Dictionnaire des rimes
Les rimes en : mielleux
Que signifie "mielleux" ?
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- Qui tient du miel.
- Ce vin, cette liqueur a un goût mielleux.
- (Sens figuré) (Péjoratif) Qui est fade, doucereux, d'une douceur exagérée, en parlant d’une personne ou de ses actes.
- Oui, ça n’est pas tout ; aujourd’hui une dent, demain une oreille ; s’ils pouvaient trouver une sauce pour manger nos fressures comme celles des veaux, ils mangeraient du chrétien ! dit la vieille Bonnébault, qui montra son profil menaçant au comte quand il passa, lui lança un regard mielleux et lui fit la révérence. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre sixième)
- Cette inquiétante vigueur était tempérée par l’expression mielleuse de la physionomie ; personne n’avait le sourire plus humble, l’échiné plus souple que M. Gondola. — (Leopold Ritter von Sacher-Masoch, Un testament dans Le Legs de Caïn (Contes Galiciens))
- Un grand corps d’ours, bien trop grand pour cette petite tête aux yeux bridés de poupon mal réveillé et pour la petite voix pointue qui en sortait, une voix un peu mielleuse et zozotante d’enfant de chœur vicieux. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- A l'époque du procès, cette femme pouvait avoir cinquante ans ; elle était tout-à-fait jésuitique dans les manières , dans le langage et dans le ton; sa voix était mielleuse, elle baissait la vue comme une vierge; […]. — (Supplément aux Mémoires de Vidocq, Paris : Librairie centrale de Boulland, 1830, page 9)
- Personne ne nous dit de la boucler, pourtant – même pas la dame avec la coupe au bol qui n’arrête pas de nous mater. Je lui adresse un petit signe de la main accompagné d’un sourire mielleux. — (Cat Clarke, Revanche, traduit de l’anglais par Alexandra Maillard, éd. Robert Laffont, 2013, chap. 32)
- « Je crois qu’on a beaucoup de choses à se dire… » Nicolas Sarkozy a choisi la voix mielleuse qu’il adopte avant les règlements de comptes les plus sanglants.— (Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, « Vous savez que c’est Arnaud Lagardère, votre patron ? » : comment Nicolas Sarkozy fait pression sur des éditeurs, Le Monde, 22 mars 2022)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "mielleux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
hébreu
- (Linguistique) Langue sémitique, langue officielle d’Israël.
- La langue hébraïque était ici l’instrument capital, puisque, des deux Bibles chrétiennes, l’une est en hébreu et que, même pour le Nouveau Testament, il n’y a pas de complète exégèse sans la connaissance de l’hébreu. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calman-Lévy, Paris, 1883, page 286)
- L’étude de l’hébreu est, par ses leçons, singulièrement facilitée. Je suis tombé de surprise quand je me suis trouvé en présence de cette langue si simple, sans construction, presque sans syntaxe, expression nue de l’idée pure, une vraie langue d’enfant. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calman-Lévy, Paris, 1883, page 287)
- Ben Yehuda fonde la première famille hébréophone du monde moderne, ayant pris la décision d’élever en hébreu les enfants que lui donne son épouse, rencontrée autrefois à Polotsk. — (Claude Hagège, Halte à la mort des langues, Éditions Odile Jacob, 2000, page 309)
- Tandis qu’un banquier néoplatonicien régnait sur Florence, le jeune comte de Concordia, Pic de la Mirandole (1463-1494), s’initiait à l’hébreu, à l’araméen et se faisait traduire par l’énigmatique Flavius Mithridate, juif sicilien […] — (Chaim Wirszubski, Pic de la Mirandole et la cabale, traduction de Jean-Marc Mandosio, éditions de l’Éclat, Paris & Tel-Aviv, 2007)
- (Familier) Ce qu’on se reconnaît incapable de comprendre.
- Évidemment Fantômas, le criminel, les aventures, la police et le reportage, cela devait être pour eux de l’imaginaire, du roman, de l’hébreu ! — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, tome 1, collection Bouquins, Éditions Robert Laffont, 1911, page 958)
- Tout cela, c’est de l’hébreu pour moi.
-
douloureux
- Qui cause de la douleur ou qui marque de la douleur.
