Dictionnaire des rimes
Les rimes en : monométallisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "monométallisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
-
ferrimagnétisme
- (Magnétisme) Apparence dans une matière d'un ordre magnétique spontané, partiellement antiparallèle au niveau atomique, de sorte qu'il en résulte un moment magnétique net non nul. Le ferrimagnétisme est donc une propriété intermédiaire entre l'antiferromagnétisme et le ferromagnétisme, et, comme pour ce dernier, un corps ferrimagnétique peut s'aimanter sous l'application d'un fort champ magnétique.
-
calvinisme
- (Christianisme) Doctrine de Jean Calvin.
- Cette porte, assez souvent répétée dans les petites églises du moyen âge que le hasard a préservées des ravages du calvinisme, est couronnée par un triglyphe au-dessus duquel s’élève une Vierge sculptée tenant l’Enfant Jésus. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Ainsi, ceux qui s’étaient séparés de l’Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Le calvinisme du XVIe siècle nous offre un spectacle qui est peut-être encore plus instructif ; mais il faut bien faire attention à ne pas le confondre, comme font beaucoup d’auteurs, avec le protestantisme contemporain ; ces deux doctrines sont placées aux antipodes l’une de l’autre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 16)
- (Par extension) Église réformée qui suit cette doctrine.
-
absolutisme
- (Politique) (Sens propre) Régime politique fondé sur le pouvoir absolu du dirigeant, hors de toute limite institutionnelle.
- A l'absolutisme prétendu divin, qui, nécessairement interprété par les hommes, n’a jamais produit que l’oppression mortelle, l'écrasement de l’esprit, le massacre des corps - […] - opposons l’heureuse liberté de la diversité humaine, avec ce que nous pouvons concevoir et faire de justice faillible dans des conflits d'égoïsme universel. — (Georges Clemenceau; Article du 14 juin 1899, paru dans Justice militaire en 1901)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p.27)
- Nationalisme et Socialisme en tant que nouveaux credo du pouvoir, furent expérimentés et se révélèrent insuffisants, car tous deux, comme le réformisme avant eux, sombrèrent sur l'écueil de l’absolutisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.73)
- (Par extension) Manière d’être intransigeant dans sa pensée ou sa façon d’agir.
- C’est le contact avec l’absolutisme de Bradley qui va permettre ce changement de perspective. — (Francois Houang, De L’humanisme a L’absolutisme, Vrin, 1964, page 66)
- (Philosophie) Métaphysique de l’absolu.
- L’absolutisme philosophique de Platon est en lui-même une révolution. — (Jean-Cassien Billier, Aglaé Maryioli, Histoire de la philosophie du droit, Armand Colin, 2001)
- (Religion) Intolérance issue de la règle divine.
- Ils avaient à défendre la plus belle des causes, celle de la liberté de conscience contre l’absolutisme religieux, mais ils la trahirent […] — (Charles Chenevière, Farel, Froment, Viret, réformateurs religieux au XVIe siècle, Ch. Gruaz, 1835, page 264)
- (Sciences humaines) Forme inconditionnelle de comportement social.
- Enrégimentés sous un chef suprême […] les templiers de la doctrine […] se distinguent […] sans aucun catéchisme écrit, ni verbal, par une certaine allure sacerdotale de l’esprit et de la physionomie, par un certain absolutisme conventionnel dans leurs théories, du reste très souples et très élastiques […] — (Évariste Bavoux, Philosophie politique ou de l'Ordre moral dans les sociétés, Delloye, 1840)
-
instrumentalisme
- (Philosophie) Position qui considère que les modèles scientifiques ne sont que des instruments nous permettant de concevoir commodément les phénomènes.
- En revanche, l’instrumentalisme sous toutes ses formes est une position qu’il est plus difficile d’attaquer sur des bases philosophiques. — (Hervé Zwirn, Les Limites de la connaissance, 2000)
-
mazdéisme
- (Religion) Religion monothéiste fondée par Zoroastre et pratiquée en Perse jusqu'à l'arrivée de l'islam.
