Dictionnaire des rimes
Les rimes en : monomètre
Que signifie "monomètre" ?
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- (Poésie) Qui n’a qu’un mètre ou qu’une espèce de vers.
 - Vers monomètre : Vers d’une seule mesure.
 
Mots qui riment avec "etre"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "monomètre".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
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                                            maître
                                                                                            
?- Personne qui exerce son autorité.
 - Comment un homme a-t-il pu devenir le maître d’un autre homme, et par quelle espèce de magie incompréhensible a-t-il pu devenir le maître de plusieurs autres hommes ? — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1767)
 - Et tous, me voyant en bons termes avec le maître tout-puissant, sont pour moi pleins d'amabilité et de prévenances. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 95)
 - J’aimais à relire la vie des flibustiers […] maîtres de ces parages au XVIIe et au XVIIIe siècle, avant que l’entente franco-anglaise mît fin à cette guerre de pillage et de course. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
 - « Le maître de maison » désigne le chef de famille.
 - (Par extension) Ce qui exerce sa domination.
 - Au total, la Révolution n’est restée maîtresse du terrain qu’en Russie, après une lutte acharnée des Rouges contre les Blancs, ceux-ci soutenus par les puissances occidentales. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
 - (Éducation) Maître d’école ; enseignant dans une école primaire.
 - Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l’école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Pàtsa s’avance en traînant les pieds, prend la craie et commence, laborieusement, à tracer : « Il n’ai pas a l’école passe qu’il a la pécole. » Éclat de rire général dans la classe. Le maître a du mal à retenir un sourire. — (Robert Dagany, La Muette d’Arenc: Marseille 1950, Le Fioupélan éditions, 2011, chapitre 45)
 - Propriétaire ; patron.
 - Les fermiers et les paysans n’avaient point vu de maîtres au château depuis un temps immémorial. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
 - Joseph, le valet de chambre, entra, présenta à son maître un plateau de vieux laque japonais, au centre duquel une carte de visite se pavanait. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
 - En qualité d’enfant du pays et je crois bien d’enfant de la maison, il avait, vis-à-vis de son maître, autant de privautés que de tendresse. « Monsieur notre maître, » disait-il toujours, soit qu’il parlât de lui ou qu’il lui parlât, et le maître à son tour le tutoyait par une habitude qu’il avait gardée de sa jeunesse et qui perpétuait des traditions domestiques assez touchantes entre le jeune chef de famille et le vieux André. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 25-26)
 - Moi, je n’ai jamais eu de maison. ç’a été d’abord l’hospice, et puis j’ai été à maîtres, et ça sera comme ça jusqu’au bout. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 154)
 - Entre eux, les tondeurs sedanais font des assemblées. Après avoir bien réfléchi et discuté avec les maîtres depuis avril, le 1er août 1750 ils décident d’engager la « cloque », c’est à dire la grève générale des sept cents compagnons, et de « muleter » les jaunes de cinquante livres d’amende selon la tradition du compagnonnage auquel ils semblent appartenir. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
 - (En particulier) (Élevage) Propriétaire d’un animal domestique.
 - Pendant que le maître buvait des petits verres de trois-six, le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures […] — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
 - Le cheval qui est le compagnon fidèle de l’homme est aussi capable de le suivre dans toutes ses pérégrinations […] Comme son maître, il est cosmopolite […] — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
 - La nourriture incrassante qu’elles recevaient de la main de leur maître, en les faisant passer peu à peu à l’état de poulardes, nuisait à la régularité de leur pondaison. — (Alexandre Dumas, Histoire de mes Bêtes, Michel Lévy frères, 1867, page 253)
 - (Antiquité) (En particulier) Propriétaire d’un esclave.
 - Le lendemain était un jour presque ordinaire. Les ordres. Les coups. La faim. la soif et la douleur. Sauf que. Le maître perd de son contrôle et de son assurance rigide. — (Véronique Olmi, Bakhita, Le Livre de Poche, 2017)
 - (Par extension) (Sexualité) Celui qui prend le rôle de soumettre un partenaire, lequel accepte celui d’être soumis.
 - Éducateur.
 - Un troisième ami de la maison, le principal du collège d'Arbois, M. Romanet, exerça une influence décisive sur la carrière de Louis Pasteur. Ce maître, qui se proposait chaque jour d'élever davantage l'esprit et le cœur de ses collégiens, inspirait à Pasteur quelque chose de plus que le respect et la reconnaissance; c'était de l’admiration. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 14)
 - (Art) (Mélioratif) Personne qui domine un art.
 - Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu'on devait dire le coude-pied, parce que , disait-il , en joignant l'exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l’auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l'Imprimerie Pillet, 1814, page 151)
 - […] Marguerite, d’une aiguille d’or à la pointe arrondie, sondait les plaies avec toute la délicatesse et l’habileté que maître Ambroise Paré eût pu déployer en pareille circonstance. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
 - Les maîtres en droit enseignent au nombre de nombreux principes sacro-saints du droit universellement admis, un principe révélé en latin dont la traduction en français s’énonce comme suit : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. — (Mamadou Koulibaly, La Guerre de la France contre la Côte d’Ivoire, L’Harmattan, 2003, page 49)
 - Maître du dojo.
 - Titre des personnes revêtues de certaines charges.
 - Maître des comptes.
 - (Justice) Titre qu’on donne à un avocat, à un notaire ou à un huissier de justice en France, en Belgique et au Canada.
 - (Éducation) Titre de quelqu’un qui est titulaire d’une maîtrise en France.
 - (Militaire) (France) Grade donné à un sous-officier dans la Marine nationale française, situé entre son supérieur hiérarchique, le premier maître, et son subordonné, le second maître. Ce grade correspond à celui de sergent-chef dans l’armée de terre française. Les codes OTAN sont OR-7 et OR-6.
 - (Franc-maçonnerie) Ancien compagnon ayant atteint le troisième et dernier degré.
 - Tous les officiers d’une loge doivent être maîtres maçons. Ils sont élus annuellement.
 - (Informatique) Élément depuis lequel on synchronise, par opposition à l’esclave.
 
