Dictionnaire des rimes
Les rimes en : monosyllabisme
Que signifie "monosyllabisme" ?
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- État des langues qui n'ont que des monosyllabes pour racines.
- Le monosyllabisme de la langue chinoise.
- Ainsi le monosyllabisme a été parfois considéré comme un trait caractéristique de l’anglais. — (Joseph Vendryes, Le Langage: Introduction linguistique à l’Histoire, 1921)
- Manie de ceux qui ne parlent que par monosyllabes.
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "monosyllabisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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charisme
- (Christianisme) Don exceptionnel ou grâce, accordé par Dieu à une ou plusieurs personnes, comme le don de guérison, l'aptitude à « parler plusieurs langues », etc., non pour le bien de soi, mais pour le bien de tous.
- Chacun possède son charisme. C’est la forme particulière que prend le Saint-Esprit dans les divers individus. — (Revue de l’histoire des religions, page 453, Paul Alphandéry, 1899)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Christianisme) (Par extension) Depuis 1971, désigne le caractère collectif de cette qualité appliquée à un institut, une communauté ou une congrégation religieuse.
- Terme de plus en plus utilisé dans le vocabulaire de l'Église depuis le concile de Vatican II, le charisme désigne le caractère propre d'un institut ou d'une congrégation.— (Loup Besmond De SENNEVILLE – «Le charisme» - Journal La Croix, page 14, 13-14 septembre 2014)
- En ce sens, le charisme peut-être défini comme un moyen pour s'approcher d'un groupe social particulier, complète le dominicain Jean-Claude Lavigne. Ce moyen peut-être l'école, l'hôpital ou la présence dans les quartiers.— (Jean-Claude Lavigne – «Voici, je viens» : la vocation religieuse, Bayard, 2012)
- (Par extension) Aura indéfinissable, talent que semble posséder quelqu’un, souvent lié à sa prestance, qui est capable de susciter l’adhésion, la fascination d’un grand nombre de personnes.
- La force du charlatan, c’est son charisme, ce qui le rapproche à la fois du sorcier et du prophète mais il se compare mieux au premier qu’au second. — (Le Faire valoir, une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, page 155, Gérard Lagneau, 1969)
- On ne présente plus le pur-sang arabe. Sa beauté, son charisme et toutes les légendes qui s'y rattachent en font un cheval à part. — (Laetitia Bataille, Races équines de France, France Agricole Éditions, 2008, page 35)
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arthritisme
- (Médecine) Affection caractérisée par le ralentissement des fonctions nutritives, entraînant différents troubles, tels que goutte, diabète, etc.
- Le tempérament arthritique, et l’arthritisme rhumatismal, et surtout goutteux, sont de ce nombre et au premier rang. — (A. Dechambre, L. Lereboullet, Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, 1867)
- Si je disais non, vous bouderiez d’abord, puis je vous vois élaborer ensuite un autre itinéraire, élire une autre source salutaire à votre arthritisme… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Redoutant une obésité menaçante, Zola purgeait son arthritisme en faisant régulièrement deux heures de bicyclette par jour aux environs de Médan. — (Charles Lalo, L’Économie des passions, Librairie Philosophique J. Vrin, 1947)
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hermaphrodisme
- (Didactique) Réunion de certains caractères des deux sexes dans un seul individu.
- (Botanique, Zoologie) Réunion des deux sexes chez certains animaux des classes inférieures et dans certaines plantes.
- Cependant les faits exceptionnels observés jusque chez l’homme, peut-être les fables mêmes des anciens, avaient depuis longtemps préparé les naturalistes à voir certains animaux réunir les attributs du mâle et de la femelle. L’idée de l’hermaphrodisme, acceptée facilement par eux, avait été de bonne heure reconnue vraie pour quelques-unes des espèces inférieures qui vivent dans notre voisinage immédiat, pour les vers de terre et les limaces par exemple. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
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eustatisme
- (Climatologie, Géologie) Variation du niveau des mers due notamment au changement du terrain des bassins ou du volume des glaciers continentaux.