- Il n'existe plus de communauté humaine, d'unité de civilisation qui s'inspire du mazdéisme de Zarathustra ; et nulle ne s'inspira jamais de la mystique des soufis, et pour cause. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, p.228)
- La plupart reconnaissaient le dieu Ahura Mazda (ou Ormazd), à l'origine du mazdéisme. La connaissance actuelle du mazdéisme est basée en grande partie sur la comparaison de textes anciens iraniens et indiens à l'héritage aryen commun. — (Petit Futé Iran 2005, p.62)
- Mais qui était véritablement Zarathustra ? Prophète du mazdéisme (on dit aussi " zoroastrisme ") religion des anciens Iraniens vouée au culte de Ahura Mazdâ, Zarathustra a vécu vers 1000 ou 1200 avant Jésus-Christ. — (Lionel Dumarcet, Zarathustra, De Vecchi, 2000)
-
nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
-
pessimisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique selon laquelle le mal l’emporte sur le bien.
- J’imagine que le pessimisme grec provient de tribus pauvres, guerrières et montagnardes, qui avaient un énorme orgueil aristocratique, mais dont la situation était par contre fort médiocre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 15)
- (Courant) Opinion, état d’esprit, de ceux qui sont portés à croire que tout va mal.
- Vous voulez sans doute dire, monsieur, que la vie est sans but? N'est-ce pas ce qu'on appelle le pessimisme? — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- En dépit du mauvais pressentiment qui s'insinue en moi, je continue d'espérer. Il m'arrive parfois d'outrepasser mon pessimisme et de me retrouver « déçu en bien », comme disent les Suisses romands. — (Patrice Dard , Les nouvelles aventures de San-Antonio : Macchab Academy, Fayard, 2007, p.45)
-
divisionnisme
- (Art) Technique picturale mise en place par Georges Seurat et Paul Signac consistant à rendre une couleur sur la toile en la décomposant en ses couleurs primaires et leurs complémentaires.
- Comme son nom l’indique précisément, le divisionnisme est une technique picturale qui consiste à appliquer sur la toile de petites taches de couleur pure juxtaposées et reconstituant dans l’œil du spectateur une teinte obtenue par « division » et non plus, comme avant, par simple mélange sur la palette. — (Gérard Denizeau, Vocabulaire des arts visuels du XIXe siècle, 2004)
- (Politique) Au Rwanda, action interdite par la loi, qui consiste à séparer les ethnies (essentiellement hutue et tusie), ne serait-ce qu'administrativement ou dans le discours.
- « C'est comme un refrain. Quand ils ne savent pas de quoi nous accuser, ils disent en choeur “divisionnisme, divisionnisme” », rigole McDowell Kalisa, son éternel bandana rouge noué sur le crâne. — (Libération, 4 décembre 2003)
-
espagnolisme
- Caractère de qui est propre à l’Espagne, hispanisme, hispanité.
- Amour de l’Espagne et de ce qui lui est attaché, propension ou posture favorable à ce pays.
- Stendhal fut pendant longtemps victime d’« espagnolisme » c’est-à-dire d’une tendance à être incroyablement passionné. (Wikipedia - Vie de Henri Brulard)
- La suite de De Falla, libre de cet espagnolisme de pacotille qu’on nous enfonce si souvent dans la gorge, conclut le programme en beauté.
- Le 4 septembre le comte de Berlaymont est emprisonné à Bruxelles, on l’accuse d’espagnolisme. (Wikipedia - Berlaimont)
- (Par extension) Nationalisme espagnol, opposition aux mouvements indépendantistes catalan, basque ou galicien.
- La Catalogne et l’espagnolisme chauvin post-franquiste. — (Mediapart, 20 octobre 2014)
-
apragmatisme
- (Médecine) Symptôme psychiatrique qui se traduit par une incapacité à entreprendre des actions.
- L’apragmatisme s’observe au cours de la schizophrénie, mais aussi lors des dépressions sévères et de certains troubles névrotiques comme la psychasthénie.
- C’est l’apragmatisme des couches sociales les plus modestes, de ceux qui ont quitté l’école dès la fin de la durée légale, voire même, un peu avant. — (Homo, volumes 14 à 17, 1975)
-
hébertisme
- Système d’éducation mentale, morale et physique, fondé sur la pratique d’activités en lien avec la nature.
- L’hébertisme est une philosophie de vie holiste développée par Georges Hébert. En plus de l’apprentissage des métiers manuels courants, de la culture mentale et morale, intellectuelle et esthétique (danse, chant, arts...) et d’une "initiative naturiste" (nutrition, hygiène, naturopathie...), l’hébertisme promeut un entraînement physique complet par la Méthode Naturelle. — (Hébertisme ou Méthode Naturelle ?, sportnat.be, 2019)
- (En particulier) La partie de cette doctrine consacrée à l’éducation physique.
