Dictionnaire des rimes
Les rimes en : monsieur
Que signifie "monsieur" ?
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- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "monsieur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
crieur
- Celui qui crie.
- Faites taire ce crieur, cette crieuse. - C’est un crieur perpétuel.
- Gens qui courent habituellement les rues en annonçant ce qu’ils vendent.
- — Le langage du Père Duchesne... Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C'est impardonnable. Impardonnable. Je ne le pardonne pas. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Paris : Éditions Bernard Grasset, 1982)
- Celui qui proclame, qui annonce quelque chose.
- Son incertitude ne fut pas longue, car la voix glapissante du crieur des édits s’éleva tout à coup, religieusement écoutée par la petite foule des habitants d’Oëlmœ. — (Victor Hugo, Han d'Islande, texte de 1833, chap. 19)
- Il n’aimait pas Dieu ; mais les hommes, qu’au soir fauve,Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourgOù les crieurs, en trois roulements de tambour,Font autour des édits rire et gronder les foules. — (Arthur Rimbaud; Les poètes de sept ans, 26 mai 1871)
-
cavaleur
- Celui qui mène une vie de débauche, qui recherche les aventures amoureuses.
- Oui, c’est un cavaleur… C’est-à-dire qu’il profite de toutes les occasions qui lui tombent dans les bras. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 165)
-
blagueur
- (Familier) Qui dit, qui fait des blagues.
- « Ne faites pas attention, il est extrêmement blagueur », dit-il à mi-voix à Saint-Loup qui n’en fut que plus intéressé, étant très curieux de la psychologie des menteurs. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)
- — « Pourquoi te plains-tu ? » — disait tendrement un ami blagueur à un ami blagué. — « Il n’y a pas de quoi ! je blaguais ! Tu n’as donc pas compris que c’était là une plaisanterie ? » — (Jules Barbey d'Aurevilly, La Littérature du Tabac & La Blague en Littérature, Rumeur des Ages, La Rochelle, 1999, page 36)
-
avorteur
- Personne pratiquant un avortement.
- Les peines sont criminelles lorsque l’avortement a été procuré en l’absence de consentement de la femme, lorsque la femme est décédée des suites des manœuvres abortives et lorsque l’avorteur est membre du corps médical. — (Stéphanie Villers, L’avortement et la justice, une répression illusoire ?: Discours normatifs et pratiques judiciaires en Belgique (1918-1940), 2009)
-
ciseleur
- Ouvrier dont le métier est de ciseler.
- C’était pour lui qu’elle se limait les ongles avec un soin de ciseleur. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Nous n'avons pas à faire ici la description du travail du ciseleur. — (Émile Bosquet, Guide manuel du doreur sur cuir, 1903)
- Le père Mabille est un ancien ciseleur qui a perdu le tour de main de son état dans l’oisiveté cruelle de la détention, et qui s’est fait marchand des rues. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- (Employé comme épithète) Qui cisèle.
- La montagne s’éclaire au reflet ciseleurDu soleil descendant sur l’azur de féérie — (Rose Dujardin-Beaumetz, Dans le Razès, soleil couchant, in Lemoine-beaumetz, Poésie des mots et des couleurs, Mon Petit Éditeur, 2010, page 76)
-
chargeur
- Celui qui charge des marchandises ou autres fardeaux.
- Chargeur de bois, chargeur de charbon.
- (Transport maritime) Celui à qui appartient tout ou partie d’une cargaison.
- (Artillerie navale) Celui qui charge une pièce.
- (Militaire) Magasin mobile contenant des cartouches destinées aux fusils à tir rapide ou aux pistolets.
- (Électricité) Transformateur et câble électriques, destiné à charger la batterie de certains appareils.
- (Électricité) Appareil destiné à charger des piles rechargeables (accumulateurs).
- (Travaux publics) Engin de travaux publics, sur pneus, équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le chargement des grumiers est le plus souvent effectué au moyen d'un chargeur frontal, mais il peut également être effectué ponctuellement au moyen d'un tracteur à chenille équipé d'une pelle […]. — (Dominique Louppe & Gilles Mille, Mémento du forestier tropical, Éditions Quae, 2015, page 688)
-
décolleteur
- Personne qui réalise les opérations de décolletage.