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                                            héliomètre
                                                                                            
?- (Astronomie) Instrument dont on se sert pour mesurer les diamètres apparents ou les petites distances apparentes des corps célestes (Soleil, Lune et planètes).
 - L’héliomètre est le dernier grand projet de Jean Rösch, auquel il va consacrer près de vingt-cinq ans de sa vie. — (Emmanuel Davoust, L’Observatoire du Pic du Midi: cent ans de vie et de science en haute montagne, 2000)
 
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                                            olfactomètre
                                                                                            
?- Appareil qui mesure les odeurs.
 - Ils ont fait respirer les odeurs correspondantes, éventuellement combinées à des phéromones naturelles ou synthétiques, à de jeunes femelles dermestes, grâce à un appareil nommé olfactomètre. — (Sandrine Cabut, « Les Lois de l’attraction d’un coléoptère nécrophage », Le Monde « science&techno », 18 août 2012, page 7)
 
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                                            planimètre
                                                                                            
?- (Didactique) Instrument qui sert à mesurer les surfaces planes.
 - Planimètre à cône.
 - Planimètre polaire.
 
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                                            dilatomètre
                                                                                            
?- Appareil servant à mesurer la dilatation d’un objet.
 - Un dilatomètre volumique.
 - On a construit un dilatomètre très simple qui permet la détermination précise de la dilatation thermique des solides. — (Le Journal de physique et le radium, 1962)
 
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                                            rhéomètre
                                                                                            
?- Instrument de mesure de la façon dont s’écoule un liquide ou une suspension en réponse à une force appliquée ; plus généralement la façon dont un matériau se déforme sous l’effet d’une contrainte.
 - Un rhéomètre, utilisé classiquement en laboratoire pour mesurer la résistance au cisaillement de matériaux, serait moins précis. — (Hervé Morin, Un instrument de « torture » pour étudier le biscuit Oreo, Le Monde. Mis en ligne le 4 mai 2022)
 - Régulateur de débit d’un fluide soumis à des pressions variables.
 
