Dictionnaire des rimes
Les rimes en : militantisme
Que signifie "militantisme" ?
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- Activisme, prosélytisme, zèle dont une personne fait preuve en vue de rallier des personnes à une cause.
- Si cette définition répond au discours des syndicalistes jusqu’en 1914, elle doit être enrichie des transformations que connaît ensuite le militantisme syndical. — (Marie-Danielle Demélas, Militantisme et histoire, 2000)
- Cent vingt-sept propositions soumises au comité scientifique du colloque ; 50 retenues, présentées en plénières ou en ateliers, discutées par des spécialistes et débattues par le public ; plus de 250 participant·e·s à la rencontre… Ce succès inattendu montre à quel point il était pertinent d’adopter une perspective de genre pour interroger le militantisme. — (Valérie Cossy, Gaël Pannatier, Céline Perrin et Patricia Roux, « Le militantisme n’échappe pas au patriarcat », in Nouvelles Questions Féministes, no 24 « Les logiques patriarcales du militantisme », Éditions Antipodes, Lausanne, 2005/3, page 5)
- Vous avez tendance à céder au vertige des idéologies, des militantismes, voire des fanatismes.
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "militantisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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fanatisme
- Zèle outré, et souvent cruel, pour une religion, ou, par extension, attachement opiniâtre et violent à un parti, à une opinion, etc.
- Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend ses songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique)
- Le plus détestable exemple de fanatisme est celui des bourgeois de Paris, qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces, la nuit de la Saint-Barthélémy, leurs concitoyens qui n’allaient point à la messe. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique)
- Lorsqu’une fois le fanatisme a gangréné un cerveau, la maladie est presque incurable. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique)
- Quand le fanatisme, né de l'union monstrueuse de l'ignorance et du despotisme, inventa à son tour les crimes de lèse-majesté divine, quand il conçut, dans son délire, le projet de venger Dieu lui-même, ne fallut-il pas qu'il lui offrit aussi du sang, et qu'il le mit au moins au niveau des monstres qui se disaient ses images ? — (Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante)
- … ; mais différant en cela de l’audacieux Bois-Guilbert, qu’il savait étendre sur son ambition le voile de l’hypocrisie, et remplacer son manque de religion par une apparence de fanatisme superstitieux. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- D'abord, il faut dire que le fer et le feu, aux mains du fanatisme religieux et philosophique, n'avaient pas suffi à extirper radicalement le bouddhisme du sol de l'Inde. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- En effet, l’histoire du Nouveau Monde n’est qu’un lamentable martyrologe, dans lequel le fanatisme et la cupidité marchent continuellement côte à côte. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- A l'antisémitisme politique s'associe immanquablement l'antisémitisme religieux : le chauvinisme exploite le fanatisme et le fanatisme se fait le paravent du chauvinisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ici encore, règne un fanatisme d’autant plus dangereux qu’il est armé. — (Pascal Chabot, L’âge des transitions, 2015)
- C'est dans le même esprit mélioriste que Condorcet prône un enseignement élémentaire, moral et civique qui constitue la meilleure réponse au fanatisme religieux. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, p. 58)
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panthéisme
- (Philosophie) Système philosophicoreligieux qui affirme l’identité substantielle de Dieu et du monde et n’admet d’autre Dieu qu’une substance infinie dont tous les êtres sont des modes.
