Dictionnaire des rimes
Les rimes en : monogénisme
Que signifie "monogénisme" ?
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- (Anthropologie) Système d’après lequel on admet que toutes les races humaines dérivent d’un seul couple, ou du moins d’une seule origine.
- Blumenbach est le champion du monogénisme contre certains de ses contemporains, en particulier l’anatomiste Samuel Thomas Sömmerring et l’historien et essayiste Christoph Meiners.
- Quoiqu’il en soit, ces points -polygénisme ou monogénisme ; fécondité des métissages ou métissages eugénésiques – faisaient débat au sein de la société d’anthropologie. — (Jean-Marc Bernardini, Le darwinisme social en France (1859-1918): Fascination et rejet d’une idéologie, 1997)
- (Linguistique) Théorie selon laquelle toutes les langues humaines dériveraient d’une langue commune, la langue originelle.
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "monogénisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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botulisme
- (Médecine) Intoxication alimentaire liée à la présence de toxine botulique, causée par le microbe Bacillus botulinus dans la charcuterie avariée.
- Il ne faut jamais manger le contenu d’une boîte de conserve dont le couvercle est bombé, sans quoi on risque le botulisme.
- (Philosophie) Pensée de Jean-Baptiste Botul (le personnage fictif crée par l'écrivain Frédéric Pagès). Il s’agit donc bien d’un canular.
- À travers la subtile théorie du botulisme — dont le nom est homonyme de celui qui, en médecine, désigne « l’affection provoquée par le germe botulus (en latin botulus, boudin), présent notamment dans la charcuterie » (p. 85) —, au fil des références aussi érudites (à propos du kantisme) qu’improbables parfois — Sur un fragment peu connu de J. B. Botul, par le même Pagès (éd. Pluriel, 1998) — se dévoile « une des plus graves questions de la métaphysique occidentale ». — (Jean-François Jeandillou, Michel Arrivé, Supercheries littéraires : la vie et l’œuvre des auteurs supposés, 2001)
- C’est dans ce berceau doré, arrosé de corbières et de minervois, qu’un philosophe imaginé par un journaliste parisien, Frédéric Pagès, a démarré une carrière posthume fulgurante. Jean-Baptiste Botul, dont on sut très vite qu’il fut l’inventeur du botulisme (entre autres), allait être progressivement exhumé des mémoires imaginaires. — (Didier Babou : Pomy veut offrir une rue à Bernard-Henri Lévy sur La Dépêche du Midi, 20 février 2010)
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bouddhisme
- (Religion) Voie religieuse orientale née en Inde au VIe siècle avant notre ère, et fondée sur un triple socle appelé « les trois joyaux » : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha (le fondateur), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des croyants).
- Comme toute autre religion, le bouddhisme a sa métaphysique et sa mythologie ; il a aussi une morale et une organisation qui lui sont propres. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- On a beaucoup discuté pour savoir si le bouddhisme est une religion ou une philosophie, et la question n’a jamais été tranchée. Posée en ces termes, elle ne peut avoir de sens que pour un Occidental. [...] Il est un chemin, une voie de salut, celle qui mena le Bouddha à l’Éveil; il est une méthode, un moyen d’atteindre la libération par un travail mental et spirituel intense. — (André Migot, Le Bouddha, Club français du livre, 1960)
- Le bouddhisme lamaïque a créé depuis le XIIIe siècle des liens étroits entre le Tibet et la Mongolie. — (René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires : Entre Chine, U.R.S.S. et Islam, le destin de l'Asie centrale, Robert Laffont, 1981, page 249)
- Je crois donc que, si on veut définir le bouddhisme de la façon la plus simple, il faut d’abord le considérer comme une voie. Et le but de cette voie est d’atteindre ce qu’on peut appeler la « perfection », la connaissance ultime, l’Éveil, ou, techniquement « l’état de Bouddha ». — (Mathieu Ricard, Jean-François Revel Le moine et le philosophe, Robert Laffont, 2012)
- Jusqu’au début du siècle dernier, le bouddhisme passait pour une doctrine nihiliste. L’idée, découlant d’une interprétation erronée de la notion de nirvâna, se retrouve, sous une forme ou une autre, sous la plume de presque tous ceux qui ont écrit sur le bouddhisme au XIXe siècle, et au début du XXe siècle. — (Bernard Faure, Le Bouddhisme, Le Cavalier Bleu, 2014)
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exotisme
- Caractère de ce qui est exotique.