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                                            rectomètre
                                                                                            
?- (Technique) Machine qui plie le tissu tout en le mesurant.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
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                                            pycnomètre
                                                                                            
?- (Métrologie) Instrument de laboratoire utilisé pour mesurer la masse volumique des solides ou des liquides.
 - Il convient de choisir le volume requis du pycnomètre en fonction de la taille de la prise d’essai. Il est possible d'utiliser deux pycnomètres plus petit au lieu d’un grand, en additionnant les pesées avant d’effectuer le calcul. — (Norme européenne EN 1097-6 ; « Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats - Partie 6: …. »)
 
 - tomodensimètre
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                                            opacimètre
                                                                                            
?- Appareil de mesure de l’opacité.
 - Le microphotomètre peut être préférable à l’opacimètre intégrateur pour l’étude de plages extrêmement petites. — (Revue Astronomie, Société astronomique de France, volume 28, 1914, page 31)
 - Il existe deux types d’appareils, communément appelés « opacimètres », mettant à profit l’interaction entre un faisceau lumineux et les particules en suspension dans le gaz. — (Stéphane Bicocchi, Les polluants et les techniques d’épuration des fumées, éditions TEC & DOC, 2009, page 132)
 - Le moteur diesel fait l’objet d’une réglementation qui limite l’opacité des gaz d’échappement. Le contrôle s’effectue grâce à un opacimètre. — (Hubert Mémeteau, Bruno Collomb, La maintenance automobile en 60 fiches pratiques, Dunod, 2016, fiche 20)
 
 - 
                                            connaitre
                                                                                            
?- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
 - Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
 - Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
 - Faire connaitre son opinion.
 - Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
 - Connaitre le bien et le mal.
 - Je ne lui connais point de défauts.
 - Il connut alors que le danger devenait pressant.
 - Ce chien connait bien son maitre.
 - Ce cheval connait le chemin.
 - La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
 - (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
 - Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
 - Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
 - Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
 - Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
 - Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
 - J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
 - Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
 - Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
 - L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
 - On dit en des sens analogues
 - Faire connaitre qui on est.
 - Ne vouloir pas être connu.
 - Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
 - Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
 - Il s’est fait connaitre avantageusement.
 - Acquérir une notoriété, une réputation.
 - Il s’est fait connaitre par ses écrits.
 - Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
 - Il voudrait tout connaitre.
 - Connaitre une langue, une science, un art.
 - Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
 - Connaitre à fond une science, une affaire.
 - Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
 - Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
 - Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
 - Connaitre ses intérêts.
 - Il n’y a rien de si connu.
 - Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
 - Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
 - Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
 - Je le connais pour ce qu’il est.
 - Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
 - Cet homme gagne à être connu.
 - Je le connais incapable de mentir.
 - Je connais votre cœur.
 - Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
 - Que vous connaissez peu les hommes !
 - C’est un homme qui connait bien le monde.
 - Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
 - Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
 - On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
 - C’est un homme connu.
 - Il est connu par son mérite.
 - Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
 - Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
 - Je n’en connais pas un.
 - Il connait tout le monde.
 - Je vous le ferai connaitre.
 - Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
 - Nous vous connaissons depuis longtemps.
 - (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
 - Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
 - Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
 - On ne connait point l’hiver à la Martinique.
 - Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
 - Il ne connaissait plus le sommeil.
 - Connaitre le plaisir, la peur.
 - Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
 - Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
 - Il ne connait point la crainte.
 - J’ai connu l’infortune.
 - Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
 - En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
 - Cet usage n’est point connu dans tel pays.
 - Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
 - Il ne connait point ces vains ménagements.
 - Sa rage ne connut plus de frein.
 - Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
 - Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
 - Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
 - Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
 - Sa fureur ne connait plus rien.
 - Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
 - Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
 - Il en connait en première instance.
 - Il en connait par appel.
 - Il ne peut pas connaitre de cela.
 - (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
 - « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
 - Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
 - Apprenez à mieux vous connaitre.
 - Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
 - Un homme sage et qui sait se connaitre.
 - Il ne se connait plus.
 - Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
 - Il se connait en mérite, en poésie.
 - Vous connaissez-vous à cela ?
 - Je m’y connais mieux que vous.
 - Il ne s’y connait point du tout.
 - (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
 - (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
 - (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
 - L’informatique, ça me connait.
 
