Dictionnaire des rimes
Les rimes en : montfrin
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "montfrin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
corallien
?- Formé, constitué de coraux.
- Un récif corallien.
- « Contrairement aux apparences, le corail n’est pas une plante. C’est un lointain cousin de la méduse, qui vit en symbiose avec des microalgues. Pour se nourrir et grandir, la colonie corallienne, formée de polypes, a besoin de capturer des proies », explique Aline Tribollet, chargée de recherche sur l’écologie récifale et le devenir des coraux. — (« Coraux : Gros plastivores », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 26)
- Un endroit avec des plages coralliennes cernées de cocotiers câlins. — (Bernard Lenteric, La Nuit des enfants rois, 1981, édition Le Livre de poche, page 51.)
-
cybernéticien
?- Relatif à la cybernétique.
- Les tentaculaires arborescences cybernéticiennes.
-
florin
?- Pièce de monnaie étrangère dont la valeur varie suivant l’époque et les pays où elle a cours.
- — J’ai rencontré dernièrement à Bade, dit Mattia, dans les salles de jeu, un gentleman aux dents blanches et pointues qui souriait toujours malgré sa mauvaise fortune ; il ne m’a pas reconnu, et il m’a fait l’honneur de me demander un florin pour le jouer sur une combinaison sûre ; c’était une association ; elle n’a pas été heureuse : M. James Milligan a perdu. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Elle compta ce qu’elle avait dans la main et trouva six francs quatre-vingt-cinq centimes en estimant le florin d’Autriche à deux francs. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Par le baron Zorn de Bulach, nous savons qu'on jouait gros jeu à Schœnbrun. Il cite le cas d'une femme qui avait perdu près de 30 000 florins, et du mariage d'un haut personnage, où il y avait environ cinquante tables de jeu. — (Louis Hastier, La vérité sur l'affaire du collier, Librairie Athème Fayard, 1955, chapitre 2)
- (Spécialement) (Histoire) Ancienne pièce (initialement d’argent) britannique, valant deux shillings (2 s) soit un dixième de livre sterling ; frappée à partir de 1849, elle disparut en 1971 avec la décimalisation de la livre sterling, et est alors remplacée par la pièce de 10 (nouveaux) pence (10 p) de même valeur.
- — Combien d’argent y a-t-il sur la coiffeuse ? — Outre le billet de dix livres que vous m’avez dit de prendre, Monsieur, il y a deux billets de cinq livres, trois d’une livre, une pièce de dix shillings, deux demi-couronnes, un florin, quatre shillings, six pence et un demi-penny, Monsieur. — Prenez tout, dis-je. Vous l’avez bien gagné. — (P. G. Wodehouse (Pelham Grenville Wodehouse), L’inimitable Jeeves, chapitre 12 (« Bingo n’a pas de chance »), titre original : The Inimitable Jeeves, 1923, traduit de l’anglais par Jean-Pierre Aoustin, édition de poche 10-18 consultée, page 152, ISBN 2-264-01674-4, 284 pages, 1992)
- (Spécialement) Le florin néerlandais, qui eut cours de 1279 jusqu’au 28 janvier 2002, où il fut remplacé par l’euro.
- A cela s'ajoute la parité du florin des Antilles néerlandaises qui, étant au double du florin néerlandais, semble exercer un effet de renchérissement sur les prix, encore qu’ils aient été relativement stables ces dernières années. — (European Parliament, Documents de séance: Numéros 56 à 135, 1963)
-
appartiens
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de appartenir.
-
mien
?- (Vieilli) Ce qui est à moi ou ceux qui sont à moi.
- Un mien ami.
- Cette découverte est mienne.
-
latin
?- (Histoire) Qui est originaire ou se rapporte aux Latins, les habitants du Latium.
- La mythologie latine.
- (Par extension) Romain, relatif à l’empire romain.
- Le droit latin.
- Empire latin d’Orient.
- (Linguistique) Relatif au latin, la langue.