- Dans l’administration cantonale valaisanne, il existe toujours un statut spécial pour les femmes: une décolleteuse n’y gagne pas la même chose qu’un décolleteur. — (Ursula Gaillard, Mieux qu'un rêve, une grève!: la grève des femmes du 14 juin 1991 en Suisse, 1991)
- Polydec recherche un décolleteur CNC à 100% (H/F). [1]
-
abstracteur
- Celui qui use volontiers des abstractions.
- Pardaillan n’était ni un rêveur, ni un contemplatif, ni un abstracteur de quintessence. — (Michel Zévaco, Les Pardaillan: L’intégrale, 2019)
-
acheteur
- Celui qui achète.
- Caton disait que le père de famille doit être vendeur plutôt qu’acheteur.
- (Commerce) Client d’une activité commerciale ou industrielle.
- Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d’acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. » Il est hors de contestation que, si des éléments de concurrence nouveaux devaient surgir, le cultivateur y trouverait son compte. — (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, page 1002)
- La clientèle étant réfractère[sic] à ces prix, supérieurs de 50 % à ceux qui se pratiquaient au début du mois de septembre, les acheteurs restent dans l’expectative et ne passent leurs ordres que par petits paquets et au jour le jour. — (Le Progrès agricole et viticole, 1929, vol.92, page 360)
- La Guerre Civile durait depuis trois mois, elle avait cinq cents abonnés et huit cents acheteurs au numéro, […]. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.44)
- Le marketing tente d’influencer le comportement de l’acheteur en l’amenant à catégoriser les marques et les établissements de détail d’une certaine manière parce qu’ils en infèrent des effets souhaitables. — (Paul Pellemans, Le marketing qualitatif : perspective psychoscopique, 1998)
- (En particulier) Celui dont c’est la profession d’acheter.
- Il est acheteur pour une chaîne de supermarchés.
-
administrateur
- Personne chargée de quelque administration, d’une partie du gouvernement, ou qui régit les biens, les affaires d’une société, d’un grand établissement, d’un site internet, etc.
- Comme nous l'avons déjà évoqué, le gérant d'une SPRL est le mandataire de celle-ci. Il en découle que, comme tout mandataire, il est révocable en tout temps, à l'instar de ce qui se passe pour l’administrateur de société anonyme. — (Jean Pierre Renard, Guide du gérant de la SPRL, Liège, Edi.Pro, 2005, page 46)
- L’administrateur du Collège de France, de la Bibliothèque nationale, de la Comédie- française.
- Administrateur d’une société par actions.
- Cette abbesse fut une bonne administratrice.
- Celui qui est chargé de quelque administration, d'une partie du gouvernement.
- En principe, il y a quatre blancs : l'administrateur et son adjoint, que vous avez vu, le docteur, qui est presque toujours en tournée, et le missionnaire blanc qui parcourt la brousse en motocyclette... — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
- Au pied de la tour Clovis et sous les marronniers de l'avenue de l'Observatoire nous avons rêvé ensemble au métier d'administrateur de la France d'outre-mer. — (Jean Clauzel, Administrateur de la France d'outre-mer, 1989)
- Celui qui sait bien administrer.
- Ce préfet n’est point administrateur.
- Cette solution est-elle bonne, ou bien est-elle mauvaise ? Peu importe : l’essentiel est que ce soit une solution. Avec moi, pas d’affaires qui traînent, et c’est à cela que je dois ma réputation d’administrateur : je fais quelque chose, tandis que tant de mes confrères ne font rien du tout. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Bref, Salomon (...) était le type même de ces psychiatres qui sont avant tout des administrateurs, qui excellent dans l’art difficile du gouvernement des aliénés et qui tirent de leurs subordonnés (non moins difficiles à gouverner) tout ce qu’on peut raisonnablement exiger de paysans mal dégrossis, peu rétribués et dépourvus de toute formation professionnelle. — (Hervé Bazin, La Tête contre les murs, 1949, Le livre de poche, éd. 1964, page 64)
-
animateur
- Celui qui anime un groupe.