- Ainsi, il aura fallu trois ans pour que chaque cité cheminote du réseau nord devienne un centre de promotion de l’hébertisme. Sur chaque site, des leçons d’éducation physique sont données sur des stades implantés au cœur de la cité et comportant, systématiquement, un terrain d’évolution en plein air et une salle couverte (gymnase ou hangar). — (Tony Froissart, Raoul Dautry et l'hébertisme (1920-1939), dans la Revue du Nord 2004/2 (n° 355))
- L’hébertisme consiste en une activité physique régulière, qui se déroule en plein air. Peut-on pour autant parler d’un sport ou de plusieurs sports ? « Créé par Georges Hébert au début du XXe siècle, il s’agit d’une méthode de gymnastique, mais qui s’inspire de gestes naturels » explique Monique Fargier, du centre hébertiste nantais. — (La gymnastique naturelle du centre hébertiste, ouest-france.fr, 30 septembre 2013)
- Employer l’hébertisme comme activité physique chez les enfants et adolescents, tel est le but de ce cahier qui donne beaucoup d'idées et une approche de cette discipline qui entre tout à fait dans le cadre des activités scoutes. — (Présentation su cahier Hébertisme, lesscouts.be, 2019)
- (En particulier) (Québec) Activité physique de loisir pratiquée sur des parcours extérieurs présentant un certain nombre d’obstacles à franchir (et appelés à l’origine « parcours Hébert »).
- D’Arbre en Arbre® c’est le réseau de parcours d’aventure d’hébertisme aérien au Québec! Parcours Tyroliennes, passerelles et sentiers suspendues, hébertisme aérien, saut pendulaire, pont de cordes... — (Parc d'Arbre en Arbre®, arbreenarbre.com, 2011)
- Comme bien des enfants, j’ai passé mes étés dans des camps de vacances. Je raffolais en particulier de la piste d’hébertisme. On nous avait dit que c’était un monsieur Hébert qui avait inventé ce genre de parcours en forêt, de là le mot « hébertisme ». — (Anne Marie Parent, L’hébertisme: une façon de bouger en pleine nature!, vifamagazine.ca, 16 septembre 2014)
- Les petits aventuriers seront heureux de retrouver un parcours d’hébertisme au sol pour mettre à l’épreuve leur agilité et un mini labyrinthe pour travailler leur débrouillardise. — (Les activités hivernales à Voiles en Voiles, voilesenvoiles.com, 2015)
-
antialcoolisme
- Ensemble des mesures de lutte contre la consommation abusive de l’alcool.
- On ne saurait trop encourager l’antialcoolisme.
- Hormis l’épisode de la Première Guerre mondiale, symbolisé par l’interdiction de l’absinthe, l’antialcoolisme semble avoir été une préoccupation mineure des pouvoirs publics sous la Troisième République. — (Thierry Fillaut, Histoire et alcool, volume 2, 1990)
-
pacifisme
- Doctrine de ceux qui croient à la possibilité d’établir la paix universelle et qui s’efforcent d’en préparer l’avènement.
- Le pacifisme est passif et expectant par essence : il est plein d’espoir et d’attente, mais sans programme d’action. — (Léon Trotsky, Le Drame du prolétariat français, 1922, annexe à l’édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- Le pacifisme absolu conduit inévitablement à la guerre totale. — (Maurice G. Dantec, American Black Box, Paris, Éditions Albin Michel, 2007, p. 141)
- Ses amies le disent, elle l'affirme elle-même, et c'est la vérité, encore que le pacifisme révolutionnaire n'y trouve pas son compte en un procès retentissant qui eût pu favoriser davantage la propagande zimmerwaldiste. — (François Mayoux & Marie Mayoux, Instituteurs pacifistes et syndicalistes: mémoires de F. Mayoux, Éditions Canope, 1992, p.175)
-
népotisme
- Autorité, faveur dont ont joui, auprès de certains papes, leurs neveux, leurs parents.