- Or, l’exotisme, depuis que tout le monde passe ses week-ends aux Seychelles, je mesurais qu’il était allé se cacher dans des coins introuvables. — (Gilles Lapouge, En étrange pays, 2003)
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causalisme
- Doctrine d’après laquelle la science recherche des causes et non pas seulement des antécédents.
- Vous tracez le tableau d'un monde discontinu d'objets, d'où tout causalisme est absent, sauf cette variété étrange de rapport de causalité qui est celui de l'ustensilité passive. — (Sartre, L'Existentialisme est un humanisme, 1946, p. 122)
- Pour Aristote, la science est subordonnée à la philosophie (c’est une « philosophie seconde » dit-il) et elle a pour objet la recherche des premiers principes et des premières causes, ce que le discours scientifique appellera le causalisme et que la philosophie nomme l’aristotélisme. — (Wikipédia, « Science »)
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monisme
- (Philosophie) Doctrine qui explique tout l’univers, choses et êtres, par les transformations d’un élément unique.
- Toute la métaphysique d'Aristote est conditionnée par la nécessité d'échapper au monisme du Père des Métaphysiciens, de Parménide. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Le monisme va à l’encontre des doctrines qui opposent deux principes contraires, comme l’âme et le corps.
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coopératisme
- (Économie) système économique basé les coopératives, les sociétés coopératives ou les associations coopératives.
- Dommage que RONA ait abandonné, au cours de son histoire, la protection contre les OPA que lui offre le coopératisme. — (« OPA sur RONA - La puissance des capitaux », Le Devoir.com, 7 aout 2012)
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papisme
- (Religion) (Péjoratif) Terme dont les protestants se servent pour désigner le catholicisme.
- La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l’État, […]. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, Fayard, 1937, page 392)
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instrumentalisme
- (Philosophie) Position qui considère que les modèles scientifiques ne sont que des instruments nous permettant de concevoir commodément les phénomènes.
- En revanche, l’instrumentalisme sous toutes ses formes est une position qu’il est plus difficile d’attaquer sur des bases philosophiques. — (Hervé Zwirn, Les Limites de la connaissance, 2000)
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despotisme
- Manière de gouverner du despote.
- Despotisme vient du mot δεσπότης, qui signifie maître. Il y a despotisme toutes les fois que les hommes ont des maîtres, c’est-à-dire sont soumis à la volonté arbitraire d’autres hommes. — (Nicolas de Condorcet, Idées sur le despotisme, à l’usage de ceux qui prononcent ce mot sans l’entendre dans la bibliothèque Wikisource , I, 1789)
- Il y avait quelque chose d’enivrant dans ces embrassades fréquentes, données et reçues, […]. C’est qu’on sortait du despotisme, et que pour quelques instans on entrait dans la liberté ! — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Plus tard, la royauté se relâcha de son despotisme et alors intervint le gouvernement constitutionnel ; […]. Le despotisme royal n'est pas tombé tout seul ou par la bonté des souverains ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.236)
- (Par extension) Toute sorte d’autorité absolue, oppressive, tyrannique, qu’on s’arroge, qu’on exerce.
- Ceci n’était pas le résultat d’un défi entre des gardiens et une prisonnière, entre le despotisme du cachot et la liberté du détenu, mais l’éternelle répétition de la première scène jouée au lever du rideau de la Création : Ève dans le paradis. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Trop souvent une aristocratie de notabilités locales a exploité à son profit les fonctions publiques, et fait sentir aux Anglais que son despotisme peut être plus intolérable encore que celui d’une administration centrale, parce qu’elle est à la fois et moins impartiale et moins responsable. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- […] ; elle avait la conscience qu’elle était digne d’un rang plus élevé que celui auquel le despotisme arbitraire des préjugés religieux lui permettait d’aspirer. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d'être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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alpinisme
- (Alpinisme) Sport qui consiste à faire des ascensions dans les Alpes et, par extension, dans n’importe quelles montagnes.