- La littérature française du moyen-âge n'a guère que des antécédens latins. Les poésies celtique et germanique n’y ont laissé que de rares et douteux vestiges ; la culture antérieure est purement latine. C’est du sein de cette culture latine que le moyen-âge français est sorti, comme la langue française elle-même a émané de la langue latine. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 166-167)
- « Votre castillan et notre français, et l’italien encore ne sont que des dialectes issus du latin parlé », poursuivit Joanny, récitant malgré lui sa grammaire ; « ce sont des langues vulgaires, d'anciens patois de paysans. Un temps viendra, vous dis-je, où de nouveau on enseignera le latin dans toutes les écoles de l'Empire, le latin classique, et où tous les vulgaires seront oubliés. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- Toute la nuit, il avait rêvé qu’il récitait un discours latin en présence de l’Archevêque, et il lui avait semblé prononcer, ore rotundo, un nombre infini de belles terminaisons et de nobles désinences : abunt, arentur, ibus, arum… — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 210)
- Les plus énormes bêtises qui sortaient de la bouche de Johnson prenaient en effet je ne sais quel accent de véracité qui tenait sans doute au style de l’orateur, à la parfaite symétrie de ses phrases et à son redoutable arsenal de mots savants à désinences latines. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 12)
- Le jeune jésuite chargé de la classe de latin lit à haute voix les thèmes des élèves sur un ton de persiflage, pour faire rire. Michel en particulier, nouveau venu expulsé depuis peu par une institution laïque, sert de cible.– Voici, Messieurs, du latin de lycée.– Cela vous changera de votre latin de sacristie. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 225)
- Qui s’exprime dans cette langue.
- Les auteurs latins.
- – Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- (Religion) Relatif à l’Église catholique romaine.
- L’église latine ; de rite latin.
- Qui a certaines caractéristiques des habitants du Latium, des anciens Romains et, par extension, des peuples qu’ils ont longtemps et durablement colonisés et influencés.
- Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. — (André Malraux, L’Espoir, 1937, page 622)
- Qui a pour origine la langue latine, qui à l’origine parlait le latin.
- Les peuples latins.
- (En particulier) Espagnol, portugais et italien par opposition à anglo-saxon.
- Amérique latine.
-
colombin
?- Qui a rapport au pigeon.
- Pigeon colombin.
- Baiser colombin.
- Elle accompagna ses baisers – « Comment déjà ? Ah, oui ! des baisers colombins » – par de lentes caresses sur la nuque, le front, les joues. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 121)
- (Vieilli) Couleur gorge-de-pigeon. #6A455D
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
akkadien
?- Langue anciennement parlée en Akkad.
- L’inscription est ici rédigée en akkadien, langue qui utilise des caractères cunéiformes syllabiques.
- Certains donnent l’idéogramme sumérien, sa transcription phonétique en akkadien, sa traduction akkadienne. — (Michel Ballard, De Cicéron à Benjamin, 2007)
-
enclin
?- Qui est porté de son naturel à quelque chose.
- Il est enclin au bien. On le dit plus ordinairement en mauvaise part.
- Il est enclin au mal, à l’ivrognerie.
- La jeune fille se rendit à ce raisonnement, car on est toujours enclin à choisir la route de la facilité, moins pentue que celle du devoir. — (San Antonio, Trempe ton pain dans la soupe , S-A 173 , Fleuve noir, 1999)
- Elle est un peu plus timide, un peu plus encline à l’introspection que moi. — (Damien Leloup, « Felicia Day : « La culture geek est avant tout une contre-culture »», Le Monde.fr, 26 juin 2014)
- On les disait peu enclins à se porter volontaires pour la guerre – tout particulièrement la Seconde Guerre mondiale. — (Josée Legault, Se souvenir de quoi, au juste?, Le Journal de Montréal, 12 novembre 2020)
-
esthéticien
?- Professionnel s'occupant d’esthétique.
- « Les salons de massage n’ont pas d’ordre professionnel comme les esthéticiens ou les kinés », regrette-t-il. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 5)
-
murrhin
?- (Antiquité) Qualifie certains vases (vases murrhins) fort estimés des Anciens, dont la matière, la murrhe, était brillante et avait des reflets variés. Les archéologues ont supposé qu’il s’agissait d’une variété d’onyx, de jade, ou de porcelaine.
- Selon Pline, les vases murrhins provenaient surtout du pays des Parthes, en particulier la Caramanie, et étaient fabriqués avec une matière fossile.
- La femme vraiment belle a le droit de tout dédaigner, puisqu’elle rassemble, non dans une œuvre hors d’elle, mais dans sa personne même, comme en un vase myrrhin, tout ce que le génie esquisse péniblement en traits faibles, au moyen d’une fatigante réflexion. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 73.)