- Le cas bien connu du népotisme pourrait sembler infirmer ceci – mais bien au contraire, le fait même que la faveur passe d’oncle à neveu (nepos en latin) signale la marginalisation de la filiation, et le fait que le terme soit toujours utilisé de façon négative, pour parler d’un excès et d’un abus, montre à quel point c’est l’absence de népotisme qui est devenue normale (c’est-à-dire la norme). Bref, l’existence même du népotisme est l’exception qui confirme la règle. — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux; « L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… », 2007)
- (Par extension) Favoritisme envers un parent, un protégé.
- Qu'ils [les ministres] aient placé quelques amis, quelques créatures, des électeurs influents, je le veux bien ; le reste est de la calomnie pure. On a fait, il y a quelques années, du népotisme en grand ; aujourd'hui on ne l'oserait plus. — (Reybaud, J. Paturot, 1842)
- Obstinément derrière ses petites magouilles, ses trafics d’influence et ses putains. Il avait compris qu’au sultanat des truands et du népotisme, un miracle, ça se négocie. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 17)
- Le népotisme se développe, encouragé par Brejnev lui-même, qui pratique le don et le contre-don (...).— (Sabine Dullin, L’ironie du destin. Une histoire des Russes et de leur empire (1853-1991), Éditions Payot, 2021, p.222-223)
-
absinthisme
- Dépendance à la consommation d’absinthe.
- Quelle est donc, au point de vue du diagnostic différentiel, la valeur de symptômes que l'on peut, à la fois, observer dans l'alcoolisme et dans l'absinthisme? — (Valentin Magnan, Recherches sur les centres nerveux, 1893)
- Si jeune et déjà perdu… absinthisme et grisette… — (Raymond Queneau, Le Vol d’Icare, Gallimard, Paris, 1968)
-
esclavagisme
- (Histoire) Système social fondé sur l'esclavage.
- Finalement, la fin de l’esclavagisme et du travail forcé avait laissé la place à un autre système, celui du travail obligé. Et ce dernier était encore plus profitable à l’homme blanc que le précédent. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Doctrine favorable à l'esclavage.
- Cependant, le maintien du statut colonial et du pouvoir des grands planteurs fait que la liberté et la citoyenneté vont être « colorées » par le colonialisme et l’héritage de l’esclavagisme. — (Vergès, Abolir l’esclavage: Une utopie coloniale, les ambiguïtés d’une politique humanitaire, 2001)
-
exhibitionnisme
- Pulsion qui consiste à exhiber, en public, les parties intimes de son anatomie (fesses ou parties génitales par exemple).
- Il a été arrêté pour exhibitionnisme, il se baladait avec son machin à l’air.
- Les statistiques de police portaient de jour en jour le témoignage d’un relâchement bizarre de la moralité, et tout particulièrement les cas d’exhibitionnisme et de provocation à la débauche, souvent difficiles à déceler pour la police tellement ils paraissaient bénéficier de la part des témoins d’une complicité tacite, paraissaient se multiplier. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Par extension) Dans un contexte non sexuel, complaisance à montrer des comportements généralement considérés comme intimes ou secrets.
- L’exhibitionnisme de la télévision.
- S'il est une pathologie qui rassemble les tueurs en série au-delà de leurs techniques et de leurs mobiles, c'est bien l'exhibitionnisme. — (Antoine Bello, Éloge de la pièce manquante, 1998 ; édition Folio, 2008, page 114)
- génétisme
-
civisme
- Dévouement et attachement du citoyen à la Cité, tels qu'il assume ses devoirs avant de réclamer ses droits.
- Probité, civisme, instruction sont des qualités indispensables dans les commissaires qui en seront chargés. — (Diplomatique-pratique ou, Traité de l'arrangement des archives et trésors des chartes, Pierre Camille Le Moine, 1765)
-
militarisme
- Système qui promeut tout ce qui est militaire dans le fonctionnement d'une société humaine.
