Dictionnaire des rimes
Les rimes en : monobloc
Que signifie "monobloc" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Mécanique) Groupe des cylindres d’un moteur à explosion, fondus d’un seul bloc.
- Lui, il s"est agenouillé encore une fois pour observer les dégâts sous le monobloc du moteur. — (Fabrizio Gatti, Bilal sur la route des clandestins, édition augmentée, 2019)
Mots qui riment avec "oque"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "monobloc".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : oque , oques , oc , ocs , ock , ocks , och et ok .
-
knock
- Toc, onomatopée servant à exprimer un bruit sec, un choc.
- Knock', knock! - Who's there? -- Toc, toc. - C'est qui?
-
roc
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du roglai de Cac Gia.
-
entrechoc
- Action de s’entrechoquer (au sens propre ou au figuré).
- C’est seulement par la suite que je connus l’entrechoc, le combat qui culmine dans l’apparition des vagues d’assaut, en terrain découvert, peuplant pour quelques minutes décisives et mortelles le vide chaotique du champ de bataille. — (Ernst Jünger, Orages d’acier, 1961 ; traduit de l’allemand par Henri Plard, 1970, page 46)
- Pour Baudelaire, le rire naît du choc entre deux infinis, celui qui sépare l’homme de Dieu et celui qui le sépare de l’animal. Mais l’homme est lui-même l’entrechoc fugace de ces deux infinis. — (Daniel Sibony, Les Sens du rire et de l’humour, Odile Jacob, 2010, page 12)
-
sinoque
- Maboul, timbré, cinglé.
- C’est malheureux parce qu’il n’y a rien de tel pour vous donner du génie que d’avoir un oncle cinglé ou une grand-mère sinoque. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, page 34)
-
mastoc
- (Familier) Qui est lourd, épais.
- Tout ce qu’elle contenait, solide, mastoc, pataud, affectait une étrange ressemblance avec le maître du logis. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 117)
- Surtout qu’il en porte souvent une autre au petit doigt de la main droite, un genre de chevalière plutôt mastoc, qui n’arrête pas de se retourner quand il improvise et qu’il tripote distraitement lorsqu’il est embarrassé. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 228-229)
- La mastoc devanture qui protégeait la joncaille des frères Barier semblait bien rebelle à tout fric-frac. — (Auguste Le Breton, Du rififi chez les hommes, Gallimard, 1999)
- Des araignées grosses, poilues, toutes mastocAvec des mandibules faites pour bouffer un steak— (Stupeflip, Les Monstres sur l’album Stupeflip, 2003)
- Les trois hommes accédèrent à un salon petit-bourgeois, aux meubles mastoc sur un parquet ciré. — (Jean-Patrick Manchette, Ô dingos, ô chateaux !, 1972, Chapitre 19, Réédition Quarto Gallimard, page 285)
-
chnock
- (Familier) Variante orthographique de schnock.
- Je monte à ma chambre, et je m’allonge un moment sur le pageot pour gamberger à la meilleure façon de faire avaler le bocon au vieux chnock... — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 119)
- D’habitude, elle traitait le statuaire de Montrouge de vieux chnock et d’exploiteur, mais devant sa barbe blanche et son macaron rouge sur plateau d'argent, elle fondit d’admiration. — (Roland Dorgelès, À bas l’argent !, Albin Michel, 1965)
- Mais il continue à pérorer, ce vieux chnock ! — (Germain Clavien, La saison des mirages, éditions L’Âge d’homme, 1971, page 79)
-
book
- (Anglicisme) (Photographie) Portfolio.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par apocope) Bookmaker.
- Debout sur une caisse retournée, à côté de son stand, chaque book était armé d’un morceau de craie dans une main et d’une liasse de cartons dans l’autre. — (Roald Dahl, Le Chien de Claude, nouvelle issue du recueil Bizarre ! Bizarre !, 1948 ; traduit de l’anglais par Hilda Barbéris, 1962, page 91)
-
synoque
- Qualifie une fièvre qui dure mais dont on ne connaît pas la cause.
- De la fièvre synoque simple. Cette fièvre ressemble beaucoup à la fièvre éphèmère, dont elle ne diffère que parce qu'elle se prolonge ordinairement jusqu'au septième jour. Du reste elle commence par un léger frisson, suivi plutôt ou plus tard d'une chaleur médiocre, avec insomnie, et un peu de mal de tête, mais sans redoublemens, ou avec une très-légère augmentation de fièvre le soir. — (Geoffroy, Méd. prat., 1800, page 26)
-
breloque
- (Vieilli) Objet, curiosité de peu de valeur.
- Cet homme vend bien cher ses breloques.