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                                            teneurmètre
                                                                                            
?- (Chimie) Appareil de mesure utilisé pour déterminer la présence de composés dans un matériau grâce aux rayonnements ionisants.
 - C’est ainsi que l’on utilise des jauges à radio-éléments comme teneurmètre c’est-à-dire pour mesure la teneur d’un produit dans un mélange donné. — (Énergie nucléaire, page 344, 1965)
 
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                                            promettre
                                                                                            
?- S’engager verbalement ou par écrit à quelque chose.
 - Celui-ci promettait naturellement à ses électeurs, comme don de joyeux avènement, la séparation de l’Église et de l’État, l'instruction laïque et la suppression du budget des cultes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p.161)
 - Laurier avait promis ce subside, mais ne l'avait pas fait voter avant son départ pour la conférence impériale de Londres. — (Philippe Auguste Choquette & Robert Rumilly, Un demi-siècle de vie politique, Éditions Beauchemin, 1936, p. 144)
 - Dans les cabarets et dans les foires, il haranguait les paysans, et leur promettait la suppression de la robot (corvée) et celle de l'impôt sur le sel et sur le tabac. — (La Revue des deux Mondes, n°21 à 24, page 911, 1949)
 - Depuis que le comte lui avait promis son soutien pour les prochaines cantonales, il fayotait sans vergogne et Archibald, en qualité de protégé de ce dernier, trouvait à ses yeux toutes les grâces du monde. — (Dominique Moimeaux, Un coin tranquille à mourir, Editions Edilivre, 2015, chap.21)
 - (Sens figuré) Annoncer, prédire, en parlant des personnes et des choses.
 - Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 203, Fischbacher, 1896)
 - Encore fallait-il savoir quand, où, et comment, nous prenions le risque de contrevenir aux lois de l'Église, notre mère fouettarde. Car en cas de flagrant délit, on nous promettait la géhenne, on imaginait de vertigineuses oubliettes où seraient jetés les coupables. — (Jérome Garçin, « Confesser ses péchés », dans Les huit péchés capitaux, présentation de Jérome Garçin, Editions Complexe, 1991, p. 9)
 - Voilà un ciel qui nous promet de l’orage.
 - Cette campagne promet une riche moisson.
 - (Absolument) (Sens figuré) Faire espérer, donner des espérances, en parlant des personnes et des choses.
 - Le seul désir d'avoir des enfants me fit acheter une esclave, dont j'eus un fils qui promettait infiniment. — (Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine Galland,1704. IVe nuit)
 - Les blés promettent beaucoup cette année.
 - (Familier) Assurer qu’une chose sera.
 - Je vous promets que je ne le ménagerai pas ; et je vous promets qu’il s’en repentira.
 - (Pronominal) Espérer.
 - Sa langue, d'une mobilité étonnante, courait amoureusement sur ses lèvres comme si elle se promettait de goûter à toutes les félicités d'ici-bas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 12)
 - Il se promet cela de votre bonté. — Il se promet d’y être bientôt.
 - Je n’oserais me promettre que vous me ferez cet honneur.
 - Je m’étais promis plus de plaisir que je n’en ai eu. — Qui peut se promettre d’éviter un tel malheur ?
 - (Pronominal) Prendre une ferme résolution.
 - C'est une idée fixe chez moi et je me suis promis que l'imagerie d’Épinal aurait ma première visite. Y allons-nous ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
 - (Pronominal) S'engager à se lier à quelqu'un.
 - Il faut que vous le sachiez maintenant : en secret je m’étais promise à vous dès l’instant où je vous ai vu vous dévouer d’une manière si magnanime. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
 - (Sens figuré) Destiner ; affecter.
 - C'est là que, soudain, un lundi matin, mon attachée de presse a cessé de me regarder comme un invendu promis au pilonnage. — (Didier Van Cauwelaert, Le Principe de Pauline, Éditions Albin Michel, 2014)
 
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                                            champêtre
                                                                                            
?- Qui appartient, qui est relatif aux champs, à la campagne.
 - […] ce visiteur était une espèce de prêtre champêtre qui tue à lui seul une moitié des daims qu’on vole dans la forêt […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
 - Bien qu’il s’agisse d’un métier d’appoint pratiqué lors de la basse saison des travaux champêtres, cet artisanat apporte aux paysans de Thu Sy une source de revenu non négligeable. — (Chez les tresseurs de nasses de Thu Sy, lecourrier.vn, 3 janvier 2021)
 - (Antiquité) Qualifie les divinités qui présidaient aux biens de la terre et qui étaient particulièrement adorées aux champs.
 - Qui est éloigné des villes.
 - Don Juan — Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? — (Molière, Don Juan, acte II scène II)
 - Mine de rien, il lui annonça son intention d'aller faire un tour à la « butte aux maringouins», comme disait Julie, pour voir de ses yeux comment leur mère s'adaptait à la vie champêtre, elle qui était partie à reculons. — (Micheline Lachance, Le Roman de Julie Papineau, vol.2 : L'Exil, Québec Amérique, 1995, rééd. 2012, chap. 42)
 
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                                            stabilimètre
                                                                                            
?- Instrument de mesure de la stabilité du corps debout et les yeux fermés.
 