- En effet, « l’eustatisme » ne semble pouvoir s’appliquer, dit-il, à la fin de la période pliocène, la transgression pliocène sur nos côtes françaises n'a pas dépassé 200 mètres, tandis qu'en Calabre elle est de 1000 mètres et qu’en Algérie elle atteint 500 mètres. Des mouvements propres du sol ont donc dû intervenir. — (W. Kilian et J. Révil, Études sur la période pléistocène du bassin du Rhône, Annales de l’Université de Grenoble, 1917, page 208)
- Les variations à long terme de la position du niveau marin dépendent des interactions complexes de nombreux phénomènes d’origine astronomique, climatique, géophysique et géodynamique. Lorsque ces variations sont en rapport avec des phénomènes qui affectent le niveau général des océans et des mers, on parle d’eustatisme. — (Roland Paskoff, Les littoraux - Impact des aménagements sur leur évolution, Armand Colin, 2006, chapitre 1)
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nationalisme
- Sentiment qui consiste dans l’exaltation de l’idée nationale, doctrine politique basée sur ce sentiment.
- Le mépris où il tenait le nationalisme dont j’ai toujours eu l’aversion, le dédain qu’il témoignait pour les trémolos sur le grand air de patrie qui enchantaient le sentimentalisme alangui de mon cher Paul Deschanel achevèrent de m’attacher à lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Si la nation est un mode d'être, soit une présence distincte et originale au monde, le « nationalisme » est un mode d'expression. [...] Volonté de puissance chez les grands peuples, le nationalisme, chez les petits, est une volonté d'être. — (Jean Bouthillette, Le Canadien français et son double, Montréal, 1972)
- La période de l’entre-deux-guerres fut pourtant dominée, en pays musulmans, par la suprématie politique d’élites dirigeantes laïques visant à promouvoir une idéologie politique séculière, le nationalisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- L’huile qu’on jette sur le feu du sentiment anti-turc en Europe donne lieu à un nationalisme anti-européen aveugle en Turquie. — (Orhan Pamuk, cité dans Le Devoir, 14-15 octobre 2006)
- Il en naît un sentiment de haine diffuse et tenace pour l’étranger, un nationalisme exacerbé, un recours aux extrémismes et aux fanatismes, un dangereux complexe d’infériorité. — (Jean-Paul Roux, Histoire de l’Iran et des Iraniens des origines à nos jours, Fayard, Paris, 2006)
- Nous inquiéter aussi devant la montée des nationalismes, l’incitation au « choc des civilisations », la radicalisation religieuse et la multiplication des régimes autoritaires. — (Motion pour le congrès de Reims du Parti Socialiste, Un monde d’avance ; la Gauche décomplexée, 2008)
- Sous influence d'un gourou arabe, Chakib Khalil qui vivait à Genève, Messali issu d'un milieu fétichiste, tomba totalement sous l'influence de ce sbire du nationalisme arabe alors en gestation, jusqu'à devenir une marionnette entre ses mains […]. — (Tarab Omar, Dans une autre vie, Editions Publibook, 2012, page 233)
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illogisme
- Caractère d’une proposition, d’une action, d’un sentiment contraire à la logique.
- L’illogisme d’une argumentation, d’une conduite.
- […] c’est l’histoire du petit homme qui se baisse pour passer sous l’Arc de Triomphe : ici l’illogisme est accompagné d’une vanité également risible et rendue pleinement et instantanément sensible par l’évidence, qui nous apparaît immédiate et absolue. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 228)
- Avec cet illogisme qui n’est pas particulier à maman, qui est le fait de toutes les femmes, selon Donzac, elle protesta que c’était le tort que j’avais, et que mon devoir eût été de m’en mêler. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 13)
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catholicisme
- (Religion) Ensemble des dogmes, institutions et préceptes de l’Église catholique romaine.