- Le panthéisme est l'idée fondamentale de la doctrine de Bouddha, mais c'est un panthéisme raffiné. Or, le panthéisme, quand on le raffine, mène loin : s'il n'y a qu'une substance absolue dont toutes les existences particulières sont des manifestations, on sera facilement conduit à nier que ces existences soient autre chose que de purs phénomènes, c'est-à-dire des apparences, […]. — (Jean-Jacques Ampère, « La Chine et les travaux d'Abel Rémusat », Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- La réalité à donner aux substances finies pour échapper à l'éléatisme ou au panthéisme a gêné à l'excès tous les philosophes ; […]. — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Les babys conservent le Coran, mais en l’altérant sensiblement sur plusieurs points; ainsi ils croient à la métempsycose, ils veulent l’émancipation de la femme, ils remplacent le théisme par un véritable panthéisme, […]. — (J. Chantrel, Statistique religieuse dans le monde, dans Le Catholique du 7 août 1869, page 94)
- Et puis, de mes contemplations continuelles des choses de la nature, de mes méditations devant les fossiles venus des montagnes ou des falaises et entassés dans mon musée, naissait déjà, au fin fond de moi-même, un vague panthéisme inconscient. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
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nationalisme
- Sentiment qui consiste dans l’exaltation de l’idée nationale, doctrine politique basée sur ce sentiment.
- Le mépris où il tenait le nationalisme dont j’ai toujours eu l’aversion, le dédain qu’il témoignait pour les trémolos sur le grand air de patrie qui enchantaient le sentimentalisme alangui de mon cher Paul Deschanel achevèrent de m’attacher à lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Si la nation est un mode d'être, soit une présence distincte et originale au monde, le « nationalisme » est un mode d'expression. [...] Volonté de puissance chez les grands peuples, le nationalisme, chez les petits, est une volonté d'être. — (Jean Bouthillette, Le Canadien français et son double, Montréal, 1972)
- La période de l’entre-deux-guerres fut pourtant dominée, en pays musulmans, par la suprématie politique d’élites dirigeantes laïques visant à promouvoir une idéologie politique séculière, le nationalisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- L’huile qu’on jette sur le feu du sentiment anti-turc en Europe donne lieu à un nationalisme anti-européen aveugle en Turquie. — (Orhan Pamuk, cité dans Le Devoir, 14-15 octobre 2006)
- Il en naît un sentiment de haine diffuse et tenace pour l’étranger, un nationalisme exacerbé, un recours aux extrémismes et aux fanatismes, un dangereux complexe d’infériorité. — (Jean-Paul Roux, Histoire de l’Iran et des Iraniens des origines à nos jours, Fayard, Paris, 2006)
- Nous inquiéter aussi devant la montée des nationalismes, l’incitation au « choc des civilisations », la radicalisation religieuse et la multiplication des régimes autoritaires. — (Motion pour le congrès de Reims du Parti Socialiste, Un monde d’avance ; la Gauche décomplexée, 2008)
- Sous influence d'un gourou arabe, Chakib Khalil qui vivait à Genève, Messali issu d'un milieu fétichiste, tomba totalement sous l'influence de ce sbire du nationalisme arabe alors en gestation, jusqu'à devenir une marionnette entre ses mains […]. — (Tarab Omar, Dans une autre vie, Editions Publibook, 2012, page 233)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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latinisme
- Expression, tour de phrase propre à la langue latine, en particulier quand ils sont employés abusivement dans une autre langue.
- Son français est plein de latinismes.
- Mais cet usage de nor est en fait un latinisme, l’auteur l’utilise comme nec en latin, qui peut cumuler les fonctions coordinative et contrastive. — (Henri Suhamy, Stylistique anglaise, 1994)
- Au milieu du XVII° siècle, un obscur moraliste s’est attelé à rédiger, dans un castillan truffé de latinismes, des leçons sur l’agencement juridique du trafic social. — (Bartolome Clavero, La Grâce du don, traduit par Jean-Frédéric Schaub, 1996, page 7)
- C’était déjà le cas des poètes parnassiens, qui recouraient massivement aux latinismes et aux hellénismes lexicaux, syntaxiques, rhétoriques, insérés dans une forme métrique impeccablement classique. — (Dominique Maingueneau, Le discours littéraire : Paratopie et scène d’énonciation, 2004)
- M. Arnold paraissait aussi à l’aise à jongler avec les rapports d’exploitation des domaines de l’île d’Anjouan qu’avec la récurrence des latinismes chez Hölderlin. — (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 64)
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eustatisme
- (Climatologie, Géologie) Variation du niveau des mers due notamment au changement du terrain des bassins ou du volume des glaciers continentaux.