- Ainsi en peu de temps tu auras toutes ses breloques, ajouta-t-il en se frottant les mains, heureux de pouvoir spéculer sur le sentiment de sa fille. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- Je vis briller quatre canines, aussi grandes et aussi pointues que des breloques d’explorateur… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 181)
- (Par extension) Cachet ou autre petit bijou qu’on attache aux chaînes de montre et aux bracelets.
- Cinquante, ce n’est pas une somme. Je préfère ajouter aux âmes un chien de moyenne qualité ou un cachet en or pour porter en breloque. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Elle vit à Rouen des dames qui portaient à leur montre un paquet de breloques. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- J’aime les bijoux : les bracelets, les broches, les bagues, les médaillons, les breloques. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 53.)
- À la chaîne de son gilet, il avait, en manière de breloque, une boussole d’or, que les perpétuelles exclamations qu’il poussait faisaient bondir et rebondir continuellement. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 152.)
- Pendant un long moment, Nazira regarda distraitement les bijoux que lui désignait sa mère. Ces breloques, ces bracelets, ces pendentifs, la laissaient froide. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Par plaisanterie) Médaille, décoration.
- La médaille militaire qu’il portait sur la trame de sa veste, accrochée par une mauvaise épingle de nourrice, n’y pouvait rien. Breloque fanée. — (Tito Topin, 55 de fièvre, Série noire, Gallimard, 1983, page 21)
- « Il m’avait fait Commandeur de l’Ordre du mérite. J’avais toujours laissé cette décoration dans un tiroir. Je ne l’ai pas davantage mise ce soir-là. Mais d’autres l’avaient, oui » raconte Étienne Pinte. Posséder une telle breloque n’avait rien d’exceptionnel dans la classe politique française. — (Lénaïg Bredoux, Mathieu Magnaudeix, Tunis Connection. Enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali, éditions du Seuil, 2012)
- Neveu, champion du monde, n’a pas réussi à conserver son titre mais s’offrait une breloque en bronze, absolument pas anodine à deux ans de Paris 2024. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 31 juillet 2022, pages sportives, page 6)
- (Vieilli) (Argot) Couille.
- La seconde image, beaucoup plus expressive, les désigne comme des « ornements », des sortes de pompons qui pendent et s’agitent au bout d’une chaîne. Ce sont : des affiquets, des brimborions, des breloques, des dandrilles, des pendeloches, etc. — (Pierre Guiraud, Les Gros Mots, 1975, page 63)
- fonroque
-
chinook
- (Linguistique) Relatif au chinook, la langue.
- Dans sa célèbre La Pensée sauvage, l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss signale que la langue chinook, parlée par une tribu d’Amérindiens du Nord-Ouest, est extrêmement riche en termes et concepts abstraits. Ainsi, au lieu de dire : « Le méchant homme a tué le pauvre enfant », l’autochtone de par là-bas dira : « La méchanceté de l’homme a tué la pauvreté de l’enfant. » — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, p. 383)
- Relatif aux Chinooks, le peuple.
-
chinetoc
- (Argot) (Injurieux) (Péjoratif) Variante orthographique de Chinetoque.
-
abloque
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abloquer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abloquer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe abloquer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe abloquer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe abloquer.
-
silentbloc
- (Technique) Support élastique destiné à absorbé les vibrations.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
choc
- Collision brusque, impact d’un corps avec un autre corps.
- Un défaut d’occlusion de la mâchoire, un mauvais appui du pied sur le sol, des chocs et des traumatismes peuvent également déclencher des contractures et douleurs cervico-dorsales. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 22)
- Dans le choc très brutal de l’amerrissage, un croisillonnage céda et l’extrémité de l’aile gauche baignait dans l’écume. — (Jean Mermoz, Mes Vols, p.73, Flammarion, 1937)
- Un accident entre un camion et un utilitaire a fortement perturbé la circulation, hier, sur la RN 36. Le choc s'est produit, vers 17 h 50, à hauteur de la commune de Saint-Germain-Laxis. Trois blessés ont été dénombrés. — (EN BREF Croissy-Beaubourg Saint-Germain-Laxis, Le Parisien (www.leparisien.fr), le 4 décembre 2001)
- Le carter s'était encore rompu sous les assauts de chocs impitoyables, et l’huile pissait de plus belle, marquant le sable de pustules noirâtres. — (Virgile Charlot, Tropique du Bayanda : Une épopée africaine, éd. Arthaud, 2012)
- Un choc entre un camion et une moto Jakarta a fait un mort et un blessé.
- (Militaire) Affrontement de deux troupes.
- Le choc de deux escadrons, de deux armées.