- Si leur foi eût été moins superstitieuse et moins puérile, si leurs doctrines eussent été moins imperméables à la raison, ce catholicisme éternel, je verrais dans les hommes que je viens de citer les maîtres les plus dignes de toucher avec des mains pieuses l’âme délicate de la jeunesse. — (Alphonse de Lamartine, Les Confidences)
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n’avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, p. 194)
- La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l’État, […]. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, Fayard, 1937, p.392)
- Catholiques convaincus pour le plupart ou […] devenus, redevenus catholiques à l’âge des rhumatismes, ils confondaient de fort bonne foi catholicisme et cléricalisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p. 79)
- Ils avancent qu'en France on a très violemment critiqué le catholicisme, en particulier au XIXe et au début du XXe siècle, et que ce combat n'était pas de la « christianophobie », mais simplement une volonté de défendre un État laïc, au nom de l'universalisme républicain. — (Michel Prum, Race et corps dans l'aire anglophone, L'Harmattan, 2008, p.15)
- Finalement, les Hommen sont le symptôme d’un catholicisme identitaire (PORTIER, 2012), devenant hégémonique au sein du catholicisme français tout en se percevant de plus en plus « exculturé » au sein de la société française. — (Josselin Tricou, « Entre masque et travestissement : Résistances des catholiques aux mutations de genre en France: le cas des "Hommen" », dans la revue Estudos de Religião, vol. 30, n° 1, jan.-avr. 2016, p. 71)
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monolinguisme
- Fait d’être monolingue, de ne parler qu’une seule langue.
- La logique du monolinguisme, qui fonde le modèle scolaire français, est la conséquence de ce processus d’unification nationale et de construction de la nation française. — (Christine Hélot, Du bilinguisme en famille au plurilinguisme à l’école, 2007)
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féodalisme
- (Économie, Histoire, Politique) Système politique, économique et social du Moyen Âge fondé sur la féodalité et l’oppression d’un peuple majoritairement paysan par une aristocratie foncière qui exerce un pouvoir politique (et religieux), judiciaire et militaire.
- Marc Bloch nous dit qu’il n'existe qu’un seul féodalisme en dehors de l’Europe : au Japon. — (Raymond Boudon, Pierre Chaunu, Valeurs et modernité: autour de Alain Peyrefitte : Colloque international à l’Institut, 1996)
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cynisme
- (Philosophie) Philosophie cynique, doctrine matérialiste et anticonformiste des philosophes cyniques.
- Le cynisme fit de grands progrès dans la Grèce.
- (Par extension) Affectation d’impudence, mépris des convenances et de la morale.
- Mépris des hommes encore, le cynisme qui le fait parler de « succès prodigieux » quand on est en pleine catastrophe. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
- Et je voulais aussi mettre en avant leurs discours : quand Amine Nasser dit que le pétrole est indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique, quand le PDG de Total Patrick Pouyanné dit que grâce au plastique, le pétrole a de beaux jours devant lui… Ces gens sont d’un cynisme total. — (“Il y a des crimes climatiques, donc il y a des criminels”- Entretien avec Mickaël Correia, Frustration, 22 Juil 2022)
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christianisme
- (Au singulier) Religion des chrétiens.
- Jean-Louis exultait, s’exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Les Chérokées ont renoncé à la superstition pour embrasser le christianisme. — (Anonyme, Civilisation des Indiens Chérokées, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Le livre de M. Charles Baudelaire intitulé Les Fleurs du Mal est un défi jeté aux lois qui protègent la religion et la morale. […].A côté de ces pièces et de quelques autres où l’immortalité de l’âme les plus chères croyances du christianisme sont mises à néant, il en est d’autres qui sont l’expression de la lubricité la plus révoltante: […]. — (Rapport de la Direction Générale de la Sûreté publique du 7 juillet 1857, au Ministre de l’Intérieur)
- J’ai donné comme exemples remarquables de mythes ceux qui furent construits par le christianisme primitif, par la Réforme, par la Révolution, par les mazziniens ; […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- […] elle provoque souvent la conversion au judaïsme de membres du Clergé, tel ce Wicelinius, aumônier du duc Conrad de Metz, et qui, une fois devenu juif (vers l’an 1000), écrivit un pamphlet contre le christianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ce livre rediscute les toutes dernières percées de la recherche exégétique pour les proposer à un public très intéressé aujourd’hui de connaître l’histoire des Premiers pas du christianisme. — (François Vouga, Les premiers pas du christianisme : les écrits, les acteurs, les débats, 1997)
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alcoolisme
- Maladie produite par la consommation régulière et excessive de boissons alcoolisées.