- J’ignorais à quel point ces banquiers collectionneurs de vases myrrhins différaient du véritable Israël. — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, Plon, 1958 ; coll. Folio, 1974, p. 253.)
-
baldaquin
?- (Architecture) Dais qui sert de couronnement à un trône, à un autel, etc.
- De là l’importance décorative donnée dans les églises baroques à la chaire, aux confessionnaux et à l’autel que surmonte un baldaquin. L’Église n’est plus comme au Moyen Age une sublimation de la Cité : elle est devenue un engin spécialisé du salut, une happeuse d’âmes. — (Paul Claudel, L’œil écoute : La peinture hollandaise, la peinture espagnole, écrits sur l’art, Gallimard, 1964, page 198)
- « Est-ce que j’arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple ? Demandons-nous : à Noël, est-ce que je partage mon pain avec celui qui n’en a pas ? », a lancé François, s’exprimant sous le baldaquin dessiné par le Bernin, où seul le souverain pontife est autorisé à célébrer la messe. Le Monde avec AFP, « L’homme est devenu avide et vorace » : le pape plaide contre un consumérisme vide de sens, Le Monde. Mis en ligne le 25 décembre 2018
- Ciel de lit.
- Deux couverts, avec des timbales d’argent, y étaient mis sur une petite table, au pied d’un grand lit à baldaquin revêtu d’une indienne à personnages représentant des Turcs. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857, première partie, chapitre II)
- Chez lui !… Il appelait ainsi un banc qu’il avait choisi dans le square de la place d’Anvers, et sur lequel, depuis plus d’un mois, il dormait, avec la voûte d’un marronnier pour baldaquin… — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Le portefeuille, réédition Arcadia, 2002, page 89)
- Il pionce avec son cheval dans son lit à baldaquin, découpe ses pages en rondelles et fout carrément le feu à son bénard au « bal des Ardents » en voulant, disait-il, « allumer son tison pour les gentes demoiselles » ! — (Pierre Perret, Les Grandes Pointures de l’Histoire, Éditions du Cherche-Midi, 2015)
-
entrain
?- Ardeur à faire quelque chose, gaieté naturelle et communicative ; bonne humeur ; vivacité, fougue.
- Le soir, les délices et la joie du souper avec les uccelletti, la polenta et l'entrain général, semblent reculer les bornes de l'existence du côté des plaisirs si vifs de la bête. — (Stendhal, Rome, Naples et Florence, 1817)
- Mais, vont dire nos modernes Fabius, nos pourris diplomatiques, il fallait avant tout gagner du temps, faire tomber l'entrain populaire, et, « laisser cuire la révolution dans son jus ». — (Émile Morice, La Grèce, telle que l'ont faite les Philhellènes et les Protocoles, dans Révélations et pamphlets, 1834)
- La gauche « qui ne sait plus ce qu'elle veut » ne se contente plus de se taire, mais prend l'habitude de faire sien le grand discours de régression d'une droite dont elle envie la bonne santé, d'une droite à l’entrain réactionnaire communicatif. — (Élisabeth Guibert-Sledziewski, Une culture de régression, dans Flash sur la droite, Raison présente n° 88, p.115, 4e trimestre 1988)
- Mais voilà, mâles et femelles semblent liés par des relations bien équivoques, et les intérêts évolutifs de deux individus aussi différents sont rarement convergents, introduisant dans leurs entrains amoureux les bases du conflit sexuel. — (Thierry Lodé, La guerre des sexes chez les animaux, Odile Jacob 2006, p. 180)
-
angevin
?- Relatif à Angers, ou à ses habitants.
- Relatif à l’Anjou, ou à ses habitants.
- Personne, dans l’Anjou, n’entendait mieux et ne pouvait prononcer plus nettement le français angevin que le rusé vigneron. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- « Davantage d’avantages,Avantagent d’avantage »Lui dis-je, quand elle revintAvec ses seins angevins…(deux fois dix !)« Permets donc que je lutineCette poitrine angevine… » — (Boby Lapointe, Framboise !)
- Relatif à Anjou, ancienne ville québécoise, désormais arrondissement de la ville de Montréal [1].
- Relatif à Anjou, circonscription électorale provinciale québécoise [1].
-
circonviens
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe circonvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe circonvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe circonvenir.
-
corinthien
?- Qui provient de Corinthe.
