Que signifie "moitir" ?

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  • Rendre moite.
  • Le bracelet moitissait sa peau sous le vieux cuir. — (Tito Topin, 55 de fièvre, Série noire, Gallimard, 1983, page 20)
  • Une chaleur humide moitissait tout ; les pierres transpiraient, les granits avaient de l’humeur ; les rameaux les plus secs, le houx, le chardon, tout exhalait des senteurs puerpérales qui faisaient froncer les narines. — (Martine Le Coz, La Beauté, éditions du Rocher, 2000, page 73)
  • Mouiller, imbiber d’eau.
  • — Nous pourrions commencer par l’enduire de notre salive, proposa Mican sans autre idée. [...]— J’y vais la première, dit Hila en moitissant la surface de la porte à différents endroits afin de déceler le symbole triangulaire. — (Dany Desjean, Les frères humains d’Agartha, Guérin, Montréal, 2011)
  • (Intransitif) (Rare) Devenir moite.
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Mots qui riment avec "ir"

Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "moitir".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.

Cette liste comprend des mots se terminant par : ir , irs , ire , ires , irre , irres , yr et yrs .

  • cueillir
    • Détacher des fruits, des fleurs, des légumes de leurs branches ou de leurs tiges.
    • Les deux couples riaient, bavardaient, cueillaient des fleurs, se cajolaient et se mignotaient, luttaient et se roulaient sur l’herbe, et les jeunes filles fumèrent des cigarettes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 55 de l’édition de 1921)
    • Il était allé lui cueillir un bouquet de coucous pour mettre au pied de la statue de la Vierge qui trônait sur un vieux confiturier reconverti en fourre-tout de laines et de tissus où elle puisait pour occuper ses doigts. — (Élise Fischer, Le Rêve de la Grenouille : une enfance lorraine, Paris : Presses de la Cité, 2011, chapitre 9)
    • (Absolument) — On avait cueilli autour de l’église et dans le cimetière. Maigrement fruités les arbres donnèrent moins d’une demi-hottée chacun ; mais quelle graine ! Nourrie du suc des Trépassés, ronde comme une prunelle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • (Sens figuré) Cueillir des palmes, cueillir des lauriers, remporter des succès, des victoires.
    • (Sens figuré) Prendre.
    • Ce fut, en ce temps de relative splendeur, qu’un soir de bombe, à Montparnasse, il cueillit Geneviève à une table de café. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 29-30)
    • Cueille ce triste jour d’hiver sur la mer grise — (Valery Larbaud, Carpe Diem)
    • Cueillir un baiser sur les lèvres de sa bien aimée.
    • (Sens figuré) (Familier) Arrêter un coupable par surprise au moment où il se croyait hors d’atteinte.
    • Comme on l’avait à l’œil pour un vol de soieries, on a été le cueillir doucement à la sortie du spectacle. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre III, Série noire, Gallimard, 1956, page 25)
    • (Sens figuré) (Boxe) Se faire frapper par surprise à la boxe.
    • Kravine a dopé son mec. Deux reprises et je le cueille. — (Antonin Varenne, Le mur, le Kabyle et le marin, Points, 2011)
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  • provenir
    • Procéder ; venir ; dériver ; résulter.
    • L’accablement particulier qui l’oppressait ne provenait pas tant d’une anxiété patriotique que de la faim ; évidemment, il se sentait très affamé. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 326 de l’édition de 1921)
    • Nous ne parlons pas des trous, ni des taches, ni de la guenille qui provient de porter un vêtement jour et nuit et d'en arracher les pans, au petit matin, à la gueule des chiens de berger !… — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 167)
    • L’unité physionomique d’un paysage provient de ce que certaines plantes se répétant très fréquemment lui impriment une allure particulière. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.101)
    • Nous donnons ci-après l’analyse d’un échantillon de tourbe provenant des tourbières de Beulotte-Saint-Laurent : Matières volatiles : 64,5 % ; Charbon : 23,3 % ; Cendres : 12,2 % (d’après Thirria [124]). — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 113)
    • Mais le dérapage de l’Europe ne provient pas d'une dynamique propre à l’État, machine désincarnée. Les États ne deviennent fous que parce que les hommes qui les constituent, les dominent ou les construisent sont largement psychotiques. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 108)
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  • dessaisir
    • (Droit) Déposséder un tribunal de ce dont il a été saisi.
    • Le tribunal a été dessaisi de cette affaire.
    • (Pronominal) Se déposséder volontairement.
    • Se dessaisir d’un gage.
    • Dans le commerce chacun cherche son intérêt. Le vendeur accepte de se dessaisir d'un objet de valeur, mais à la condition d'en tirer le maximum. Le client est prêt à payer cher, à condition d'obtenir ce qu'il convoite. — (Jean-Marie Gueullette, Laisse Dieu être Dieu en toi, Éditions du Cerf, 2002, p. 16)
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  • nantir
    • Munir d’un nantissement, donner des gages pour assurance d’une dette.
    • Cet homme ne prête point si on ne le nantit auparavant.
    • Il ne veut rien prêter s’il n’est nanti.
    • Il ne perdra rien dans cette affaire, il s’était nanti de gages sûrs, il s’était nanti.
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  • nordir
    • (Marine) Tourner au nord.
    • Le vent nordit.
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  • amollir
    • Rendre mou et maniable.
    • L'hiver était rude. Sur les routes que le court dégel de midi amollissait vaguement, la boue se ridait, se hérissait en lilliputiennes murailles et les sillons durcis qui bordaient les ornières ne s'affaissaient point. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • La constipation se guérit en insinuant du beurre dans l’anus de l’animal pour amollir la fiente ; la tirer ensuite avec le doigt, ce qui se nomme défienter : suppositoires de savon ; lavemens comme aux tranchées. — (abbé Rozier, J.A. Mongez le jeune, M. de la Métherie, Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts, 1786, page 97)
    • J’attendais un miracle, un fabuleuse révélation au moment où l’Eucharistie fondrait dans ma bouche. J’appréhendais aussi de l’avaler, la sachant trop large pour mon gosier, et ignorant qu’elle fût susceptible de s’amollir, tel un cachet. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 83)
    • (Sens figuré) Affaiblir, efféminer.