- Les ennemis furent renversés au premier choc, du premier choc.
- Ils ne soutinrent pas le choc.
- (Sens figuré) Conflit ; opposition.
- Une condition de stase existe dans tout le Proche-Orient, engendrée par le choc récurent entre Tradition et modernité, et par le défi lancé à celle-ci par l’éthique musulmane indigène, […]. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.91)
- La lumière jaillit quelquefois du choc des opinions.
- Choc d’intérêts.
- (Sens figuré) Malheur, de toute chose qui porte une atteinte grave à la fortune, à la santé, à la raison de quelqu’un.
- Ce choc ébranla sa raison.
- Sa constitution affaiblie ne put soutenir un tel choc.
- Sa raison ne tint pas contre un choc si violent.
- Il a reçu un choc, se dit de quelqu’un qui a été ébranlé physiquement ou moralement.
- La scène du drame était difficile à voir pour les premiers répondants. Les quatre ambulanciers paramédicaux et les policiers qui sont intervenus sur les lieux seront pris en charge par des pairs aidants, des ambulanciers spécialement formés pour intervenir auprès de collègues qui vivent des chocs psychologiques. — (Pascal Robidas, Une fillette de 7 ans victime de meurtre à Laval, radio-canada.ca, 4 décembre 2021)
- (Par extension) Stupéfaction qui suit un grand malheur, un deuil, une blessure.
- Bien qu’il n’eût pu comprendre un seul mot de ce qui avait été dit, Bert éprouva un choc en remarquant le ton qu’avait pris l’homme. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 247 de l’édition de 1921)
- On l’a retrouvé sain et sauf mais dans un état de choc profond.
- (Médecine) Réaction soudaine, violente à une infection, à un médicament ou une opération, etc.
- L’électrocution est un choc létal produit par une décharge d’électricité.
- Un choc thérapeutique.
- (Médecine) Apport insuffisant de sang oxygéné vers les cellules du corps.
- (Économie) Modification exogène d’une relation économique.
- Le modèle reproduit une réaction négative de la consommation privée totale à un choc de dépenses publiques.
-
ploque
- Boudin de laine seulement cardée et destinée à être filée à la main.
-
époque
- Moment de l’histoire qui ordinairement est marqué par quelque événement considérable.
- L’historien d’Attigny pense que ce changement fut occasionné par la dévastation de la paroisse de Montmarin à l’époque de l’invasion du Comte de Bar en Champagne, en 1297. — (Revue historique ardennaise, Librairie Alphonse Picard & fils, 1897, vol. 4, page 11)
- Cette interprétation n’empêche pas pour autant d’envisager que ce chemin soit datable aussi de l’époque romaine et qu’il ait été réutilisé à l’époque médiévale. — (Rita Compatangelo, Un cadastre de pierre : le Salento romain, 1989, page 88)
- (Géologie) Ère géologique.
- Les brindilles sont imprimées sur nos mains, nos joues, même la joue malade, et jusqu’au soir nous aurons l’air d’avoir dormi entre l’époque tertiaire et l’époque quaternaire. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Il est en effet incontestable qu’à une époque, le détroit de Behring qui sépare aujourd’hui l’Asie de l’Amérique était remplacé par un territoire qui reliait les deux continents. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p. 14)
- Des fouilles archéologiques réalisées en 1874 ont permis de découvrir des ossements d’animaux datant de l’époque préhistorique, qui laissent penser que Chevroches était peut-être à cette époque un rendez-vous de chasse, […]. — (Anita Six, Le patrimoine des communes de la Nièvre, Flohic, 1999, vol.1, page 257)
- (Astronomie) Moment auquel un objet céleste occupe une position spécifique de son orbite. (Par extension) Moment pour lequel les éléments orbitaux d’une planète sont exacts.
- ÉPOQUE. Pour dresser les tables du soleil, de la lune ou des planètes, les astronomes ont besoin d’un point de départ qui se nomme l’époque, c’est-à-dire le lieu moyen d’un astre à un moment donné. On choisit ordinairement le passage au périhélie pour fixer cette époque, qui sert ensuite à déterminer les positions ultérieures du corps céleste auquel ladite époque se rapporte. Aujourd’hui l’époque du soleil, c’est-à-dire la place qu’il occupe parmi les étoiles, est indiquée pour le 31 décembre à minuit, afin de faire coïncider le jour astronomique avec le jour civil. — (A. M. A. Guynemer, Dictionnaire d’astronomie à l’usage des gens du monde, Firmin Didot Frères, Éditeurs, Paris, 1852)
- (Physiologie) (Familier) Menstrues.