- Qui appartiennent à l’ordre corinthien.
- La moulure E est une scotie, nommée rond creux ou nacelle ; elle sert aux bases des colonnes Ionique, Composite & Corinthien, pour faire opposition aux tores qui sont des moulures convexes ; ce qui forme une agréable diversité lorsqu'elles sont séparées par des listeaux. — (Charles Dupuis, Traité d'architecture, comprenant les cinq ordres des anciens, part.1, 1782, page 16)
- Les colonnes, toutes d’un seul morceau, n’ont guère plus de dix à douze pieds jusqu’au chapiteau d’un corinthien arabe plein de force et d’élégance, qui rappelle plutôt le palmier d’Afrique que l’acanthe de Grèce. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- A quelques pas derrière la source, il y avait un petit temple grec, cinq colonnes corinthiennes soutenant une coupole ronde. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- À l'intérieur, quatre colonnes corinthiennes et les colonnettes cannelées du chancel supportent le jubé de bois, orné de panneaux en bas-relief polychrome. — (Alain Stéphan, Guide du Finistère, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2004, page 25)
-
galantin
?- (Vieilli) Homme ridiculement galant auprès des femmes.
- Laisse donc cette enfant tranquille, galantin de la Canebière ! — (Willy et Sidonie-Gabrielle Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 74)
- – Alors ils ont eu une discussion terrible… La Mouravieff, qui n’a peur de rien, a marqué d’un grand coup de canne la figure de son galantin, qui est sorti du bureau en claquant la porte et en refusant de signer l’ordre… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 197)
- Eh bien, monsieur le duc, j'ai toujours remarqué au cours de ma longue carrière — et ce jeune homme qui est là, dit le galantin chevronné […] ne me démentira pas — que quand on a envie d’une fille, si on y va carrément, neuf fois sur dix elle ne vous dit rien, mais si on relève tout doucement ses jupes pour regarder ce qu’il y a dessous, le plus souvent, elle vous fout en correctionnelle. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 62)
-
électronicien
?- Spécialiste de l’électronique.
- Un amplificateur, par exemple, est en soi un système compliqué qu’un électronicien a dû créer à partir de boîtes noires encore plus petites : des transistors, des résistances, des circuits intégrés, etc. — (John Haugeland, L’esprit dans la machine, page 80, 1989, Odile Jacob)
-
chien
?- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
-
clitoridien
?- Relatif au clitoris.
- Pour Sylvain Mimoun, également sexologue, « la position peut jouer un rôle » dans le degré de plaisir, […]. Savoir que c’est la pénétration couplée à une stimulation clitoridienne qui nous mène à l’extase, par exemple, peut conduire à choisir la position de l’andromaque (femme assise ou accroupie) plutôt qu’un missionnaire. — (« Les Françaises à la traîne dans «la course à l’orgasme »? », Libération, mardi 22 décembre 2015, page 10)
-
bénin
?- Doux et bienveillant.
- Les terribles prêcheurs des Seize, les moines qui portaient le mousquet aux processions de la Ligue, s'humanisent tout à coup ; les voilà devenus bénins. C'est qu'il faut bien essayer d’endormir ceux qu'on n'a pas pu tuer. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.17)
- Ô Seigneur, vous qui donnez aux juges ces regards bénins, ces oreilles attentives et ce cœur toujours ouvert à la vérité. — (Jacques-Bénigne Bossuet, le Tellier.)
- (Ironique) Trop bon, dont la tolérance tourne à la faiblesse.
- On n’est pas plus bénin que cet homme-là.
- Les maris les plus bénins du monde. — (Molière, Éc. des f. I, 6.)
- (Sens figuré) Propice, favorable.
- Être né sous un ciel bénin.
- Nous bénéficions d’une influence bénigne.
- Les cœurs sont saisis d’une joie soudaine par la grâce inespérée d’un beau jour d’hiver, qui après un temps pluvieux vient réjouir tout d’un coup la face du monde ; mais on ne laisse pas de lui préférer la constante sérénité d’une saison plus bénigne. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Marie-Thér.)
- Un astre plus bénin vient d’éclaircir tes jours. — (Pierre Corneille, Théod. V, 3.)
- J'ai de vœux parjurés trahi les dieux bénins. — (Mathurin Régnier, Élégies, IV)
- Mais si d’un œil bénin vous voyez mes hommages. — (Molière, Tart. IV, 5.)
