Dictionnaire des rimes
Les rimes en : montfort
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "montfort".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
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pylore
- (Anatomie) Orifice inférieur de l’estomac, par lequel les aliments entrent dans les intestins.
- Obstruction du pylore.
- Ce pauvre Alfred a sa crampe au pylore. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- (Par extension) (Anatomie) Le sphincter qui ouvre ou ferme cet orifice.
- Simon avait beau se dire qu’après tout, ils ne pouvaient rien y changer, la perspective de l’explication lui contractait le pylore. — (Maurice Druon, Les Grandes Familles, tome 1, 1948)
- Contribution à l’étude des fonctions de l’estomac étudiées sur un malade atteint de cancer du pylore et gastroentérostomisé, par MM. Dehove et Soupault. — (Archives générales de médecine, 1895)
- treport
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essor
- Action de l’oiseau qui s’élance pour prendre son vol.
- Avant que la nitée Se trouvât assez forte encor Pour voler et prendre l’essor. — (Jean de la Fontaine, Fab. IV, 22.)
- (Sens figuré) Ses rues, dans le silence d’un lieu désert, attendent le claquement des volets, l’ouverture des portes, le hennissement des chevaux, l’essor d’une marmaille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par analogie) Envol d’un aéronef.
- […], nous menions une vie désordonnée, parce que nous étions toujours sur le qui-vive, prêts à prendre notre essor le lendemain matin. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Sens figuré) Élan vers le haut.
- Et dès que son Dieu l’ordonne, Son âme, prenant l’essor, s’élève d’un vol rapide Vers la demeure où réside Son véritable trésor. — (Jean Racine, Cantique, II.)
- Élan hâtif.
- M’en croirez-vous, monsieur ? Prenez l’essor. — (Hauteroche, le Souper mal apprêté, sc. 18.)
- (Sens figuré) Mouvement moral, comparé à l’essor de l’oiseau, par lequel un homme, un esprit, une âme se portent aux choses élevées, étendues.
- Et quand je me demande un titre légitime D’où prendre quelque gloire et chercher quelque estime, Je vois pour tout appui de mes plus hauts essors Le néant que je suis et le rien d’où je sors. — (Pierre Corneille, Imit. III, 40.)
- Succès qu’obtient un livre, une idée.
- N’espérons plus que la haine pardonne à mes chansons leur trop rapide essor. — (Pierre Jean de Béranger, Ad. à la camp.)
- (Sens figuré) Action de débuter en quelque chose avec énergie, avec hardiesse et liberté.
- Favoriser l’essor du talent.
- (Désuet) Publication, sortie d'un livre.
- Si l’on peut pardonner l’essor d’un mauvais livre, Ce n'est qu’aux malheureux qui composent pour vivre. — (Molière, Mis. I, 2.)
- Développement qui a quelque chose de rapide comme le vol de l’oiseau.
- La vie n'avait pas encore pris un grand essor à l'époque de la formation ardoisière. Ce n'est guère que dans la partie supérieure […] que l'on trouve quelques fossiles. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 17)
- Nous avons constaté l’essor d’Alès, et Nîmes même a gagné quelques milliers d’âmes de 1912 à 1926. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pourtant ces épreuves et tribulations suscitèrent, dans leurs rangs, un essor idéologique et organisationnel nouveau, […]. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.98)
- Le XIXe siècle marque véritablement l’essor de la pêche hauturière : à Terre-neuve d'abord, puis en Islande. — (Christian Querré, La Grande Aventure de Terre-Neuvas de la baie de Saint-Brieuc, 1998)
- (Technique) Ouverture dans le haut d’une cave enterrée ou d’une galerie avec un conduit vertical vers la surface pour assurer une ventilation par convection naturelle.
- Essor d’une galerie de mine, d’une champignonnière, d’une cave à vin de champagne.....
- (Sens figuré) Libération d’une contrainte.
- On tenait ce jeune homme dans une trop grande contrainte, il a pris depuis son essor.
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similor
- Composition métallique, mélange de cuivre jaune et de zinc qui a l’aspect de l’or. → voir chrysocale qui contient en plus de l'étain
- Médaille frappée en similor, pièce de collection en similor.
- avord
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for
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du fore.
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apivore
- Qui dévore les abeilles.
- La rapidité avec laquelle le venin de lʼapivore terrasse sa victime est inquiétante et inexplicable. — (Robert Nachtwey, L'instinct chez les insectes, 1952)
- concores
- montfort
- hautefort
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pyrrhocore
- (Entomologie) Punaise rouge et noire du genre Pyrrhocoris.