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                                            traître
                                                                                            
?- Personne qui trahit.
 - Je n’ai donc contre vous que la haine que j’ai pour tout traître, que le mépris que j’ai pour tout calomniateur. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
 - Hélas ! si tous les héros n’ont pas été récompensés comme ils méritaient de l’être, tous les traîtres n’ont pas été punis. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 32)
 - La beauté dont mon traître adore les attraits. — (Pierre Corneille, La Veuve, 1632)
 
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                                            micromètre
                                                                                            
?- (Métrologie) Unité de mesure de longueur du Système international (SI), valant 10−6 mètre, et dont le symbole est μm.
 - Il y a un million de micromètres dans un mètre.
 - (Métrologie) Appareil qui sert à mesurer avec une très grande précision de petites distances et de petites grandeurs.
 - Le diamètre a été mesuré à l’aide d’un microscope muni d’un micromètre oculaire qui avait été comparé préalablement à un micromètre étalon placé dans l’objectif. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures, Annales de Chimie & de Physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
 
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                                            hypermètre
                                                                                            
?- (Poésie) Qui a, en apparence, une syllabe de trop, syllabe qui s’élide sur le vers suivant, en parlant de certains vers.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
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                                            apparaitre
                                                                                            
?- Devenir visible, se manifester.
 - C'est au Procope, vénérable institution sise près du carrefour de l'Odéon, que sont apparus les premiers garçons de café, à partir de 1686. — (Clémentine Gallot, Garçons de café : la risette du succès, dans Libération, n° 11163, du mercredi 12 avril 2017, p.19)
 - De plus quand je vais dans gestionnaire des tâches je peux voir que le message "pas de réponse" sur le logiciel usbfix qui est en recherche ne cesse de désapparaitre et apparaitre.... — (site www.commentcamarche.net? 8 septembre 2013)
 - Se montrer inopinément ou soudainement, avoir un aspect qui fasse naitre la surprise ou qui excite l’intérêt.
 - Cet homme m’est apparu au moment où je le croyais bien loin.
 - Une voile apparut à l’horizon et rendit l’espoir aux naufragés.
 - Ces génies extraordinaires qui apparaissent à de longs intervalles.
 - Être certain, être évident.
 - La justesse de ce raisonnement m’apparait clairement.
 - (Loi)
 - S’il vous apparait que cela soit : Si, après avoir fait les enquêtes nécessaires, vous trouvez que cela soit ainsi.
 - (Chancellerie)
 - Faire apparaitre de ses pouvoirs : Donner communication de ses pouvoirs dans les formes, les notifier.
 
 - 
                                            applaudimètre
                                                                                            
?- (Familier) Instrument de mesure du volume sonore produit par les applaudissements d’une foule, ses cris, ses sifflets, etc., afin de déterminer un vainqueur. Note : L’instrument en question est fictif : il s’agit juste d’une façon métaphorique de parler (sauf cas très particulier où une telle machine serait littéralement utilisée, dans un jeu télévisé par exemple).
 - À l’applaudimètre, Martine a remporté le duel.
 - "Toni Erdmann", de l'Allemande Maren Ade, qui avait d'avance remporté la palme à l'applaudimètre, y compris aux projections de presse, fait rire comme rarement. — (Cannes - Fête d'enterrement, Le Canard enchaîné, 25 mai 2016)
 