- Le militarisme s'est vu le maître de la République. Il ne veut pas renoncer à l'asservir. Il s'obstine. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Confusion : le kaiser s'est enfui en Hollande, mais le militarisme demeure et les chefs sociaux-démocrates du nouveau régime, républicain, font alliance avec les généraux monarchistes et les corps francs à croix gammée contre les spartakistes. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, p.12)
- Des questions ne se posent plus ou n'ont plus droit au premier rang dans l'urgence révolutionnaire: ce sont d'abord les questions petit-bourgeoises, héritages des révolutions partielles qui parsemèrent le XIXe siècle : cléricalisme, militarisme, parlementarisme. — (Robert Aron, Le socialisme français face au marxisme, Grasset, 1975)
- Le zimmerwaldien Bourderon en tient lui-même pour une « paix de conciliation » mais après la « victoire sur le militarisme prussien » qui joue son va-tout. — (Yves Santamaria, Le pacifisme, une passion française, Armand Colin, 2005)
-
étatisme
- Doctrine qui préconise la concentration des organismes industriels, commerciaux, etc., entre les mains de l’État et qui exagère les droits de l’État au détriment de ceux de l’individu.
- Son développement fut, donc, une lutte incessante contre les forces de l’étatisme et celle du capitalisme. — (Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire: bilan critique d’une époque prestigieuse, 1991)
-
latinisme
- Expression, tour de phrase propre à la langue latine, en particulier quand ils sont employés abusivement dans une autre langue.
- Son français est plein de latinismes.
- Mais cet usage de nor est en fait un latinisme, l’auteur l’utilise comme nec en latin, qui peut cumuler les fonctions coordinative et contrastive. — (Henri Suhamy, Stylistique anglaise, 1994)
- Au milieu du XVII° siècle, un obscur moraliste s’est attelé à rédiger, dans un castillan truffé de latinismes, des leçons sur l’agencement juridique du trafic social. — (Bartolome Clavero, La Grâce du don, traduit par Jean-Frédéric Schaub, 1996, page 7)
- C’était déjà le cas des poètes parnassiens, qui recouraient massivement aux latinismes et aux hellénismes lexicaux, syntaxiques, rhétoriques, insérés dans une forme métrique impeccablement classique. — (Dominique Maingueneau, Le discours littéraire : Paratopie et scène d’énonciation, 2004)
- M. Arnold paraissait aussi à l’aise à jongler avec les rapports d’exploitation des domaines de l’île d’Anjouan qu’avec la récurrence des latinismes chez Hölderlin. — (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 64)
-
intuitionnisme
- (Logique, Mathématiques, Philosophie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) (morale) Doctrine selon laquelle les jugements moraux viennent d'un seul coup à l'esprit sans que nous ne sachions quels processus mentaux les ont produits.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
fatalisme
- Doctrine exposant que la situation et les événements (désagréables) sont à mettre au compte de la fatalité, ou de la volonté divine. Négation du libre arbitre.
- Bêtises, bêtises ! je voudrais bien que vous vous donnassiez la peine d’étudier le fatalisme, religion de l'empereur Napoléon. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- [À propos de] l’indiscrète manière d’attribuer à la providence les sottises ou les fautes des individus, et de trouver bien, les événements quels qu’ils soient, par le seul fait qu’ils sont accomplis, et par conséquent permis, ou voulus de Dieu. Ce charabia de piété mal entendue, en glorifiant tout abusivement, ressemble fort au fatalisme musulman. — (Amiel, Journal intime,1866)
- Claude Bernard explique très bien les deux termes : « Nous avons donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminisme, et par cela seul que nous agissons sur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur lequel on ne saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendant de ses conditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante ; il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est à dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. » […] Comme le dit très bien Claude Bernard, du moment où nous pouvons agir, et où nous agissons sur le déterminisme des phénomènes, en modifiant les milieux par exemple, nous ne sommes pas des fatalistes. — (Émile Zola, Le Roman expérimental, 1880)
- (par extension) (Familier) Résignation devant le cours des choses, sur lequel on s’abstient d’agir.
- […] le fatalisme n’opposant aucune précaution contre la peste, ce terrible fléau y enlève très souvent une partie très considérable de la population. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Et Yasmina essayait de le consoler, de lui inculquer son tranquille fatalisme.- Mektoub, disait-elle. Nous sommes tous sous la main de Dieu et tous nous mourrons, pour retourner à Lui… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (par extension) Enchaînement fatal, inévitable, logique.
- Suis-je une brute inconsciente, livrée au despotisme de l’instinct, vouée au fatalisme de la perversité ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
-
bromisme
- (Médecine) Intoxication au brome et à ses sels.
- Le bromisme, ou intoxication par les préparations bromurées, est aigu ou chronique. — (Alexandre Manquat, Traité élémentaire de thérapeutique de matière médicale et de pharmacologie, Volume 2, 1903)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.