    • La volupté amollit le courage.
    • La retraite fortifie la vertu, la vie dissipée l’amollit.
    • Pour gagner ce cœur de petite fille, qui se montrait si froid et si dur, madame Donis avait cru qu’elle devait commencer par l’amollir. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
    • (Pronominal) Devenir mou.
    • La terre commence à s’amollir.
    • (Pronominal) Devenir moins net.
    • Il ne pleut pas vraiment encore, mais une espèce de bruine doit flotter dans l’air, car les contours s’amollissent. — ( Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, collection Folio, 2001, page 9)
    • (Pronominal) (Sens figuré) S’affaiblir, devenir efféminé.
    • Son courage s’amollit.
    • Il s’est amolli dans les voluptés.
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  • échampir
    • (Vieilli) Réchampir.
    • Une courte fugue à la Côte d’Azur m'a permis de visiter un palais luxueux où l'on échampit actuellement les derniers ors et qui va s'ouvrir prochainement à la colonie cosmopolite. — (Bulletin médical et administratif du Dispensaire général de Lyon, 1897, page 3)
    • Il mit la main sur ses yeux, pour regarder l'Orient. Du jour s’échampissait, pointait à l'horizon, avec des nuances veloutées de chairs féminines. Il fut charmé de ce jaune rose, qui mourait en bleu, procédant par couches allongées en poussière de pastel brouillée de lumière... — (Charles Méré, Grèce et Provence, §. II : Finis Hellandis, concours de l'Académie du Var, dans le Livre d'Or du Centenaire de l'Académie du Var, Toulon : Imprimerie Bech et Bordato, 1900, page 76)
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  • hourdir
    • Maçonner grossièrement.
    • Je hourdis depuis ce matin.
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  • froidir
    • (Désuet) ou (Régional) Devenir froid après avoir été chaud, refroidir.
    • Puis je n’habite pas la splendide villa des Vilquin, il n’y a pas, Dieu merci, dans mes veines la dix-millionième partie d’une goutte de ce sang froidi dans les comptoirs. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1855)
    • « Je montai chez moi comme un fou, et quand je me fus un peu froidi par la réflexion, je me demandai ce que j’allais faire pour nouer bel et bien une intrigue, comme on dit en province, avec une fille si diaboliquement provocante. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 57)
    • Et tandis qu’ils s’éteignaient, sous la brise crépusculaire, comme un fer rouge qui froidit, du fond de la vallée, montait par les sentiers de la montagne, avec l’ombre, une étrange procession. — (Le Correspondant, volume 278, 1920, page 349)
    • Comme si la fraîcheur montée du sol m’eût dégrisé, je demeurai un moment le front collé à la vitre froidie et, pour la première fois, je sentis dans mon exaltation se glisser un sentiment d’alarme. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • On eût dit parfois que le regard de Marino souriait pour un autre, et il était de fait que ce sourire un peu cruel ne lui ressemblait pas ; comme si quelque chose d’infiniment plus dur et d’infiniment plus vieux que lui eût substitué à son clignement complice, dans la fente de cette paupière soudain sans âge, le reflet coupant et glacial comme un éclat de rire qui me froidissait le sang. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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  • compatir
    • Être touché de compassion pour les maux d’autrui.
    • On semble plutôt compatir au chagrin que dissimule son visage fermé, admettre sa réserve et la dignité qu'il met dans ces formalités pénibles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Compatir, c'est communier avec cette personne qui souffre. C'est prêter attention à ce que te disent, bien souvent sans aucun mot, son corps et son esprit. C'est lui offrir ta pure présence, parfois par la simple lumière de ton regard, parfois par l'entremise de ta main doucement caressante. — (Jean Proulx, Grandir en humanité, Fides, 2018, p. 144)
    • Souffrir les fautes, les faiblesses de son prochain avec indulgence.
    • La multitude elle-même, qui est la critique la plus sévère de la conduite des classes supérieures, compatissait aux folies du prieur Aymer. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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  • tire
    • Route.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    • (France) (Familier) (Automobile) Automobile.
    • Je descends, encadré par le touriste et Dédé, et nous nous engouffrons sous une voûte malodorante, cependant que le rondouillard se tire avec la tire. — (Léo Malet, Du rébecca rue des Rosiers, Robert Laffont, Paris, 1958)
    • Charles avait trouvé une place pour garer sa tire. — (Raymond Queneau, Zazie dans le métro, Gallimard, Paris, 1959)
    • Les journalistes font des modes, la violence à l’école existait déjàDe mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts,Les coups de batte dans les pare-brises des tires des instituteursEmbrouilles à coup de cutter — (IAM, Petit Frère)
    • (Québec) Substance consistante et sucrée, obtenue en réduisant le sirop d’érable par évaporation → voir tire d’érable.
    • Attache ton dentier, mononc’ ! On va bouffer de la tire !
    • — Nous allons faire de la tire.Les enfants poussèrent des cris de joie et suivirent des yeux les préparatifs avec un intérêt passionné. Du sirop de sucre et de la cassonade furent mélangés et mis à cuire ; quand la cuisson fut suffisamment avancée, Télesphore rapporta du dehors un grand plat d’étain rempli de belle neige blanche. Tout le monde se rassembla autour de la table, pendant que la mère Chapdelaine laissait tomber le sirop en ébullition goutte à goutte sur la neige, où il se figeait à mesure en éclaboussures sucrées, délicieusement froides.Chacun fut servi à son tour, les grandes personnes imitant plaisamment l’avidité gourmande des petits ; mais la distribution fut arrêtée bientôt, sagement, afin de réserver un bon accueil à la vraie tire, dont la confection ne faisait que commencer. Car il fallait parachever la cuisson, et, une fois la pâte prête, l’étirer longuement pendant qu’elle durcissait. Les fortes mains grasses de la mère Chapdelaine manièrent cinq minutes durant l’écheveau succulent qu’elles allongeaient et repliaient sans cesse ; peu à peu leur mouvement se fit plus lent, puis une dernière fois la pâte fut étirée à la grosseur du doigt et coupée avec des ciseaux, à grand effort, car elle était déjà dure. La tire était faite. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
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  • sentir
    • Recevoir quelque impression par le moyen des sens, éprouver en soi quelque chose d’agréable ou de pénible.