- Et maintenant, […], convient-il ici de rattacher l’étude de la tuberculose à la lutte contre l’alcoolisme ? Oui, assurément, car, si l’alcoolisme n’est pas l’unique facteur de la tuberculose, il est cependant l’un de ces facteurs et peut-être le plus agissant de tous. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La justice française vient de trancher : des commerciaux de la société Ricard ont le droit de se plaindre de l’alcoolisme consubstantiel à l'exercice de leur métier. — (Renaud Lecadre, Chez Ricard, la révolte des saouls fifres, dans Libération du 18 juillet 2011, p. 15)
- En 1849, le Suédois Magnus Huss a introduit la notion d’alcoolisme dans le langage médical en décrivant le tableau de la maladie. — (Addiction Suisse, L’alcool dans notre société – hier et aujourd’hui, sur www.addictionsuisse.ch, s.d.)
- On recommanda bien à cette femme, une fois de plus, de quitter son compagnon, qui en dehors de son alcoolisme et de sa brutalité, n’était de toutes façons qu’un bon à rien, incapable de garder un travail fixe bien longtemps. — (Sonia de Braco, Ces foutues bonnes femmes, lulu.com, 2008, p.46)
- Si le mot « alcoolisme » est la définition « usuelle », le terme « œnolisme » est une expression plus médicale et assez élégante, mais à la campagne, on appelle ça tout bonnement « l’ivrognerie ».Voilà un mot qui dit ce qu’il veut dire ! — (Michel Petit, Taote Fetiʻi, un médecin de famille à Tahiti, Éditions Publibook, 2012, p. 92)
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arianisme
- (Religion) Doctrine hérétique des débuts du christianisme des sectateurs d’Arius, qui niait la consubstantialité de Jésus-Christ avec Dieu-le-Père.
- Car si les Goths, les Francs et les Burgondes embrassèrent le christianisme, ils le firent d’une manière superficielle et ils se laissèrent facilement gagner aux hérésies, en particulier à l’arianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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déviationnisme
- (Histoire, Politique, Socialisme) Concept du communisme stalinien qui indique un comportement qui n’est pas conforme à la doctrine officielle du parti sous le règne de Joseph Staline.
- Le terme « déviationnisme » est le terme générique dont se servent ceux qui se disent marxistes orthodoxes pour flétrir ou excommunier les marxistes qui, d’après eux, trahissent Marx. — (Pierre Masset, Les 50 mots-clés du marxisme, 1970)
- (Par extension) Action de quelqu’un qui ne suit pas ou a tendance à s’écarter de la ligne politique ou des recommandations d’une organisation (parti politique, syndicat, etc.) dont il est membre, selon les organes de direction de cette organisation.
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bouddhisme
- (Religion) Voie religieuse orientale née en Inde au VIe siècle avant notre ère, et fondée sur un triple socle appelé « les trois joyaux » : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha (le fondateur), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des croyants).
- Comme toute autre religion, le bouddhisme a sa métaphysique et sa mythologie ; il a aussi une morale et une organisation qui lui sont propres. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- On a beaucoup discuté pour savoir si le bouddhisme est une religion ou une philosophie, et la question n’a jamais été tranchée. Posée en ces termes, elle ne peut avoir de sens que pour un Occidental. [...] Il est un chemin, une voie de salut, celle qui mena le Bouddha à l’Éveil; il est une méthode, un moyen d’atteindre la libération par un travail mental et spirituel intense. — (André Migot, Le Bouddha, Club français du livre, 1960)
- Le bouddhisme lamaïque a créé depuis le XIIIe siècle des liens étroits entre le Tibet et la Mongolie. — (René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires : Entre Chine, U.R.S.S. et Islam, le destin de l'Asie centrale, Robert Laffont, 1981, page 249)
- Je crois donc que, si on veut définir le bouddhisme de la façon la plus simple, il faut d’abord le considérer comme une voie. Et le but de cette voie est d’atteindre ce qu’on peut appeler la « perfection », la connaissance ultime, l’Éveil, ou, techniquement « l’état de Bouddha ». — (Mathieu Ricard, Jean-François Revel Le moine et le philosophe, Robert Laffont, 2012)
- Jusqu’au début du siècle dernier, le bouddhisme passait pour une doctrine nihiliste. L’idée, découlant d’une interprétation erronée de la notion de nirvâna, se retrouve, sous une forme ou une autre, sous la plume de presque tous ceux qui ont écrit sur le bouddhisme au XIXe siècle, et au début du XXe siècle. — (Bernard Faure, Le Bouddhisme, Le Cavalier Bleu, 2014)
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cyclotourisme
- (Cyclisme) Pratique du vélo en tant que loisir, moyen de locomotion pour promenades et voyages, sans esprit de compétition.