- L’alpinisme se développe de plus en plus.
- La passion, les émotions de l’alpinisme.
- Les surprises, les dangers de l’alpinisme.
- Lʼalpinisme nʼest plus maintenant quʼune question dʼargent et dʼorganisation. — (Yves Ballu, Les alpinistes, 1997)
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esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
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catéchisme
- (Religion) Instruction sur les doctrines de la foi chrétienne, particulièrement destinée aux enfants.
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- […], quelqu’un aurait dit aux parents du gamin : « C’est bien fait pour vous ! Si vous l’aviez mis à l’école des Frères, on lui aurait fait apprendre son catéchisme, au lieu de lui faire perdre son temps à apprendre l’histoire et la géographie de la France ». — (Émile Thirion, La Politique au village, page 325, Fischbacher, 1896)
- Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j’arrivais bon premier. Ma piété, mon application épataient le bon curé […] — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Le 30 avril 1752, huit enfants du pays, dont l’histoire a conservé les noms, se rendaient à Villers-le-Tourneur, dont Neuvizy était alors l’annexe, pour assister au catéchisme de première Communion. — (A. Deville, Rapport sur la Maison de Neuvizy, dans Missions de la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, Rome, Maison générale O.M.I., 1932, page 27)
- Le catéchisme consiste en notions à croire et à apprendre et il est contredit par toutes les affirmations et suggestions de la société moderne. — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, page 447)
- (Par extension) (Religion) Livre qui contient cette instruction.
- Qu’un catholique romain qui n’a jamais vu que le clocher de son village, qui n’a lu que son catéchisme et son livre d’heures, reproche aux chrétiens évangéliques leur défaut d’unité, à la bonne heure ! mais cet homme ne sera pas vous monsieur le vicaire ; […]. — (Questions d’un vicaire et réponses d’un suffragant, page 15, Georges Bridel à Lausanne, 1845)
- Son oubli vaut algarade et répétition, semaine après semaine, d’une identique sentence, martelée avec un fort accent breton : « Celui qui vient au catéchisme sans son catéchisme est comme le chasseur qui va à la chasse sans son chien. » Nous ouvrons donc le livre dès l’arrivée pour lire la leçon du jour, que le père Dagorn ne commente guère. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 143)
- (Par extension) (Sens figuré) Titre donné à certains ouvrages de vulgarisation, qui contiennent l’exposition abrégée d’une science, et qui sont rédigés par questions et réponses.
- Catéchisme d’économie politique.
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- (Péjoratif) Ensemble de doctrines que l’on assène péremptoirement.
- L’historien n’a pas à délivrer des prix de vertu, à proposer des projets de statues, à établir un catéchisme quelconque ; son rôle est de comprendre ce qu’il y a de moins individuel dans les événements […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence - Avant-propos de la première publication (1906), 1908)
- Chaque Français de douze ans puise dans l’École l’essence extraite pour lui de la Philosophie. Un catéchisme moral est enseigné. Un catéchisme où les démonstrations ne sont pas faites. Mais ce catéchisme est donné comme le résultat des méditations pénibles et consciencieuses et méritoires des hommes de bien qui fabriquent la Philosophie. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- Épris d’absolu, s’étant fabriqué une sorte de catéchisme de principes et d’idées auquel il n’admettait d’autres modifications que celles qu’il apportait lui-même, il écrasait de son mépris, il combattait avec une violence effrénée les idées qui s’opposaient aux siennes, les hommes qu’il rencontrait en face de lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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extrémisme
- Opinion politique, économique, sociale, religieuse ou philosophique radicale, et qui peut servir de base théorique à des actions qui vont à l'encontre de la volonté ou des intérêts de tous.
- L’extrémisme a de nombreux visages. Nous le rencontrons dans un skinhead, tatoué d’une croix gammée, en train de se battre comme dans le rédacteur en chef du journal du parti communiste, dans le maître-chanteur étranger extorquant des cotisations comme dans la sûreté de la Scientologie. — (Portail du Land de Brandeburg)
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behaviorisme
- Étude objective du comportement, refusant l’introspection (observation intérieure), ramenant les conduites à une chaîne de stimuli et de réponses.
