arbitraire puisque fondée uniquement sur la dimension. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, no 24, décembre 1992, page 41)
- Qui dépend du choix de chaque personne ou de chaque administration, sans en référer à quiconque.
- L’Assemblée n’a point décidé là-dessus, cela est arbitraire.
- La décision est arbitraire.
- Qui est laissé à la décision du juge.
- Amende arbitraire.
- Qui n’a d’autre règle que la volonté, le caprice d’un maître.
- Dans bien des cas, la coutume régionale et la pratique traditionnelle préislamique, combiné à la volonté arbitraire du potentat régnant, sont devenues la base légale du gouvernement. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 64)
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amère
?- Féminin singulier de amer.
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domiciliaire
?- (Droit) Qui a rapport au domicile.
- Cette journée de repos gênait un peu les calculs de Raoul, qui espérait, en l’absence de Brigitte Rousselin, effectuer tranquillement une visite domiciliaire. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Il savait qu’on avait consigné des quartiers entiers pendant vingt-quatre heures afin de procéder à des vérifications domiciliaires. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
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ancillaire
?- Qui a rapport aux servantes.
- Ces pittoresques études de géographie linguistique et de camaraderie ancillaire se poursuivirent chaque semaine dans la cuisine, sans que j'y prisse aucun plaisir. — (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe II, 1921)
- On voit que la moralité des armateurs et des gros négociants n’était pas toujours irréprochable et que l’amour ancillaire avait, à Saint-Malo, de chauds pratiquants. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 110)
- Les relations qu'elle possédait dans le grand monde lui en faisaient connaître les dessous, et grâce à des complicités ancillaires, il ne lui était pas difficile de se procurer des lettres compromettantes pour s'en servir à son avantage. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Affaire Bardouillet, 1935)
- En effet, si le jeune homme du peuple trouve à nouer, dès l’adolescence, des relations sexuelles avec les filles de son milieu, le jeune bourgeois se trouve presque condamné à l’initiation par une prostituée, puis à la pratique de l’amour vénal ou ancillaire. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
- — Pour une fois que je tiens un artiste de la Renaissance, je veux pas le paumer à cause d’une bévue ancillaire.— Une quoi ?— Une connerie de ta bonniche ! — (Michel Audiard, Le cave se rebiffe, 1961)
- D’où la proposition d’une primaire : parce qu’on ne peut pas délégitimer la gauche de rupture et la repousser dans une position ancillaire, autant la noyer dans un processus «unitaire» qui dissimulerait toute divergence programmatique. — (Collectif, « Primaire de toute la «gauche» : une fausse bonne idée », Libération, 23 décembre 2021 → lire en ligne)
- (Vieilli) (Chimie) Annexe.
- on nommoit opérations ancillaires toutes celles qui n’étoient en quelque ſorte que préparatoires, diſpoſantes, & qu'on confioit à des ſerviteurs, à des apprentifs. — (Encyclopédie Méthodique, tome second.)
- (Médecine) Annexe, qui est nichée dans une autre étude, en parlant d’une étude clinique, greffée sur le protocole d’une autre étude.
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acrotère
?- (Architecture) Ornementation placée aux extrémités supérieures des édifices, principalement sur les frontons.
- Les acrotères et les corniches du palais servent de perchoir à des familles de goélands, de plongeons et de cigognes. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Le toit du porche, à forme aiguë, comme toute vieille charpente, se distinguait par deux girouettes perchées aux deux bouts d’une cime ornée de ces serrureries bizarres que les savants nomment un acrotère. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre deuxième)
- Ces deux fragments pourraient appartenir au même acrotère. — (Juliette de La Genière, Bianca Ferrara, Olivier Picard, Un sanctuaire en Laconie, 2005)
- (Architecture) Portion supérieure de mur ceinturant une toiture-terrasse.
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bijoutière
?- Artisane qui fabrique et qui vend des bijoux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) (XIXe siècle) Marchande d’arlequins.
- Voici la mère Maillard : c’est une bijoutière ou marchande d’arlequins. Je ne sais pas trop l’origine du mot bijoutier, mais l’arlequin vient de ce que ses plats sont composés de pièces et de morceaux assemblés au hasard, absolument comme l’habit du citoyen de Bergame . — (Privât d’Anglemont, 1854, Paris anecdote)
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cavalière
?- (Équitation) (Sport) Celle qui monte à cheval.