- L’alpinisme et le cyclotourisme sont appréciés pour le contact avec la nature et l’air pur qu’ils impliquent, pour le bien-être et l’exercice qu’ils proposent au corps, pour l’effort qu’ils demandent, et enfin pour l’affrontement avec l’obstacle et la joie de vaincre la difficulté qu’ils fournissent. — (Gérard Fontaines, La culture du voyage à Lyon de 1820 à 1930, 2003)
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fractionnisme
- Action tendant à créer une rupture au sein d'un groupe, d'un parti politique, d'un syndicat.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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finalisme
- Doctrine privilégiant l'action et l'intervention de causes finales pour expliquer soit l'ensemble des phénomènes naturels, soit plus spécifiquement les processus vitaux.
- Ce que j’appellerai – poliment – la « Loi d’empoisonnement dans la Nature » est un fait. Les doctes facultés l’eussent expliquée jadis par les humeurs peccantes, et Bernardin de Saint-Pierre, l’Ingénu du finalisme, en aurait justifié l’existence par une sorte de nécessité universelle d’exercer les hommes à la patience, cette grand-mère de la vertu. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- L'origine de ces seringues est assez mystérieuse. Avec une petite touche de finalisme à la Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie et précepteur du Candide de Voltaire, nous serions tentés de dire qu' « elles ont été inventées par la Nature ou par toutes autres forces supérieures voire mystiques, pour répondre à la nécessité d'injecter une substance. » — (Christine Coustau & Olivier Hertel, La Malédiction du cloporte et autres histoires de parasites, Tallandier, 2014)
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automobilisme
- (Automobile) Terme général qui désigne tout ce qui concerne les véhicules automobiles à vocation utilitaire ou dédiés au tourisme.
- L°automobilisme a pris, dans ces dernières années, une extension considérable : les voitures de promenade, de tourisme, les fiacres, les omnibus pour le transport en commun, les voitures de livraison, les camions, ont successivement demandé à la mécanique une traction plus puissante et plus économique. — (MM. Rochet, Guénot et Mesnager, Rapport sur l’automobilisme. Mémoire présenté au Congrès international de mécanique de 1900, reproduit en pages 69-90 du Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, numéro de juillet 1900, page 69.)
- Les jeunes gens que j'ai connus les plus fanatiques d’automobilisme étaient auparavant les moins curieux de voyages. Le plaisir n'est plus ici de voir du pays, ni même d'arriver vite dans tel lieu, où du reste plus rien n'attire ; mais bien précisément d'aller vite. — (André Gide, Journal, août 1910 ; Éditions Gallimard, collection Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1948, page 310.)
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nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
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hépatisme
- (Médecine) Maladie du foie.
- Son action diurétique en fait un favori dans le traitement de lʼhépatisme, de lʼictère, des pierres aux reins et dans les engorgements lymphatiques. — (Sylvie Verbois, Plantes et herbes aromatiques. Saveurs et vertus, 2002)
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monétarisme
- (Économie, Politique) Doctrine économique pour laquelle l’action de l’État en matière monétaire est inutile voire nuisible et prônant l’indépendance absolue des banques centrales de l’État.
- Déjà en couronnant Sen, puis Stiglitz, puis Krugman, le jury du Nobel d’économie avait montré qu’il tenait pour non pertinents les paradigmes et axiomes de Milton Friedman et du monétarisme. — (Michel Rocard, Le prix Nobel d’économie pour l’autogestion, Libération, 20/10/2009)
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conceptualisme
- (Philosophie) Doctrine qui considère les idées générales comme le résultat d’une construction de l’esprit.