- Au mois de février 1867, on le retrouve parmi les animateurs de la grande grève des bronziers parisiens. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Durant quatre ans, Vigneault assume le rôle d’animateur de cette boîte qui accueille les premiers chansonniers québécois dont Raoul Roy, Clémence Desrochers, Pauline Julien, Hervé Brousseau, Jean-Pierre Ferland, Claude Gauthier, […]. — (Histoire de Québec et de sa région, sous la direction de Marc Vallières & André Charbonneau, Presses de l'Université Laval,, tome 1, 2008, page 1935)
- Sans doute est-ce pour mieux rompre en visière avec des revues grisailleuses et assommantes que l’animateur Ayguesparse fonde en 1945 Marginales dont la centième livraison date de 1965. — (Poètes d'Aujourd'hui n°162 : Albert Ayguesparse, par Jacques Belmans, Seghers, 1967, page 39)
- Celui qui réalise l’animation d’un dessin animé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Audiovisuel) Celui qui est chargé de préparer, de présenter, d'expliquer et de coordonner les divers éléments constitutifs d'une émission télévisée ou radiophonique.
- Pour simplifier, on peut comparer cela à un talk-show télévisé. À côté de notre animateur préféré se tiennent les combattants de la rhétorique, bien alignés pour s'interpeller à volonté. Parfois, ils parlent tous en même temps, tant et si bien qu'il est impossible d’y comprendre quoi que ce soit. — (Henning Beck, Les erreurs du cerveau : un super-pouvoir, traduit de l'allemand par Marie-Céline Trivier-Georg & Magali Guenette, Editions Michel Lafon, 2018)
- Un travailleur social plus particulièrement un animateur socioculturel.
- De 1980 à 2000, en effet, on est passé d’un animateur « éducateur » à un professionnel d’abord gestionnaire et soucieux de réglementation autant que conscient du groupe, de ses limites et de ses conflits. — (Jean-Claude Gillet, L’animation dans tous ses états (ou presque), 2006)
- Un enseignant dans le secteur de la formation professionnelle pour adulte ou dans la réadaptation professionnelle, dénommé animateur de formation.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Musique) Celui qui passe de la musique, notamment de variétés, dans une réunion publique ou privée.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sports hippiques) Cheval qui se trouve en première position d'une course hippique et en imprime le rythme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
canneur
- Ouvrier qui tresse les cannes pour chaises et, plus généralement, qui confectionne les cannages d’ameublement.
- […] ;enfin, il tourna dans les ruelles dont les étrangers disent tant de mal, dans ces ruelles qui ne bouillonnent pas, où l’on ne trouvait que de loin en loin la boutique d’un barbier avec des lys dessinés au-dessus des portes, ou celle d’un chapelier, qui faisait sortir hors de ses portes à lui le chapeau à longs bords d’un cardinal, ou celle d’un canneur de chaises, qui les cannait là, dans la rue. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Rome, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 334))
- Amédée exerçait l’activité de canneur et rempailleur de chaises.
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
-
cœur
- (Anatomie) Organe musculaire, creux et pulsatile assurant la circulation sanguine dans le corps humain ou animal.