- En effet, « l’eustatisme » ne semble pouvoir s’appliquer, dit-il, à la fin de la période pliocène, la transgression pliocène sur nos côtes françaises n'a pas dépassé 200 mètres, tandis qu'en Calabre elle est de 1000 mètres et qu’en Algérie elle atteint 500 mètres. Des mouvements propres du sol ont donc dû intervenir. — (W. Kilian et J. Révil, Études sur la période pléistocène du bassin du Rhône, Annales de l’Université de Grenoble, 1917, page 208)
- Les variations à long terme de la position du niveau marin dépendent des interactions complexes de nombreux phénomènes d’origine astronomique, climatique, géophysique et géodynamique. Lorsque ces variations sont en rapport avec des phénomènes qui affectent le niveau général des océans et des mers, on parle d’eustatisme. — (Roland Paskoff, Les littoraux - Impact des aménagements sur leur évolution, Armand Colin, 2006, chapitre 1)
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élitisme
- Attitude favorisant la formation d’une élite et l’accession des individus jugés comme étant les meilleurs aux postes de responsabilités.
- Il aimait l’élitisme et ne jurait que par les plus forts de la classe. — (Julie Carry, L’Élitisme à la française, 2018)
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anabolisme
- (Biochimie, Médecine) Ensemble des réactions chimiques des organismes vivants permettant la synthèse de métabolites essentiels à partir des éléments de base fournis par l’alimentation et aboutissant à la construction ou au renouvellement des tissus.
- La vie de nos cellules est sans arrêt en équilibre entre l’anabolisme, processus de biosynthèse et le catabolisme, processus de dégradation. — (Max Rombi, Le syndrome XXL, 2005)
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humanisme
- Mouvement intellectuel apparu au cours de la Renaissance qui puise de textes antiques des modèles de vie, d’écriture et de pensée, culture des belles-lettres, des humanités.
- Du XVIe au XVIIIe siècle, elle [Raguse] vit fleurir dans ses murs toute une école de poëtes élégants qui développèrent leur génie sous la double influence de l'humanisme et de la renaissance italienne. — (Louis Léger, Rev. historique, tome II, page 229)
- Le mot le plus honni de cette époque, je le rappelle, était le mot humanisme, et quand nous invitâmes Fernand Dumont à donner une conférence au printemps 1971, on dut presque le protéger du chahut des marxistes. — (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 151)
- (Philosophie) Doctrine centrée sur l’intérêt des hommes et de l’humanité, qui valorise l’humain avant tout.
- Débusquer les bases biologiques d’un comportement n’enlève rien à l’humanisme du geste ni au libre arbitre : nous demeurons toujours libres de choisir entre un geste altruiste ou égoïste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
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hippocratisme
- (Médecine) Doctrine qui s’attache à l’imitation d’Hippocrate, donnant à cette imitation le sens particulier de suivre la nature, c’est-à-dire d’étudier les efforts spontanés qu’elle fait et les crises qu’elle produit.
- Il représente une fois de plus un essai de rationalisation de l’hippocratisme au regard des connaissances et des nouvelles méthodes de recherche. — (Sylvain Villaret, Naturisme et éducation corporelle (XIXe - milieu du XXe siècles), 2006)
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autisme
- (Médecine) Trouble, particularité neurologique caractérisée par des difficultés de communication, ainsi que des comportements à caractère restreint et répétitif.