- Avant qu'elle parte je lui ai fait constater que j'étais en état amoureux. Mais elle avait ses époques. « C'est dommage ! » a-t-elle dit. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 149, page 10, 6 mai 1932)
- Toute partie de la durée considérée par rapport à ce qui s’y passe, à ce qu’on y fait.
- Sommes-nous donc dans une époque d’irrémédiable décadence ? Plus nous approchons de la fin de ce siècle, plus notre décomposition s’aggrave et s’accélère. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Seulement, remarquez bien ceci, l’Académie, même à cette époque où elle était si franchement réformiste, ne devançait pas l’usage ; elle le suivait. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- L’effondrement de la civilisation scientifique était inconcevable pour ceux qui vécurent à cette époque, qui furent entraînés par la débâcle. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 393 de l’édition de 1921)
- La fenaison commence généralement dès les premiers jours de juin, époque à laquelle, dans les années sèches, beaucoup des Graminées sont arrivées à maturité. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 84)
- Le père n'aurait que vingt-trois ans de plus que son fils ? L’état civil se trompe ! Ce ne sont pas deux décennies et des poussières qui les séparent, mais une époque, une ère, les Plamproz. — (Gaston Cherpillod, « Une étrange clarté », dans La Nuit d’Elne, Éditions de l’Age d’Homme, 1985, page 37)
- Accroche-cœur –Aux larmes de cendre,elle regardala rouflaquette de l’écrin,souvenird’une époque crépusculaire,peu avant le début…de sa chimiothérapie. — (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 13-14)
-
joch
- (Archaïsme) Variante orthographique de joc.
-
paddock
- (Équitation) Enclos aménagé près des écuries où les chevaux et plus particulièrement les étalons peuvent être laissés en liberté.
- L’idéal est de mettre son cheval au paddock quelques heures tous les jours. Ainsi, vous serez sûr d’en faire un cheval heureux, équilibré et disponible quand il est monté — (Laurent Cresp, Caroline Le Franc, Mon cheval au quotidien : alimentation, soins, éducation, travail, Éditions Amphora, 1998).
- (Course hippique) Endroit où les chevaux sont présentés aux parieurs avec leur jockey avant chaque course.
- C’était Gabriel qui jouait pour son oncle, surveillant les chevaux au paddock, recueillant des tuyaux de droite et de gauche parmi les groupes des jockeys et des lads, faisant la navette entre les tribunes et le pari mutuel. — (Maurice Leblanc, Les Confidences d’Arsène Lupin, 1912)
- (Automobile) En sport mécanique, endroit destiné aux stands des écuries de course pour installer la logistique permettant la préparation et l’entretien des véhicules.
- Pour Morgan, les moteurs, c’est de famille. Un père amateur de rallyes. Une mère qui assistait aux 24 heures du Mans moto dans les paddocks. — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 36)
- "Pour moi, c'est "business as usual" avec la COVID-19, c'est notre nouvelle réalité. Il faut être prudent et prendre les bonnes décisions. Sinon, ça ressemble à l'an dernier (dans les paddocks), on gère les mêmes difficultés que l'an passé", a-t-il ajouté. — (La Presse canadienne, Un début de saison de F1 dans l'incertitude à Bahreïn, radio-canada.ca, 25 mars 2021)
- Après un début de saison prometteur, ponctué par deux victoires en trois courses, Ferrari n’a fait qu’enchaîner les boulettes et les contre-performances. Au point de devenir la risée du paddock. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 septembre 2022, page 20)
- (Argot) Lit, meuble où l’on dort.
- T’as failli mettre le feu au paddock avec ta cigarette. — (Michel Audiard, Comment réussir quand on est con et pleurnichard (film), 1974)
- Pourtant elle a mis le bon dieuJuste au-dessus de son paddockElle y croit si tu veuxMais c'est pas réciproque. — (Renaud Séchan, « Banlieue rouge » dans l’album éponyme, 1981)
-
pédoque
- (Vulgaire) (Péjoratif) Homme homosexuel, pédéraste (par confusion entre pédérastie et homosexualité).
- Qui nous dira le juste nomDe Van Hasselt, le vieux pédoque,Quatre fortins à munitionsOn fait au bled quatre breloques. — (Pierre MacOrlan et Francis Lacassin, Poésies documentaires complètes, Gallimard, 1982, page 110)
- Le genre de mignon cul pommé que tu ne peux pas t’empêcher de regarder circonvoluer, même quand t’es pédoque, retraité des chemins de fer, académicien, sportif endurci, bandeur mou, phallocrate, boy-scout, pasteur, vérolé ou autres. — (San-Antonio, À prendre ou à lécher, Fleuve Noir, 2009)
- (Vulgaire) (Injurieux) Personne méprisable.