    • Sentir le chaud, le froid.
    • Je sentais battre mon cœur.
    • Sentir la faim, la soif.
    • Elle ne sentait pas son ridicule, mais perdait cependant de sa contenance. Elle me rappelait les brebis imbéciles qui s’agitent au milieu des buissons, et, sans sentir les ronces, laissent cependant un flocon de laine à chacune. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 47)
    • Zaheira sentait grandir son antipathie pour elle. Elle sentait aussi que la jeune femme n’était pas aimée dans la maison […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
    • (En particulier) Action qui résulte de l’utilisation de son odorat.
    • Je sens une odeur bizarre tout à coup.
    • (En particulier) Action qui résulte de l’utilisation du toucher.
    • J’ai senti sa main sur mon épaule.
    • (Par extension) (Pronominal) Avoir une impression, ressentir.
    • Je ne me sens pas bien aujourd’hui.
    • Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille ? Ai-je l’esprit troublé par des transports puissants ?Ne sens-je pas bien que je veille ?Ne suis-je pas dans mon bon sens ? — (source à préciser)
    • Être ému, touché, affecté de quelque chose d’extérieur.
    • Il ne sent point les affronts.
    • Je sens toute l’horreur de votre situation.
    • Sentir la poésie, la musique, etc., en être ému, touché.
    • Avoir un sentiment, aimer, être disposé à aimer.
    • Je ne sens rien pour elle.
    • Ce que je sens pour lui ne saurait s’exprimer.
    • Discerner, connaître directement, par intuition.
    • Zaheira sentait grandir son antipathie pour elle. Elle sentait aussi que la jeune femme n’était pas aimée dans la maison […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
    • Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Éditions Casterman, 1974, chapitre 2)
    • Je ne me sentais pas la force de lui en dire davantage.
    • Sentir de loin, découvrir, prévoir les choses de loin.
    • Flairer.
    • Sentir une tubéreuse.
    • (Sens figuré) (Familier) Avec la négation, avoir de la répugnance, de l’aversion.
    • Trop heureux de ne pas recevoir mon beau-père et son fils qui, entre nous, ne peuvent pas me sentir. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XI, Série noire, Gallimard, 1956, page 101)
    • Exhaler, répandre une certaine odeur.
    • Il a eu la vie plus belle que ceux qui sentent, jusqu’à leur mort, l’odeur des ministères, le moisi des commandes. — (Jules Vallès, Courbet, dans Le Réveil, 6 janvier 1878)
    • Les oignons de l’Église, ça devait être, sans doute, pour le général, les sacristies sentant le moisi, les nonciatures, les pastorales d'ensemble, et tout notre bazar extérieur. — (Guy Gilbert, La Rue est mon église, Stock, 1980)
    • S’emploie absolument dans cette acception avec les mots bon, mauvais, fort, etc.
    • Cela sent bon.
    • Cette chose sent mauvais.
    • Ce poisson sent fort.
    • Exhaler une mauvaise odeur, puer.
    • Cette viande commence à sentir.
    • Ça pue, ça sent.
    • Avoir du goût, de la saveur, en parlant d’un aliment ou d’une boisson.
    • Cette soupe ne sent rien.
    • Ce vin sent la framboise, sent le fût, le terroir.
    • Ce cidre sent le moisi.
    • (Sens figuré) Avoir le caractère, les manières, l’air, l’apparence de.
    • Sentir le terroir se dit de même des ouvrages de l’esprit, quand ils ont le caractère qu’on attribue au pays d’où l’auteur est, où il a vécu.
    • [À Gravesend], les rues plus étroites que larges, et bâties en brique, étaient encombrées sur plusieurs points d’une population qui sentait son marin d’une lieue à la ronde. — (François-Xavier Garneau, Voyage en Angleterre et en France dans les années 1831, 1832 et 1833, 1855)
    • — La petite aurait pu nous prévenir qu'elle allait à Segré !Puis coupée en deux par une quinte, elle s'était réfugiée dans l'ombre et Marthe n'avait plus trouvé que moi devant elle pour souffler :— Ça sent le galant ! — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 233)
    • (En particulier) à propos du climat.
    • Un petit vent sec les saisit. Un de ces vents froids d'été, qui sentent déjà l'automne. — (Guy de Maupassant, Une Vie, 1883, p. 59)
    • Dehors, il faisait presque nuit, sans doute à cause des nuages d'un gris jaune qui sentait la neige. — (Jacques Decrest, Six bras en l'air, 1954)
    • (Pronominal) Connaître, percevoir en quel état, en quelle disposition on est.
    • Il y a présentement ce qu’on appelle une crise dans le monde. […] Cette crise est arrivée au moment même où le monde se sentait de nouveau prospère et confiant […] — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
    • Des chut ! s’élevèrent aussitôt, mais les deux acrobates avaient compris l’allusion et ils se sentirent mal à l’aise. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Vous vous sentez rebelle. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
    • Et l’estomac lesté, tonifiés par quelques verres de thé bouillant, nous nous sentons prêts pour une nouvelle étape, quelle qu'elle soit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 41)
    • Il ne se sent pas de joie, il ne se sent pas d’aise : il est si pénétré de sa joie qu’elle lui ôte tout autre sentiment.
    • Se sentir de quelque chose : sentir, éprouver quelque chose.
    • Se sentir de quelque mal, de quelque bien : En avoir quelque reste.
    • – Est-ce qu’elle a beaucoup souffert ? […]« Non, elle ne s’est guère sentie. C’est une attaque qui l’a prise. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 85)
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  • frire
    • (Cuisine) Faire cuire dans une poêle avec du beurre, du saindoux ou de l’huile. Note : surtout usité à l’infinitif et au participe passé.