 - 
                                            admettre
                                                                                            
?- Recevoir par choix, faveur ou condescendance.
 - Admettre quelqu’un dans une société, dans une compagnie, à sa table.
 - Admettre quelqu’un au nombre de ses amis.
 - Admettre à la participation des sacrements.
 - Il fut admis à l’audience du Prince.
 - Admettre quelqu’un à se justifier. Permettre qu’il expose ce qui peut le justifier, consentir qu’il se justifie dans les formes.
 - Admettre quelqu’un à faire preuve, admettre à la preuve.
 - Admettre quelqu’un à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
 - Admettre les raisons, les excuses de quelqu’un. Les recevoir pour bonnes, pour valables.
 - Admettre une requête.
 - Reconnaître pour véritable.
 - Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. Seulement, nous devons les examiner avec une attention d’autant plus scrupuleuse, qu’il paraît plus difficile de les admettre ; et c’est ici que le calcul des probabilités devient indispensable, pour déterminer jusqu’à quel point il faut multiplier les observations ou les expériences, afin d’obtenir en faveur des agens [sic] qu’elles indiquent, une probabilité supérieure aux raisons que l’on peut avoir d’ailleurs, de ne pas les admettre. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
 - Notre grand botaniste Tournefort, se fondant principalement sur les observations qu’il avait faites dans la grotte d’Antiparos, et, comme l’a dit Fontenelle, transformant tout en ce qu’il aimait le mieux, avait admis la végétation des pierres. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
 - Si l’on admet que, pour végéter, la plante doive retirer du sol les principes minéraux qui lui sont nécessaires, il n’y a plus d’espèces préférantes ni indifférentes, mais uniquement des espèces propres à tel ou tel sol. — (Bulletin de la Société Botanique de France, vol.5, page 73, 1858)
 - En admettant donc que les engrais fertilisent le sol en suppléant à la déperdition des matières azotées contenues dans les débris végétaux qui s'épuisent, débris renfermés dans le sol, on peut poser le principe fondamental suivant : « […] ». — (Jean-Augustin Barral, « Application de la chimie à l'agriculture, I : Culture », dans le Journal d'agriculture pratique et de jardinage, sous la direction de Alexandre Bixio, 2e série, tome 1 (juillet 1843-juin 1844), Paris : Librairie agricole de la Maison Rustique, p. 247)
 - Les honnêtes gens dorment à cette heure là. Oh ! Il y a bien quelques insomniaques qui reluquent entre les lattes des persiennes, mais personne ne l’admettra jamais. — (André Jacques, Une aventure d'Alexandre Jobin, tome 3 : La Commanderie, Éditions Québec Amérique, 2009)
 - (Sens figuré) Autoriser ; permettre.
 - Admettre cette préséance, c’est léser l’esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, […] ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Émile Abdou faillit s’étrangler. Des pétasses qui l’envoyaient aux pelotes avec des airs de garde-chiourme, il ne pouvait l’admettre. — Passez-moi votre Directeur ou je fais un scandale, tonitrua Émile Abdou Cambalele. — (Luc Couillard, Les Soleils du Baboukari, Éditions Les 3 Orangers, 2014)
 - Cette affaire n’admet point de retard. — Cette substance admet dans sa composition tel élément.
 - Accepter l'accès ou la présence.
 - Il se fit admettre à bord d’un brick qui partait de Boston sans son fret habituel de bois, et dont le capitaine se proposait de« rentrer chez lui », à South Shields. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
 
 - 
                                            magnétomètre
                                                                                            
?- (Magnétisme) Instrument de mesure employé dans les observations ou expériences magnétiques.
 - Il comprit et approuva immédiatement et se lança avec un enthousiasme incroyable dans la réalisation de ce qui devait se révéler pendant plusieurs années le meilleur magnétomètre à champ terrestre existant. — (Anatole Abragam, De la physique avant toute chose ?, nouvelle édition, 2000)
 
 - 
                                            téléphonomètre
                                                                                            
?- (Téléphonie) Compteur enregistrant le nombre et la durée des conversations téléphoniques, ou le nombre d’impulsions téléphoniques, en vue d'en déterminer le coût.
 - Toutefois si le téléphonomètree du bureau central interurbain suffit pour établir le compte des abonnés qui téléphonant à partir de leur poste. possèdent une « provision »», c'est-à-dire un dépôt d'argent inscrit à leur crédit,[...]. — (Science progrès découverte, Volume 1, 1921)
 - Le téléphonomètre, actuellement en service au bureau téléphonique de Berne, à pour but de contrôler la durée des conversations téléphoniques et d'avertir par un signal que le temps normal de conversation accordé par les règlements va bientôt se trouver écoulé. — (La Revue électrique, Volume 12, Éd. Gauthier-Villars, Paris 1909)
 