- Ainsi, vous croyez, n'est-ce pas, sur le rapport de M. Guillotin, que sa machine est le moyen le plus sûr, le plus rapide et le moins douloureux de terminer la vie? — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- […]; d'abord pisiformes, durs et peu sensibles, ces boutons grossissent, s’abcèdent, deviennent douloureux et fluctuants. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Je sentais l’intensité du courant grandir et à mesure ma gorge, mes mâchoires, tous les muscles de mon visage, jusqu’à mes paupières se contracter dans une crispation de plus en plus douloureuse. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Qualifie les parties du corps, lorsqu’elles deviennent tellement sensibles qu’on n’y saurait toucher sans causer de la douleur.
- L’atteinte des glandes salivaires est plus rare et concerne principalement la parotide qui est dure, saillante et douloureuse à la pression. — (J.P. Euzéby, Abrégé de Bactériologie Générale et Médicale à l'usage des étudiants de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse, chap. « Actinobacillus »,)
- Qui cause de la peine, du chagrin, de l’affliction.
- À ces dévergondages, à ces déliquescences, à ces dépravations, il y a de douloureuses conséquences. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui exprime sa douleur, peiné, chagrin, affligé.
- Oscar Wilde n’inspire plus de colère, même aux sectaires de la vertu. Tous n’ont plus, pour lui et pour son martyre, que de la pitié douloureuse. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Le front barré des plis de la plus douloureuse perplexité, il était là, immobile […]. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle accaparait de ses trémolos douloureux notre petit monde rétréci où nous étions en train de merdouiller en chœur par sa faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
-
coléreux
- Qui est prompt à se mettre en colère.
- Agrégé d'histoire du droit et de droit romain, autoritaire et un rien coléreux, il est fasciné par les méthodes policières. — (Thierry Pfister, Les socialistes, Albin Michel, 1977)
- Des chasseurs sous-marins évoquent souvent l’arrivée « coléreuse » des bars à l’appel de « l’agachon ». — (revue Pêche en mer, août 2005, page 38)
-
moyeu
- (Mécanique) Milieu de la roue (la roue peut être située sur une voiture, un vélo, etc.) ; gros morceau de bois tourné ou de métal, où s’emboîtent les rais, et dans le creux duquel entre l’essieu.
- Le soleil, semblable à une grande roue d’or dont son disque était le moyeu, épanouissait comme des jantes ses rayons enflammés dans un ciel nuancé de toutes les teintes de l’agate et de l’aventurine. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Elle figurait assez bien la moitié d’un moyeu de roue d’où s’emboîtaient des rais filant dans tous les sens, pour rejoindre la circonférence même de la roue. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Un groupe mixte faisait dans le contre-jour une tache sombre, sans cesse élargie par des apports nouveaux, autour d’un personnage dont on n’apercevait que le crâne brillant et graisseux comme le moyeu d’une roue de loterie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 165)
- (Désuet) Jaune d’œuf.
- [Les œufs de la mouette rieuse] Martens les trouva bons et semblables, pour le goût, aux œufs de vanneau ; le moyeu de l’œuf est rouge, et le blanc est bleuâtre […] — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d’Histoire Naturelle,…, Lyon, Bruyset ainé et C.e, tome 9, p. 51 (lire en ligne))
- (Louisiane) Milieu, centre.
-
cafardeux
- Qui est sujet au cafard.
- Je me suis senti cafardeux tout cette semaine.
- « Il paraît que vous mangez trop peu ? – Cet été j’étais cafardeuse. Je n’avais pas le courage de manger. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 27)
- Qui suscite le cafard.
- L’ambiance de cette soirée était plutôt carfadeuse.
- Si ma prose parle en rimes,C'est pour la difficultéDe mettre les mots ensembleSur le ton du quotidienSans que la syntaxe sembleNouée de ces nœuds gordiensPar quoi le sens s'embellit deCafardeuse étrangeté… — (Robert Vigneau, Bestiaire à Marie, 2000, page 89, ISBN 2-911991-10-9)
-
désaveu
- Parole ou acte par lequel on désavoue quelque chose ou quelqu’un.
- On prétendait qu’il avait tenu ce propos ; mais il a fait un désaveu formel.
- Désaveu de paternité.
- Former une demande en désaveu contre un avoué.
- Sa vie entière est un désaveu des principes qu’on lui suppose.
- En outre, ce désaveu n’arrangeait pas la réputation du jeune lord depuis longtemps compromise aux yeux des nobles du pays. — (Terri Brisbin, L’hôte du donjon, 2014)
-
pailleux
- Qui contient plus ou moins de paille.
- Fumier pailleux, fumier dont la paille n'est pas suffisamment décomposée.