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calvinisme
- (Christianisme) Doctrine de Jean Calvin.
- Cette porte, assez souvent répétée dans les petites églises du moyen âge que le hasard a préservées des ravages du calvinisme, est couronnée par un triglyphe au-dessus duquel s’élève une Vierge sculptée tenant l’Enfant Jésus. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Ainsi, ceux qui s’étaient séparés de l’Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Le calvinisme du XVIe siècle nous offre un spectacle qui est peut-être encore plus instructif ; mais il faut bien faire attention à ne pas le confondre, comme font beaucoup d’auteurs, avec le protestantisme contemporain ; ces deux doctrines sont placées aux antipodes l’une de l’autre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 16)
- (Par extension) Église réformée qui suit cette doctrine.
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bimétallisme
- (Économie) Système monétaire d’après lequel deux métaux, l’or et l’argent, servent de monnaie avec cours légal illimité.
- Debout contre le cheminée, M. Berthier d’Eyzelles, rédacteur du Journal des Débats, député, qui caressait ses favoris blancs et faisait la roue, tandis que Mme de Morlaine lui criait :« Votre article sur le bimétallisme, une perle, un bijou ! La fin surtout, une pure ivresse ! » — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 13)
- Le bimétallisme or-argent est maintenu aux États-Unis pendant tout le XIXe siècle. — (Gérard-Marie Henry, Dollar : la monnaie internationale: Histoire, mécanismes et enjeux, 2004)
- D’ailleurs, peu à peu, le bimétallisme disparaît partout pour faire place au monométallisme de droit ou de fait. — (Huguette Durand, La monnaie et les institutions financières, 1969, page 21)
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hégélianisme
- Doctrine de Hegel.
- L’expérience esthétique des œuvres exige et produit l’abolition du jugement pratique sans, dans le hégélianisme, s’accomplir dans un pur jugement de goût. — (Caroline Guibet Lafaye, L’Esthétique de Hegel, 2003)
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montanisme
- (Christianisme) Doctrine de Montanus (IIe siècle) qui prétendait être le consolateur promis par le Christ, condamnait les secondes noces, permettait la répudiation, et commandait un jeûne rigoureux, trois fois de quarante jours.
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domisme
- Science de l'aménagement des habitations qui tient compte aussi de l'hygiène. On dit aussi hygiène de l'habitat.
- Le neologisme « domisme » a été avancé par René[sic] Joannon , professeur à la faculté de médecine de Paris, [...]. — (Gérard Monnier, L'architecture en France, Éd.P. Sers, 1990)
- Domotique, technique d'aménagement des maisons.
- Le domisme devra compléter l’urbanisme.
- Le domisme est à la maison ce que l’urbanisme est à la cité. — (Bulletin de l'Academie de médecine, Volume 126, 1942)
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noctambulisme
- (Médecine) (Vieilli) Fait de marcher en dormant sans en garder le souvenir.
- (Par extension) Manière d’être, habitude de celui qui est noctambule.
- Un goût comique du noctambulisme anime toutes sorte de fêtards départementaux qui rêvent de Montmartre […] — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cela reste inséparable pour moi du temps où j’aimais avec passion la danse, commençais d’être anglomane, pratiquais furieusement le noctambulisme ; c’est-à-dire peu après la guerre, à cette mémorable époque des surprise-parties qui n’est pas près d’être oubliée par ceux qui l’ont vécue, je crois. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 157)
- De même que l’érotisme est absent des plages où tout le monde est nu, le noctambulisme avait les jambes coupées sur ces promenades où l’on pouvait croiser, au-delà de minuit, des nourrissons vêtus comme des infantes. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 108)
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centralisme
- Doctrine qui prône la prééminence du centre sur la périphérie.
- (En particulier) Forme d’organisation d’un État où les décisions sont prises au centre (capitale, assemblée, parlement) d’un pays dont les sous-ensembles (régions, départements, provinces, localités, etc.) sont dépendantes financièrement et décisionnellement du niveau national et qui sont quant à eux de simples relais ascendants de l’information (ou de votes) d’une organisation générale descendante.