- Que Brantome dise tant qu’il lui plaira que la Duchesse de Valentinois eut du courage, qu’elle fut belle jusqu’à l’âge de 70 ans, qu’elle était bonne cavaliere, personne ne s’en formalisera. — (Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique, tome 3, Reinier Leers, Amsterdam, 1702, page 2462)
- Dans les contre-allées, passent rapides, le cigare en bouche, des cavaliers et, cravache levée, des cavalières dont les éclats de voix, les rires bruyants, les propos, mêlés de toutes les langues, de toutes les argots de l’Europe, étonnent la feuillue. — (Daniel Stern (Marie d’Agoult), Mes souvenirs, Calmann Lévy, 1880, page 241)
- (Danse) Femme qui accompagne un homme ou qui danse avec lui.
- Je m’attendais à chaque instant à le voir danser à quatre pattes, tellement il baissait la partie supérieure de son corps vers la terre. Je ne pus même m’empêcher d’avoir l’idée saugrenue que sa cavalière n’aurait pas beaucoup de peine à lui passer la jambe par-dessus la tête, comme cela se pratiquait alors dans certains bals publics. — (Jean-Marie Déguignet, Mémoires d’un paysan bas-breton, La Revue de Paris, 1904-1905, page 105)
- – C’est… c’est mon anniversaire demain et je serais heureux de vous avoir pour cavalière. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 354)
- (Rare) Femme qui sert dans la cavalerie militaire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Équitation) Femme du monde qui monte dans les courses (pour un homme, on dit : gentleman-rider).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Désignation de grade d’une membre d’un régiment blindé et du régiment The Queen’s York Rangers détenant le grade de soldate[1][2].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Piste destinée à la circulation à cheval.
- On peut encore revenir à Fontainebleau par la cavalière du Dormoir, mais pour cela il faut suivre l’itinéraire de la grande promenade […]. — (M. Colinet, Indicateur de Fontainebleau : Palais, forêt, environs, 45e édition des guides Denecourt-Colinet, 1921, page 128)
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cantinière
?- Celle qui tient une cantine.
- – Mademoiselle m’a mise à la porte ; elle a dit que j’aille dans le préau trouver la cantinière. — (Léon Frapié, La conquête de Rose, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 9)
- On le décrit remontant du Comtat-Venaissin et faisant un « arrestadou à Saint-Didier-en-Velay ». Là, officie « la petite Marie », cabaretière et cantinière. — (Jean Peyrard, Avec les brigands et bandits de grand chemin : en Loire, Haute-Loire, Ardèche, Éditions Le Hénaff, 1980, chapitre 2)
- (Vieilli) (Militaire) Femme qui tenait la cantine d’un régiment.
- Il n’y aura jamais que deux cantinières par bataillon complet, et une pour les quatre compagnies de dépôt […]. — (Hyacinthe-Hippolyte de Mauduit, L’Ami du soldat : projet d’amélioration et traité complet d’organisation militaire, Paris : chez Dentu & chez Hyvert & Lyon : chez Chambet, 1834, page 251)
- Dans un coin, la cantinière dormait, la bouche ouverte, pelotonnée sur un banc devant sa petite table chargée de bouteilles vides et de verres troubles. — (Alphonse Daudet, Le concert de la Huitième, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 131)
- L’alcool fit son effet car aussitôt, Bonaventure entonna un refrain repris par les autres soldats:« La cantinière aux beaux bras est le plaisir des jeunes soldats Les jeunes soldats sont militaires pour embrasser la cantinière Gauche, droit, sabre au côté ! La cantinière se laisse baiser Et en avant et en avant la cantinière ! » — (Jeanine Berducat, La Vivandière de l’empereur, La Bouinotte, 2013, chapitre 8)
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doctrinaire
?- (Histoire) Un des hommes d’opinion modérée, qui, dans la première moitié du XIXe siècle, se piquaient de subordonner leurs principes politiques à un ensemble de doctrines rigoureuses.
- — Tu as tort de te rajeunir, lui disait son père. Si tu avais trente-six ans, ou du moins la mine revêche d’un doctrinaire, je pourrais te donner la position que je voudrais. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Il était chaussé de bottes à éperons, vêtu d’un pantalon gris, d’une redingote foncée ; le col de la chemise émergeait, très blanc, de la haute cravate noire à la doctrinaire. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 234)
- (Par extension) (Péjoratif) Celui ou celle qui se fait remarquer par un attachement systématique à ses opinions et l’affirmation autoritaire de celles-ci.
- Un doctrinaire auquel il n’avait guère manqué que cent cinquante voix sur cent cinquante-cinq votants pour être élu, se leva. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- C’est une querelle de clocher que les doctrinaires arrivent à susciter au sein du Club. — (Jacques de Cock, Les Cordeliers dans la Révolution française : II - Textes et documents, Fantasques éditions à Lyon, 2001, page 1009)
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commère
?- (Vieilli) Personne qui est la marraine d’un même enfant, du point de vue du parrain, du père et de mère de l’enfant.