- Se dit du fer et des autres métaux qui ont des pailles.
- Du fer, de l’acier pailleux.
- Fait avec de la paille.
- Une litière pailleuse.
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pompeux
- Qui a de la pompe, où il y a de la pompe.
- Et, ce disant, il imita la pose solennelle et pompeuse d’un moine, et partit pour exécuter sa mission. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Exagéré, emphatique, lourd.
- Je sais un paysan, qu’on appelait Gros-Pierre,Qui, n’ayant pour tout bien qu’un seul quartier de terre,Y fit tout à l’entour faire un fossé bourbeux,Et de Monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux. — (Molière, L’École des femmes, acte I, scène 1)
- C'était un groupe d'îlots placé au nord-ouest de la baie du mont Saint-Michel, et désigné sous le nom pompeux d'archipel de Chausey. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l'intransigeance la plus absolue avec l'opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La grève prolétarienne, 1908, page 159)
- Selon M. Crump, le juge aurait eu un comportement pompeux, voire horrible aux yeux de certaines convives, en plus de chercher è suivre le groupe. — (Raphaël Pirro, Je juge Brown suspendu pour s'être bagarré, Le Journal de Montréal, 11 mars 2023, page 8)
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poussiéreux
- Qui est plein de poussière ; qui est couvert de poussière.
- La sécheresse était encore plus forte, et la chaleur non moins intolérable sous le souffle poussiéreux du vent du nord, ce simoun des Pampas. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- L'ampoule, qui éclairait cette dégringolade d'objets de toute provenance […] se balançait, poussiéreuse, au bout de son fil, sous la voûte basse où le salpêtre faisait des croûtes. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il frotte ses mains poussiérieuses l'une contre l'autre pour ne pas salir son pantalon à cinq cents dollars [...]. — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 003.)
- Ici et là, on voit des péniches accostées à des silos se remplir interminablement de grains poussiéreux. — (Jean Rolin, Chemins d'eau, Editions de la Table Ronde, 2013, chap. 33)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Vieux, démodé, dépassé, rétrograde, fermé au progrès ou à l'évolution.
- Programme, esprit poussiéreux, idées poussiéreuses.
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avaricieux
- Qui est d’une avarice mesquine.
- Homme avaricieux.
- Femme avaricieuse.
- Humeur avaricieuse.
- J’ai beaucoup pratiqué les morts depuis mon enfance et je sais que leur usage est de revenir à leurs amours.C’est ainsi que les morts avaricieux errent, la nuit, près des trésors qu’ils ont cachés de leur vivant. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 91)
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paresseux
- Qui est enclin à éviter l’action, le travail, l’effort, à ne pas se donner de peine.
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Je suis un spécimen athée, paresseux, assisté, profiteur et pourri, qui aime se reproduire comme des lapins. Je fais partie du Tiers-Con. Ma devise : Se lever pour une canette. — (Stanley Nagel, Tropique de Belgique, Société des Écrivains, 2013, page 7)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision, Éditions Plon, 2011)
- Être paresseux comme une couleuvre / un lézard. : (Proverbial) Être très paresseux.
- Désigne une disposition accidentelle, particulière.
- Vous, d’ordinaire si actif, vous êtes aujourd’hui bien paresseux.
- (Médecine) Lent.
- Estomac, intestin paresseux.
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foireux
- (Vieilli) (Populaire) Qui se rapporte à la colique, la diarrhée.
- Ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique. — (Guillaume Apollinaire, Alcools)
- (Vieilli) (Populaire) Qui souffre de la colique, de la diarrhée.
- (Populaire) (Par analogie) Raté, peu efficace, pas clair...
- L’ancien écrou était « foireux » selon le mot du marchand. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 93, page 24, 18 septembre 1917)
- S’agit d’ouvrir l’œil et de ne pas mettre le pied dans un coup foireux because, contrairement à ce qu’on s’imagine, dans mon job ça ne vous porte pas bonheur. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 27)
- Je ne fais un clonage système qu'au moment d'une grosse mise à jour. Je n’ai jamais eu à faire face à une révision foireuse. — (Florian Innocente, Témoignages : les pros ne se précipitent pas sur les mises à jour de macOS, MacGeneration, 26 septembre 2018 → lire en ligne)
- (Par extension) (France) Poltron, peureux, apeuré.
- On était aplatis dans la poussière, foireux, si on s’en sortait, c’est qu’en face c’étaient des manchots.