 - 
                                            reconnaître
                                                                                            
?- Retrouver dans sa mémoire l’idée, l’image d’une personne, d’une chose, quand on vient à la revoir ou à l’entendre.
 - Faites venir des chevaux boulonnais dans le Midi de la France ou en Espagne à la seconde génération vous ne les reconnaîtrez plus. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
 - Venez donc et sans perdre un instant ! dit alors au milieu de l’obscurité une voix qui fit tressaillir le duc, car il la reconnut pour celle de Marguerite. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
 - Ne dévisage pas ainsi... Ici, la discrétion est de règle. On ne se connaît ou l'on ne se reconnaît pas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 78)
 - Un campement à la bordure d'une forêt, et éclairé par quelques bougies, donne d'étranges apparences ; je crus voir une falaise et des cavernes ; je revis ce lieu plus d'une fois ; jamais je n'y pus reconnaître ma première impression. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 16, Hartmann, 1937)
 - Connaître, distinguer ou identifier, à quelque signe ou à quelque caractère, d’après quelque indication, une personne ou une chose qu’on n’a jamais vue.
 - De Mouy descendit de cheval, jeta la bride aux mains de son laquais, s’achemina vers le guichet, se fit reconnaître de la sentinelle, introduisit La Mole dans le château. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
 - Étonnez-vous donc, après tout ça, que les Évêques aient chanté le Te Deum pour Napoléon III ; l'homme couvert de sang ne leur déplait pas ; c'est peut-être même à cela qu'ils reconnaissent le favori de Dieu. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 132, Fischbacher, 1896)
 - Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu'on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
 - Constater, après examen, la vérité de quelque chose.
 - Il n'est pas besoin, pour être homophobe, de médire des homos, il suffit de ne pas reconnaître assez haut leur droit à la différence ; on est même hétérosexiste, dès lors qu'on fait semblant d'ignorer l'existence des homosexuels. — (George Ritzer, Tous rationalisés !, 1998, page 27)
 - — Bonjour, madame... Est-ce que vous me reconnaissez, s'il vous plaît?— Non, m'sieur. J'vous reconnais pas.— Mais si, voyons...— Allons, pressons, m'sieur.— Je suis sûr que vous me reconnaissez, madame...— J'suis ici pour reconnaître les dettes, les dettes j'vous dis, pas les personnes endettées! — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 254)
 - On a reconnu son innocence. — On a reconnu sa trahison, sa perfidie.
 - Admettre une chose comme vraie, comme incontestable.
 - Cependant je reconnais qu’il n’est pas utile d’augmenter le nombre des homophonies, que mieux vaudrait le diminuer. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
 - Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l'on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
 - Lorsque la constitution française reconnaissait un ordre de noblesse privilégiée, la femme noble qui épousait un roturier dérogeait à la noblesse et devenait roturière. — (L'Institut : Journal des académies et sociétés scientifiques de la France & de l’Étranger, 2e section, 5e année, janvier-février 1840, n°49-50, p.6)
 - Dès que les gerbes rejoignirent le hameau, Gustave et Le Balkanais entreprirent de constituer les gerbiers de blé et d'avoine. C'était un art ! Leur habileté à les construire était reconnue au-delà de la commune […]. — (Daniel Crozes, Lendemains de Libération, éd. Rouergue, 2017)
 - (Avec la négation) Ne plus avoir égard, ne plus écouter.
 - Il ne reconnaît ni parents ni amis.
 - Il ne reconnaît d’autre loi que sa volonté, d’autre maître que lui-même.
 - Avouer, confesser, déclarer.
 - Il a reconnu sa faute, son tort. — Il a reconnu la dette.
 - Il ne veut pas reconnaître qu’il a eu tort.
 - (Absolument) Reconnaître pour chef.
 - Après avoir commandé « Ouvrez le ban », le général Martin prononce la formule consacrée : « Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats du G.C.P.A. 541, vous reconnaitrez désormais comme commandant le G.C.P.A. 541 le lieutenant-colonel Emery, ici présent. » — (Henri Féraud, Les commandos de l'air: contribution à l'histoire des Commandos parachutistes de l'Air en Algérie (1956-1962), Nouvelles Éditions Latines, 1986, page 202)