- D’où son ambition d'expliquer l’autisme, d'abord à son environnement proche, puis aux recruteurs et à la société tout entière. — (Julie Le Bolzer, Avec Autypik, Mara Staub crée une plateforme RH dédiée à l'autisme, Les Echos Entrepreneurs, 19 novembre 2022 → lire en ligne)
- Le soutien et la compréhension de la famille ne sont pas toujours au rendez-vous, au risque de développer de la culpabilité chez les personnes atteintes des troubles du spectre de l’autisme. — (Stéphanie Commereuc, interviewée pour Mordelles. « L’autisme ne se voit pas il se vit au quotidien », OuestFrance, 20 novembre 2022 → lire en ligne)
- On sait que l’on entre dans le spectre de l’autisme dès lors que l’on repère des particularités communicationnelles et interactionnelles « déficitaires » ainsi que des comportements « à caractère restreint et répétitif ». — (Libération du 23/04/2020 → lire en ligne)
- Hans Asperger est connu pour avoir donné son nom au syndrome de l’autisme dit de « haut niveau », sans déficit intellectuel. — (Les Enfants d’Asperger. Le dossier noir des origines de l’autisme, Le Monde diplomatique, 05/2020 → lire en ligne)
- (Par extension) (Péjoratif) Tout comportement de repli sur soi.
- On l’a enfermé de plus en plus radicalement dans son autisme, dans sa coupure d’avec la réalité, rien n’a été fait pour l’aider à rétablir un lien, un dialogue. — (Christian Etelin, cité par Le Parisien, mars 2012 → lire en ligne)
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abolitionnisme
- Fait d’être en faveur de l’abolition de l’esclavage.
- Enfin, l’abolitionnisme quant à lui, se présente comme un système idéologique qui prend le contre-pied des positions réglementaristes. — (Maïko-David Portes, Les enjeux éthiques de la prostitution: éléments critiques des institutions, 2005)
- Courant de pensée en faveur de l’absence de toutes réglementations en matière de prostitution.
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arrivisme
- Disposition à user de n’importe quel moyen pour s’imposer dans le monde.
- On recoit relativement peu à Suarlée. C’est le mérite de ces milieux très rassis que l’arrivisme social et mondain y soit à peu près nul. L’idée de se lier d'intimité avec le prince de C. ou le duc d’A., qu’on invite et chez qui l’on se rend aux grandes occasions ne vient pas plus à l’esprit que celle de déjeuner avec le jardinier. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 134)
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parallélisme
- État de ce qui est parallèle.
- Il y a un défaut de parallélisme voulu entre les colonnes du Parthénon.
- L’allée centrale, renforcée dans les airs par le long parallélisme du tuyau de poêle, servait de frontière aux plus jeunes espoirs des deux nations, inégalement représentées. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 67)
- (Sens figuré) État de ce que l’on peut comparer.
- C'est une différence dans le degré d'ionisabilité qui permet d'expliquer un fait qui semble tout d'abord en opposition avec le parallélisme généralement constaté entre la non-saturation de l'auxochrome et son effet sur la coloration : […]. — (Joseph Martinet, Couleur et constitution chimique: Cours professé à la faculté des sciences de Besançon, rédigé avec la collaboration de Mlle P. Alexandre, éd. G. Doin, 1924, page 139)
- (Astronomie) Propriété que l’axe de la Terre a de rester sensiblement parallèle à lui-même, dans tous les points de la courbe que la Terre décrit annuellement autour du soleil.
- Le parallélisme de l’axe de la Terre.
- (Automobile) Angle nul ou légèrement aigu que font les deux roues d’un même essieu.
- (Littérature) Phrase qui comporte deux parties.
- Exemple de parallélisme tiré de la pièce "Andromaque" de Racine : Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j'attends. Les deux parties de l'alexandrin sont construits sur le même principe : "je meurs si…".
- (Géométrie) Se dit d'objets géométriques unidimensionnels (segment, demi-droite, droite) situés de telle façon qu'ils sont équidistants.
- La relation de parallélisme entre les droites de l’espace géométrique est une relation réflexive, symétrique et transitive. — (Droites parallèles, Scolab, octobre 2020)
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déisme
- (Philosophie) Système de ceux qui croient à l’existence d’un être suprême en dehors de toute révélation et de tout culte.