- Qui étaient les complices pour le rapt ? […] Et où on les trouve habituellement, ces pédoques ? — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, page 151)
- Les deux pédoques de la D.S.T., ceux qui nous filent. — (Jean Lartéguy, Les Prétoriens, Presses de la Cité, 1961, page 100)
-
estoc
- (Armement) Épée d’armes frappant de pointe (XVe-XVIe siècle).
- Le capitaine était brave et se serait fort peu soucié d’un larron l’estoc au poing. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Littéraire) L’héritage paternel.
- La décomposition du chétif estoc de ceux-ci s’opérait avec d’autant plus de rapidité, qu’ils se mariaient — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1841, Première partie/Livre premier)
- (Escrime) Épée longue et étroite qui ne servait qu’à percer.
- Pointe d’une épée, d’un sabre.
- Il fut donc défendu aux champions de se servir de l’estoc ; il ne devait frapper que de taille. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cape, que par derrière, avec pompe, l’estocLève, comme une queue insolente de coq, [...] — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), I, 2.)
- (Foresterie) Tronc d’arbre.
- Les gardes veillent encore et enjoignent aux facteurs de veiller à ce que dans un temps de neige, les ouvriers dégarnissent bien les souches, pour ne pas faire une mauvaise coupe, et à ce qu’ils aient également l’attention de bien débuissonner, et de ne pas laisser de vieux chicots ni estocs. — (Statistique générale et particulière de la France et de ses colonies, tome III, ouvrage collectif, 1803)
- (Sens figuré) Pénis en érection.
- Le pauvre Florent n’était pas sans savoir que la raideur de son estoc tirait à sa fin et que je risquais fort d’être sa dernière chance de postérité. — (Hervé Gagnon, L’Héritage des cathares, Damné, Hurtebise, 2010, page 18)
-
toc
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du totonaque de Coyutla.
-
médoc
- Bordeaux renommé pour sa couleur rubis, son bouquet, sa finesse et son moelleux, provenant du Bas et Haut-Médoc, classé en grands crus (Château-Lafitte, Château-Latour, Château-Margaux), crus bourgeois et crus artisans.
- Une bouteille de médoc.
- Trois paires d’amis se seront régalés du gigot à l’eau et du rognon de Pontoise, arrosés d’orléans et de médoc bien limpides. — (Brillat-Savarin, Physiologie du goût, 1825, p. 176)
- On sait que les idées d’un homme à jeun sont plus claires et plus nettes que celles de l’homme qui a dîné d’un perdreau truffé et d’un vieux flacon de médoc. — (Ponson du Terrail, Rocambole, tome 3, 1859, page 26)
- Il y avait Bibulus O’Bumper. Il dit son mot sur le latour et le markbrünnen, sur le champagne mousseux et le chambertin, sur le richebourg et le saint-georges, sur le haut-brion, le léoville et le médoc, sur le barsac et le preignac, sur le grave, sur le sauterne, sur le laffite et sur le saint-péray. Il hocha la tête à l’endroit du clos-vougeot, et se vanta de distinguer, les yeux fermés, le xérès de l’amontillado. — (« Lionnerie », Edgar Allan Poe, Nouvelles Histoires extraordinaires, 1835, traduction de Charles Baudelaire, 1857)
-
multicoque
- (Marine) Qualifie une embarcation possédant plusieurs coques.
- Un catamaran est un bateau multicoque.
-
amok
- Folie meurtrière.
- …des Samoyèdes, des Nyams-Nyams, des Malgaches, des Fuégiens célèbrent les solennités les plus étranges, mangent leurs vieux pères, leurs enfants, tournent sur eux-mêmes au son du tam-tam jusqu’à l’évanouissement, se livrent à la frénésie de l’amok, brûlent leurs morts, les exposent sur les toits, les abandonnent au fil de l’eau sur une barque illuminée d’une torche. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Si on fait remarquer à M. Mannoni que les Malgaches se sont pourtant révoltés à plusieurs reprises depuis l’occupation française et dernièrement encore, en 1947, M. Mannoni, fidèle à ses prémisses, vous expliquera qu’il s’agit là d’un comportement purement névrotique, d’une folie collective, d’un comportement d’amok ; que d’ailleurs, en la circonstance, il ne s’agissait pas pour les Malgaches de partir à la conquête de biens réels, mais d’une « sécurité imaginaire », ce qui implique évidemment que l’oppression dont ils se plaignent est une oppression imaginaire. — (Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950, pages 48-49)
- (Par extension) Personne dans un état de folie meurtrière.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.