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 - (Politique) Admettre parmi les puissances constituées et entrer en rapport, en parlant d'un gouvernement, d'un pays.
 - Les républiques de Donetsk et de Lougansk, reconnues indépendantes par Vladimir Poutine avant le début de la guerre, ainsi que les régions de Kherson et de Zaporijie, sont concernées. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 septembre 2022, page 6)
 - Avouer que l'on en est l'auteur.
 - Reconnaître sa signature. — Reconnaître une lettre, une écriture, une promesse, un billet.
 - (Spécialement) Déclarer, dans les formes authentiques, qu’on est le géniteur.
 - Reconnaître un enfant.
 - Mais tout de même… deux gosses! Et si le ténor y en collait un troisième? Hein? Avez-vous pensé à ça? C'est le monsieur des Finances qui le reconnaîtrait… — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 171)
 - Considérer ; observer ; remarquer.
 - Vers ces temps Douaumont fut repris ; cela fit que l'ennemi n'eut plus de vues sur les pentes du fort de Marre à notre droite ; et le capitaine eut à reconnaître les positions de batterie possibles en cette région. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 204, Hartmann, 1937)
 - Un problème d’incontinence peut ne pas être reconnu étant donné la répugnance de la personne à parler de quelque chose d'aussi privé et d'aussi intime que la fonction urinaire. — (Patricia Gauntlett Beare & Mickey Stanley, Soins infirmiers en gériatrie: Vieillissement normal et pathologique, traduit par Françoise Hallet, De Boeck, 2005, page 224)
 - (Militaire) S'assurer du danger.
 - Le général Suchet, averti, s'est porté à Rozan, a réuni ses troupes, et a fait reconnaître et observer l'ennemi, qui prit position en avant du camp de Borki, et jeta sa cavalerie dans la plaine. — (Comte Mathieu Dumas, Précis des événemens militaires, ou Essais historiques sur les campagnes de 1800 à 1807, tome 5, Paris : chez Treuttel & Wurtz & Hambourg : chez Perthès & Besser, 1826, p. 329)
 - On envoya de la cavalerie reconnaître les passages, les chemins, les défilés. — Le caporal sortit du poste pour reconnaître la patrouille.
 - (Marine) Découvrir, apercevoir, observer la situation.
 - Reconnaître un bâtiment. — Reconnaître une terre.
 - Explorer des contrées, des eaux inconnues.
 - Il reconnut ce fleuve jusqu’à une grande distance de son embouchure.
 - Avoir de la gratitude.
 - Reconnaître les bienfaits qu’on a reçus, les bons procédés dont on a été l’objet.
 - Je reconnaîtrai tout ce que vous avez fait pour moi.
 - (Par extension) Récompenser.
 - Il a fort mal reconnu les bons offices qu’on lui a rendus.
 - (Pronominal) Trouver son image, sa ressemblance dans un miroir, dans un portrait.
 - On se reconnaît difficilement soi-même dans un portrait.
 - À la fin de sa maladie, il se regarda dans un miroir et il eut de la peine à se reconnaître.
 - (Pronominal) (Sens figuré) Retrouver ses sentiments, sa manière d’être dans un autre.
 - Il se reconnaît dans son fils.
 - Je me reconnais dans tout ce qu’il dit, dans tout ce qu’il fait.
 - (Pronominal) Se remettre dans l’esprit l’idée d’un lieu, d’un pays qu’on a quitté et où l’on se retrouve.
 - Je me reconnais dans cet endroit.
 - Il y avait longtemps que je n’avais passé par cette ville; mais je commence à me reconnaître.
 - (Sens figuré) Ce manuscrit est si plein de ratures que je ne puis plus m’y reconnaître.
 - (Pronominal) Reprendre ses sens ; penser à ce qu’on doit faire, y faire réflexion.
 - Ce fut, on pense, un tohu-bohu auquel l'excitation des musiciens se joignit si heureusement que l'on ne se reconnut plus. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
 - Il est mort sans avoir eu un instant pour se reconnaître.
 
 - 
                                            humidimètre
                                                                                            
?- Appareil de mesure de l’humidité.
 - Dans les entreprises du bois, le taux d’humidité est mesuré à l’aide d’un humidimètre. — (Gilles Mille, Dominique Louppe, Mémento du forestier tropical, 2015)
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.