    • Les oreilles de veau ont de commun avec les pieds et les cervelles, l'avantage de pouvoir être frites ou mangées à la poulette; et de plus elles se laissent farcir, accommoder aux pois, aux oignons, au fromage, etc. — (Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, Almanach des gourmands: servant de guide dans les moyens de faire la bonne chère, Paris : Maradan, an XII, p.12)
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  • appartenir
    • Être la propriété légitime de quelqu’un, que celui à qui est la chose l’ait en sa possession ou non.
    • Les biens qui appartiennent à des particuliers.
    • Il retient injustement un objet qui m’appartient.
    • La part et portion qui lui appartient dans cette succession.
    • Il m’en appartient une moitié.
    • La nue-propriété de cette maison m’appartient.
    • L’usufruit de ce domaine m’appartient.
    • Cela nous appartient de droit et en toute propriété.
    • L’homme sage et libre s’appartient. (Pronominal) (Indirect)
    • J’ai tant d’occupations que je ne m’appartiens plus. (Pronominal) (Indirect)
    • Une femme, dès qu’elle se marie, cesse de s’appartenir. (Pronominal) (Indirect)
    • L’heure approchait., ils en avaient l’intuition affolante, qui les verrait s’appartenir. — (Maurice Leblanc, Voici des ailes, 1898, réédition Éditions François Bourin, collection Libretto, 1999, page 78)
    • Être parent de quelqu’un ou attaché à son service.
    • Dorante.— Monsieur, vous avez sans doute reçu de nos nouvelles ; j’appartiens à monsieur Dorante qui me suit, et qui m’envoie toujours devant, vous assurer de ses respects, en attendant qu’il vous en assure lui-même. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
    • Dans les seuls évêchés de Dol, Saint-Malo et Saint-Brieuc, quatorze feudataires dont les revenus nobles propres allaient de 1500 à 40 livres monnaie appartenaient à la maison du vicomte de Rohan. — (Michel Nassiet, Parenté, noblesse et états dynastiques: XVe-XVIe siècles, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2000, page 121)
    • Il appartient à d’honnêtes parents.
    • Il appartenait aux plus grands seigneurs du royaume.
    • L’honneur que j’ai de vous appartenir.
    • Par respect pour la maison à laquelle j’appartiens.
    • Être le droit, le privilège ou le propre, le caractère particulier de quelqu’un ou quelque chose.
    • Le droit de faire grâce appartient ordinairement au chef de l’état.
    • Les honneurs qui vous appartiennent.
    • Ces droits appartiennent à ma charge.
    • La connaissance de cette affaire appartient à tel juge.
    • Ils ont attribué à la matière ce qui n’appartient qu’à l’esprit, à l’âme.
    • La perfection n’appartient qu’à Dieu seul.
    • (Impersonnel) Incomber.
    • Il appartient aux pères de châtier leurs enfants.
    • Il ne vous appartient pas de le reprendre.
    • Il n’appartient qu’à un prince de faire une si grosse dépense.
    • Il appartient au service à l’origine du projet de texte de verser au dossier une fiche justifiant de la nécessité de recueillir les contreseings retenus dans son projet et de préciser, le cas échéant, les raisons pour lesquelles il y aurait lieu de recueillir des contreseings autres que juridiquement nécessaires. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
    • Il n’appartient qu’à peu de gens de sentir, de comprendre cela : Il n’est donné qu’à peu de gens, etc.
    • Il n’appartient qu’au génie de concevoir une telle pensée : Le génie seul est capable de concevoir une telle pensée, etc.
    • (Ironique) Par manière de reproche.
    • Il vous appartient bien de… : Vous êtes bien hardi de…
    • Il vous appartient bien de vous plaindre, après tout ce que vous avez fait.
    • Ainsi qu’il appartiendra : (Droit) Terme de procédure, formule qui signifie « selon qu’il sera convenable ».
    • Pour être statué ce qu’il appartiendra.
    • À tous ceux qu’il appartiendra : À tous ceux qui y auront intérêt ou qui voudront en prendre connaissance.
    • Faire partie de.
    • Le Groenland, qui a la chance d'appartenir au Danemark, est, après l'Australie, la plus grande île du monde ; son étendue correspond approximativement au quart de celle de l'Europe. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Henri s'était rapidement familiarisé avec la plupart de ces messieurs. Grâce à Tacherot, il était accepté ; il appartenait maintenant à leur monde. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 89)
    • Il avait appartenu, en qualité de porteur, à une troupe d'acrobates de cirque, puis s'était entraîné au tapis, en vue d'un numéro de « flic-flac » avec rattrape sur les épaules. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Mais, dans la société compliquée que j’habitais désormais, j’avais tôt compris que chaque saison exigeait son uniforme et qu’il y avait des styles et des modes et des mouvements et que chacun s’y pliait et que si l’on voulait « appartenir », il valait mieux porter certaines cravates et certains tissus, certaines couleurs et certaines formes. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 148)
    • J’appartenais – comme ils disaient sur le campus. To belong : appartenir. Faire corps avec. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 195)
    • Un membre séparé du corps auquel il appartient.
    • On a trouvé le bras qui appartient à cette statue mutilée.
    • Cet animal, cette plante appartient à tel genre.
    • Ce soldat appartient à tel régiment.
    • Avoir une relation nécessaire ou de convenance.
    • Cette question appartient à la philosophie.
    • Cela appartient à la matière que je traite.
    • Cela appartient à la grammaire.
    • Cela n’appartient pas à mon sujet.
    • (Mathématiques) Être élément de
    • -2 appartient à l'ensemble Z des entiers relatifs.
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  • courir
    • Se déplacer rapidement, avec impétuosité, par un mouvement alternatif des jambes ou des pattes prenant appui sur le sol, avec une phase de suspension en l’air, sans appui.