- Après irrigation de l’organisme, le sang revient au cœur par les veines, puis il est envoyé aux poumons. Le compartiment droit du cœur est de taille inférieure à celle du compartiment gauche parce que le travail qu’il fournit pour envoyer le sang dans les poumons est moins important que pour l’envoyer dans tout l’organisme. À chaque battement de cœur, les muscles se détendent, ce qui permet le retour du sang dans le cœur. Puis les muscles se contractent de nouveau pour envoyer le sang dans toutes les parties du corps et le circuit reprend. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 41)
- Le crapaud a la vie très dure. Il survit plusieurs heures à la décapitation, plusieurs jours à l’avulsion du cœur, quarante jours à l’ablation des poumons, plusieurs semaines à l’amputation du museau en arrière des yeux. — (Jean Rostand, La Vie des crapauds, 1933)
- Son grand succès était la célèbre « Chanson du Cœur » qui m’émouvait au plus haut point. Il y est question d’un fils acoquiné avec une gourgandine qui lui demande « le cœur de sa mère pour son chien » ; ayant tué sa mère et rapportant son cœur saignant, le fils tombe ; on entend alors le cœur lui dire : « T’es-tu fait mal, mon enfant ? ». — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 92)
- La respiration demeure calme, le cœur est encore bon, mais le sang lui dégouline du crâne sur le nez, dans les yeux, poisse la chemise. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (En particulier) Organe considéré comme susceptible de mouvements causés par les passions.
- Le cœur en émoi, secouée de pressentiments inquiets, Zaheira se vêtit et gagna le village voisin sur un âne. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Son cœur ne se serrait pas, n’était pas plus ou moins flétri ; non, sa nature fraîche et fleurie se pétrifiait par la lente action d’une douleur intolérable parce qu’elle était sans but. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Rien n'est plus malaisé que l’exploitation méthodique d’un évènement du cœur, rien ne s’amortit plus vite que les ondes d’un coup de foudre. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, page 44)
- Me Demange achève sa plaidoirie, dont la péroraison très sobre, très courte, mais puissante par la chaleur de l’accent et de l’élévation de la pensée, touche visiblement le cœur des juges : […]. — (Maurice Paléologue, Journal de l’Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d’Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, page 260)
- (Par extension) Être aimant et aimé.
- Depuis longtemps il cherchait en vain un cœur capable de l’aimer pour lui-même, et s’affligeait de ne pouvoir le trouver. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Un jour, alors qu'il est parti, pauvre cœur aux yeux soulignés par des cernes mauvâtres, au dos de plus en plus voûté, à la pâleur carcérale, je décide, prise d'un besoin pressant, de me lever. — (Ananda Devi, Manger l'autre, Editions Grasset, 2018)
- (Par métonymie) Partie de la poitrine où les battements du cœur se font sentir.
- Il le pressa, il le serra tendrement contre son cœur. - Mettre la main sur son cœur.
- (Par extension) (Familier) Estomac.
- Mal de cœur. - Il a mal au cœur. - Il a le cœur barbouillé. - Cela lui fait mal au cœur. - Il est sujet à des maux de cœur. - Cela lui fait soulever le cœur.
- (Sens figuré) Organe considéré comme le siège de la sensibilité morale, des sentiments et des passions.
- Bois-Guilbert, répondit la juive, tu ne connais pas le cœur des femmes […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C'est à l'idéologie, […] qui, […] , veut sur ses bases fonder la législation des peuples, au lieu d'approprier les lois à la connaissance du cœur humain et aux leçons de l'histoire, qu'il faut attribuer tous les malheurs qu'a éprouvés notre belle France. — (Procès du général Malet, dans Causes célèbres du XIXe siècle: rédigées par une société d'avocats et de publicistes, Paris : H. Langlois fils & Cie, 1827 & Paris : P. Pourrat frères et Bazouge-Pigoreau, 1834, volume 2, page 70)
- J’ai la passion de la philosophie et de la science qui vont cherchant l’inconnu du cœur de l’homme et le pourquoi des lois de la vie. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- (En particulier) Quant à la tendresse, l’amour et l’affection.
- C’est qu’à son insu, par la force des sympathies cachées qui existent entre tous les êtres dans la grande famille humaine, son cœur avait rencontré le cœur qu’il cherchait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- Julie avait deviné que madame de Sérizy était la femme qui lui avait enlevé le cœur de son mari. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- J’ai pitié du pauvre cœur qui a si peu longtemps ce qu’il a ; j’ai pitié des hommes qui ont un cœur pour ne plus aimer. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- (En particulier) Quant aux qualités morales liées à la compassion, vertu, générosité.