- [...] les impies prennent lieu de blasphémer la religion chrétienne; parce qu'ils la connaissent mal. Ils s'imaginent qu'elle consiste simplement en l'adoration d'un Dieu considéré comme grand, puissant et éternel : ce qui est proprement le déisme; presque aussi éloigné de la religion chrétienne que l'athéisme, qui y est tout à fait contraire. — (Blaise Pascal, Pensées)
- Le jugement négatif des tenants du déisme envers les Églises chrétiennes comportait aussi une vive critique de la Bible et du judaïsme, tendance plutôt inhabituelle dans la culture religieuse britannique, et qui lui valut d’être cataloguée comme antisémite par des historiens israéliens laïcs. — (Shlomo Sand, Comment la terre d’Israël fut inventée: De la Terre sainte à la mère patrie, 2012)
- deltacisme
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lapinisme
- Fécondité excessive
- Le lapinisme est encouragé par la droite nataliste. Mais se multiplier, n'est pas forcément prospérer.
- Le terme « lapinisme » qu’il a choisi pour désigner la fécondité excessive est d’ailleurs des plus élégants et prouve, si besoin en était, en quelle estime ce monsieur portait les mortels qui n’étaient pas de sa condition. — (Gérard-Fernand Bianchi, Chronique des mots morts, 2018)
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naturisme
- Une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour conséquence de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. (FFN - Agde 1974)
- Mouvement qui prône la proximité avec la nature, le retour à un état naturel et, incidemment, la nudité, pour assurer une bonne hygiène du corps et de l'esprit.
- Le naturisme est né en France, sous la plume et dans l’entourage du géographe Élisée Reclus, (deuxième moitié du XIXe siècle).
- (Désuet) Désignait le naturalisme.
- Jean-Louis exultait, s'exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
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banditisme
- Existence, mœurs de bandit.
- Il a passé toute sa vie dans le banditisme.
- Cette région est ravagée par le banditisme.
- Crime organisé, criminalité.
- Les actes de banditismes en pleine expansion à Dago.
- Comportement habituel d'un groupe social, assimilable à celui d'un bandit, ensemble d'abus d'un groupe, contraires à l'éthique de la société à laquelle il appartient.
- L'impunité du banditisme soi-disant politique est notre danger public. L'ordre est désarmé. Et ce malheur se joint à tous ceux d'une situation extrêmement difficile. Quatre cents voyous peuvent faire chavirer notre barque. — (Amiel, Journal intime, 1866, page 509)
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gouvernementalisme
- (Politique) Attitude de soutien systématique au gouvernement.
- Le gouvernementalisme, remarquez-le bien, n'est point issu d'une doctrine philosophique, il est né d'une théorie de la Providence. — (Proudhon, Confess. révol., 1849)
- Un autre signe de ce temps, c’était l’anarchie mêlée au gouvernementalisme (nom barbare du parti correct). — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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hirsutisme
- (Médecine) Développement excessif du système pileux, notamment chez des femmes.
- De même l’hirsutisme et le masculisme observés dans les tumeurs surrénales de la femme adulte ont pu aussi être vus dans des cas de tumeurs ovariennes ; j'en ai moi-même publié un cas […]. — (Eugène Apert, La croissance, Éditions Flammarion, 1921, p. 168)
- L'apparition d'une pilosité faciale anormalement fournie (hirsutisme) est invalidante pour les femmes. Il existe des différences en fonction des races : l'hirsutisme physiologique est moins apparent chez les Japonaises et les Chinoises ; c'est pour les femmes de race noire, indienne et des pays du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient qu'il est le plus remarquable. — (Owen Epstein, Guide pratique de l'examen clinique, 2005, page 36, ISBN 284299566X)
- L’hirsutisme est le développement excessif de la pilosité chez la femme dans les territoires androgéno-dépendants qui en sont habituellement dépourvus : visage, thorax, ligne blanche, région fessière et intergénitocrurale. — (Loïc Guillevin, Sémiologie médicale, 2e éd., Lavoisier, 2011, p.343)
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alisme
- Plantain d’eau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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gauchisme
- Terme employé par une organisation politique pour qualifier la politique ou une organisation située plus à gauche qu’elle sur l’échiquier politique.