    • Sur ces entrefaites, la portière se souleva et Henri de Navarre parut. La petite levrette, qui dormait sur le trône, bondit et courut à lui. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
    • Le soir, dédaignant les taxis, je rentrais à bord presque toujours en courant pour me maintenir en bonne condition physique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
    • Autour de la chambre, le long de la plinthe, des belettes courent, bondissent, se poursuivent… — (Octave Mirbeau, La tête coupée)
    • Marie arriva bien vite, sa cape jetée à la hâte sur ses épaules, sa calipette de travers d’avoir tant couru, […]. — (Daniel Cario, Les Moissonneurs de l'Opale, Presses de la Cité, 2013, chapitre 43)
    • (Par extension) Être en mouvement, en parlant des choses.
    • Tenant dans ses bras Marie, âgée de trois ans, il la présentait avec orgueil aux ambassadeurs étrangers et voulait qu'elle jouât du clavecin en leur présence. C’était merveille de voir courir de si faibles doigts sur les touches avec précision et rapidité. — (Adelaïde Celliez, « Marie Tudor », dans Les Reines d'Angleterre, Paris : chez P.-C. Lehuby, 1852, page 461)
    • Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ? — (Umberto Eco, L’île du jour d’avant, Grasset & Fasquelle, 1996)
    • Faire courir une manœuvre dans ses poulies.
    • Disputer une course.
    • Ce cheval a couru aux dernières courses.
    • Faire courir, envoyer sur le champ de course des chevaux pour disputer ce prix.
    • (Transitif) Courir le grand prix de Diane.
    • (Transitif) Courir une carrière, être engagé dans une profession, une entreprise, etc., où l’on s’efforce d’obtenir des succès, de l’emporter sur ses rivaux.
    • Vous courez une périlleuse carrière.
    • Hortensias et Cicéron couraient la même carrière.
    • (Sens figuré) (Familier) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • Courir encore, signifie qu’on s’est échappé en toute hâte, qu’on ne se laissera plus prendre à une chose.
    • Il m’a suffi de le voir, de l’entendre : je cours encore.
    • (Vieilli) Aller plus vite que le pas.
    • Vous allez trop vite, vous ne marchez pas, vous courez.
    • Aller avec empressement.
    • L’Empereur ne s’arrêta pas à Phalsbourg ; tandis qu’il courait déjà sur la route de Saverne, le canon tirait ses derniers coups. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Je cours le prévenir.
    • Courez, ne perdez pas un instant.
    • Courir au plus pressé, s’occuper, avant toute autre chose, de ce qui importe le plus dans le moment.
    • (Sens figuré) Aller, poursuivre (souvent dans un sens péjoratif).
    • Courir après les honneurs, les places, les richesses, la fausse gloire, etc.
    • Courir après des chimères, après des fantômes.
    • Courir à sa perte, à sa ruine.
    • Courir après l’esprit, mettre de la recherche, de l’affectation, de l’effort à montrer de l’esprit.
    • Courir après l’argent, chercher toutes les occasions de gagner de l’argent.
    • Courir après son argent, continuer à jouer pour regagner ce qu’on a perdu. Faire des démarches, des poursuites pour recouvrer une somme d’argent qu’on a de la peine à se faire rendre, à se faire payer.
    • Fuis la haute science, et cours après la bonne. — (Pierre Corneille, L’imitation de Jésus-Christ traduite en vers français, Livre 1, chapitre 2)
    • Courir à sa fin se dit des choses qui sont près de finir, qui n’ont pas longtemps à durer.
    • (Sens figuré) Faire trop vite.
    • Il faut aller bride en main, on ne fait pas les affaires en courant.
    • (En particulier) Lire, réciter, prononcer, écrire ou composer trop vite.
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  • avilir
    • Rendre vil, abject, méprisable.
    • Abandonnez ce projet de revoir Mlle Chantal, vous vous aviliriez en vain, vous seriez écrasée, piétinée… — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 192)
    • Sa conduite l’avilit aux yeux de tout le monde.
    • Avilir son caractère.
    • Il a laissé avilir sa dignité.
    • Rendre de vil prix, déprécier.
    • Il ne faut pas avilir la marchandise.
    • Chaque pinasse pourrait en rapporter des centaines de mille, mais on préfère rester très au-dessous de ce chiffre pour ne pas avilir les prix, comme cela se produit lorsque la pêche est trop abondante. — (Comment on pêche la sardine, in Pierrot, le journal des jeunes, n° 37, 14e année, Paris, 10 septembre 1939)
    • (Pronominal) Devenir vil, abject ou méprisable.
    • Les grands une fois corrompus ne doutent de rien : devenus étrangers à la dignité d’une ame élevée, ils en attendent ce qu’ils ne balanceroient pas d’accorder; et lorsque nous ne nous avilissons pas à leur gré, ils osent nous accuser d’ingratitude. — (Denis Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, livre 1, §. 29, dans les Œuvres de Denis Diderot, publiées par Jacques-André Naigeon, Paris : chez Desray & chez Deterville, an VI, vol. 8, p. 76)
    • Cet homme s’est avili par ses bassesses.
    • S’avilir à ses propres yeux.
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  • salir
    • Rendre sale.
    • Prenez garde de ne pas salir ce plancher.
    • Je me suis sali les mains à manier des livres pleins de poussière.
    • Cet enfant s’est sali.
    • Les étoffes blanches se salissent vite.
    • (Sens figuré) Présenter à l’imagination des idées déshonnêtes.
    • Ce conte, cette description salit l’imagination.
    • Quoi que dise la directive eCommerce, il n’y a quasiment plus rien qui relève de l’exercice de la liberté d’expression sur les plateformes centralisées lucratives, sinon une grotesque parodie qui salit le nom même de la liberté et nous en fait peu à peu perdre jusqu’au sens ! — (Lionel Maurel, La directive Copyright n’est pas une défaite pour l’Internet Libre et Ouvert !, 15 septembre 2018 → lire en ligne)
    • S’il reste aux républicains un brin ou deux de décence, ils exprimeront ouvertement leur désaveu pour l’homme indigne qui salit sa fonction et bafoue les règles. — (Luc Laliberté, Patience et longueur de temps, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020)
    • (Sens figuré) (Familier) Déshonorer quelqu’un par des propos, par des calomnies.