- C'est la pauvreté d'esprit qui purifie le cœur des ordures dont les richesses l’ont souillé. — (Instruction chrétienne sur les huit Béatitudes par demandes et réponses, Paris : chez Witte & chez Henry, 1732, page 286)
- Admirons deux fois l’homme chez qui le cœur et le caractère égalent en perfection le talent. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À la vue de traitements aussi atroces que l’on fait éprouver aux chevaux de course, le cœur de tout homme sensé se révolte. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- […] le respect de la personne humaine, la fidélité sexuelle et le dévouement pour les faibles constituent les éléments de moralité dont sont fiers tous les hommes d’un cœur élevé — c’est même très souvent à cela que l’on réduit la morale. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VII, La Morale des producteurs, 1908, page 340)
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langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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câbleur
- Personne qui tend des câbles.
- Recherche pour un travail d’atelier, un câbleur d’armoire industrielle.
- Je suis alors entré à la CSF où l’on s'est retrouvé une cinquantaine dont deux techniciens à faire démarrer l’usine avec des câbleuses, des filles des environs recommandées par le curé et qui étaient toutes de très bonnes couturières. — (Vincent Porhel, Ouvriers bretons: Conflits d’usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968, 2008)
- Personne qui raccorde, qui connecte les câbles d’une installation.
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arracheur
- Celui qui arrache des pommes de terre, des betteraves, etc.
- Arracheurs de lin, fileuses, tisserands, lavandières - tous en « costumes d’époque » - ouvriront la voie aux calèches et au char fleuri de la reine du lin 2022, Zoé Rault. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 12)
- (Police) Délinquant qui arrache le collier de sa victime.
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changeur
- (Vieilli) Qui est changeant.
- Oh ! méfiez-vous, non pas de votre cœur qui est bon, mais de votre humeur qui est légère et changeuse; […]. — (Gérard de Nerval, « Desiderata », lettre 4, dans la Revue de Paris, 1er janvier 1855, tome 24, Paris, p. 809)
- Je crois qu’t’es coqueteuse, C’est-à-dire enjôleuse, et changeuse, et menteuse. — (Gustave de Saint-Jal, « Marguerite, ou il ne faut pas courir deux lièvres à la fois », scène 2, dans le Musée des familles: lectures du soir, 2e série, tome 8, 1850-1851, Paris, p. 83)
- (Technique) Qui fait changer.
- Une cause de mauvais fonctionnement : faible et sans sélectivité, dans les récepteurs utilisant une lampe changeuse de fréquence est la non-oscillalion de celle-ci. — (« Vérification de l’oscillation dans une lampe changeuse de fréquence », dans L’Électricien; revue internationale de l’électricité et de ses applications, 1940, page 71)
- (Rare) Qui fait le change de monnaie.
- […], il n’y aurait même probablement pas besoin d’aller chercher des machines en Amérique, car nous croyons savoir qu’un constructeur français étudie en ce moment une caisse encaisseuse et changeuse destinée aux magasins, mais qui s'appliquerait tout aussi bien dans les tramways. — (Jacquin, « Les tramways où l’on paie en entrant », dans La Nature : revue des sciences, 1910, page 342)
- Le change de ces devises doit donner lieu impérativement à l’établissement et à la délivrance par le guichet changeur, d’un bordereau de change que le touriste étranger doit conserver pendant toute la durée de son séjour au Maroc pour la reprise éventuelle du reliquat de ces dirhams comme indiqué ci-après. — (M’hammed Kettani, La banque au Maroc : opérations bancaires courantes et spécialisées, Maroc, 2001, page 101)
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apiéceur
- (Couture) Ouvrier tailleur travaillant à domicile, spécialisé dans la fabrication des pièces à manche, telle une veste, et payé à la pièce, par opposition au pompier, faisant à peu près le même travail, mais en atelier et payé sur la base de son temps de travail. À l'origine, l'apiéceur faisait la grande pièce, c'est-à-dire le paletot, la redingote ou l'habit (Lucien Rigaud, 1888, cité par Charles Boutler, Argoji. Dictionnaire d'argot classique).