- On ne peut plus résoudre le problème fondamental de la Scolastique, celui de l’accord de la raison et de la foi ; ou, si on tente de le résoudre en partant du conceptualisme ou du nominalisme, on sombre dans l’hérésie et l’on encourt les condamnations de l'Église […] — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Le conceptualisme d’Abélard.
- Le conceptualisme de Kant.
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mongolisme
- (Histoire) Influence de la culture mongole sur la civilisation russe.
- Aux prisonniers, les Mongols coupèrent les oreilles, et aux femmes les mamelles. Voilà le mongolisme sauvage et belliqueux qui se rua sur l’Allemagne, et qui fleurit encore en Russie. — (Hermann Ewerbeck, L’Allemagne et les Allemands, Paris : chez Garnier frères, 1851, page 169)
- Quant à la culture intellectuelle et morale, c’est un peu de la civilisation européenne, encore à l’état très inférieur, atteinte et viciée par le despotisme asiatique que le mongolisme a fait peser sur la Moscovie pendant deux longs siècles. — (Eugène de Villedieu, La Pologne chrétienne et nouvelle, part. 2, Paris : chez Ch. Douniol & chez Ed. Dentu, 1864, page 92)
- (En particulier) Influence de la langue mongole sur d’autres idiomes.
- Néanmoins la réputation de cette ville est solidement établie sous plus d´un rapport : […]. L’idiome parlé par ses habitants est « la lingua toscana in bocca romana » des Japonais, et, en effet il est le plus pur dialecte et le moins sujet aux mongolismes si fréquents dans les autres dialectes du Japon. Say-kio est une espèce d'Athènes japonaise, […]. — (Léon Metchnikoff, « L’empire des Tennos, part. 1 : Le Pays », dans La Revue de Géographie, 1re année, tome 2 (juillet-décembre 1877), Paris : chez Ernest Thorin, page 91)
- […], le yakoute constitue au contraire un idiome tardif faisant usage de mutations très jeunes. Il aurait été même, primitivement, un idiome non-turc fort saturé de mongolismes, et près de devenir un dialecte mongol. Les éléments turcs y sont ensuite entrés en telle masse que la langue yakoute actuelle porte une physionomie apparemment turque. — (Revue sémitique d'épigraphie et d'histoire ancienne, vol. 18, dirigée par Joseph Halévy, Paris : chez E. Leroux, 1910, page 249)
- (Médecine) (Désuet) Aberration chromosomique provoquée par la présence d’un chromosome surnuméraire (le numéro 21), entraînant un retard intellectuel et des modifications morphologiques particulières.
- Les symptômes communs au mongolisme et au myxœdème sont le gros ventre, la hernie ombilicale, l’abaissement de température. Par contre les anomalies cardiaques rétrécissement de l’artère pulmonaire perforation de la cloison, appartiennent en propre au mongolisme. — (« Pratique journalière : chirurgie infantile », dans les Annales de médecine et chirurgie infantiles, du 15 octobre 1907, tome 11, n° 20, Paris, 1907, page 719)
- L’auteur rattache certains mongolismes à un trouble fonctionnel de plusieurs glandes à sécrétion interne, hypothèse déjà formulée par nous-même […]. — (La Lancette française : Gazette des hôpitaux civils et militaires, volume 93, 1920, page 794)
- Fort des très nombreuses observations que j’ai recueillies (80 à l’heure actuelle), je récuse absolument la syphilis comme facteur de mongolisme. — (Bulletin de la Société de pédiatrie de Paris, volumes 19-20, Paris, 1921, page 194)
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naturisme
- Une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour conséquence de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. (FFN - Agde 1974)
- Mouvement qui prône la proximité avec la nature, le retour à un état naturel et, incidemment, la nudité, pour assurer une bonne hygiène du corps et de l'esprit.
- Le naturisme est né en France, sous la plume et dans l’entourage du géographe Élisée Reclus, (deuxième moitié du XIXe siècle).
- (Désuet) Désignait le naturalisme.
- Jean-Louis exultait, s'exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.