- Les pyrrhocores prolifèrent souvent sans qu’on sache pourquoi. Pas de panique, ils sont plutôt inoffensifs pour les plantes, contrairement à d’autres punaises (verte…). — (Denis Pépin, Travaux du jardin, Les 4 saisons n°238, septembre-octobre 2019)
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mort
- (Biologie) Arrêt définitif des fonctions vitales (assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central).
- Enfin, dans tous les groupes étudiés jusqu’ici, l’individualité de chaque être se manifeste dès la première apparition du germe, dès les premiers rudimens de l’œuf, et persiste pleine et entière jusqu’à la mort. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496–519)
- Ce n’est pas par lâcheté, c’est par une immense modestie que l’on renonce ce soir à la guerre, au carnage, à sa mort, à la mort surtout des autres, des camarades […] — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- — Je ne connais que moi. La vie, c’est moi. Après ça, c’est la mort. Moi, ce n’est rien ; et la mort, c’est deux fois rien. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Ton père est mort, d’une mort bête. Toutes les morts sont absurdes, d’ailleurs. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 42)
- J’avais l’impression de me noyer et une angoisse terrible, celle de la mort elle-même m’étreignit. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Pourquoi dire que la mort viendra comme un voleur ? Tout nous y prépare. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 63.)
- Les mots usuels que nous trouvons [en parlant des paysans des années 1930 au Québec] pour dire la mort varient selon les réflexes des uns et des autres : « Il a perdu le souffle, il a défunté, il a trépassé, il a rendu l’âme… » Plus poétique : « Il est parti de l’autre bord, de l’autre côté; il était au bout de son fuseau. » Moins respectueux : « Il a levé les pattes, il a fini par crever. » — (Benoît Lacroix, Rumeurs à l'aube, Éditions Fides, 2015, page 213)
- Privatisée, laïcisée et comme aseptisée par la médecine depuis des décennies, la mort s’était effacée de notre imaginaire collectif ; elle resurgit soudain comme une réalité imprévisible, terriblement contagieuse et pour l’instant non maîtrisable par la science. — (Gérard Courtois, Emmanuel Macron face au Covid-19 : la revanche des passions tristes, Le Monde. Mis en ligne le 10 mai 2020)
- Moment ou lieu où cet arrêt des fonctions vitales se produit.
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Soutenu) (Rhétorique) La mort peut être souvent personnifiée → voir Mort.
- Stendhal dit quelque part que le soldat ne craint pas la mort, parce qu’il espère bien l’éviter par son industrie ; cela s’appliquait tout à fait à ce genre de guerre que nous faisions. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 102)
- La mort fauche. Elle fauche à tort et à travers. Peu lui importe. Ceux qu’elle a visés, elle va les chercher là où ils semblent le plus en sécurité. — (Jacques Mortane, La Guerre des airs : Traqués par l’ennemi, Baudinière, 1929, page 40)
- L’impitoyable mort.
- Ce malheureux appelait la mort.
- (En particulier) Peine capitale, peine qui consiste dans la suppression de la vie. → voir peine de mort.
- Le régime antérieur avait été encore plus terrible dans la répression des fraudes, puisque la déclaration royale du 5 août 1725 punissait de mort le banqueroutier frauduleux […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 272)
- Deux jours après, je passai devant le conseil de guerre, qui, après plaidoirie d’un avoué allemand, me condamna à mort pour espionnage […] — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 31)
- Sentence, arrêt de mort : Condamnation qui porte la peine de mort.
- (Par hyperbole) Grandes douleurs.
- Cette cruelle maladie lui fait souffrir mille morts.
- Souffrir mort et passion.
- (Par hyperbole) Grands chagrins.
- La conduite de son fils lui a mis la mort dans l’âme.
- (Sens figuré) Fin, cessation d’activité.
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Ruine, destruction.
- Les réquisitions forcées sont la mort du commerce.
- Le monopole est la mort de l’industrie.
- (Cartes à jouer) Treizième arcane du tarot de Marseille (aussi appelée « arcane sans nom »).
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nord
- (Géographie) Celui des quatre points cardinaux opposé au sud et qui correspond à la direction de l’étoile polaire ; direction du pôle de l'hémisphère boréal et correspondant à l'azimut 360°.
- La ville de Dunkerque se trouve au nord de Paris.
- Pendant la première semaine, la brise fut très légère et excessivement variable, tournant constamment du Nord au Suroit, en passant par l’Est. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’aiguille aimantée se tourne vers le nord magnétique.
- Une maison exposée au nord.
- (Géographie) Partie de la terre qui est opposée au midi.
- Les plus belles fourrures viennent du nord.
- Il a voyagé dans le nord.