- Non, son rôle est de préparer et de transmettre cette bûche à l’ouvrier spécialisé : à l’apiéceur, au giletier ou au culottier qui exercent soit dans l’atelier du tailleur, soit à domicile. — (Antonin Malroux, L’Homme aux ciseaux d'argent, 2014)
-
hébergeur
- Celui qui héberge ; hôte.
- (Internet) Fournisseur d’hébergement en ligne (en particulier hébergement web).
- Le message était affiché sur la page d’accueil de mon hébergeur de boîte mail. — (Philippe Ségur, Le rêve de l’homme lucide, 2012)
- Le réseau social de Trump a trouvé un hébergeur — (AFP, Le réseau social de Trump a trouvé un hébergeur, journaldemontreal.com, 26 octobre 2021)
-
aiguilleur
- (Chemin de fer) Agent chargé, depuis le poste d’aiguillage, de la surveillance et de la manœuvre des signaux et des appareils de voie (aiguilles, taquets, verrous, etc.).
- Avec les témoignages des corps de métiers, du lampiste au conducteur, du contrôleur à l'aiguilleur,....— (Jean Claude Raspiengeas, Sur les rails, Journal La Croix, page 21, 17-18 janvier 2015)
- (Par extension) Personne chargée de réguler le contrôle aérien.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
coopérateur
- Celui qui opère avec quelqu’un.
- Dès le mois suivant, le 25 mars, je saisis l’occasion d’une cérémonie relative à la Garde Nationale; je me présentai à la porte principale de l’église, à la tête de mes coopérateurs, et je demandai à la municipalité de recevoir mon serment et le leur. — (Nicolas Philbert, L’évêque des Ardennes à la Convention nationale, Paris : impr. de Froullé, 1792 ou 1793)
- Titulaire d’une participation dans une coopérative.
- […], car elle se rattache à la grande et inévitable inimitié qui oppose dans toute la France détaillants et coopérateurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Grâce, en particulier, aux efforts d’Élie Cathala, l'expérience maraussanaise est très connue en France, même si elle ne fait pas l’unanimité en raison du conflit qui oppose, depuis 1903, les coopérateurs de Maraussan aux coopératives de consommation de la région parisienne qui achètent le vin. — (Jean Sagnes, Jean Jaurès et le Languedoc viticole, Presses du Languedoc, 1988, p. 41)
- (Par apposition) — La qualité d'associé coopérateur est établie par la souscription ou par l'acquisition d'une ou plusieurs parts sociales de la coopérative. — (Article R522-2, Code rural et forestier, France, 2008)
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bafouilleur
- Balbutieur, personne qui s’exprime d’une façon confuse, incohérente, embarrassée.
- Sans oublier deux bafouilleurs d’exception, Pierre Repp et Darry Cowl, inégalables dans le yaourt et le bégaiement. — (Bernard Gourbin, L’esprit des années 60, 2006)
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collimateur
- (Optique) Dispositif optique permettant d’obtenir un faisceau de rayons parallèles à partir d’une source de lumière.
- Il est composé d’un collimateur qui permet d’obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles, d’une lunette de visée et d’une plate-forme sur laquelle on place le cristal. — (Cécile Michaut, Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli, Le Monde. Mis en ligne le 18 décembre 2018)
- (Militaire, Optique) Dispositif optique qui permet un pointage précis et sert dans les instruments de visée.
- Le collimateur d’un canon.
- (Sens figuré) Être dans le collimateur de quelqu’un : Être surveillé de près avec une connotation menaçante[1]. → voir dans le collimateur
-
déclencheur
- Qui déclenche, qui initie.
- C'est l'élément déclencheur qui a mis le feu aux poudres.
- Le travail mené pour la conception des locaux sociaux du site de Strasbourg, c’est-à-dire pour les bureaux, espaces de vie et de détente des datacentres a été déclencheur du jeu. — (Anne-Sophie Delaire, Un jeu pour faciliter l’aménagement des espaces de travail, Blog OVH, 17 octobre 2018 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.