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inharmonieux
- Qui manque d’harmonie.
- Sens inharmonieux. (Sens figuré)
- Mélange inharmonieux.
- Ensemble inharmonieux.
- Langue inharmonieuse.
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hypochloreux
- (Chimie) Qualifie un anhydride de chlore, Cl2O3, aussi appelé hémioxyde de chlore.
- (Chimie) Qualifie un acide de chlore, HClO, dont l’hypochlorite de sodium (NaClO) entre dans la composition de l’eau de Javel.
- Chlorure de chaux […]Celui-ci, au contact des acides même les plus faibles, dégage de l'acide hypochloreux qui est un décolorant et un désinfectant énergique. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
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hernieux
- (Médecine) Relatif à la hernie.
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membraneux
- (Anatomie) Qui est de la nature de la membrane.
- Partie membraneuse.
- Ligament membraneux.
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areligieux
- (Religion) Qui est sans religion.
- Je ne croyais plus depuis longtemps. Mais je ne suis pas antireligieux, non, je suis areligieux. — (Bernadette Sauvaget, « René Lebouvier, baptême moi non plus », 2 février 2015)
- Même si sa recherche a porté d’abord sur des aspects solidement « incarnés » de la culture indienne, il n’a pas voulu opposer une Inde positiviste, ou rationaliste, voire areligieuse et cynique, à l’Inde mystique que l’on propose trop souvent à l’Occident. — (« Louis Renou, L’Inde fondamentale », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1981, volume 36, numéro 5, page 841)
- Tous les poètes dans le monde arabo-musulman ont été areligieux, comme je le suis, ne serait-ce que parce que le Coran attaque les poètes encore plus durement que ne les attaquait Platon. — (Adonis, entretien dans Le Point n° 2385, 17 mai 2018, page 160)
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plumeux
- (Botanique) Qui est composé de parties grêles et garnies de poils semblables aux barbes de plume.
- (Minéralogie) Se dit de certains cristaux très déliés, disposés comme les barbes d’une plume.
- Des cristaux plumeux.
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promeus
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe promouvoir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe promouvoir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe promouvoir.
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poudreux
- Qui est couvert de poudre, de poussière.
- Un chapeau, un manteau poudreux.
- Le lendemain soir, à neuf heures, le docteur Bianchon monta le poudreux escalier de son oncle. — (Honoré de Balzac, L’Interdiction, 1839)
- Le chevalier de Capestang, déchiré, poudreux, sanglant, la tête fiévreuse, laissait aller sa monture, n'ayant plus qu'une idée claire : aller trouver dès le lendemain le tout-puissant personnage auquel il était recommandé, Concino Concini, maréchal d'Ancre ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, chapitre I, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Je quittai le poudreux tabellion et sa poudreuse étude, avec une autorisation en règle (tout ce qui vient de maître Mouche est en règle) de voir le premier jeudi de chaque mois Mlle Jeanne Alexandre chez Mlle Préfère, institutrice, rue Demours, aux Ternes. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 144.)
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adieu
- (De nos jours) Terme de civilité et d’amitié dont on se sert en prenant congé de quelqu’un qu’on ne reverra plus pendant une longue période, si ce n’est jamais.
- Adieu, je m’en vais. — Je ne veux vous dire que « bonjour » et « adieu ». — Il est allé dire « adieu » à untel.
- Il ne dit jamais « adieu » à ses amis. — Il ne lui a même pas dit « adieu ». — Il y eut bien des larmes répandues quand ils se dirent « adieu ».
- Je ne vous dis pas « adieu ». ou Sans « adieu ».
- La guerre s’était enfin achevée. Pour avoir été séparés, nous serions ensemble plus heureux que jamais. Pourtant ces séparations que la vie nous ménage ne sont que la préparation de l’adieu définitif, auquel il faut arriver. Je n’étais revenu que pour quitter mes parents, cette fois sans retour. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87)
- (Vieilli) ou (Régionalisme) Sert pour dire « Au revoir ».
- — Mon cher, vous me donnez des renseignements, et je les écoute comme un rapport sur la position occupée par l’ennemi. Du reste, adieu, au revoir. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- — Alors, adieu, à bientôt, n’est-ce pas ? tâchant par l’amabilité du regard et la contrainte du sourire de l’empêcher de penser qu’elle ne lui disait pas, comme elle eût toujours fait jusqu’ici :— À demain à Chatou, à après-demain chez moi. » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- « J'attendrai un messager pour vous faire savoir s’il faut me mettre en route pour la France. Adieu, mon cousin. Nous nous reverrons au souper. » — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- Adieu, à demain !