- Mai 68 est empreint d’un idéalisme politique qui tend vers le gauchisme et le maoïsme.
- L’Internationale syndicale rouge exclut ainsi pour gauchisme les syndicalistes allemands qui avaient refusé d’adhérer au syndicats réformistes, et par le biais d’un comité syndical anglo-soviétique, elle essaie d’avoir des liens avec le Trade Union Congress.
- Approche ou théorie politique adoptée par les personnes qui privilégient le rôle révolutionnaire des groupes par rapport aux partis politiques et aux syndicats traditionnellement de gauche.
- Courant politique appliquant, de façon implicite ou explicite, les principes de mouvements politiques de l'extrême gauche (tels l'anarchisme, le maoïsme et le trotskisme).
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exorcisme
- (Théologie) Pratique religieuse ou magique, comportant certaines formules, certaines prières et certains gestes rituels, destinée à chasser le démon d’un endroit qu’il occupe : du corps d’un possédé, d’une chose, d’un lieu.
- Je me rappelai ce que les saintes Écritures disaient des exorcismes et du cri que poussent les démons en sortant du corps des possédés. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- […] c’est ainsi qu’en 1872 un écrivain belge recommandait de remettre en honneur les exorcismes, qui lui semblaient être un moyen efficace pour combattre les révolutionnaires. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 28)
- En cas de doute sur la pertinence de l’exorcisme, mieux vaut alors faire appel aux chérifs détenteurs d’une baraka reconnue pour sa puissance thérapeutique. — (Inversion sociale et pouvoir thérapeutique au Maroc, dans Convocations thérapeutiques du sacré, Karthala, 2002, page 256)
- Formule, prière par laquelle on exorcise.
- Ou bien, s’il persiste à te croire possédé, tu auras en partage la paille, les chaînes et les ténèbres dans quelque couvent éloigné, tu seras étourdi d’exorcismes et trempé d’eau bénite afin de chasser le malin esprit qui te domine. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Alors on le proclame à tout vent, le plus possible, en exorcisme ; on l’étale devant soi comme un palladium […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Stratagème de délivrance, “pour en sortir”.
- Si selon Henri Michaux, il existe un « exorcisme » en général, par le martèlement des mots introduisant dans la souffrance une exaltation telle que le mal en est dissous, il existe aussi, à côté de cela, des « exorcismes par ruse » : exorcismes obvies et torsadés qui en passent, sans s’avouer leur fonction véritable, par l’articulation scripturale et chantée du poème, par la systématicité logique du philosophème. — (Ut talpa, Qu’est-ce qu’un stratagème onirique ?, dans Lundimatin #294, 1er juillet 2021)
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fétichisme
- Culte des fétiches.
- Ce peuple en est encore au fétichisme.
- (Sens figuré) Confiance aveugle, sans limite, que certaines personnes inspirent à leurs disciples, à leurs partisans, à leurs troupes.
- Ce n’est pas du respect qu’ils ont pour leurs chefs, c’est du fétichisme.
- (Par extension) Excitation sexuelle due à l’utilisation ou la vue d’un objet particulier (par exemple un vêtement, un objet, une partie du corps).
- Fétichisme sexuel.
- L’utilisation des bottes en cuir est un fétichisme courant chez les personnes sadomasochistes.
- Par ailleurs, les préliminaires de l’acte sexuel rappellent des traits (fétichisme, voyeurisme, oralité, analité, etc.) que les perversions érigent en système. — (Patrick Delaroche, Psychanalyse du bonheur, 2011)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.