    • Salir quelqu’un, salir la réputation de quelqu’un.
    • (Sens figuré) (Pronominal) Se dit d’un homme qui a fait quelque action nuisible à sa réputation.
    • En agissant de cette sorte, il s’est sali.
    • (Sens figuré) (Jardinage, Sylviculture, Agriculture) Se couvrir d’adventices, d’acrû, de plantes indésirables.
    • Une fois les peuplements ouverts et en l’absence de semis, le parterre des coupes se « salit » (colonisation par les graminées, par les rejets de taillis…) et, peu de temps après, le terrain devient impropre à la germination des glands. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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  • fléchir
    • Faire ployer, courber.
    • Fléchir la tige d’un arbre.
    • Fléchir quelque partie du corps.
    • Le muscle qui fléchit la première phalange du petit doigt.
    • Fléchir le genou, les genoux.
    • Une baguette de fer fléchie et tordue.
    • (Sens figuré) Fléchir le genou, les genoux devant quelqu’un, s’abaisser, s’humilier devant lui.
    • L’amour ne sourit qu’allié à l’audace. Et celui qui fléchit le genou devant l’objet des désirs de son cœur et s’engage dans la voie des scrupules d’amour s’expose aux pires douleurs. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 128-129)
    • (Sens figuré) Amener à compassion ; toucher de pitié ; attendrir ; adoucir.
    • En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
    • Son repentir devrait fléchir les cœurs les plus durs, les plus barbares.
    • Fléchir la dureté, la cruauté d’un tyran, le courroux d’un maître.
    • (Intransitif) Plier ; se courber.
    • La notion de raideur sur prothèse du genou est relative. Un genou normal fléchit jusqu'à 150° mais la flexion d'un genou prothétique dépasse rarement 120°. — (M. Mathieu, Reconstructions massives par allogreffe osseuse ..., dans Reprises de prothèses totales du genou, sous la direction de Philippe Burdin & ‎Denis Huten, éd. Elsevier, 2003, page 145)
    • (Sens figuré) L’aile droite de l’armée fléchissait, Elle ne pouvait plus garder sa ligne, sous la poussée de l’ennemi.
    • (Sens figuré) Se soumettre, s’abaisser.
    • Je craignais, en levant les paupières, d’apercevoir le visage devant lequel tout genou fléchit. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 186)
    • Tout le monde fléchissait devant lui.
    • Tout doit fléchir sous les lois de la destinée.
    • (Sens figuré) Fléchir sous le joug, S’y soumettre.
    • Cesser de persister dans des sentiments de dureté ou de fermeté.
    • Quoi qu’on fasse, je ne fléchirai pas.
    • Il ne sait ce que c’est que fléchir.
    • Il commence à fléchir.
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  • ralentir
    • (Transitif) Diminuer la vitesse.
    • Se souvenant de la fatigue qui l'avait assommée, pour ne point y succomber, elle s’injectait de la volonté. Toutefois, pour s’économiser, elle ralentit l'allure. — (Christian Paviot, Les fugitifs, 2006, page 69)
    • Les petits coups de freins de Chak et l’épais tapis de neige se conjuguèrent pour ralentir le camion, et ce fut quasiment au pas qu'il s'engagea dans l'ouverture. — (Pierre Bordage, Les Derniers Hommes, épisode 3 : Les légions de l'Apocalypse, éd. Au Diable Vauvert, 2010)
    • (Transitif) (Sens figuré) Rendre moins intense.
    • La tempête se calma, les flocons moins denses ralentissaient leur chute. — (Michel Floro & ‎Alain Rota, Les Soleils de Zarbula, La Fontaine de Siloë, 2006, page 21)
    • Il existe aussi des médicaments (warfarine) dont l'usage est destiné à ralentir la formation du caillot sanguin, à « éclaircir le sang », comme disent certains patients. — (Robert Patenaude, Survivre à la leucémie, Éditions Québec/Amérique, 1997)
    • Le mariage, étape importante de son ascension sociale, ne ralentit pas son ardeur au travail. — (Theodor Storm, L'homme au cheval blanc, Éditions Montaigne, 1945, préface de Raymond Dhaleine, page 33)
    • (Intransitif) Aller plus basse vitesse ; devenir plus lent.
    • Quelques secondes plus tard, la Renault déglinguée ralentit pour croiser l'ambulance avant de reprendre de la vitesse. — (Scott Mariani, L'Alchimiste, City Edition, 2009, 2015, §.44)
    • Selyn longea encore quelques blocs avant d'escalader un des entrepôts et de s'allonger sur son toit pour se reposer. […]. Son pouls ralentit à peine. — (James Barclay, AubeMort, traduit de l'anglais pas Isabelle Troin, Bragelonne, 2014, chap.24)
    • Son pouls et sa respiration ralentissaient, son cœur se glaçait,sa vue se brouillait, sa température chutait à mesure que la densité de la neige (1 cm ou plus) devenait celle de la glace pure. — (Patrick Roegiers, Hémisphère Nord, Seuil, 2013)
    • Les économies de carburant, qui peuvent être réalisées en ralentissant, ne requièrent aucun coût direct additionnel. — (J. D. K. Wilson, Économies financières et de carburant dans la pêche artisanale, FAO, 2003)
    • (Pronominal) Réduire sa vitesse ; être moins actif.
    • Mais de la même manière que vos dépassements ralentissent tous ceux qui vous suivent, les gens qui vous doublent vous ralentissent. En effet, les banlieusards se ralentissent tous les uns les autres sur les routes, même si aucun d'entre eux ne se ralentit lui-même délibérément. — (Joseph Heath, La société efficiente : pourquoi fait-il si bon vivre au Canada?, Presses de l'Université de Montréal, 2002, page 77)
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  • désir
    • Action de désirer ; résultat de cette action.