- (Familier) (Aquitaine) (Occitanie) (Savoie) (Suisse) Se dit pour saluer une ou des connaissances de façon amicale.
- A Genève, à Lausanne, à Neuchâtel, à Chambéry et dans le midi de la France on dit adieu à une personne que l’on aborde et qu’on est dans l’usage de tutoyer. — (Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, tome premier, Jullien, Genève 1852, pages 7-8)
- Soldignac, entrant. — Adieu ! — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- (Sens figuré) (Familier) Se dit d’une personne qui est dans un péril évident ou d’une chose qui court un grand risque.
- Si la fièvre vient à redoubler, adieu le malade. — Si vous touchez à ce plateau, adieu mes porcelaines. — Adieu mon argent.
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calleux
- Qui présente des cals, des callosités sur la peau.
- Merci à mon tour pour ce que vous dites de mon fils, Belhumeur, répondit la vieille dame en serrant la main calleuse du chasseur. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De tous les pays circonvoisins, des campagnes et des villes, malades et infirmes, paralytiques, culs-de-jatte et pieds-bots accouraient dans des carrioles, dans des calèches, sur des ânes, sur leurs moignons calleux. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
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aveux
- Pluriel de aveu.
- Mais, deux semaines plus tard, Raoul, qui s’amusait fort auprès de ce funèbre fantoche, profita d’une ripaille plus complète pour lui arracher des aveux. — (Maurice Leblanc, La Barre-y-va, chapitre 7)
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cheveu
- (Anatomie) Filament organique synthétisé par l’épiderme du crâne humain.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d’un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Sais-je où s’en iront tes cheveuxCrépus comme mer qui moutonneSais-je où s’en iront tes cheveuxEt tes mains feuilles de l’automneQue jonchent aussi nos aveux. — (Guillaume Apollinaire, Marie, dans Alcools, 1913)
- Les cheveux humains viennent surtout de la Chine et du Japon où on peut se les procurer assez facilement. […]. Leur emploi, assez restreint, est limité à la fabrication des filtres, presses, des articles de maroquinerie et de voyage et à des articles de luxe. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Ses petits cheveux filasse, frisottants, hérissés autour du front, lui donnait un aspect farouche de méduse domestique. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Chevelure.
- Les jeunes filles relèvent leurs cheveux à la mode la plus nouvelle, avec des bouffantes sur le devant de la tête. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Par un mystérieux tour de force, il avait réussi à se raser et à lisser ses cheveux dorés. Son visage était tout à fait séraphique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 262 de l’édition de 1921)
- Des dames viennent me voir parfois, accompagnées de demoiselles et de petites filles. Les unes enlèvent leur chapeau, et leurs cheveux nus apparaissent, mais leur visage perd sa bonté et son calme, car une tête sans chapeau frappe brutalement vos yeux comme une lampe sans abat-jour. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 21)
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Elle se poudra rapidement, passa un peigne dans ses cheveux, donna un coup d’œil prompt dans l’armoire à glace. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 10-11)
- […] autour d’elle sans cesse il tournait, occupé à la parer, à la parfumer, à la friser et il poudrait ses cheveux et il les teignait tour à tour de toutes les couleurs et il les disposait en guiches, en coques, en macarons, ornant le chignon tantôt de nœuds de rubans, tantôt de fleurs artificielles. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 58)
- (Sens figuré) (Familier) Difficulté.
- « Si c’est vraiment si beau, d’où vous venez, retournez-y. À moins qu’il y ait un cheveu. Eh ! bien, c’est précisément ce cheveu que nous voulons pas. Demi-tour. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 298)
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épineux
- Qui a des épines, des piquants.
- Les pâturages, enclavés dans les bois de tous côtés, sauf au levant, où des haies vives érigeaient leurs épaisses barrières épineuses, restaient d’un vert dru malgré la chaleur torride de cette fin d’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Qui est plein de difficultés, d’embarras, de contrariétés, etc.
- – La montée au temple de la Fortune qui se présente à vous est une des moins épineuses que j’aie vues. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La question d’argent devient épineuse. Je ne peux plus vivre que pauvrement dans cette grande ville. — (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 82)
- Qui fait des difficultés sur tout, en parlant des personnes.
- Il est désagréable d’avoir affaire à lui, il est trop épineux.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.