- (Médecine) Qui n’est pas alarmant.
- Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas. — (Mieux vaut prévenir que guérir, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, p. 33, éditions La Terre nationale)
- (En particulier) Qualifie une affection qui n’est pas cancéreuse.
- Une tumeur bénigne.
- (En particulier) Qui agit doucement.
- C’est un remède bénin.
-
aigrefin
?- (Zoologie) (Rare) Autre nom de l’aiglefin, poisson proche de la morue.
- Pêle-mêle, au hasard du coup de filet, les algues profondes, où dort la vie mystérieuse des grandes eaux, avaient tout livré : les cabillauds, les aigrefins, les carrelets, les plies. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873, chapitre III)
- (Désuet) Homme pratiquant la tromperie pour parvenir à ses fins (pour une femme, on dit : aigrefine).
- Mes nièces Éva et Juliette me donnent beaucoup de soucis parce qu’elles sont bonnes à marier et qu’elles ont des dots exceptionnellement tentantes pour les aigrefins. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- Imaginez un peu ce que doit être alors un homme qui, selon les critères soviétiques, est un aigrefin, un requin, un arriviste ! — (Alexandre Zinoviev, L’Avenir radieux, 1978)
- Il n’a rien de commun avec ces aigrefins qui construisent n’importe quoi et n’importe comment, avec le seul souci de rogner sur la qualité des matériaux et de truquer les devis : ce qui l’intéresse, c’est de « penser » ce qu’il édifie. — (Raymond Jean, La Ligne 12, 1973, page 123)
- Beaucoup d’argent sera distribué. Et, probablement, beaucoup d’aigrefins seront aussi au rendez-vous. — (Isabelle Rey-Lefebvre, « Rénovation énergétique : la lutte contre les arnaques se renforce », dans Le Monde, 11 août 2020 [texte intégral])
- (Acadie) Homme maigrichon, chétif.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
contint
?- Troisième personne du singulier du passé simple de contenir.
- Raoul fit un mouvement pour s’élancer et, aussitôt, se contint et domina sa colère. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
-
embonpoint
?- État d’une personne un peu grasse.
- C'était une grande femme qui avec moins d’embonpoint eût eu la taille belle, et une beauté romaine que bien des gens préféraient à celle de sa sœur. — (Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, Paris : A. Sautelet & Cie ; Alexandre Mesnier, 1829, vol.11, page 206)
- Quoique La Brière fût alors mince, il appartient à ce genre de tempéraments qui, formés tard, prennent à trente ans un embonpoint inattendu. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’était à cette époque une femme de cinquante-deux à cinquante-trois ans à peu près, qui conservait, grâce à son embonpoint plein de fraîcheur, les traits de sa première beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Bakounine était d’une colossale stature, encore que son embonpoint fût évidemment dû à sa maladie. — (Debagori-Mokrievitch, Souvenirs sur Bakounine, traduits par Marie Stromberg, La Revue blanche, 1895)
- Elhamy, de son côté, changeait. Il prenait de l'embonpoint; ses traits s'empâtaient quelque peu. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Sens figuré) — La Verse ou le versage des blés, et de beaucoup de plantes céréales, est un accident occasionné, ou par de grands vents, des orages, de fortes pluies, ou par le trop d’embonpoint que prennent les plantes dans les temps chauds et humides. — (Jean Baptiste Henri Joseph Desmazières, Agrostographie des départemens du Nord de la France, page 130, 1812)
-
florentin
?- Originaire de Florence ou relatif à cette ville d’Italie.
- Urbain VIII était florentin comme Galilée et il avait entretenu d'excellentes relations avec lui. — (William René Shea, Ce que Galilée dit à Milton, Liber (Montréal)/Les Belles Lettres (Paris), 2021, page 30)
- Le visage de la vieille dame pris une expression satisfaite.— Approchez vos chaises et écoutez bien. La nuit dernière, j’ai rêvé que j’étais une jeune fille et que je me promenais au bord de la rivière. J’avais un grand chapeau florentin rabattu.<br
- Ainsi, ce paresseux génie a fondu la couleur vénitienne, la composition florentine, le style raphaëlesque dans les rares tableaux qu’il a daigné peindre et dont les cartons étaient dessinés, dit-on, par Michel-Ange. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Par extension) Subtil, raffiné, et même machiavélique (allusion politique).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.