    • Rivet, pour trinquer, avait pris un verre, et sa femme servait, faisait la cuisine, apportait les plats, les enlevait, murmurant à l’oreille de chacune : — « En avez-vous à votre désir ? » — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 30)
    • J’ai toujours désir de manger… Je n’ai que du vent dans l’intérieur. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 280)
    • Cet homme n’est pas heureux, et cependant j’envie son bonheur. Dites-moi ce qu’il y a à répondre à cela, sinon que le bonheur est en nous, en chacun de nous, et que c’est le désir de ce qu’on n’a pas ! — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • En 1808, Napoléon […] voulu[t] nous remettre à notre rang ! […] Au mépris de la géographie et de l’histoire, sans consulter les populations et même contre leur gré, contre leurs intérêts, contre leurs désirs, l’autocrate dessina ce département mosaïque […] — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d’être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l’épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éd.Flammarion, 2008, page XV)
    • C'est la rareté, et non l'abondance, qui crée le désir. — (Mustafa Fahmi, La promesse de Juliette, éditions La Peuplade, Saguenay (Québec), 2021, page 134)
    • Pulsion charnelle.
    • Vous me connaissez mal : la même ardeur me brûleEt le désir s’accroît quand l’effet se recule — (Pierre Corneille, Polyeucte)
    • Bon vin, bons mots, gaillardes chansonnettes;Sont aiguillons aux amoureux désirs,En toute porte entr’ouverte aux plaisirsL’adroit Amour aisément s’insinue. — (Jean de la Fontaine, Le Sassenage -1691- Conte, dans Contes et nouvelles en vers, volume 3, 1762, page 185)
    • Et alors, ce rire de gorge qui lui renversait la tête en arrière, découvrait ses dents d’une blancheur laiteuse, donnait à Jacques une sensation de désir et une prescience de voluptés grisantes […] — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
    • Les détracteurs du nudisme - les moralistes ou hygiénistes conservateurs d’État ou d’Église - prétendent que la vue du nu, que la fréquentation entre nudistes des deux sexes exaltent le désir érotique. — (Émile Armand, Le nudisme révolutionnaire, dans L’Encyclopédie anarchiste, 1934)
    • Et il savait que la satisfaction de ses désirs d’un moment ne méritait point qu’il s’engageât toute sa vie. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
    • Céline Thiébault était alors une jeune fille « bienfaisante », une de ces grandes filles brunes qui paraissent [avoir] vingt ans au lieu de quinze, de celles qu’à la campagne on compare volontiers à une pouliche et que les hommes, vieux et jeunes, détaillent avec une basse envie, un violent désir. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
    • Tu sais ce qu’un homme préfère entre une bonne fille de ferme et une pétasse sur talons aiguilles ? Aucune des deux, poursuivit-il sans attendre de réponse. Il a de l’affection pour la première et du désir pour la seconde. — (Jérôme Camut & Nathalie Hug, W3, tome 1 : Le sourire des pendus, Éditions Télémaque, 2015, chapitre 1)
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  • désunir
    • Séparer ce qui était uni.
    • Du dehors, à la clarté brutale de l'électricité, je pus apercevoir des couples se désunir et plusieurs individus se défaire, avec un geste brusque, de couteaux ou de revolvers. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • (Sens figuré) Plus ordinairement, mettre en mésintelligence des personnes qui étaient unies de cœur.
    • C’est l’intérêt qui unit et désunit les princes.
    • Ses intrigues ont désuni tous les membres de cette famille.
    • Les associés de Beaumagnan se désunirent et ne parlèrent pas. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
    • Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. — (Déclaration de l’Académie française sur l’écriture dite "inclusive" sur academie-francaise.fr, Académie française. Mis en ligne le 26 octobre 2017, consulté le 26 octobre 2017)
    • Rompre la régularité d'un mouvement.
    • Derrière moi, mes chiens enfonçaient encore d’un demi-pied dans mes foulées. Au risque de désunir mon effort, je me retournai plusieurs fois. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 101)
    • Il conduisait sa monture au pas le plus lent pour ne pas désunir ou fausser la ronde que menaient autour de lui ses compagnons. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • (Pronominal) (Sports hippiques) Perdre les allures du trot régulier, se perdre dans ses allures, en parlant d'un cheval de course de trot.
    • (Manège) …
    • Cheval désuni : Cheval qui galope à droite des pieds de devant et à gauche des pieds de derrière, ou réciproquement.
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  • partir
    • (Vieilli) Diviser en plusieurs parts. On ne l’emploie plus, en ce sens, que dans cette phrase :
    • Avoir maille à partir avec quelqu’un : Avoir avec lui quelque démêlé. → voir maille
    • Tirer son origine, avoir son commencement, avoir pour point de départ.
    • Et pourquoi au seul endroit où ça aurait été intéressant que ça gonfle et que ça déchire les vêtements, ça ne marche pas ? Ça part de trop petit ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
    • Tous les nerfs partent du cerveau.
    • Toutes les artères partent du cœur.
    • C’est de cette montagne que part la source du fleuve.
    • Il est parti de rien : Il est d’une basse origine.
    • Émaner.
    • Ainsi, Constantin V, successeur de Léon III, en partant des mêmes principes christologiques que les iconophiles, arrive à des conclusions opposées aux leurs. — (Carole Talon-Hugon, Une histoire personnelle et philosophique des arts : Moyen Âge et Renaissance, Presses Universitaires de France, 2014)
    • Ce conseil ne part pas de lui.
    • Cet avis est parti de bon lieu.
    • Cela part d’un bon naturel.
    • Cela part d’un mauvais principe.
    • Partant de là, je conclus que…
    • Quitter un lieu pour un autre.