- SUZANNE. Mes amis, je vous présente le nouveau fermier de Gros-Bois.NANETTE, à André. Na !… quand je vous avais dit que vous seriez content d’la commère que je vous donn’ra,ANDRÉ, à Landuriau. Si je suis parrain aujourd’hui, c’est à charge de revanche, et je te le promets avant un an… Partons pour le baptême… Ma commère, voulez-vous permettre ? — (Saintine , « La Paysanne demoiselle » dans Le Magasin théâtral : choix de pièces nouvelles, jouées sur les théâtres de Paris, Paris, Marchant, 1834, page 19)
- Napoléon Bayet s'y est installé tout aussitôt après la guerre ; il y a ramené sa commère, et six enfants lui sont nés : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Familier) (Péjoratif) Femme bavarde, qui aime jaser, médire d’autrui. — Note : On peut même quelquefois l’appliquer aux hommes.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 95-96)
- En province,[…], toute fille qui devient amante « fait une faute » ; le terme est significatif. Les commères ne la reçoivent plus. On la fuit. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- […] il accueillit d’un air enjoué et d’une âme égale l’annonce câlinement faite par la Julie d’une paternité future et les sourires des voisins, les cancans des commères et jusqu’aux plaisanteries égrillardes du maire […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Toi, il faut que tu saches tout, parce que tu as un esprit de commère, d’espincheur, et de bazarette. — (« Scénario de La Prière aux étoiles », 1941, dans les Œuvres complètes de Marcel Pagnol, tome 6, Club de l'Honnête Homme, 1977, page 472)
- – La classe est encore vide, je suis seule à mon rang et derrière moi sont assises les deux plus mauvaises élèves de la classe, des commères inséparables, toujours en train de chuchoter entre elles, d’échanger des coups d’œil, de ricaner… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 238)
- (Archaïsme) Appellation familière, entre gens du peuple qui ont des relations fréquentes.
- Avec ou sans patente — la loi l'y autorisait peut-être à l'époque, et de toute manière il y a prescription — elle tenait dans sa vaste cuisine un lot de marchandises épicières qu'elle débitait aux commères du voisinage. — (Maurice Le Lannou, Un bleu de Bretagne : souvenirs d'un fils instituteur de la 3e République, Éditions Hachette, 1979, chapitre 1)
- L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;Ma commère la carpe y faisait mille toursAvec le brochet son compère. — (Jean de La a Fontaine, Le Héron)
- (Désuet) (Familier) Femme qui a de la tête, une femme hardie, que rien ne rebute.
- Une commère dont la chemise très courte cachait mal les rondeurs, m'accueillit et, me poussant dans une pièce quasiment obscure, me confia d'un air canaille: […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- (Théâtre) Les deux personnages principaux d’une revue. → voir compère
- Tandis que Joséphine Balsamo s’apprêtait, il apprit par une ouvreuse que la commère de la revue, Brigitte Rousselin, habitait une ancienne maison de Montmartre, d’où chaque jour, avec une vieille femme de chambre très dévouée, du nom de Valentine, elle descendait pour assister aux répétitions de la prochaine pièce. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- (Music-hall) Animatrice d’une revue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
aviaire
?- (Didactique) Qui se rapporte aux oiseaux.
- Nous avons vu, par ailleurs, que le virus de la peste aviaire atypique présentait des propriétés osmotiques ; là encore, une enveloppe protidique légère apparaît autour des éléments discoïdes, constituant le centre des particules au microscope électronique. — (P. Morand, Aux confins de la vie, 1955)
-
buissonnière
?- Féminin singulier de buissonnier.
-
cordelière
?- Corde à plusieurs nœuds dont les religieux se ceignent le corps.
- Il crut son cœur brisé à jamais et voulut mettre la chose en vers. Comme les rimes venaient mal, il chercha autre chose et pensa ne pouvoir moins faire que d’entrer dans les ordres. Il serait frère prêcheur. Déjà, il se voyait vêtu de bure, avec une retombée de cordelière qui lui battait les jarrets. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Cordon qui sert aux hommes ou aux femmes pour attacher un vêtement.
- Sa ceinture était une cordelière à gros glands. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Alice bondit, sangla la cordelière du peignoir de bain dans lequel elle avait dormi, et rejoignit sa sœur. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Héraldique) Collier autour des armoiries.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Architecture) Baguette sculptée en forme de corde.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse franciscaine (pour un homme, on dit : cordelier).
- La transaction de 1614, au contraire, obligeait l’hôpital à verser 25 septiers de seigle aux cordelières, ex-directrices de la maison. — (Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 1923, page 41)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.