- Le centralisme représente ainsi le mal absolu à tel point qu'en 1939, Gonzague de Reynold place sur le même plan nazisme et Révolution française, dont les Anschluss avaient été l'annexion de l’évêché de Bâle, de la Valteline et de Genève. — (Alain-Jacques Csouz-Tornare & Évelyne Maradan, « Les résistances suisses à l'Europe jacobine », dans L’identité culturelle, laboratoire de la conscience européenne : Actes du colloque de Besançon, 2-5 novembre 1994, textes réunis et édités par Marita Gilli, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 1995, page 223)
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chrisme
- (Religion) Symbole chrétien formé du digramme des lettres grecques entrelacées chi et rhô. Note : Ce caractère a son caractère Unicode : ☧ (U+2627).
- Le sarcophage, décoré d’un chrisme et de pampres de vigne, aurait, selon la tradition, contenu le corps de Drausin, évêque de Soissons, mort vers 680.
- Le portail principal, placé au fond d’un narthex, est décoré d’un « chrisme », monogramme du Christ, flanqué de deux lions et entouré d’inscriptions expliquant au pèlerin la signification de ces images. — (Marie-France Chabaud, Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, 2004)
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formalisme
- Attachement excessif aux formes, aux formalités.
- Ce n’est pas entièrement sa faute, si son système a dégénéré en un pur formalisme. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Le Christianisme romain tend alors à n’être qu’un formalisme rituel, pour lequel l’idéal du fidèle devient le bon paroissien qui pratique et qui croit sans discussion. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Quand nous arrivâmes en U.R.S.S., l’opinion était mal ressuyée de la grande querelle du Formalisme. Je cherchai à comprendre ce que l’on entendait par ce mot et voici ce qu’il me sembla : tombait sous l’accusation de formalisme, tout artiste coupable d’accorder moins d’intérêt au fond qu’à la forme. Ajoutons aussitôt que n’est jugé digne d’intérêt (ou plus exactement n’est toléré) le fond que lorsque incliné dans un certain sens. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pp. 97 à 109)
- (Mathématiques, Philosophie) Présentation systématique d’un ensemble de propositions et de raisonnements, dans une langue de symboles abstraits qui vise à mettre en évidence les relations structurelles permanentes entre les éléments du système, à l’exclusion de toute référence à des contenus intuitifs ou sensibles déterminés.
- Le formalisme algorithmique (la syntaxe du langage algorithmique ou pseudo-code) reprend celui couramment utilisé dans les écoles d’informatique et dans les formations comme les BTS, DUT, premières années d’ingénierie, à qui ce livre est en partie destiné et conseillé. — (Franck Ebel, Sébastien Rohaut, Algorithmique : Techniques fondamentales de programmation – Exemples en Python, Saint Herblain, Éditions ENI, février 2018, collection « Ressources Informatiques », 2e édition, Avant-propos)
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monétarisme
- (Économie, Politique) Doctrine économique pour laquelle l’action de l’État en matière monétaire est inutile voire nuisible et prônant l’indépendance absolue des banques centrales de l’État.
- Déjà en couronnant Sen, puis Stiglitz, puis Krugman, le jury du Nobel d’économie avait montré qu’il tenait pour non pertinents les paradigmes et axiomes de Milton Friedman et du monétarisme. — (Michel Rocard, Le prix Nobel d’économie pour l’autogestion, Libération, 20/10/2009)
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apolitisme
- (Politique) Absence d’engagement politique.
- On a trop tendance a concevoir l’apolitisme comme un manque, l'effet d'un délitement, d'un déficit accidentel ou structurel de la démocratie gestionnaire, fonctionnaire, consensuelle. — (Alain Brossat, La Paix barbare, 2001)
- Comme l’explique Gilbert Collard, celle-ci a pour but de « défendre l’indépendance et l’apolitisme de la justice. » — (Mur des cons : Collard passe à l’action », LePoint.fr, 1er mai 2013)
- L’apolitisme du mouvement se doublait d’un antipolitisme, où les conflits personnels se mêlaient aux considérations tactiques. — (Mots, n° 8, 1984, page 29)
- Doctrine préconisant au citoyen de ne pas exercer son droit civique.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.