    • Partir ! Il y avait dans ce seul mot partir un avenir plein de promesses. Non, non, c'était impossible cet abandon. Elle le quitterait, elle le lâcherait, elle, qui l'avait fait heureux [...]! — (Rodolphe Girard, Marie Calumet, Montréal, 1904, chapitre XVI)
    • En partant de la place Drouaise, on arrivait à un petit pont, là où se réunissaient les deux bras de l’Eure […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Quelques jeunes clubmen, dont l’imagination aventureuse s’était enflammée de patriotisme, s’entassèrent dans cinq ou six automobiles et partirent clandestinement pour Beacon Hill. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 234 de l’édition de 1921)
    • Jim et Jimmy, qui devaient débuter le surlendemain à Genève, avaient craint qu’on ne les empêchât de partir. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Chaque matin à heure fixe, avant de refermer derrière lui la porte d’entrée, mon père disait à la cantonade : « Je suis parti ». Pas « je pars », mais « Je suis parti »… comme s’il craignait d’être retenu, comme s’il voulait être déjà loin d’ici, là-bas, dans une autre vie… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 165)
    • Quand je pars, je m’accroche à la joie anticipée du retour. Je me redis ce mot de Talleyrand à Louis XVIII. Napoléon venait de débarquer en France et remontait irrésistiblement vers Paris. Talleyrand dit au roi : « Sire, si vous voulez revenir, il faut partir ! » — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, pages 204-205)
    • L’Afrique du Sud, avec la fin de l’apartheid a vu ainsi affluer des migrants venus du Mozambique, de Zambie ou d’Angola quand les Afrikaners partaient vers l’Australie ou l’Amérique. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)
    • La nuit, il réparait son vieux fourgon qui pissait l’huile de partout, puis il partait avant le lever du jour pour Rungis. — (Margot D. Marguerite, La vieille dame qui ne voulait pas mourir avant de l'avoir refait, La Manufacture de livres - 12/21, 2017)
    • Se mettre à courir et, en parlant des animaux, des oiseaux, prendre sa course, s’envoler.
    • Au moindre signe, il part comme l’éclair.
    • Dès que le signal a été donné, il est parti comme un trait.
    • Le chien a fait partir la perdrix.
    • Sortir avec impétuosité.
    • Le bouchon est parti tout seul. (Sens figuré)
    • Ce mot est parti plus vite que je n’aurais voulu.
    • Commencer ; démarrer ; Se mettre à fonctionner.
    • La rue de la République, à Nouméa, partait d’une jetée de bois sur la mer et gagnait, après le palais blanc du gouverneur, une autre rue, que des maisons […] flanquaient à droite. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
    • Le moteur ne part pas.
    • Bush l’avait annoncé depuis longtemps : il partirait en guerre quand bien même devrait-il être tout seul. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
    • Ceci explique qu'une pente déjà skiée sans encombre puisse partir en avalanche au passage du skieur suivant. — (G. Chambon, S. Morin & D. Goetz, « Le déclenchement des avalanches : une histoire de forces » , dans Les risques naturels en montagne, coordonné par Florence Naaim-Bouvet & Didier Richard, Éditions Quæ, 2015, page 85)
    • Les violons ne sont pas partis en mesure.
    • Les chœurs sont partis en retard.
    • Partir d’un éclat de rire, d’un grand éclat de rire : Rire tout à coup avec éclat.
    • Partir à rire, à crier, à pleurer : Commencer à rire, à crier, à pleurer.
    • Julien partit à rire :– Ça devait être drôle ! — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 202)
    • Cela la fait partir d'un rire sans joie... — (Sandrine Collette, Ces orages-là, J-C Lattès, 2021)
    • Il partit d’un rire tonitruant et Morange préféra ignorer ce que le Norvégien sous-entendait, ou même s’il sous-entendait quelque chose. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
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  • duumvir
    • (Antiquité) Personnage qui, chez les Romains, faisait partie d’un collège, d’un tribunal composé de deux magistrats.
    • Il avait refusé de vendre une maquette en plâtre coloré de la cathédrale de Durham et la miniature d’un dromon en bois polychrome voisinant avec le masque frigide d’un duumvir inconnu. — (Jean Ray, La Cité de l’indicible peur, 1943)
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  • satire
    • (Primitivement) À Rome, forme de pièce de théâtre en partie chantée.
    • (Littéraire) Ouvrage en vers, fait pour reprendre, pour tourner en ridicule, pour châtier les vices et les sottises des hommes.
    • Certains ouvrages de longue haleine, ordinairement mêlés de prose et de vers, qui sont faits dans la même intention.
    • La troisième est une ère prosaïque et pédantesque; à elle la dernière partie du Roman de la Rose, recueil de science aride, dans lequel il n’y a de remarquable que la satire, la satire toujours puissante contre une époque qui approche de sa fin. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des deux Mondes, 1839, tome 19)
    • Satire d’Horace, de Juvénal, de Boileau.
    • Satire contre l’avarice, contre l’ambition.
    • On a fait contre lui une satire qui le couvre de ridicule.
    • Tout écrit ou discours piquant, mordant contre quelqu’un.
    • Cela n’est rien. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais composer contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, 1670)
    • Ainsi, dans le cadre de la satire des financiers, nous trouvons des allusions nombreuses à l'origine petite-bourgeoise des grands du jour: avoir exercé jadis le métier de cordonnier, de fripier ou d'usurier constitue ipso facto une tare aux yeux de l'opinion. — (Jean V. Alter, Les origines de la satire anti-bourgeoise en France, II : L'esprit antibourgeois sous l'Ancien Régime, Genève : Droz, 1969, 1970, p.31)
    • (Absolument) Le genre satirique.
    • Imitation railleuse ou accusatrice.
    • Sa conduite est la satire de la vôtre, L’honnêteté, la régularité de sa conduite fait remarquer davantage les torts de la vôtre.
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  • matir
    • (Art) Rendre mat.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    • (Technique) Opération qui consiste à rendre moins visible la trace de soudure entre deux pièces de métal. On utilise pour cela un burin d'acier nommé matoir.
    • MATOIR D'ANGLE :Début du XXe siècle Acier (20 x 70 mm) Collection particulière A9740694. Le matoir d'angle sert à mater ou à matir le métal. — (Collectif, Le patrimoine des communes de La Réunion, Éd. Flohic, 2000)
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Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.