- Région d’un pays ou partie du monde la plus rapprochée du nord.
- La Compagnie du chemin de fer du Nord.
- Milan est le centre économique de l'Italie du Nord.
- Pays du Nord. Pays développé.
- Les inégalités et disparités entre les nords et les suds révèlent ces nouvelles discontinuités que certains auteurs dénoncent comme des héritages de la colonisation. — (Gérard Bacconnier, La Mondialisation en fiches : Genèse, acteurs et enjeux, 2008)
- Vent soufflant vers le midi.
- Les suds sont aussi fort violens ; leur saison est dans le cours de juin, juillet et août, temps où les nords ne soufflent jamais. — (Jean-François de La Harpe, Abrégé de l’Histoire générale des voyages, 1820)
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tussor
- Variante de tussore.
- À cinq heures, je pris le thé avec Lady Diana. Elle portait un petit costume de tussor brodé et des souliers de sport. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 237)
- Je regardais, à travers la chemise de tussor, l’endroit où j’avais enfoncé l’épingle : curiosité dépouillée de toute passion. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Les jeunes filles et les jeunes femmes étaient rondes, gourmandes, en robe de toile blanche ou de tussor écru. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, pages 17-18)
- Alexis, habillé d’un pantalon de velours bleu marine, finement côtelé, d’une veste légère et d’une chemise de tussor, avait retrouvé aussitôt son air de prince, charmant, excentrique, dolent et boudeur. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 100)
- Mme de Noailles est couchée sur une chaise longue […] sinueusement drapée dans une sorte de chemise roumaine ou grecque de tussor noir. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 291)
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spermatophore
- Capsule ou masse créée par les mâles de nombreux animaux et contenant des spermatozoïdes.
- Chez la sauterelle mormone, dont les mâles fabriquent des spermatophores que la femelle mange au moment de la copulation, les rôles des sexes sont déterminés par la quantité de nourriture disponible dans l'environnement : si la nourriture est rare, les femelles entrent en compétition pour les mâles. — (Clémentine Vignal dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, page 68-69.)
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millépore
- (Zoologie) Animal marin microscopique, à l'aspect proche du corail, mais biologiquement plus proche des méduses dont il partage les propriétés urticantes.
- (Zoologie) Polypier calcaire créé par une colonie de millépores.
- blancafort
- boulaur
- astaffort
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caure
- (Régionalisme) (Est de la France) Nom vulgaire du coudrier (noisetier sauvage).
- lisores
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tyrannosaure
- (Zoologie) Grand dinosaure carnivore du Campanien et du Maastrichtien, de la famille des tyrannosauridés.
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taure
- (Zoologie) (Rare) Jeune vache qui n’a pas encore porté, génisse.
- Une taure bien grasse.
- La Cévenole était jeune, alerte, rude au travail et solide des reins comme une jeune taure. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 159)
- Et je ne dis rien du mélange d’odeurs où seul un bon flair du pays sait trier ce qui appartient au marais, aux violettes du talus, à la taure qui secoue les crotillons de sa queue en tirant la touffe à pleine langue, au sapin qui vous adoucit la gorge rien qu’en suintant du bourgeon. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, pp. 215-216)
- (Boucherie, Élevage) Jeune vache pleine n’ayant encore jamais vêlé.
- Il est plus rentable de faire vêler les taures de boucherie à deux ans.
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picore
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de picorer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de picorer.
- Le bécasseau variable picore son estran au gré des marées, tel un Sisyphe des sables. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 28)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de picorer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de picorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de picorer.
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parador
- (Désuet) Hôtel, auberge espagnole.
- Nous descendîmes à un superbe parador, d'une propreté parfaite, où l'on nous donna deux belles chambres avec un balcon ouvrant sur une place. — (Gautier, Tra los montes, 1843, page 61)
- Torrequemada est remarquable par l’absence complète de vitres : il n’y a de carreaux qu’au parador qui, malgré ce luxe inouï, n’en a pas moins une cuisine avec un trou dans le plafond. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (De nos jours) (Hôtellerie) En Espagne, hôtel de grand confort, aménagé dans une demeure historique ou de caractère et dont la gestion dépend des services du tourisme national.
- La route d'Arenas de San Pedro (...) vous hisse, à quelque treize cents mètres, jusqu'au parador de Gredos, un ancien relais de diligences aménagé par l'État en hôtel confortable, décoré avec goût. — (T'Serstevens, Itinér. esp., 1963, page 237)
- Tout ce qui pouvait encore tenir debout en Espagne en termes de châteaux forts moyenâgeux ou de couvents Renaissance avait été converti en parador. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 39)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.